A WINDOW TO THE PAST.
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 EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies.

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sorciers
Lysander Bell
Lysander Bell
I swear I'm up to no good

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EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. Empty
MessageSujet: EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies.   EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. Empty27/12/2012, 23:30

hold me close and pretend
Above all, don't lie to yourself. The man who lies to himself and listens to his own lie comes to a point that he cannot distinguish the truth within him, or around him, and so loses all respect for himself and for others. And having no respect he ceases to love.

EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. Tumblr_mfot2hddn41qcu2e2o3_r1_250Ah les journalistes. Ah quelle bande de rapaces. Tout a commencé, le plus simplement du monde. Un voyage de retour de Russie. Cette fois-ci, l’équipe entière était réunie. Comme d’habitude tu t’étais entouré de ton agent, outil le plus important de ta communication avec ces satanés journalistes. Tout allait bien. Enfin avant que ce qui vous servait de moyen de transport ne déraille. Avant que tu ne te retrouves collé à cette demoiselle répugnante - enfin pas autant que tu voudrais l’admettre. Avant que l’on ne vous prête une relation sexuelle et conjugale. Au final, si vous aviez prit le train suivant, tout ceci ne serait que rêves et songeries. Mais c’est arrivé. Et voilà que le grand Lysander Bell se voit octroyé une demoiselle comme petite amie potentielle et publique. L’histoire aura fait couler beaucoup d’encre. Tes fans, tes admiratrices, celles qui voulaient à tout prix te voir célibataire pour encore de belles année, toutes celles-ci furent déçues. Désormais, toi et cette jeune fille au nom insupportablement russe et insupportablement long, êtes un couple, qui semble heureux devant les journalistes du monde entier. Oh ça peut être fort drôle. Par devant, vous vous embrassez, par derrière, tu lui enfonce un bélier dans le ventre (voyons il ne faut pas abuser des bonnes choses). Elle est insupportable. En plus de ne pas savoir (ou pouvoir, mais qu’importe, le résultat est le même) parler évidemment, elle semble vouloir tout tout de suite, désespérément à la recherche d’argent, de gloire, ou quoi que ce soit d’autre. Mais tu joues le jeu. Pour l’image. L’image de bad boy qui se trouve une petite amie. Pas vulgairement moche d’ailleurs. C’est vrai, cette jeune fille n’étant pas franchement laide. Mais muette. Ca bloque un maximum, quand on y pense. Mais quoi qu’il en soit, jouer le jeu est essentiel, essentiel pour tout.

La journée s’annonçait chargée. Quelques photos intimistes, suivies d’une longue interview des deux tourtereaux. Dans la tête de n’importe quel imbécile, ceci ressemblerait à un rêve devenu réalité. Dans ta tête, il s’agit d’un cauchemar. Vous voilà pris au piège, toi et elle, elle et toi, dans un tourbillon de mensonges, de baisers volés, de photos à vomir. Vous ne pouvez plus revenir en arrière. Désormais vous êtes enchainés, comme de futurs époux, comme n’importe quel couple médiatique. Et vous ne pourrez vous en défaire que pour de bonnes raisons. Et pour le moment, il semble que ce ne soit pas le temps de bonnes raisons. Alors vous allez devoir accomplir votre devoir et faire semblant de vous aimer, en ajoutant des commentaires lourds et pesants sur ta tenue, la sienne, tes yeux, les siens… Mais avant tout ceci, vous devez vous retrouver. Vous retrouver seuls. Pour parler stratégie. Pour pouvoir vous parler, avant que toute cette mascarade n’arrive. M’enfin, tu parleras. Elle, te parlera dans ton esprit. C’est quelque chose de très désagréable que de savoir que quelqu’un vous parle, dans votre propre tête. Mais après tout, tu as dis oui à cette mascarade, alors vaut-il mieux y aller jusqu’au bout. Vous vous retrouverez à l’entrée de Poudlard, à l’endroit où les élèves partent pour Pré-Au-Lard. Histoire d’être seuls un moment, sans personne, et de pouvoir vous parler, de toi à elle, d’elle à toi, sans les journalistes autour. Ce sera sûrement un moment intéressant. Un moment où les vacheries, les insultes et autres douces paroles seront sûrement de circonstances. Vous en vous aimez pas. Public et privé sont différents. Tu as accepté de jouer le jeu. Mais en privé, vous êtes les plus beaux ennemis du monde (peut-être cette jeune femme au nom atrocement horrible est-elle-même plus venimeuse que ce qui te sert de frère et qui, à la parution de l’article qui arrivera bientôt, s’esclaffera de tout son être). Bien évidemment, tout ceci reste privé. Et pour éviter que tout ceci s’ébruite (la mauvaise publicité, ça ruine une carrière) quand vous vous envoyez des vases à la figure, vous le faites avec dignité et respect. Le plus marrant, pour elle très certainement, c’est que tu ne peux lui envoyer toi-même tes paroles. Pas par télépathie. Alors tu es obligé de t’approcher de son oreille, et de lui susurrer toute ta rancœur. Tu arrives. L’endroit est désert. Vous serez donc seuls, pour ces première minutes, sans ces journalistes, ces créateurs de troubles, ces idiots écrivains. Vous pourrez donc vous promener jusqu’à Pré-Au-Lard et la rencontre des journalistes, sans vous tenir la main, ni aucun contact d’aucune sorte. Le but sera sûrement d’établir une ligne de conduite, entre deux injures. C’est bien la première fois que tu ne te sentiras pas à l’aise lors d’une interview. D’habitude tu es seul capitaine du navire. Désormais, il te faut travailler en duo, en équipe, avec cette jeune fille, cette fausse petite-amie. Il vous faut être harmonieux. L’avantage étant qu’elle ne peut pas parler. Tu peux donc garder ta propre ligne de conduite. Mais ta tête risque de faire les frais de sa fureur. Tu attends, donc là, en espérant que cette jeune fille, que tu connais à peine entre parenthèses, ne se pointe pas en retard. Manquerait plus que ça. Tu tournes sur toi-même, scrute chaque endroit. Elle pourrait venir de n’importe quel côté, sûrement.

Faites qu’elle ne soit pas en retard, qu’elle ne se pointe pas dans une robe vulgaire ou laide, et qu’elle n’ait pas mis trop de maquillage, qu’on puisse reconnaître la gamine en dessous de tout ces artifices.

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Ehrzeÿna N. Arkadÿevna
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MessageSujet: Re: EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies.   EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. Empty28/12/2012, 16:19

forget the name & play the game



EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. 651958barbiepalvinUne nouvelle fois, un soupir intérieur pinça ton esprit, te ramenant à reconsidérer cette tenue qui te semblait inappropriée pour la journée, alors que ton étrange regard se voilait déjà devant ce miroir, t’amenant un instant à penser que tu devais étrangement ressembler à une de ces pimbêches qui passent leur temps à apprivoiser la surface glacée. Toi, tu n’as jamais réellement connue cette attitude, partagée dans le rôle d’Hydre de Durmstrang, la conscience tourmenté par le devoir d’un Maitre, quand ton sexe était celui des Dames. Deux visages, deux rôles bien distincts. L’esprit avant la féminité, tu avais apprit le rôle d’un homme tout autant que celui d’une femme, joignant l’art du duel à celui de la bonne tenue d’une maison. Il demeurait donc tout à fait normal que tu n’ais jamais eu le temps de te pavaner devant un miroir à jacasser et trouver toutes les touches de couleurs qui siéraient à ton teint. N’exagérons tout de même pas, tu en savais suffisamment long pour ne pas paraître ridicule au regard masculin, et ton style vestimentaire était sans aucun doute l’un des plus apprécié dans cette Russie Sorcière qui demeurait ton foyer principal. Mais, l’Angleterre aurait-elle la même pensée ? Jusqu’à présent, bien de nouvelles camarades avaient rêvé de t’emprunter quelques unes de tes tenues, toutefois ce doute subsistait. Au fond, que t’importait-il de te poser ce genre de questions ? Tu n’en avais jamais eu le désir autrefois, néanmoins, tu n’en avais pas le temps non plus, coincée dans un rôle t’obligeant à être aussi hautaine que précautionneuse, ici, tu pouvais être complètement toi-même, simple étudiante. Simple ? Tu n’y croyais pas une seconde non plus, où que tu ailles, les choses se compliquaient, et cette journée était une de celles pour lesquelles tu perdais pied un vague instant, le temps de devenir une autre, le temps de jouer une mascarade à laquelle tu aurais préféré certainement ne pas prendre part. Une de celles qui t’obligeait à te mettre en avant dans les bras d’un homme pour qui tu n’éprouvais pas même une once d’admiration, ni pour qui tu aurais eu la moindre considération : Lysander Bell.

Ton malheur aurait put s’arrêter à quitter la Russie pour cette modeste contrée, néanmoins, il avait fallut que tu tombes dans le même compartiment que cet homme sans cesse sollicité, hautain et d’une arrogance sans borne. L’histoire avait voulut qu’un brusque mouvement du train te guide directement dans ses bras, sous l’appareil impromptu d’un journaliste, et le tour est joué. Te voilà devenue la petite amie officielle d’un soi-disant célèbre joueur de Quidditch. Si encore tu avais eu de la chance, l’affaire aurait été démentie aussi simplement que la rumeur n’était née, néanmoins, ce ne serait pas aussi amusant que ça peut l’être désormais, son agent se mêlant à l’affaire, jurant par argent et renommée que le service serait rendue au centuple. Alors quoi ? Les frasques de Bell le magnifique insupportaient tout le monde ? Ta conscience te jurait alors de refuser le marché, celle de ton paternel, elle, était en pleine réflexion, allant bientôt clamer que l’affaire se voulait conclue. Nul besoin d’argent, ni même de gloire, tout cela ne t’intéressait pas, ton héritage était bien suffisant pour vivre sept vies, quant à la renommée, ton nom suffisait déjà à faire trembler une bonne partie de la Russie. Bell te devrait une faveur, une dette, et mieux valait pour lui de ne jamais l’oublier, les Arkadÿev n’étant pas de ceux qui oublient facilement. En avant la mascarade, tu es désormais la créature la plus chanceuse du monde, et la plus amoureuse certainement. C’est tout du moins ce que tu es chargée de faire croire dans le fond de ton regard, puisque le mépris et le dégout sont les seules émotions qui t’inspirent lorsque tu aperçois l’anglais dans ta ligne de mire. Ses lèvres sur les tiennes doivent respirer le bonheur, quand intérieurement, tu rêves de le mordre jusqu’au sang, et l’étouffer avec son propre liquide carmin. Et le bellâtre te le rend bien naturellement. Cette situation arrange tout le monde, mais vous ne rêver certainement que d’une bonne dose de violence dans ce quotidien tout prêt.

Enfin tu tournes sur toi-même pour vérifier qu’aucun faux-pli ne s’est crée sur ta tenue aussi simple qu’élégante. Certes, la robe est aussi sobre que les ténèbres, tes cheveux rassemblés en arrière te donnent un air supérieur sans pour autant altérer ton joli visage de poupée, mais ton regard sauvage et bien trop étrange rehausse le tout pour offrir une vision sournoise de la Russie : la beauté de l’air glacial. Tu te juges prêtes physiquement, pas mentalement, alors que tu te glisses enfin dans tes talons d’une hauteur correcte, puis sous cette cape noire, dont le capuchon est fait d’une simili fourrure d’hermine, afin de préserver ton charmant minois du froid. Honnêtement, tu t’en moques, mais tu dois être parfaite aux yeux de ton amant et des rapaces qui voudront connaître les moindres détails de votre vie de couple. Eux pourtant, devront attendre, alors que lui, tu sais pertinemment qu’il t’attendra devant la grille de Poudlard, afin que vous “parliez“ de la stratégie à aborder face à ces curieux. À ce rappel, tu farfouilles un instant ton sac, espérant ne pas avoir oublié la petite fiole qui te permettra de t’immiscer dans sa tête pour acquiescer à toutes ses exigences. Enfin tu aperçois les grilles, et ce chemin menant à Pré-au-Lard. Tu doutes de trouver d’autres élèves de l’école par là-bas, car si les plus âgés ont plus de quartiers libres, les autres en dessous de la huitième année, non. Puis lui. Et déjà grimace intérieurement, même si tu ne peux que reconnaître que physiquement, il n’y a rien à jeter. Juste ce caractère horripilant. Mais voilà que déjà, tu te composes un air simple, ravi peut-être, ton regard observant les alentours sans rien apercevoir, toutefois, te voilà déjà accélérant le pas, avant de finalement te jeter au cou de ta star de quidditch, tes lèvres frôlant à peine les siennes, c’est juste pour la bonne image. Aucun flash caractéristique de ces vieux appareils sorciers et rapidement tu te détaches de lui, tes mains cherchant la mixture, dont d’une perle, tu appliques sur la tempe de ton faux compagnon, laissant ta voix trouver son chemin fort peu naturel. « Ne te fais pas d’idées, je prends seulement des précautions. » S’il n’est pas idiot, il aura deviné à l’instant même où tu t’es glissé dans ses bras que tout cela n’est que comédie, et que jamais tu ne laisseras tes lèvres capturer les siennes par envie. De toute manière, vous êtes tous deux conscients de pouvoir être épié à n’importe quel instant, autant jouer la comédie à l’instant même où vous vous trouvez ensembles. Quel cauchemar que celui-ci.


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MessageSujet: Re: EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies.   EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. Empty29/12/2012, 12:55

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Above all, don't lie to yourself. The man who lies to himself and listens to his own lie comes to a point that he cannot distinguish the truth within him, or around him, and so loses all respect for himself and for others. And having no respect he ceases to love.

EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. Tumblr_mfot2hddn41qcu2e2o3_r1_250Le balancement entre ton devoir de star et tes envies. Chaque jours, à chaque secondes de chaque minutes de chaque heures, tu doutes. Tu doutes entre devoir faire ce qui est bon pour ton image, et ce que tu penses être le bon choix. Ton agent est là pour t’aider dans ces choix. Mais la plupart semblent irréfléchis. Celui-ci encore plus que les autres. Que vous a-t-il prit de vous embarquer dans cette folle aventure, dans cette idée saugrenue, dans ces bêtises populaires? Vous ne pouvez désormais plus revenir en arrière. Vous êtes enchaînés, toi, ton publiciste et elle. Que faire dans ce cas? On abandonne, on se résigne. Tu n’as pas d’autre choix que de te résigner et d’accomplir ce que ton image t’ordonnes d’accomplir. Ainsi, tu te retrouves lié par on ne sait quel contrat aussi idiot qu’énervant, à cette jeune fille, tout droit sortie de nulle part, d’une Russie sorcière élitiste et riche. Ce côté bourgeois te plait assez. Après tout, ta gloire et ton pouvoir ne feront que s’accroitre. Mais cette mascarade ne devra pas durer trop longtemps. Si mois? Un an? Mais tu ne te vois absolument pas jouer l’amoureux transit d’une muette (notez le côté caritatif de la chose) pendant des années durant. Tout ceci est épuisant. On y pense pas assez. Mais jouer la comédie, faire son devoir de star, répondre aux interviews, aux demandes les plus saugrenues, aux demandes de présence lors de gala de charité tous plus idiots les uns que les autres, tout ceci épuise. Le corps humain n’est pas fait pour supporter tant de pression. La pression est si grande, que parfois tu te demandes si tu ne devrais pas arrêter. Mais tu aimes trop la célébrité. Tu aimes ce que tu es, ce que tu es devenu. Mais tu n’abandonneras jamais ta liberté. La liberté est ce qui te formes. Ce qui te gardes en vie. Sans liberté tu n’es plus Lysander Bell, mais un vulgaire pantin tout flasque. Mais cette liberté, la voilà arrachée, au profit d’une publicité positive pour ton image. Tu te vois désormais obligé de devoir jouer les amoureux transit. Tu ne saurais même pas dire si tu t’y prends bien ou non. Après tout, l’amour est une chose mystérieuse. Toutes les stars n’ont pas à le simuler. Mais tu dois te coller à la tâche. Vous êtes désormais liés par on ne sait quel lien. Tu te dois de protéger, sans vraiment le vouloir, cette idiote muette. Tu ne l’aimes pas. Elle est tellement commune. Une barbie parmi les laides. Oui, elle est belle, mais cela ne change rien. La beauté, dans ce cas, ‘na aucune importance. Elle n’est même pas désirable. Peut-être le sera-t-elle un jour, mais pour le moment elle ne l’est pas. Elle n’est qu’un obstacle à ton célibat. Il n’a fallut aux journalistes que quelques minutes pour penser à un couple, qui se serait tombé dessus. Ne te connaissaient-ils pas assez pour savoir que tu n’es absolument du genre à te mettre en couple avec quelqu’un? Sont-ils assez idiots pour penser que cette jeune fille, sortie de nulle part, russe, qui ne parle même pas, soit le trésor de ton coffret? Tu ne sais trop que penser. Désormais, à cause de ta célébrité, à cause des caméras, des objectifs sorciers qui t’entourent chaque jours, chaque secondes de chaque minutes de chaque heures et qui t’empêchent de vivre ta vie pleinement. Oh oui, ta vie est loin d’être parfaite. Derrière les cotillons et compagnie, le champagne et les bulles, les fêtes et les costumes, il y a plus. Tu ne te plains pas (quoique, il y a de quoi. L’invasion de la vie privée n’est pas un rêve, mais un fait avéré) mais parfois le doute t’envahit. Tout simplement parce que supporter une telle pression est inhumain. Les journalistes (particulièrement ceux qui s’occupent des célébrités, des potins sorciers et compagnie, dans leurs journaux miteux) sont à l’affut du moindre geste, de la moindre proie à abbatre. Alors, il vous faut, vous les célébrités, les gens qui se retrouvent du jour au lendemain à la une des journaux, faire preuve de la plus grande vigilance, de la plus grande discrétion. Pour éviter les soupçons. Pour éviter les pages à scandale. La première fois que tu as rencontré ton agent, c’est la première chose qui a su te susurrer à l’oreille. #REGLE NUMERO UN : ne jamais se faire remarquer par les paparazzis. Règle d’or de toutes les règles d’or, semble t-il. Alors vous avez intérêt à faire gaffe. Par chance, la demoiselle ne parle pas. Dieu merci.

La scène est comique. Tragique et comique. C’est presque irréel. Un paysage neigeux en plus et on se croirait dans un film beauf. Vous savez, cette scène pathétique, où la demoiselle court vers son amant de chaque jours, et que ce dernier l’accueille à bras ouverts, un sourire pathétiquement vissé sur son visage, un baiser arrêtant le tout, les membre des deux corps glissant les uns contre les autres. Oh oui, ça y ressemble bien. Le décor n’est certes pas idéal. Mais qu’importe. La demoiselle, les cheveux aux vents, une robe assez simpliste vissée sur sa taille fine, des chaussures dignes des plus grandes et plus riches star présentes dans les galas de bienfaisance et autre évènements à vomir un vif d’or, s’avance d’un pas lent, puis accélère, pour venir tout simplement se jeter dans tes bras. Quelle scène de comédie. Vous devez tous deux paraître ridicules en cet instant. Mais il faut sauver les apparences. Ne sait-on jamais qu’un petit malin ait jugé bon de devoir s’éclipser et de vous chercher tous deux. La journée promet. Alors vous devez faire semblant. Vos lèvres s’effleurent, mimant un baiser chaste. En réalité, elles ne se sont qu’à peine touchées. Après tout, pas besoin de vrais baisers, pour le moment. Tu doutes qu’il y ait quiconque aux alentours. Mais tu arbores très rapidement ton plus beau sourire. Il faut brosser la bête dans le sens du poil après tout. Il vous faut faire preuve de tact, d’intelligence, et penser à cette image pesante, qui vous empoisonnera sûrement l’existence pendant un petit moment. Alors on arbore des sourires hypocrites, on se regarde dans les yeux, on s’embrasse et se touche, tels de véritables amants, au clair de lune, avant de se dévêtir et de contempler les bas-fonds au clair de lune. Vous devez sauver les apparences. Et en cet instant, si tu dois être seul juge de votre performance, alors c’est plutôt réussi. Pas méga crédible, certes. Lysander Bell, le fameux chasseur, le joueur de Quidditch indomptable, qui tombe amoureux d’une belle étrangère et devient tout d’un coup sage et tombe amoureux en un instant. C’est si pathétiquement mal ficelé comme histoire au final. Même avec tous les espoirs du monde, tu ne pourrais (et de toute façon, l’envie n’est pas présente, donc aucune chance de réussite, logiquement) tomber amoureux aussi facilement. Surtout de cette jeune fille. Barrière linguistique oblige, vous seriez certainement très vite lassés l’un de l’autre. De toute façon, tu ne t’attaches pas. Quand on s’attache, on perd toujours un bout de son âme à la fin. Mais désormais, vous ne retournerez pas en arrière. Une fois la scène magnifiquement idiote exécutée dans une perfection vaine, vous vous relâchez, et Ehrza, puisque c’est son surnom, à compter d’aujourd’hui, applique cette fameuse mixture ignoble sur ta tempe. Seul moyen de communication qu’il peut y avoir entre vous. Elle infiltre ses pensées dans ton esprit, pour que tu puisses subir ses offenses à même ton cerveau. « Ne te fais pas d’idées, je prends seulement des précautions. » Cette remarque est aussi inutile que pathétique. Evidemment que tout ça n’est que faux semblants. Les apparence, encore et toujours. Ton sourire hypocrite est toujours sagement vissé sur ton visage écarlate, à cause du froid ambiant. Ton regard en dit long. Tu sais qu’en un instant, grâce à ce regard, elle a comprit. Vous ne vous connaissez pas depuis très longtemps, mais vous avez prit cette légère habitude à comprendre les regards de l’autre. Vous savez bien que tout ceci est une vulgaire mascarade. Tu indiques, par ce regard plongeant dans le sien, que tu comprend bien que tout ceci n’est que comédie. « Ma douce. Te voilà enfin, » murmures-tu assez fort pour qu’elle seule ne t’entendes. « Le chemin n’était pas trop long, j’espère? J’aimerai t’épargner des souffrances inutiles. », mens-tu. Au fond de toi, tu préfèrerai la voir autre part. Ailleurs, morte, décédée, dans un couvent, estropiée. Qu’importe. Ailleurs quoi.

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Ehrzeÿna N. Arkadÿevna
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MessageSujet: Re: EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies.   EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. Empty30/12/2012, 11:30

forget the name & play the game



EHRZANDER ¢ ask me no questions, and I'll tell you no lies. 651958barbiepalvinBien sûr tu te serais passé de ce genre de situation ! N’étais-tu pas en train de faire ton deuil lorsque le vile Bell t’étais tombé dessus, sans aucune grâce ni même manière ? Tu venais de perdre l’être qui t’était le plus cher, celui qui pourtant, t’en avait fait voir de toutes les couleurs… Ce frère qui faisait partie intégrante de ta vie, qui avait cherché à la gérer au mieux sans jamais te faciliter la tâche. Ton aîné, ta moitié, ton meilleur ami, mais aussi ton pire ennemi quelque part. Ce jour fatidique, tu ne pensais qu’à lui, à ce pays que tu quittais, cet abandon de tes origines pour une autre contrée qui certes, t’intéressait, mais qui ne serait jamais ta patrie. Tu aspirais au calme, mais il avait fallut que tu sois L’héritière Arkadÿev, et ce genre de renommée ne te vaudra jamais une place dans une classe inférieure à ton rang, il avait donc fallut que tu te retrouves dans l’un des compartiments côtoyé par une soi-disant célébrité du Quidditch. Tu doutais alors de la véracité de ces propos : certes, sur le quai, le peuple s’agitait, il s’agissait tout de même de joueurs connus ! Mais toi… Non, tu ne t’intéressais pas au sport, quel qu’il soit à cette période. Néanmoins, tu avais entendu parler du match qui avait eu lieu sur le sol glacé de ton pays natal : les fameux Canons de tu ne savais quoi, avaient perdu contre les Loups de Volgograd, et l’heure voulait que les journalistes tentent de récolter les impressions des joueurs. Mais qu’importe au fond, tout ce que tu désirais dès lors était un calme olympien, suffisant pour te remettre les idées en ordre. Néanmoins, tu as apprit à tes dépends que les choses ne se passent jamais comme prévues, ou comme elles devraient se dérouler. Même avec toute la volonté du monde, tu n’aurais pu échapper à ce tour du destin, soit dit en passant, que tu trouves de fort mauvais goût. Toi, l’inaccessible, te voilà en couple, et pas avec n’importe qui : ce “célèbre“ joueur Anglais. Risible comme situation… Jamais la Russie n’y croira une seule seconde. C’est ce dont tu cherches à te persuader depuis le départ, depuis cet instant où la première photo officielle de ta nouvelle situation a été prise et envoyée à tous les magazines sorciers. C’est ce que tu souhaitais croire, qu’aucune de tes propres connaissances ne croient un seul de ces torchons, ce tissu de mensonges… Hélas pour toi, tu joues peut-être trop bien. Tu as finalement été trop bien éduqué, et Durmstrang a fait son œuvre sur toi, tu es l’Hydre parfaite, cette personnalité double, l’une tournée vers l’esprit, l’autre vers l’image. Et au fond de toi, tu sais pertinemment que si ton frère était encore en vie… Rien de tout cela ne serait jamais arrivée, ce ne serait pas même un songe, pas même une idée à exploiter.

Et voilà que pendant ta promenade en direction de ton faux destin, tu maudis ce membre de la famille, ses maudites expériences aussi ridicules qu’absurdes. Plus encore, tu maudis ton puissant de père de t’infliger cette punition. Car n’est-ce pas de cela qu’il s’agit ? Tu es femme, tu te dois d’écouter, suivre ce que ton devoir t’indique, et celui-ci consiste à rehausser plus encore l’image de ta propre famille, au même titre que d’assurer la réputation du joueur. Faire tout ce qui est en ton pouvoir pour le combler, avec raison pourtant. Aucun de ses caprices ne doit te compromettre. Mais les tiens ? Qu’en est-il de tes propres envies ? Tu ne désires pas cet imbécile d’égoïste comme tu pourrais en désirer un autre, ton image officielle bloque tous tes désirs officieux, et te voilà prisonnière d’une cage dorée, que ton partenaire ne vient pas même visiter de toute manière. Seule. Voilà ce que tu es au fond. Mais tu préfères ne pas y penser, tandis que tes bottines s’enfoncent dans la neige, sans te poser aucun souci. Tu n’en as que trop l’habitude, et le temps, aussi médiocre soit-il ici, n’a vraiment rien à voir avec ton pays natal. Mais enfin, tu l’aperçois, à cet endroit convenu, et honnêtement, tu ne peux t’empêcher de soupirer intérieurement, de maudire aussi sa présence : tu n’as vraiment aucune envie de passer ta journée avec lui, de te laisser couler dans ses bras comme l’amoureuse que tu dois jouer. Tu ne l’aimes pas, tout t’inspire dégoût chez lui, de ses paumes qui pourraient te frôler, à ses lèvres que tu te dois d’embrasser encore et encore. Néanmoins, tu te dois de reconnaître qu’il est un défi parfait, un ennemi de taille, tant votre inimitié est telle, qu’elle pourrait compromettre cette image idyllique. Avec un peu de chance, cette mascarade finira par se dévoiler d’elle-même, ou mieux, tombera t’il sur une pimbêche qui réussira à mettre le grappin sur lui. Qu’importe, pourvu que tout cela prenne fin, et assez rapidement. Tu ne te vois décemment pas passer des années à jouer la comédie ! Quoi que, en ce qui te concerne, tu as pour toi, cette chance de ne rien laisser transparaitre, une aubaine d’avoir fait partie de l’élite de Durmstrang… Puisque la première chose que l’on apprend aux étudiants de la classe des Maitres, est de ne jamais laisser paraître la moindre petite émotion qui pourrait être véridique. Un exercice dans laquelle tu n’as pas toujours excellé, mais que la classe des Dames t’a toutefois permit de perfectionner d’une toute autre façon. Sans doute est-ce pour cela que tu es la fausse compagne parfaite pour le Bell homme… Tu serais certainement la moins à même de griller votre mascarade. Si les choses ne se passent pas comme prévues, tu pourras au moins te rassurer en te disant que rien de tout cela n’est de ta faute.

Toutefois, tu n’y penses déjà plus, calée dans les bras de ton cher et tendre, ton image laissant à penser que tu t’imprègnes de sa fragrance, que tes lèvres sont avides des siennes, bien que chastes encore. Tu n’es pas maladroite, et pourtant, tu n’as eu qu’un seul petit ami de toute ton existence… Mieux encore, l’histoire n’a guère duré plus d’un mois avant que ton frère ne s’en mêle, réglant l’affaire de la seule façon qu’un Russe peut connaître, pis encore s’il s’agit d’un membre de cette bien sournoise famille. Ton inexpérience pourtant, ne te fait nul défaut, tu es bien loin d’être idiote, tu as pour toi le sens de l’observation, et cette qualité d’être d’une pudeur qui paraît bien candide. Qu’importe ce que l’étranger verra, tu joues ton rôle en tenant compte de ta place et de ton âge. Mais déjà ta voix quitte son rôle et se fait bien loin d’être aussi mielleuse qu’elle ne devrait l’être envers l’homme de ta vie, elle se ferait plutôt sournoise, glaciale, reflétant parfaitement ta nature… Tu te méfies de Bell, en sa présence, tu es loin d’être aussi détendue que tu ne devrais l’être. À moins que la faute n’en revienne à cette situation que vous devez vivre au quotidien, particulièrement en cette journée : aucun faux pas ne doit être exécuté, au risque d’éveiller les soupçons. C’est pour cela que vous vous retrouvez là, à cet endroit précis, encore trop proche de Poudlard, mais assez éloignés de pré-au-lard et de ses journalistes avides de potins. « Ma douce. Te voilà enfin. Le chemin n’était pas trop long j’espère ? J’aimerai t’épargner des souffrances inutiles. » Et l’amusement se lis dans tes yeux, non-feint, tandis que déjà ta voix s’inspire d’elle-même une réponse. « Menteur. » Oh non, tu ne te permettrais pas d’accuser le joueur, toutefois, la crédibilité ne se lit pas dans ses paroles, pas lorsque l’on connaît l’envers du décor. Néanmoins, tu n’y prêtes déjà plus attention, ton bras venant se caler sous le sien, conservant la bonne image, alors que tu formules déjà une question, ton étrange regard se frayant dans l’observation, cherchant sans doute un étranger qui ne devrait nullement se trouver ici. « Quel est le programme de la journée ? » Tu sais déjà qu’il y aura une séance photo, une de celles où vous devrez être en harmonie… Des photos qui seront certainement haïes des fans féminines de ton compagnon, ton visage sera coupé certainement, pour que la leur soit collée à la place, au fond, tout cela t’amuse. Les photos c’est une chose, les mots… une autre. « J’ai repensé un peu à tout ça, notre première rencontre… la première interview. Notre image n’est pas tout à fait crédible… » Laisse-tu entendre dans sa tête, « Disons que j’ai fini par me renseigner sur toi, et que le côté coup de foudre instantané, ce n’est pas ta chose. » Et encore moins la tienne, mais il n’est pas important qu’il en sache trop sur toi, tu aimes à conserver tes secrets, les raisons de ta présence en Angleterre, et le pourquoi tu tiens à cette image faussement idyllique. « Durant le temps qu’il nous reste, j’aimerai que l’on revoit tout ça. De toute manière, et même si cela ne m’enchante pas le moins du monde, il va falloir que l’on apprenne à se connaître. Autant commencer maintenant. Cela évitera les rendez-vous ridicules que ton agent tente d’organiser pour que l’on puisse parfaire ton image. » Sous-entendu : tu n’aimes pas non-plus cette situation, mais si vous jouez un couple, autant en savoir le plus possible sur l’autre, bien que de ton côté, tu n’as franchement pas l’intention de lui en révéler le plus possible. Tes goûts, tes dégoûts, un passage de ton histoire suffiront amplement.


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