NOM : cromwell PRÉNOM(S) : ombeline (prénom d'origine latine, qui signifie "ombre") kasia (vieux prénom polonais) lucèrce ("lucrèce", que sa mère a mal orthographié par inattention. Au final, elle préférait lucèrce. Lucrèce est une héroïne de Rome, violée par le fils de Tarquin le Superbe. Lorsqu'elle l'annonça à celui-ci ainsi qu'à son mari, elle se poignarda) electre (dans la mythologie grecque, fille d'Atlas et Pléioné. Elle est une des sept pléiades et mère de quatre enfants avec Zeus. Elle donne son nom à une étoile de l'amas des Pléiades) AGE : trente ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : seize novembre, à Cambridge ASCENDANCE SORCIÈRE : sang-mêlé ORIGINES : britanniques BAGUETTE : en bois de noyer, 31 cm. Contient un ventricule de coeur de dragon. SITUATION AMOUREUSE : y a une place libre au fond du lit, si ça tente quelqu'un... SITUATION PROFESSIONNELLE : professeur de l'art de l'étiquette MAISON/PARCOURS SCOLAIRE EFFECTUE : poufsouffle, cursus enseignement magique, puis une école spécialisée, pour tout apprendre de l'étiquette. POINTS FORTS : surprenante, forte, intelligente. à l'écoute, peu bavarde. rêveuse. POINTS FAIBLES : franche à la limite du cassant, entêtée, maniaque. lunatique, perdue dans ses pensées. têtue. PATRONUS : un tigre. EPOUVANTARD : un canard. PARTICULARITÉ MAGIQUE : xx

Au fond du ciel trop noir pour l'heure se perdaient mille étoiles trop brillantes.
Quelques mèches de ses cheveux noirs se laissaient glisser jusque dans l'herbe humide. Sa peau blanche se détachait dans l'obscurité comme rien d'autre autour. Il n'était qu'une tache blanche posée là, au centre de l'ombre. Le seul vivant dans l'inerte. Le remède perdu dans la peste.
La montre à son poignet emplissait ma tête de « tic, tac » incessants. J'effleurai sa joue du bout des doigts, comme une enfant l'aurait fait avec sa plus jolie poupée. Ou un vendeur, qui l'aurait choisie pour être en vitrine de son magasin. J'étais le vendeur en faillite qui devrait bientôt mettre sa plus belle pièce dans la salle du fond, du l'étagère du haut. Là où je ne la verrai plus, jusqu'à en oublier son existence même.
Les yeux du promis se ferment et s'ouvrent dans une lenteur impressionnante. Ses longs cils balayaient l'air autour de lui. Puis il n'a plus bougé. Si sa poitrine ne s'était pas soulevée sous la paume de ma main, je l'aurai juré mort.
Je profitais d'un instant hors du temps pour détailler chaque parcelle de son visage. De ses yeux bien trop petits et inexpressifs pour ne pas cacher quelque chose à ses lèvres rosées et pulpeuses. Son teint différait de d'habitude. Il était beaucoup plus blanc, plus que le mien encore. Ce soir, il était là, mien. L'étoile de mes nuits. Deux corps ne faisaient qu'un et dansaient avant d'écouter le murmure des feuilles de la forêt. C'était une danse amoureuse, entraînante, une danse passionnée et passionnante. Jusqu'à la fin de la chanson.

J'enfonçais ma main dans la forêt de ses cheveux, la parcourrai de long en large. Le souffle du vent les rabattait sans cesse sur son visage. Je collai mon front au sien et inspirai un grand coup. Dès ce soir, nous ne serons qu'un.
Je le laissais se redresser et me dominer de vingt bons centimètres. J'ajustai le col de sa chemise, remettais son chapeau comme il faut. Demain, tout sera fini et tout commencera en même temps. Le début d'une nouvelle fin.

***

Il n'y a pas beaucoup de lumière, aucun soleil puissant dans le centre du ciel, et pourtant tous plissent les yeux en arrivant. La porte se pousse, la poignée est relâchée et elle finit de s'ouvrir poussée par l'élan que l'homme lui a donné. Les traces de ses grosses chaussures se dessinent une à une sur la neige, mais disparaissent bien vite. Comme s'il flottait. L'élu arrive et vole, ses pas ne se trouvent même plus au sol. L'air lui fouette doucement le visage, et ses pensées s'engouffrent dans une tempête de sentiments.
Au loin, au sommet de la falaise, il l'aperçoit. L'élue avec un « e ». Son cul divinement posé sur un trône argenté. Orné de mille gravures, de petits hommes, de fleurs, d'épées. Sa robe est blanche. Pour un soir seulement, corbeau est devenu colombe. Et pourtant, elle a l'air plus triste que jamais. Triste, et vide. Le regard perdu dans le vague. Elle fixe tout et rien, elle bouge autant qu'un cadavre et pourtant cet air la laisse plus vivante qu'elle ne l'a jamais été. Sa poitrine se soulève lentement, au rythme d'un « tic, tac » jusque là ignoré. Elle ferme les yeux puis les rouvre. Ils sont bleu. D'un bleu pâle, bleu glace qui le gèle jusqu'aux tripes. Il avance lentement, comme il peut sans tomber. Elle ne le remarque même pas. Puis ses doigts se déplacent, doucement. Ses mouvements sont toujours doux et gracieux. Elle caresse du bout de l'index l'accoudoir de son trône. Ses cheveux noirs ondulent et tombent en cascade le long de ses épaules nues. Sa paire de clous étincelants bouge si peu qu'il ne le voit pas. C'est comme si elle venait ici pour la première fois de sa vie. La nature pourtant se soumet à sa moindre volonté. Elle obéit aux désirs silencieux, s'incline face à la beauté de la reine. C'est la reine du silence qui se fait aimer.
La peau plus blanche que neige de son visage menacerait, avec le froid de l'endroit, de fondre en lait d'un moment à l'autre. De finir en cascade jusqu'à la porte d'où il est venu. Lui la scrute toujours, découvrant une nouvelle femme qu'il avait pourtant découvert sous tous les angles auxquels il avait pensé durant les dernières années. Ici, elle était hors du temps.
Sa joue semblait lacérée. Pauvre poupée de cire qui fond au soleil. Pour chaque centimètre qu'il faisait pour venir vers elle, l'invisible l'attaquait et elle se découvrait une nouvelle blessure. Attaque du destin, qui s'en prenait au corps, s'en était prit à l'esprit et s'en prendrait au cœur. Il fallait qu'elle respire, mais l'environnement semblait l'en empêcher. Les « tic, tac » qu'elle entendait se détraquer lui faisaient comprendre qu'elle ne respirait pas, et ne respirerait plus ici. Il n'y avait aucun oiseau, pas de lapin, aucun végétal vivant. Elle fixait un point face à elle comme si elle fixait sa mort.
Quand il arrivât face à elle, elle n'était qu'une poupée de chiffon. Sa peau comme déchirée en lambeaux par le corbeau qu'elle était réellement. Par le vautour que lui était. Elle leva la tête, divine comme à son habitude, douce, précieuse. Il semblait que chacun de ses mouvements lui coûtaient un millier de livres. Son bras fendait l'air et se levait jusqu'à lui. Elle lui apporta enfin l'attention qu'il espérait. Ses clous de glace transperçaient ses pupilles marron-noir. La patte blanche de la femme se posait avec délicatesse contre la joue du jeune homme. Elle n'avait pas droit à une expression. Ni tristesse, ni joie. Une unique larme coula le long de sa joue. Elle serrait soudainement sa main sur la joue de l'homme, et il disparaissait aussitôt ans les airs comme s'il n'avait jamais été là. Un mirage. Tout au mieux, une erreur qu'effacerait le temps. Et la voilà seule qui suffoque, et s'effondre.

Lentement, elle se réveille.


Je n'appréciais pas de travailler enfermée dans ma chambre. Je laissais toujours claquer mes talons dans les couloirs, jusqu'à la bibliothèque. Je posais le tas de feuilles, pas beaucoup, sur une grosse table et les lisais avec attention.
Si on me demandait comment j'en suis venue à être ici, je ne saurai pas répondre. J'aurai pu tenter mille carrières différentes, et j'ai choisi d'être professeur. Je n'y ai jamais trop réfléchi, je n'en ai même jamais rêvé. C'est un choix qui s'est imposé à moi, comme un vent qui m'est arrivé dans la gueule et m'a porté jusqu'ici. C'est quelque chose d'étrange, mais je me dis qu'au pays de la magie ça ne doit pas l'être tant que ça.
En relevant le nez d'une de mes copies, je balayais la salle du regard. Des livres à perte de vue, toujours une rangée derrière celle que l'on croît être la dernière. Et puis, petit être perdu au centre de tout ça, comme un agneau égaré chez les loups, O'Ryan était là. Le cul posé sur une chaise, une pile de copie devant lui. Sa situation et la mienne n'avaient pas l'air si différentes.
Si vous saviez ô combien de fois j'ai craché, au sens figuré, sur ce professeur. Je l'aurai brûlé si j'avais pu. C'était des grimaces à chaque contact de nos peaux, des promesses haineuses à chacun de ses mots. Pourtant, apercevoir sa silhouette aujourd'hui me ferait presque sourire. En un soupir, je retournais aux morceaux de papiers alignés face à moi. Pas un ne dépassait de derrière les autres. Je les regardais un long moment sans plus penser, comme une mort cérébrale. Puis je m'y remettais comme une machine, sans pour autant me mettre à penser. Et ma vie me semblait tout à coup trop réglée et rangée pour être une vie réelle.

La bonnasse sur l'avatar, c'est Michelle Dockery.
Et j'ai un très grand lit pour tous vous accueillir.

Bravo Kasia ! Tu es maintenant un sorcier confirmé et donc diplômé ! Tu n'as plus à te rendre à Poudlard et à suivre les nombreux cours qu'offre cette école de magie. Tu es libre de faire ce que tu veux et tu peux exercer la magie à volonté du moment que tu respectes les lois du monde magique.

Ce que je peux dire sur ta fiche de présentation, c'est que j'ai beaucoup aimé C'est fluide, bien écrits et le scénario était parfait

Désormais que tu es officiellement validé(e), tu peux te rendre sur la CB du forum afin de mieux t'intégrer. N'hésite vraiment pas à aller voir la section du parrainage si vraiment tu as besoin d'aide personnalisée pour faciliter cette intégration au forum. De plus, ton parrain ou ta marraine sera à ta disposition le temps qu'il te faudra. Ce n'est pas une honte d'avoir besoin d'aide car on sait tous que cela peut être très intimidant de sa lancer dans le bain. De plus, tu peux flooder afin de compléter ton intégration et discuter avec les autres membres. Pour éviter les soucis dans le bottin et afin que ton avatar soit officiellement le visage de ton personnage, il faut absolument que tu ailles recenser ton avatar sans tarder à cet endroit ! C'est vraiment important car un nouveau membre peut s'inscrire en tentant de prendre ton avatar et avouons-le, ce serait vraiment embêtant. Tu peux créer tes sujets de demandes de liens et sujets dans cette partie. Si tu le souhaites, tu peux créer une pensine à cet endroit afin d'y noter toutes tes pensées et/ou évènements de ton personnage. Pour terminer, une partie a été créée spécialement par le staff afin de vous permettre de poser des questions aux membres dudit staff. Toutes vos questions resteront invisibles aux autres mais tout cela est expliqué dans la section portant le même nom ici.