Assise dans l’herbe folle du jardin familiale tu observes cet arbre. Il n’est pas grand, ayant déjà perdu beaucoup de feuille avec le temps. Par si par-là on disparue quelques branches, ayant perdu leur place, ou n’ayant peut être jamais eu le droit de voir le jour. Il trône là, comme un roi, silencieux et solitaire, loin de tout et pourtant si proche du reste. Il parait si fragile, nue de toute présence, même les oiseaux ont oublié son existence. Seulement toi, assise là, tu l’admire depuis des heures, dans ce même silence, laissant planer un certain doute sur ta présence. Un sourire pinçant doucement tes lèvres, rigolant presque a cette vue si habituelle. Des heures et des jours, assise devant lui l’homme nue, t’observant de ce même regard, attendant un signe de ta par. Pourtant rien. Assise les mains vagabonde sur le sol, aucun mot n’y de geste en sa faveur. Tu as souvent imaginé t’y nicher, tel un oiseau sur sa branche et contempler de cette nouvelle hauteur les paysages extérieurs. Mais non, pas la peine, ce veille homme a mieux à faire, supporter une jeune fille comme toi lui casserait surement le dos.. alors tu l’épis et attend, encore et encore dans le silence. Toutefois un bruit vient derrière toi, des pas qui accourent comme avec urgence, se laissant tomber avec lourdeur sur le sol. A tes côté il prend place, une main dans ses cheveux et il t’enlace. Fermant les yeux tu t’y installes, gardant les mêmes paroles que les minutes passées. C’est ainsi que d’un geste frénétique il passe une main dans ta chevelure blonde, accompagné de se rire strident passant entre ses lèvres, souriant.
- « petit gnome des champs devrait surement trouvé une meilleure occupation que l’observation d’un arbre déjà mort » avoua-t-il avant de plonger son regard dans le tien attendant un réaction furieuse de ta par. Te dégageant de son emprise tu lui tiras la langue d’un air malicieux avant de déposer une main douce sur sa joue
- « lui au moins à plus de conversation qu’un imbécile dans ton genre croupton ! » dédaignas tu avec un de ses sourires des plus adorable. Souriant a cette réplique sortit presque de nul par il te saisit le bras et t’allongea au sol pour s’installer au-dessus de toi. Là dans un élan de générosité il glissa ses mains le long de tes bras pour ensuite les installer contre tes hanches et te bloquer ainsi. Le regard se noyant rapidement dans le sien tu posas toi aussi tes mains sur le corps de ton frère. Le regard vide de sens tu attendis un acte de sa part, qui pour une raison inconnue ne vint jamais. Levant les yeux au ciel après une dizaine de minute tu pris l’initiative de l’interroger sur cette présence si peu délicate
- « bart’ tu fou quoi là ?! a par venir me faire chier avec un tact qui touche l’irresponsabilité je ne vois pas vraiment quel est ton intention. » L’interrogeas tu d’un ton frôlant l’irrespect. C’est par cette phrase qu’il laissa grimper ses mains dans le creux de tes reins avant de rejoindre ton regard d’un air irrévérencieux. Là dans cette position il se mordit la lèvre inférieure avant de prendre un ton plus grave et plus solennel.
- « cal’ il faut que tu sache que Dahlia ne va pas mieux. Père pense à la faire interner à sainte mangouste dans les jours à venir pour connaitre ce qui l’insupporte.. » d’un revers de la main tu touchas son visage dans un bruit assourdissant. Là de sa position lui semblant si agréable il se déclina pour te laisser la place de te relever enfin. Assise à ses côtés ton regard se reporta à nouveau sur le vieux homme devant toi. D’un soupire tu croisas les bras, d’un caprice tu commences à taper des pieds au sol tel une gamine de cinq ans. La folie. Voilà la cause de sa maladie, tu le sais, et lui aussi.. vous le niez depuis deux ans, la laissant durant ses nuits crier à l’agonie. Elle se meurt doucement dans la chambre parentale, et il ne fait rien. Durant cette crise tu hurlas au vent, laissant ton frère te prendre contre lui, te berçant doucement.
A cette époque tu n’avais que sept ans.(...)
Bipolaire ils ont dit à sainte mangouste. La nouvelle a fait l’effet d’un cataclysme au sein de votre famille, comme si cela était le seul problème avait avoué ton père sans aucune compassion. Bipolaire, ils ont dit à sainte mangouste et pourtant tu n’en a toujours pas comprit le véritable sens. - « cal’ je pense que tu devrais sauter du toit » avait-il simplement supposé alors qu’il était allongé tout prêt de toi dans ton lit
-« pourquoi je ferais une connerie pareil ?! » avais tu simplement ajouté le sourire installé sur tes lèvres. Là d’une main tendre il avait caressé ta joue, l’avait calmement fait glisser le long de ton cou, passant sur ta poitrine avant de retrouver cette position sur ta hanche. Là s’approchant dangereusement de ton visage il s’arrêta à quelques centimètres de ta bouche, laissant son souffle glisser sur les tiennes. D’un simple geste il te donna envie de te mordre la lèvre, ce que tu ne manquas pas de faire.
-« tu me prouverais que tu m’aime en sautant de là-bas » de simple mot touchant ton âme, d’un geste incertain tu te relevas. Là tournant les talons tu grimpais les escaliers menant à cette trappe, celle ouvrant le passage à la chute éternel. Les pieds posaient sur les tuiles sèches, laissant le vent s’enrouler autour de toi, te conduisant rapidement au bord du toit. Là, le regard posait sur le vide, tu sentis ce point te brulant l’estomac. Un stresse indescriptible te pris presque de court, et pourtant tu n’avais qu’une seule envie sombrer dans le vide. Là au plus bas ton frère, les yeux te fixant d’une intensité puissante te donnèrent rapidement la solution. Avançant d’un pas tu fermas les yeux ouvrant les bras vers le ciel, laissant ton corps choir dans ce vide, perdre tout espoir et sans le savoir peut être la vie. Virevoltant telle une feuille dans le vent tu te posas au sol de tout ton long. Ouvrant les yeux le sourire aux lèvres tu te mis à rire comme une dingue là sous barty rigolant du même son de voix. Pourtant un instant plus tard il était à ta place allongé au sol toi à califourchon au-dessus de lui, les mains liée à son cou. Étranglant ton propre frère qui a la place de paniquer affichait un merveilleux sourire, si.. malsain.. ce rictus sur son visage te crispas instantanément, de ce mouvement il saisit tes mains pour les déposer sur son torse.
- « félicitation calice’ tu es enfin une sorcière il était temps » avait il annonçait avant de prendre ta place pour se coller avec délicatesse contre toi, rapprochant ses lèvres des tiennes, déposant un baiser sur celle-ci avant de se relever et de te laisser là.
Sorcière tu en étais une toi aussi..(...)
- « Quand j'appellerai votre nom, vous mettrez le chapeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret. » un souffle de panique passa tout autour de toi. Pourtant debout au milieu de tous ses élèves tu souriais, bêtement. Pourquoi avaient-ils tous peur ?! barty t’avais tout raconter, pas de test d’intelligence n’y de sortilège jeter ou encore d’entaille sur le bras pour expérimenter la nature de vos sangs. Non rien de cela, juste un chapeau parlant se posant sur ta tête et qui allait surement te taper la causette avant de crier haut et fort le nom d’une des maisons. Debout, vêtu d’une robe de sorcière au blason multiple tu attendais la répartition avec impatience. Malheureusement ton nom et prénom se perdit dans la foule, laissant passer avec toi un certain Ludovic Verpey, un garçon assez bizarre au beau sourire mais peut-être un peu trop sûr de lui.. il fut envoyé à Poufsouffle. Le suivant assez rapidement un autre jeune homme prit place, un certain James Potter. Lui par contre il était vraiment beau, enfin c’est ce que tu pensas en le voyant s’avancer, fier de lui presque impatient de se faire répartir. Lui il rejoignit Gryffondor. Par la suite une demoiselle aux cheveux longs et blond s’avança quand son nom Lullaby Yaxley retentit dans l’assemblée. Peut-être moins digne que ses prédécesseurs elle s’installa sous le choixpeau et se fit répartir à Serpentard. Le sourire gravé sur tes lèvres tu attendais avec impatience que ton nom et prénom résonne..
- « Calice Croupton » dit-elle enfin. Sautillant, sortant de la foule tu t’avanças vers le tabouret. Se posant sur ta tête le choixpeau commença à marmonner avant de crier.
-« Donne-moi ta tarte au pomme salle tête de troll ! » lanças tu au garçon à côté de toi. Le jeune homme se mis doucement à sourire, ne te prenant pas au sérieux.. pourtant il hésita un instant avant de soupirer et de reprendre sa fourchette pour piquer dans la tarte tant désiré. Croisant les bras tu te mis à taper du pied, attirant son attention d’un coin de l’œil.
-« donne-moi ta tarte au pomme salle tête de troll » tentas tu à nouveau en le fixant. Haussant les épaules il lança un regard amusé à son camarade.. ce fut le geste de trop. Te levant tu l’attrapas par sa chevelure pour le faire basculer en arrière, là tu sortis ta baguette et la pointa sur son cou dénudé
-« ta tarte au pomme j’ai dit ! » levant les mains il te fit signe de prendre son assiette ce que tu ne tardas pas de faire. Avant de retourner à ta place en sautillant le sourire aux lèvres. Ainsi assise tarte au pomme piqué, tu te tournas vers ce garçon ayant repris sa place le regard perturbé.
-« au fait moi c’est calice, et toi tu t’appelles comment ?! il parait que tu aimes le quidditch c’est vrai ?! moi j’aime bien enfin j’y comprend trop rien en fait je sais juste qu’il faut mettre la balle dans le trou.. non je rigole j’adore le quidditch je veux même passer les sélections l'années prochaines ! sinon tu es en quel année je crois qu’on a des cours en commun.. ça serait bien on pourrait faire nos devoirs ensembles ! » un magnifique sourire c’était affiché sur ton visage tentant de faire connaissance avec le jeune homme le regard perplexe a cette conversation.
(...)
Le bras sous le sien, la main dans la sienne, le visage posé sur son épaule, marchant dans les couloirs du manoir simplement en silence. Elle est revenu, rentrée de son hospitalisation de sainte mangouste, elle t’a manqué, comme si tu avais eu l’impression qu’elle ne reviendrait jamais. Pourtant elle est revenue, marchant à côté de toi vêtu de sa plus belle robe de soirée. Toi simplement habillé d’une robe d’un blanc immaculé, d’un foulard coincé dans tes cheveux tu marches et souris simplement, tendrement. Cela t’avais manqué, elle t’avait manqué, si fort, constamment, sans jamais que ce sentiment ne s’arrête, un mal être si profond. Seulement là tout contre elle tout disparait, elle est revenue, enfin.
-« alors raconte-moi comment c’est hogwart ?! » demanda-t-elle tout en continuant à se pavaner à ton bras avant le bal organisé pour son retour. Le sourire aux lèvres te blottissant encore plus contre elle tu fermes un instant les yeux avant de relâcher un petit instant ton étreinte.
-« tout est grandiose là-bas les escaliers les couloirs les tours même les élèves » dis-tu toute excité avant de lâcher le bras de ta mère pour te mettre à tournoyer devant elle.
-« tu t’ai fait des amis j’espère ma chérie ! » t’interrogea-t-elle un sourire grandiose posais sur ses lèvres, espérant un instant que tu ne serais pas de ces jeunes femmes sans aucune relation, perdant son temps dans la solitude. Tournoyant sur toi-même tu arrêtais de virevolter pour sourire à ta mère, reculant en sautillant
-« oui enfin il me trouve quand même bizarre ! ils n’arrivent pas à comprendre pourquoi j’aime marcher pied nus dans la salle commune qui soit dit en passant a bien trop les couleurs de ma maison, cela me donnerais presque la nausée je t’assure c’est vraiment trop ! après ils sont gentils certain sont vraiment bizarre ils ne trouvent pas utiles de dire adieu a une pomme avant de croquer dedans ils sont vraiment dingue imagine qu’elle vienne se venger après ?! bon c’est vrai qu’ils ne mangent pas énormément de fruit ils préfèrent manger les pâtisseries que je trouve un peu trop imposante, tu imagines un elfe de maison a côté ?! ils doivent surement prendre des escabeaux pour poser le dernier choux en haut de la pièce monté ! » ta mère se mis à rire, un rire si naturel si joyeux sortant de sa bouche. Si joyeuse si rayonnante, ce simple rire te rassuras quelques peu, elle allait mieux. Elle s’approcha de toi pour reprendre ton bras avec tendresse
-« et ta collection de bonnet cela ne l’ai inquiète pas ?! » demanda-t-elle le sourire aux lèvres au bord du gouffre du rire.
-« han maman chute ils ne l’ont pas encore vue.. par contre avec mes fantaisies capillaire je fais sensation » avouas tu avant de te mettre à rire aux éclats avec ta mère.
Voilà simplement une situation où tu te sentais bien, heureuse, simplement toi-même, sans l’autre.. (...)
La réception battait son plein, assise prêt de ton frère tu observais l’assemblée dans un silence presque religieux. Barty jr installé au-dessus de toi avais déposé une main sur la tienne, levant les yeux vers lui tu partageas un agréable sourire. Pourtant tout n’allait pas bien, loin de là. Au fond de toi une boule avait pris place, cette sensation rendant ta vie insupportable.. assise, se sourire si faux posait sur tes lèvres, observant la salle d’un œil vide de sens. Tu avais envie de partir en courant, de fuir la foule et de ne plus jamais revenir. Pourtant il te retenait de cette main glaciale de se sourire carnassier, t’obligeant à ne pas bouger. Là balançant tes pieds dans le vide tu t’impatientais, devenant presque instable et incontrôlable. Tentant de dégager ta main de la sienne, te retenant comme espérant que tu sombre là. C’est ainsi que l’impatience monta en toi
-« j’en ais mare lâche moi dégage je veux partir ! » hurlas tu en plein milieu de cette cérémonie. Un silence s’installa, les regards se tournant vers toi, la petite fille hystérique, assise sur le fauteuil sans aucune attache. Ton frère c’était levé d’un bond s’étant mis dans une autre position, faisant comprendre aux invités ta folie solitaire. Les bras se croisant sur ta poitrine, tapant des pieds dans les airs, prise d’une crise de folie.
-« arrêtait de me regardais bande de coincé buvez et fermez là » beuglais tu à nouveau avant de te lever d’un bond pour grimper les escaliers menant à ta chambre. Te jetant sur ton lit tu t’enfouis la tête dans un coussin avant de te mettre à crier comme un dingue. La folie. Ta folie. Des pas s’approchèrent, ouvrant la porte il s’avança vers toi s’allongeant sur toi. D’un geste tendre il passa une main dans tes cheveux, déposant ses lèvres contre ton crâne cherchant à calmer ton mal
-« calme toi cali’ tout va bien » dit-il avant de basculer à tes côtés te forçant à trouver son regard. Reprenant ton calme tu soupiras un instant, il t’avait rendu ta tranquillité. C’est d’un simple sourire que tu répondis a cette phrase, et lui en remerciement scella ses lèvres aux tiennes encore une fois..
Bourreau et créateur de ta folie, sans le savoir ton frère auteur de ta schizophrénie.