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 « Beaucoup peuvent supporter le mauvais temps qui n’ont pas le goût pour la tempête. » | James

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AuteurMessage

serdaigle
Alice Casterwell
Alice Casterwell
I swear I'm up to no good

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« Beaucoup peuvent supporter le mauvais temps qui n’ont pas le goût pour la tempête. » | James Empty
MessageSujet: « Beaucoup peuvent supporter le mauvais temps qui n’ont pas le goût pour la tempête. » | James   « Beaucoup peuvent supporter le mauvais temps qui n’ont pas le goût pour la tempête. » | James Empty6/1/2013, 00:56

    La voix de la bibliothécaire me fit sursauter alors qu'elle annonçait l'heure de la fermeture de la bibliothèque et nous demandait de rejoindre nos dortoirs : j'oubliais souvent ce couvre-feu de malheur qui me forçait à sauter le repas du soir et à devoir finir la majorité de mes devoirs sans les livres adéquats. Hors, ce devoirs de potions, je devais absolument le réussir si je voulais garder une moyenne correcte, puisque toutes les manipulations que nous faisions en cours, je les ratais lamentablement à chaque fois. Mes mains tremblaient trop, je n'avais pas confiance en moi et inévitablement, je me trompais quelque part. Rassemblant mes affaires, je mis mon sac sur mon épaule, rangeant les livres que je n'avais pas le droit de sortir de la bibliothèque et empruntant les autres.

    Plongée dans mes pensées, le bruit du tonnerre me surprit à nouveau, et cette fois, l'angoisse noua mon estomac. Je détestais l'orage, j'en avais peur, terriblement peur et ce depuis toute petite. En général, je rejoignais Julius la nuit, et je dormais avec lui. Jamais mon frère ne s'était moqué de moi et de ma phobie, et je savais qu'il m'attendait dans un demi-sommeil quand lui aussi entendait le tonnerre gronder. Le reste du temps je me terrai dans un coin et attendait que ça passe, ou alors je trouvai un prétexte pour aller à l'infirmerie, je n'avais jamais vraiment besoin de mentir puisque mon visage trop pâle dans ces moments là suffisait à convaincre que je n'allais pas très bien. Un nouveau grognement mécontent s'éleva dans les airs : l'orage n'était pas loin. Me dirigeant vers les escaliers, je manquais de tomber alors qu'un éclair illuminait violemment les murs et les tableaux. Aussi loin que je me souvienne, j'avais toujours eu peur des orages et des tempêtes. Petite, ma chambre se décorait d'ombres difformes et effrayantes et j'avais pris l'habitude de rejoindre Julius pour dormir avec lui, et en grandissant, je n'avais réussi à vaincre cette peur.

    La peur commençant à s'installer en moi, je me hatais et maudissait les escaliers et la configuration étrange du château : pour rejoindre la tour des Serdaigle, je devais descendre au moins jusqu'au deuxième étage avant de prendre un autre escalier et y arriver. J'effleurai l'idée de me rendre directement dans le dortoir de mon frère, mais un nouveau coup de tonnerre plus violent que les précédents me fit trébucher et atterrir sur le palier une cuisante douleur dans la cheville et dans le dos. Tant bien que mal, je me relevai, grimaçant alors que je posai à nouveau le pied à terre. Je ne m'étais pas loupée. Un coup d'œil à ma cheville me fit grimacer de plus belle : celle-ci grossissait à vue d'œil. Copin clopant, je me rendis dans la salle la plus proche, qui s'avérait être celle des armures, je n'aurai pas pu tomber plus mal. Me terrant dans un coin, je fermai les yeux, tâchant de me concentrer sur autre chose que ma peur ou ma cheville qui diffusait maintenant une douleur sourde et diffuse dans toutes ma jambe, ce qui compliquait somme toute la tâche. J'essayais de me souvenir des rares sorts médicaux étudiés en cours, mais aucun ne pouvait m'aider dans le cas présent et je ne me serai pas essayée à en tester un sans être sûre de moi, et je ne l'étais pas le moins du monde à l'heure actuelle.

    Je récitai d'abord la liste des ingrédients utilisés dans la potion sur laquelle portait le devoir que je rédigeais, avant de me lancer dans la récitation des différentes étapes de réalisation, puis faute d'idée, je marmonnai une chanson, puis une autre, ma voix chevrotant quelque peu. Les yeux fermés, tout mon corps semblait engourdi tant j'étais tendue. Mes muscles criaient leur douleur et le calvaire que je leur faisais subir alors que je me tendais chaque fois un peu plus. L'orage battait maintenant de son plein et j'entendais les trombes d'eau qui tapaient violemment contre les vitres de la salle où je m'étais réfugiée. Et pour couronner le tout, je commençait à attraper froid. Je cherchais dans mon sac ma grosse écharpe de laine aux couleurs de ma maison, mais cela ne réussit qu'à me réchauffer partiellement.

    Prenant sur moi, je tentais de me relever, mais la fulgurante douleur qui me traversa au moment où je posai le pied à terre me fait oublier la moindre tentative de marche nocturne : je ne pouvais plus poser le pied à terre. Quelques larmes coulèrent le long de mes joues, provoqué par la vivacité de la douleur qui refusait de décroître à présent.
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« Beaucoup peuvent supporter le mauvais temps qui n’ont pas le goût pour la tempête. » | James

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