NOM : Ó Riain PRÉNOM(S) : Siobhan Rosie. Le premier -dans la culture irelandaise- est une forme dérivée et irlandaise du prénom Jehanne signifiant Dieu est miséricordieux. Le second me vient de feu ma grand-mère maternelle. AGE : Trente ans ( et pas une ride ). DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 14 février 1950 à Ardmore, dans le Sud de l'Irelande ; oui, le jour de la fameuse st-valentin, romantique dites-vous ? ASCENDANCE SORCIÈRE : née-modue ORIGINES : purement irlandaises BAGUETTE : en bois d'aubépine , contenant du crin de licorne et d'une taille de vingt-cinq centimètres, souple et maniable. SITUATION AMOUREUSE : célibataire SITUATION PROFESSIONNELLE : professeur de magie ancienne. MAISON/PARCOURS SCOLAIRE EFFECTUE : cursus enseignement magique après sept années parmi les Gryffons à Poudlard POINTS FORTS : Je dirais ma présence et mon ouverture d'esprit, ma force de caractère, ma spontanéitié et ma douceur. POINTS FAIBLES : mon manque d'estime et de confiance en moi, c'est indéniable ! J'ajouterais également ma sensibilité et ma maladresse qui vient s'insinuer dans ma vie dans les moments les moins proprices. PATRONUS : un cygne ; gracieux et d'un blanc pur, total contraire du vilain petit canard que je suis. EPOUVANTARD : depuis que je suis enfant, j'ai la phobie des clowns, ils me terrifient -je garde toujours en tête leurs sourires narquois, leurs yeux de psychopathe et leurs costumes colorés, j'en ai horreur, je ne sais pas réellement pourquoi d'ailleurs. PARTICULARITÉ MAGIQUE : aucune.

Les flammes dansaient dans la cheminée, flamboyantes et sauvages. Leur éclat rougeoyant se reflétait dans mes pupilles et aurait pu me donner un air faussement machiavélique si je n’arborais pas une expression si paisible et décontractée. J’ai toujours apprécié la chaleur d’un feu de bois, le contact avec les bûches sèches et l’ardeur des flammes qui les dévorent. Tout cela me rappelle l’hiver et la période de Noël, si chaleureuse et enjouée. Je me rappelle que ma mère posait toujours une bougie sur le haut de la cheminée en l’honneur de Marie et Joseph ; le plus jeune d’entre nous devait l’allumer et la bougie se consumerait jusque tard le soir. Etant issue d’une famille purement irlandaise, la religion tient une place à part dans leur vie, il en va de même pour la culture de notre pays. Personnellement, je n’ai jamais attaché grande importance à ces deux éléments, même si j’ai conservé quelques habitudes et traditions irlandaises. Vous voulez un peu de Colcannon ? Ma mère en faisait un délicieux ! Passons, où en étais-je ? Je tisonnais le feu une dernière fois avant de me relever lentement. Debout, au milieu de la pièce, je tournai lentement sur moi-même et balayait la pièce d’un regard satisfait. J’y étais parvenue. C’est aujourd’hui la sixième année consécutive que j’ai réussi à clore mes études d’enseignement magique et que j’occupe le poste de Magie Ancienne. Enseigner a toujours été mon projet d’avenir et l’obtention de mon diplôme n’était pas qu’un aboutissement pour moi, au contraire, je dirais même que ce n’était que le début d’une longue carrière. A mon arrivée à Poudlard, j’ai rejoint les rangs des vaillants Gryffons de la maison rouge et or et je suis fière d’avoir pu porter leur couleur au passage. J’étais une élève assez studieuse, plutôt douée en cours de Sortilèges et en Histoire de la Magie mais une vraie bille concernant l’étude des Balais et la divination. Néanmoins, je profitais de chacun de mes moments libres pour me détendre et m’amuser. J’adorais aller à Pré-au-Lard ! Etant née-moldue, c’était –et ça l’est encore- un lieu atypique et fascinant, tout y est teinté de magie (et pis, le Whisky Pur Feu, c’est d’là bombe !). En bref, même si mon cursus scolaire n’était pas si mauvais, il était loin de faire l’unanimité dans ma famille. Je me souviens d’ailleurs du jour où j’ai reçu ce fameux hibou…

J’ai toujours été différente. Au fond de moi je crois bien l’avoir toujours su. Même si aujourd’hui, j’essaie de percevoir mes différences comme des forces –chose bien difficile- j’ai toujours très mal vécu le fait d’être comme une étrangère et de ne pas être assimilée au reste du monde. C’est pourquoi j’ai vécu une enfance assez complexe et troublante. Mais avant de m’exprimer sur ce sujet, vous devez en savoir un peu plus sur ma famille. Je suis née dans une famille Irlandaise de pure souche et suis l’aînée d’une fratrie de trois enfants. Mon père se prénomme Neil O Rian et est aujourd’hui âgé de près de soixante-ans. Durant sa vie entière il a été boulanger-pâtissier dans notre petit village. C’est un homme bon et généreux qui donne sans compter et qui remercie Dieu chaque soir par une prière. Je tiens beaucoup à lui, même si il a beaucoup de mal avec le fait que je sois une sorcière ; il n’a pas une véritable aversion envers cette caractéristique mais il ne sait pas trop par quel bout le prendre et comment il devrait réagir lorsque je lui parle de Poudlard. Il a épousé ma mère, Mary Fitzpatrick alors que tous deux avaient à peine vingt ans. Ma mère était autrefois une femme belle et pleine de vie. Elle était mère au foyer mais aidait mon père de temps à autres avec la boulangerie. Durant son temps libre, elle aimait coudre –c’est elle notamment qui a confectionné la plus part de nos tenues pour aller à la messe durant notre enfance- et jouer du violon. C’est d’ailleurs elle qui m’a appris à jouer de cet instrument. Je garde de ma mère des souvenirs agréables et tellement puissant que lorsque je ferme les yeux, je sens sa présence à mes côtés, j’entends la petite comptine qu’elle nous chantait lorsque nous étions enfants, les histoires qu’elle nous racontait et la douce odeur de ses cheveux, mêlant lavande et herbe fraîche. J’aime ma mère. Elle a toujours su être là pour moi, dans les pires comme les meilleurs moments. Mais son destin était tragique. Nous reviendrons néanmoins plus tard sur le sujet, je pense qu’il est temps de parler de mes frères et sœurs. Je suis donc l’aînée de trois enfants. Deux ans après ma naissance, c’est Sean, mon frère qui a vu le jour. Il a aujourd’hui vingt-huit ans et a repris la boulangerie de notre père qui l’aide quand c’est nécessaire. Je ne le vois que rarement dans l’année, à vrai dire, depuis que j’ai obtenu le poste de professeur, je ne rentre qu’une à deux fois par an (même si j’écris des lettres à mon père, le seul qui s’intéresse encore vraiment à moi dans cette maisonnée). Mais, aussi loin que mes souvenirs remontent, il n’a pas vraiment été le petit frère complice et rieur des clichés de famille parfaite. Il donnait plutôt dans le genre bougon et railleur. Assez revanchard aussi. Nos relations n’ont jamais été au beau fixe mais contrairement à ma sœur, il est calme et me traite avec courtoisie. Quatre ans après Sean, c’est-à-dire, l’année de mes six ans, naquit justement ma sœur, Eileen, la dernière de la lignée, l’adorée, la chérie, la favorite. Je me souviens que j’étais toute excitée à l’idée d’avoir une petite sœur, une amie avec qui jouer à la popote et à la maman, avec qui je partagerais mes secrets. Mais c’était sans compter le fait qu’étant née la dernière, toute l’attention qu’auparavant mon frère et moi étions les objets s’est tournée vers elle. Il faut dire qu’il y avait de quoi. En plus d’être très mignonne, ma sœur apparaissaient comme étant douce, serviable et toujours de bonne humeur. Tout le monde l’aimait, tout le monde ne parait plus que d’elle. Je n’étais pas habituée à ce genre de situation et j’ai très vite fini par éprouver de la colère envers ma jeune sœur. Mais elle n’a rien fait de mal, dites-vous ? Ce n’est pas de sa faute ? Ceci n’est que la face visible de l’iceberg ; dès ses quatre ans, la principale occupation d’Eileen, c’était de faire chier Siobhan. Ou plutôt de la mettre dans des situations très délicates dont elle n’était pas coupable (j’ai toujours eu cette fâcheuse tendance à être là où il ne faut pas, quand il ne faut pas). C’était une vrai teigne et je crois d’ailleurs qu’elle aussi me jalousait vu les regards inquisiteur qu’elle me lançait discrètement quand je passais du temps avec maman. Mais jusque là, même si nous nous n’avions pas de réelles affinités l’une pour l’autre, nous tâchions de le cacher. Cependant, le jour de mes onze ans, tout s’est dégradé entre nous. J’eus droit tout d’abord à des « Mais pourquoi c’est elle qui a des pouvoirs magiques ?! Pourquoi ! Moi je suis plus jolie et plus intelligente ! Pourquoi c’est à elle qui ont adressé cette lettre ! » puis, la jalousie passé, Eileen me lançait plutôt des piques du genre « Ça ne m’étonne pas que tu sois accepté dans une école comme ça, t’es un monstre ! Et tout le monde le sait ! Pas vrai, Porcinet ? » Oui, vous avez bien lu. Porcinet. Un petit surnom affectif ? Tout le contraire. C’était la cause de mon plus grand désespoir, justement. Tout le monde à l’école m’affublait de noms pareils, me raillait et me narguait. Je n’en ai jamais connu les véritables raisons, et j’ai préférés mettre toutes ses moqueries sur le fait que j’étais assez enrobée, que mes cheveux étaient châtains et non blond ou roux comme le reste de ma famille, que je n’ étais pas aussi mignonne qu’Eileen et aussi sportive que Sean. Mais toutes ces moqueries répétées me touchaient, me blessaient, profondément. D’une nature déjà timide, j’ai fini par ne plus avoir aucune confiance en moi, aussi bien du point de vu psychique que physique. Je pense que c’était là un réel traumatisme et mon plus grand défaut. Mais je n’en parlais à personne, surtout pas à ma mère. La seule qui m’aimait telle que j’étais et qui se réjouissait réellement pour moi d’aller à Poudlard (moi-même, j’étais fière et pleine de joie lorsque j’ai reçu ce hibou, mais seule ma génitrice partageait ce sentiment). « Ça prouve que tu es unique, ma chérie, m’avait-elle dit, tu es différente des autres, c’est une bonne chose. » Je repense toujours à son visage et à cette phrase lorsque j’enserre de mes doigts le médaillon qu’elle m’a offert avant son départ pour l’autre monde. Je venais de terminer ma cinquième année à l’école de sorcellerie et je crois bien avoir passé tout l’été à pleurer et à soutenir mon père ; mais je préfère ne plus y penser, comme le dit si bien Oscar Wilde : « Le seul charme du passé, c’est qu’il est passé. »

Le vent qui claquait contre la fenêtre est parvenu à ouvrir cette dernière et me tire ainsi de mes pensées. Je m’avance pour refermer la fenêtre et une fois chose faite, je prends place dans le fauteuil de mon bureau. Je passe un doigt fin sur le plateau du bureau, fait d’acajou verni, lisse et doux au toucher. Je m’abandonne à nouveau à la contemplation de la pièce. Décorée dans un style assez baroque qui semble daté de l’époque victorienne. Sur ma gauche s’étend une large bibliothèque qui va du sol au plafond et contient toutes sortes d’ouvrages, sur la Magie Ancienne comme sur bien d’autres sujets. Face à cette même bibliothèque se trouve la cheminée ; une méridienne aux courbes sinueuses et aux gravures florales, fait du même bois que le bureau et couverte d’un velours beu pétrole accordé à celui de la chaise sur laquelle j’étais assise. Sur la gauche de cette même méridienne était placé sur une table basse un gramophone que j’ai acheté dans une vente aux enchères pour très peu de livre alors que je prenais une semaine de vacance durant l’été pour visiter Londres. Il a un aspect vieilli et patiné mais le son qui s’en dégage est sans accroc. Je prends une longue inspiration et me dirige vers la bibliothèque, laissant mes doigts vagabonder sur les reliures des ouvrages. Sous les yeux curieux des tableaux anciens professeurs de Magie Ancienne suspendus sur le mur derrière moi, je pris une livre au hasard et fut surprise de tomber sur le Yearbook de ma dernière année d’enseignement magique. J’ai confectionné cet ouvrage durant l’été qui suivait mon diplôme. J’ai découvert ce concept par hasard à vrai dire et il m’a pu (il me semble qu’il vient des Etats-Unis). Il s’agit de créer un livre, où sont regroupés les photos de chaque élève et professeur de la promotion, des articles concernant les plus grands changements et évènements de l’année. C’était pour moi une opportunité pour renforcer le souvenir de cette année, ne pas l’oublier. D’un geste, je chasse la poussière qui avait recouvert la couverture de l’ouvrage. J’ouvre ce dernier à l’endroit où était posé le marque-page et découvre les photos de ma classe. Je pouffe de rire en voyant ma photo, j’avais vraiment des cheveux si ébouriffé il y a à peine sept ans ? Je jette un regard sur chaque élève. Certains professeurs ont pris leur retraite cette année, ce qui signifie qu’ils seront remplacés, peut-être vais-je retrouvé un de mes anciens camarades. Je détaille leurs visages, un à un, puis tombe sur sa photo. Priam. Je prends une longue inspiration et observe d’avantage le portrait du jeune homme. Ses yeux semblent emplis de tristesse, comme ils l’étaient à chaque fois que je m’y perdais. Avant notre cursus commun, nous ne nous connaissions pas vraiment, mais je sais qu’il n’a pas toujours été quelqu’un de froid et si distant comme aujourd’hui, je sais qu’avant, il était optimiste, drôle et souriant, qu’il aimait la vie. Et l’obscurité qui l’envahissait avec le temps me brisait le cœur à chaque fois que je posais mes yeux sur lui. Alors, un jour où nous devions travailler en binôme, lui et moi, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai brisé le silence. Durant tout notre cursus, je me voulais présente pour lui, je voulais l’aider à remonter la pente et je persévérait, ne me laissant pas démonter quand il se montrait froid et brusque avec moi. Je lui tiens tête, j’essaie de lui montrer les côtés positifs de la vie et bien souvent ma maladresse vient s’inviter dans nos conversations. Et à force de le côtoyer, j’ai fini par tomber amoureuse de lui, de son âme déchirée. Mais c’était trop tard, notre dernière année était passée et je ne l’ai plus revu. Je n’ai plus eu aucune nouvelle de lui depuis sept ans. Se souvient-il de moi ? Peut-être, qui sait. Mais, en revoyant cette photo, ses yeux si profonds et ensorcelants, je me rends compte que je ne l’avais jamais oublié, que même s’ils étaient enfouis au fond de mon être, mes sentiments pour lui existaient toujours. Alors, en refermant le livre, je me suis juré que si le destin nous permettait de nous croiser à nouveau, je ne laisserais pas filer ma chance une seconde fois.

J’ai remis le Yearbook à sa place et me suis dirigée vers le gramophone. Un instant plus tard, un léger crépitement, puis les premières mesures d’une ballade douce et mélancolique emplissent la pièce. Je prends ma tasse de thé posée sur mon bureau et me dirige vers la méridienne. Je me laisse tomber lestement sur cette chaise longue rembourré, les vapeurs de mon thé au jasmin m’emplissant les narines. Je pose ma tête contre le dossier et ferme les yeux, laissant mon esprit vagabonder. Cette année sera différente des autres, je le sens.

Bravo Siobhan ! Tu es maintenant un sorcier confirmé et donc diplômé ! Tu n'as plus à te rendre à Poudlard et à suivre les nombreux cours qu'offre cette école de magie. Tu es libre de faire ce que tu veux et tu peux exercer la magie à volonté du moment que tu respectes les lois du monde magique.

Ce que je peux dire sur ta fiche de présentation, c'est que elle était très agréable à lire et ce fut un plaisir de rencontrer ton personnage qui a l'air intéressant. Hâte de voir ce que ça donne en rp

Désormais que tu es officiellement validé(e), tu peux te rendre sur la CB du forum afin de mieux t'intégrer. N'hésite vraiment pas à aller voir la section du parrainage si vraiment tu as besoin d'aide personnalisée pour faciliter cette intégration au forum. De plus, ton parrain ou ta marraine sera à ta disposition le temps qu'il te faudra. Ce n'est pas une honte d'avoir besoin d'aide car on sait tous que cela peut être très intimidant de sa lancer dans le bain. De plus, tu peux flooder afin de compléter ton intégration et discuter avec les autres membres. Pour éviter les soucis dans le bottin et afin que ton avatar soit officiellement le visage de ton personnage, il faut absolument que tu ailles recenser ton avatar sans tarder à cet endroit ! C'est vraiment important car un nouveau membre peut s'inscrire en tentant de prendre ton avatar et avouons-le, ce serait vraiment embêtant. Tu peux créer tes sujets de demandes de liens et sujets dans cette partie. Si tu le souhaites, tu peux créer une pensine à cet endroit afin d'y noter toutes tes pensées et/ou évènements de ton personnage. Pour terminer, une partie a été créée spécialement par le staff afin de vous permettre de poser des questions aux membres dudit staff. Toutes vos questions resteront invisibles aux autres mais tout cela est expliqué dans la section portant le même nom ici.