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 Nettoyer, astiquer, frotter, briquer… et trop de bruits d'eau. • BONNIE

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Merlin Greensleeves
Merlin Greensleeves
I swear I'm up to no good

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À Poudlard depuis le : 26/11/2012

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MessageSujet: Nettoyer, astiquer, frotter, briquer… et trop de bruits d'eau. • BONNIE   Nettoyer, astiquer, frotter, briquer… et trop de bruits d'eau. • BONNIE Empty9/12/2012, 18:22

Merlin avait commencé sa journée depuis une heure et demie. Il avait nettoyé tout le premier étage pendant que les élèves étaient en cours et il n'avait donc croisé personne (ou presque). Il était donc passé au deuxième étage, avec l'idée là aussi de nettoyer bien. Après tout, c'était son travail. Il était concierge donc il s'assurait que personne ne rentrait dans Poudlard sans y avoir été invité, et il croyait d'ailleurs que c'était pour cela que Dolohov le regardait toujours avec un air méchant (notamment aussi parce que c'était une femme). Et il devait aussi s'assurer que tout était propre, et là, c'était un peu plus compliqué. Dans un endroit aussi grand, il se servait souvent de magie pour nettoyer (des sorts très simples d'ailleurs), et parfois implorait l'aide des Elfes de Maison. Mais lorsqu'il s'agissait des salles d'eau, il le faisait à la main, vu qu'il avait trop souvent manqué de tout casser en faisant de la magie dans une salle qui regorgeait déjà d'eau.

Il profitait donc d'un moment de pause pour condamner les toilettes (c'est-à-dire qu'il avait simplement fermé la porte derrière lui, en supposant que personne ne l'ouvrirait —oui, c'était assez stupide de sa part… mais c'était Merlin, alors il ne fallait pas tant s'étonner que cela) et les nettoyer de fond en comble. Commençant par les cabines du fond, il avait fait un bond en croisant Moaning Myrtle qui lui avait fait des avances et il était allé se cacher dans la cabine voisine (ce qui n'avait servi à rien bien entendu). Et puis il avait ensuite essayé de la tenir à distance avec son seau, mais rien à faire. Et finalement, elle était allée pleurer dans sa cabine, et lui il s'était senti très mal et très triste aussi. Alors il avait tenté de la consoler en lui disant qu'il n'aimait pas les filles, mais qu'elle était gentille quand même et que donc c'était moins pire qu'avec les filles, et il l'avait vexée, alors elle lui avait de nouveau hurlé dessus, et lui s'était caché sous son seau. Et puis elle avait disparu.

Le silence était revenu, à part ce bruit d'eau qui coulait de façon incessante dans les tuyaux au dessus de sa tête, et le robinet cassé qu'il n'avait pas réussi à réparer qui continuait de goutter. Et puis, bon, il avait nettoyé quand même. Sauf qu'au bout d'un moment, sa vessie n'en avait plus pu, et il avait dû se soulager. Étant dans les toilettes des filles, il n'y avait point d'urinoir pour homme, et il ne voulait pas faire pipi dans un des lavabos qu'il avait si bien briqué, parce qu'il aurait dû le nettoyer de nouveau (et puis c'était sale de faire pipi dans un lavabo, en plus, s'était-il dit), alors il était allé dans une cabine et soulageait désormais sa vessie, debout devant la cuvette. Il chantait une comptine absolument incompréhensible tout en se soulageant, la porte de sa cabine ouverte parce qu'il voulait pouvoir surveiller ses outils (balai, seau, et autres serpillières) dans le reflet des tuyaux.

Et puis la porte des toilettes s'ouvrit d'un coup, il sursauta et ne put pas empêcher son urine de partir pas du tout là où il fallait (car il était justement en train de faire ce qu'il avait à faire, voyez-vous). Et il se souvint qu'il était chez les filles. Et que ça devait être une fille qui était entrée. Il entendait ses talons qui avançaient lentement, et lui, il était désormais pétrifié de peur. Merlin craignait que ça soit l'horrible Dolohov, qui allait sans doute lui hurler dessus comme avait fait Moaning Myrtle, et il était parti pour s'essuyer lorsqu'il vit le visage de la femme dans le reflet du tuyau et poussa un cri d'épouvante.

C'était pire que Dolohov.
C'était la dame des livres.

« Qu'est— Qu'est-ce que que vo-vous faites là ? »

Terrorisé, et incapable de bouger. Il tenait toujours son engin dans les mains, parce qu'il ne savait pas faire pipi sans les mains, lui (l'inconvénient d'être un garçon, voyez-vous) et il ne savait plus quoi faire. Mais sans doute l'instinct de survie le sauva, il tendit la main vers le rouleau de papier toilette, tira dessus trop fort et le fit tomber… et rouler, rouler, rouler… jusqu'entre les jambes de la bibliothécaire. Lèvres tremblantes, il rangea son barda, referma sa braguette et inspira. Dans dix secondes, il allait se retourner pour faire face à la Dame des Livres qui lui faisait très très peur. Mais avant, il allait prier les Sept Mages de lui envoyer Celsius, ou Peverus, ou n'importe qui à son secours.
Sauf que les Sept Mages avaient autre chose à faire.
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Bonnie S. Arton
Bonnie S. Arton
I swear I'm up to no good

Messages : 559
À Poudlard depuis le : 15/09/2012

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MessageSujet: Re: Nettoyer, astiquer, frotter, briquer… et trop de bruits d'eau. • BONNIE   Nettoyer, astiquer, frotter, briquer… et trop de bruits d'eau. • BONNIE Empty11/12/2012, 13:10

cachez cette chose que je ne saurais voir.
ON DIRAIT QUE C'EST PAS LE MOMENT D'ALLER SE REFAIRE UNE BEAUTÉ.
Il est, dans la nature d’une femme, important de cultiver l’image que l’on renvoie de soi. Cette image, elle passe avant tout par la préparation du matin, avant de rejoindre la horde infernale d’élèves. Beaucoup de sorcières, au grand dam de Bonnie, ne connaissent malheureusement pas ce rituel moldu. Elles se contentent d’appliquer une crème magique quelconque qui rend leur peau atroce mais ignorent les véritables produits magiques faits par des mains si délicates : le maquillage. Le maquillage, quand on a le bonheur de naître au sein d’une famille moldue, sauve plus d’une vie. Il vous permet aisément de vous faire passer pour celle que vous n’êtes pas, il vous permet de séduire votre entourage avec grâce et beauté. Sauf que cette peinture moldue ne dure parfois pas une journée entière. Parfois, il faut aller faire quelques retouches pour maintenir la beauté d’un si joli visage. Bonnie n’en a pas véritablement besoin mais elle aime se rendre aux toilettes pour admirer son si beau reflet dans le miroir et faire semblant d’apporter quelques retouches à son teint. Elle pourrait utiliser sa baguette, inventer un sortilège qui l’aiderait à parer à une telle éventualité mais non. Vous comprenez, c’est tellement plus hype, la technique moldue. Puis c’est une sorte d’hommage qu’elle fait perpétuellement au monde d’où elle vient. Alors, assise dans son trône de bibliothécaire, elle regarde la pendule de l’immense pièce. Onze heures. La majorité des élèves sont en cours, la bibliothèque est déserte, Bonnie peut vaquer à ses occupations tranquillement. Premièrement, détour obligé par les toilettes. Puis un peu de rangement, la faute à ces jeunes plantes trop indisciplinées préférant discuter avec leur voisin plutôt que de faciliter la journée de la bibliothécaire. La jeune femme se lève donc, fatiguée par les deux heures de travail effectuées et se rend aux toilettes, son attirail moldu contenu dans une petite trousse qu’elle tient docilement dans la main. Ses talons résonnent sur la pierre ancienne du château, comme à son habitude, et tandis qu’elle fredonne une chanson de ce groupe de musique sorcier qu’elle apprécie tout particulièrement, elle s’engouffre à l’intérieur des toilettes, aka l’antre de tous les secrets. Seulement, alors qu’elle pose sa trousse sur le rebord des lavabos, un cri d’homme retentit. Pour toute réponse, la jeune femme hurle à son tour, persuadée qu’un infâme individu cherche à observer ses moindres faits et gestes dans un endroit aussi privé que les toilettes. Elle se retourne brutalement, fait face à l’individu en question, visiblement en train de soulager sa vessie et un rire s’échappe dès lors de ses fines lèvres tandis qu’elle reconnait le malotru. Le concierge. L’unique homme sur terre qui panique dès qu’une femme l’approche. Quel curieux individu, songe à chaque fois Bonnie. « Qu'est— Qu'est-ce que que vo-vous faites là ? » Pour toute réponse, l’australienne arque un sourcil, l’air de ne pas trop comprendre le délire. Elle n’a pas le temps de répondre que Greensleeves, de sa maladresse légendaire, fait déjà tomber le rouleau de papier toilettes qui atterrit aux pieds de la jeune Arton. Un autre rire fend l’air tant la jeune femme trouve cette attitude ridicule mais adorable. Qui sait, elle peut peut-être en faire son quatre heures. « Et bien, je m’accorde une pause pour aller aux toilettes…Aux toilettes réservées aux femmes », finit par répondre Bonnie de sa voix malicieuse alors qu’une idée malsaine grandit dans sa petite tête de linotte. Oh mais non, bande de pervers, elle ne va pas lui sauter dessus ! Ça, ce sera pour après. Maintenant, il faut mettre le sieur Greensleeves, qui tremble de tout son être, à l’aise. Elle s’avance donc lentement, très lentement et pose docilement ses mains sur les épaules de l’homme pour le faire pivoter dans sa direction. Bonnie l’observe d’un regard tendre, compatissant avant de poser une main douce sur sa joue, sans arrière pensée. Oui bon. « Détendez-vous Mr. Greensleeves. Depuis que je suis arrivée à Poudlard, je vous sens paniqué à l’idée d’aborder une femme. Personne ne va vous manger, voyons. Si vous avez un problème avec la gente féminine, je peux vous aider à le combattre, ce n’est pas si difficile. Allons, calmez-vous. » S’en suivit d’un autre sourire compatissant, sourire compatissant qui disparait progressivement alors qu’elle fait lentement glisser sa main de la joue de l’homme jusque dans son cou. Elle a une idée en tête. Encore faut-il que le sieur Greensleeves ne prenne pas ses jambes à son cou.


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Nettoyer, astiquer, frotter, briquer… et trop de bruits d'eau. • BONNIE

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