A WINDOW TO THE PAST.
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 tell me you're ok ◆ james p.

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MessageSujet: tell me you're ok ◆ james p.   tell me you're ok ◆ james p. Empty24/12/2012, 09:42

❝ Tell me you're ok ❞
Tu marchais dans les couloirs de l’école la tête absorbée dans ton livre. C’était assez courant de te voir plongé dans un livre et personne n’y faisait plus attention. Tu parcourais les couloirs au hasard profitant du calme qui y régnait pour l’instant alors que la plupart des élèves étaient en cours. Tu aimais te promener dans les couloirs sans raison, tu n’avais même plus besoin de regarder où tu allais, tu les connaissais par cœur et il te suffisait de marcher. Peu importait où tu atterrissais parce que tu n’avais pas de but précis à cette marche. Au bout d’une trentaine de minutes, tu finis par t’asseoir sur un rebord près d’une fenêtre. Celle-ci donnait sur le parc couvert de neige et cela te fit sourire. Bientôt il serait temps de retourner chez toi pour les vacances de Noël. Il te tarait de revoir tes parents avec qui tu ne gardais pas vraiment contact quand tu étais au château. Tu avais vingt et un ans désormais et tu te voyais mal leur envoyer une lettre par semaine surtout que ta vie n’était pas si intéressante que cela. Tu habitais cependant toujours chez eux vu que tu passais toujours la plupart de ton année au château et que payer un loyer toute l’année alors que tu n’habitais pas dans cet appartement ne te paraissait pas vraiment quelque chose de très intelligent. Tu savais que certains de tes amis le faisaient mais c’était surtout parce qu’ils ne s’entendaient pas très bien avec leur famille ce qui n’était pas du tout ton cas. La sonnerie finit par retentir. Les cours de la journée étaient désormais terminés. Un bruit de pas et de conversation envahi le couloir et en soupirant, tu fermas ton livre bien décidé à retourner à la tour des Serdaigle pour y récupérer un devoir à terminer avant le repas. Cependant, sur le chemin tu ne pus t’empêcher d’entendre des bribes de conversation et tout le monde semblait parler de la même chose. « T’as entendu ? James Potter est à l’infirmerie ! » Au départ, tu n’étais pas très inquiet parce que James finissait souvent à l’infirmerie. Cependant, alors que tu passais un groupe de filles qui devaient être des admiratrices du jeune homme, tu t’arrêtas net en entendant : « C’était pendant l’entraînement de Quidditch d’après ce qu’on m’a dis, il est tombé de son balai. » Toutes les couleurs qui se trouvaient sur ton visage disparurent en quelques secondes. James était tombé de son balai pendant l’entraînement ? Tu sentais ton pouls s’accélérer et tu revoyais dans ton esprit ta chute, cette sensation de tomber au ralentit et d’envisager la possibilité que tu ne réouvres jamais les yeux. Tu fermais les yeux quelques secondes et respirais un bon coup. Tu savais désormais que tu pouvais oublier ton devoir, la seule chose qui importait c’était de savoir si James allait bien. Tu commenças à marcher d’un pas rapide vers l’infirmerie. Tu espérais que personne ne t’ais appelé sur le chemin parce que tu n’entendais personne. Tu étais terrifié que l’histoire se répète mais que cette fois on ne puisse rien faire pour James. Tu avais toujours beaucoup aimé James. Vous aviez toujours été très différents mais cela ne vous empêchait pas de vous entendre à merveille malgré le fait qu’il ne pouvait pas envisager le fait que le Quidditch était pour toi une épreuve désormais. Tu ne lui en voulais pas, tu avais un vague souvenir de ce que ce sport avait représenté pour toi avant ton accident. Personne ne peut comprendre s’il n’est pas passé par l’accident. Tu poussais la porte de l’infirmerie et tu ne mis que quelques secondes à trouver le lit de James. Il était allongé là avec déjà quelques boîtes de friandises au bout de son lit. Tu t’approchais du lit et la première chose que tu lui dis fut : « Dis-moi que ce n’est pas grave et que vas sortir dans quelques jours. » La panique devait se lire dans tes yeux mais tu ne t’en préoccupais pas. Tu avais tellement peur que ce que tu avais vécu arrive à un autre et ça, tu n’étais pas certain de pouvoir le supporter surtout si c’était quelqu’un qui t’était cher.
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gryffondor
James Potter
James Potter
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MessageSujet: Re: tell me you're ok ◆ james p.   tell me you're ok ◆ james p. Empty3/1/2013, 22:47

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sonata moonlight,
lune qui là haut s'allume, entends rugir le cœur de la bête humaine.


Des éclats de voix provenaient des vestiaires pareils aux grondements du tonnerre. Au-dessus d’eux, les supporters frappaient des pieds sur les planches de bois, provoquant par ce geste brutal des sons qui parvenaient jusqu’aux joueurs. Les jeunes gens se lançaient des regards espiègles, amusés et prêts à en découdre. James était monté sur l’un des bancs et avait fait son petit discourt de guerre, motivant son équipe pour que celle-ci puisse mettre une bonne raclée aux adversaires. Il fallait bien avouer que dans ce genre de cas, son côté compétiteur prenait le dessus sur le reste ! Le sorcier n’envisageait même pas une quelconque défaite, ils allaient monter sur le terrain et remporter ce match ensuite viendrait le temps des célébrations. Potter s’avança donc fièrement, son balai à la main, accompagné de ses camarades de jeux. Leur petit sourire ne trompait personne, ils ne feraient aucun cadeau.

Le soleil avait des envies de meurtre, menaçant les joueurs de quidditch de ses rayons brûlants et aveuglants dès les prémices de l’affrontement. James s’élança comme à son habitude avec assurance et amusement, il s’éleva assez haut pour avoir une vue d’ensemble sur le terrain. Ses coéquipiers se dispersaient gagnant leur poste et débutant les hostilités. Lui, il était capitaine mais aussi attrapeur ce qui, au final, l’excluait un peu … non, le terme était mal choisi ! James n’était pas exclus mais en vérité, il évoluait en parallèle avec les autres Lions. Tandis que toute l’équipe se soudait pour marquer le plus de points et éviter d’en manger, son rôle à lui était d’ajouter la cerise sur le gâteau en refermant ses phalanges autour du Vif d’Or. C’était un peu comme la consécration du match, mettre une bonne dérouillée à l’équipe rivale en attrapant cette bille ailée tant convoitée.

Brutalement, une étincelle pâle jaillit de nulle part, passant sous les yeux de James et presque entre ses paumes. Totalement submergé par l’ivresse du jeu, il s’agrippa fermement au balai et traqua l’objet comme s’il s’agissait d’une goutte d’eau provenant de la fontaine de Jouvence. L’autre attrapeur débarqua à son tour mais Potter l’ignora royalement, toute son attention était captée par le point doré, impossible de voir autre chose. Soudain, trou noir. Ce fut comme si un gigantesque gouffre venait de l’absorber d’un seul trait, tel un spaghetti happé dans la bouche d’un goinfre. James perdit totalement connaissance lorsque le cognard, frappé par l’équipe adverse, atteignit par inadvertance sa tempe droite. Le pire dans tout ça fut que l’objet volant frappa d’abord le Lion et ensuite le second attrapeur, rebondissant sur celui-ci. Ce fut un coup mémorable ! Deux silhouettes inanimées faisant une gigantesque chute de leur perchoir jusqu’au sol sableux … cette scène resterait longtemps dans les mémoires.

- Ça va aller ?

Des voix, des murmures inquiets. Tous ses amis s’étaient déplacés pour voir s’il était en vie, James n’avait pu s’empêcher d’en rire … franchement, un cognard en pleine tronche ! Sérieusement, c’était le truc le plus délirant de la semaine ! Et puis sa chute, Sirius allait le vanner avec ça durant tout un mois voir plus ! Mais tandis que les visiteurs s’en étaient allés, une personne entra en trombe dans l’infirmerie, dans un état de panique avancé. James vit l’ombre de son pote Franck se dessiner à l’autre bout de son lit. Il voulait faire le gros dur, le mec qui ne ressent aucune douleur … mais franchement, ce n’était pas facile ! Ce pic qui déchirait sa tempe droite comme le martèlement d’une baguette sur un tambour, c’était insoutenable. Portant deux doigts à l’endroit douloureux, le sorcier se massa la peau en souriant à son ami.

- Dans quelques jours ? Arrêtes … tu te ranges de son côté ? Elle veut me retenir ici pour au moins trois jours ! Tu m’imagines dans ce lit pendant plus soixante-douze heures ?

James lança un regard complice à Franck, l’un des rares Serdaigles à qui il tenait réellement ! Finalement se faire de vrais amis dans les autres maisons n’était pas toujours simple … oublié les délires le soir devant le feu de cheminée de la salle commune, les prises de tête à deux choco-grenouilles à la grande table sur le temps de midi … mais entre Franck et lui, ce n’était pas tout nouveau ! Ils se connaissaient et s’appréciaient depuis quelques temps déjà !

- Bon … passons aux choses sérieuses … on a gagné au moins ?

Vainqueur dans l’âme, encore et toujours.
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MessageSujet: Re: tell me you're ok ◆ james p.   tell me you're ok ◆ james p. Empty4/1/2013, 09:37

❝ Tell me you're ok ❞
Tu n’allais jamais assister aux matchs de Quidditch. Pour toi ce temps là était révolu et tu savais que si tu y allais au lieu de voir les joueurs s’afférer à gagner, tu ne ferais que revoir en boucle la scène de ton accident. Tu ne savais que trop bien que c’était une énorme chance que tu puisses marcher aujourd’hui. James ne comprenait pas, il ne pourrait certainement jamais te comprendre sur ce point là. Lui vivait presque uniquement pour ce jeu et étant capitaine de l’équipe, cela pouvait se comprendre mais lui ne semblait pas capable de voir que pour toi rien ne serait jamais plus pareil par rapport au Quidditch. Tu doutais réellement de pouvoir dépasser ce traumatisme un jour. Tu savais que c’était dommage, tu avais toujours été un grand fan de Quidditch jusqu’à ton accident. Tu avais été à quelques matchs avec James d’ailleurs, vos parents vous y amenaient à tour de rôle. C’était toujours très amusant mais aujourd’hui, les choses avaient changé, tu n’avais plus onze ans, tu avais dix ans de plus et tu avais un grave accident derrière toi. Tu n’en voulais pas à James de ne pas comprendre, tu te disais qu’il fallait certainement le vivre pour voir à quel point cela pouvait vous affecter et tu priais pour que personne n’ait à vivre ce que toi tu avais vécu. Tu avais passé la journée à la bibliothèque qui pour une fois était parfaitement calme. La plupart des gens qui y travaillaient étaient des Serdaigle ce qui te fit sourire. Il n’y avait vraiment que des Serdaigle pour rater un match de Quidditch … Enfin, tu avais pu avancer ton travail et ton livre et tu en étais ravi. Cependant, les rumeurs que tu avais entendu sur ton passage avaient vite enlevé tout bonheur qui t’occupait quelques minutes auparavant. James Potter avait fait une chute, au beau milieu du match et se trouvait maintenant à l’infirmerie. Un cognard, voilà ce que tout le monde murmurait dans les couloirs. Personne n’osait aller le voir, seuls ses amis et ses coéquipiers étaient admis à l’infirmerie. Oui, si la nouvelle infirmière était aussi stricte que l’ancienne, on était rudement mal pour les visites. Tu sentis la peur s’emparer de toi et l’inquiétude. James s’était souvent retrouvé à l’infirmerie après des blessures de Quidditch mais les mots chute et cognard ensemble ne pouvaient rien amener de bon, du moins c’était ce que toi tu voyais, ce que toi tu pensais. En quelques secondes tu avais revu ta chute, celle qui avait failli te paralyser et tu sentis tes pas s’accélérer. Il fallait que tu ailles voir James, rien que pour vérifier qu’il allait bien. Personne ne pouvait comprendre à quel point cela pouvait te paniquer et certaines personnes sur ton passage se sont retournées avec un drôle d’air sur le visage. Ton expression faisait peut-être peur mais tu t’en fichais, le but était d’arriver le plus rapidement possible à destination et vérifier que James pourrait sortir en marchant de l’infirmerie le plus rapidement possible. Tu arrivais devant l’infirmerie et tu poussais la porte. Apparemment, les amis de James étaient partis faire autre chose car il n’y avait que lui dans la pièce. Tu ne pus t’empêcher de lui demander s’il allait pouvoir sortir dans quelques jours et il te dit : « Dans quelques jours ? Arrêtes … tu te ranges de son côté ? Elle veut me retenir ici pour au moins trois jours ! Tu m’imagines dans ce lit pendant plus soixante-douze heures ? » Tu poussais un soupir de soulagement. James allait bien, il n’allait pas rester paralysé et il allait sortir au plus vite. L’infirmière finirait par en avoir marre de lui et le laisserait certainement sortir plus tôt. Tu ne lui répondis pas de suite, il fallut quelques secondes avant que l’information s’imprègne bien dans ton esprit. Un petit sourire s’empara de tes lèvres, il n’y avait que James pour blaguer dans des moments pareils alors que tu pouvais voir qu’il souffrait même s’il essayait de le cacher. « Ne te plains pas, je suis resté au lit pendant un an avant de pouvoir poser un pied par terre. Et vu ton état, je pense que notre infirmière a raison de vouloir te garder plusieurs jours, à sa place j’aurais fait la même chose. Un cognard ce n’est pas rien tout de même … » Tu allais devenir médicomage dans les années à venir et tu aurais fait la même chose que l’infirmière, rien que pour être sûr qu’il n’y ait pas d’effets secondaires. Tu pris place sur la chaise près du lit du jeune homme alors qu’il te demandait : « Bon … passons aux choses sérieuses … on a gagné au moins ? » Tu le regardais avec de grands yeux et pourtant tu aurais dû t’y attendre. Le pire c’est que tu n’en avais pas la moindre idée. Tu n’avais croisé aucun Gryffondor sur le chemin donc tu n’en savais rien du tout … « Je n’en ai aucune idée James, tu sais bien que je ne vais à aucun match de Quidditch. Mais je suis certain que les autres Maraudeurs se feront une joie de te mettre au courant. » Lui dis-tu avec un sourire aux lèvres.
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James Potter
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MessageSujet: Re: tell me you're ok ◆ james p.   tell me you're ok ◆ james p. Empty4/1/2013, 23:27

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sonata moonlight,
lune qui là haut s'allume, entends rugir le cœur de la bête humaine.


Plotch. Plotch. Plotch. Les gouttes tombent une à une, le son de l’impact est infime mais semble résonner à des kilomètres à la ronde. Dans un hôpital normal, quoi de plus banal ? Après tout, chaque patient – ou presque – se doit de se targuer de sa jolie perfusion pour suivre la mode ! Mais ici, dans l’infirmerie d’une école de sorcellerie, pourquoi retentissait ce genre de bruitage ? Pour donner l’ambiance ? Pour agacer les pauvres malades en proie au débordement de stress ? Non, rien de tout ça. En vérité, James Potter était tout bonnement incapable de rester allongé dans un lit à ne rien faire ! C’était comme ne pas monter sur son balai durant toute une semaine : impossible. Ses nerfs lâchaient, rester là à attendre que les minutes ne meurent et que le soleil aille dire bonjour à l’autre hémisphère … James n’avait passé que quelques instants seul, dans ce lit froid et désagréable, mais déjà sa patience atteignait ses limites.

Par chance, après l’abandon ignoble de tous ses amis repartis s’amuser sur leurs deux pieds valides, une autre silhouette se détacha du décor. Un léger sourire se dessina sur le visage de James, la douleur était présente certes mais la présence de Franck lui remontait le moral ! Il faut dire que l’amitié entre Lions était une chose, les Gryffondor étaient soudés, s’entraidaient et s’amusaient beaucoup entre eux … mais être ami avec Franck, c’était quelque chose de particulier ! James n’avait aucun autre ami qui lui ressemblait, c’était un peu comme avoir un frère mais pas un frère chiant, un frère sur qui on peut compter, toujours là pour nous soutenir. Potter ne le crierait jamais haut et fort parce qu’il ne fallait pas non plus abuser – Noël n’était plus d’actualité après tout ! – mais il appréciait énormément le Serdy. D’ailleurs, sa mine déconfite lui arrachait un rictus douloureux … amusement et douleur ne font pas bon ménage.


- Un an …

L’espace d’un instant, James s’imagina dans ce lit durant trois cent soixante-cinq jours. Rien que la perspective le rendait fou ! Ne pas pouvoir voler, disputer les matchs de quidditch avec les autres ou tout simplement se déplacer … il y avait de quoi vouloir en finir ! Le sorcier resta sans voix, il avait murmuré les deux mots précédents sur un ton éteins, comme lorsque l’on parle des tortures infligées dans l’ancien temps aux victimes. Quand il redressa la tête, il comprenait nettement mieux pourquoi Franck avait déboulé à l’infirmerie, paniqué et avide d’avoir des nouvelles de son état. En un sens, c’était sympa ! Cela lui prouvait bien que Franck aussi, tenait à son amitié et n’avait surtout pas envie que quelque chose de similaire à sa rude expérience lui arrive. Le Lion acquiesça lorsque le Serdy se rangea à l’avis de l’infirmière … pas la peine de débattre sur ça, après tout, elle ne le laisserait jamais filer aussi vite !

Sans surprises, l’Aigle ne connaissait pas les résultats du match. Si James y avait un peu réfléchi, il aurait pu largement s’en douter ! Il connaissait assez bien Franck pour savoir que celui-ci ne viendrait pas de son plein gré voir un match ! Il faudrait pour ça que le Rouge et Or le pousse à débarquer et l’encourager. Une moue légèrement dépitée au visage, il haussa les épaules. Les maraudeurs ne feraient pas que le lui annoncer … ils se paieraient sa tête ! Et comme il se doit car après tout, il s’était mangé un cognard en pleine poire. James ressentit à nouveau cette douleur dans la tempe, probablement que ça continuerait à le tirailler jusque dans la nuit.


- Comment t’as fait pour ne pas exploser ? Tu vois là juste avant que tu débarques … j’étais tout seul et le temps me paraissait si long que j’entendais chacune des gouttes d’eau là-bas tomber une à une … c’est un vrai calvaire ! Quand je suis dans un lit … c’est pour dormir quoi !


James secoua la tête, relançant à nouveau cette douleur dans sa tempe … il faudrait qu’il apprenne à gérer ses mouvements sinon, il allait finir par se faire de plus en plus mal !

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MessageSujet: Re: tell me you're ok ◆ james p.   tell me you're ok ◆ james p. Empty6/1/2013, 11:32

❝ Tell me you're ok ❞
Tu ne t’étais jamais plain une seule fois quand tu avais dû subir les conséquences de ton accident. C’était étrange d’ailleurs car tu aurais pu. A l’époque tu étais un peu comme James, tu avais du mal à rester en place mais bon, quand on n’a pas le choix. Et puis tu avais tellement peur en même temps, tellement peur qu’au final, après ces deux ans de traitement et de rééducation tu ne puisses pas remarcher. Cette peur qui te faisait faire des cauchemars. Et puis c’était passé, les infirmières t’avaient dis que tu pourrais remarcher et qu’il fallait être patient. Tu ne l’avais jamais été. Tu n’avais pas pu attendre d’être à Poudlard pour préparer ta première potion, tu n’avais pas pu attendre de commencer les cours pour lire tous tes livres, tu aimais avoir tout tout de suite même si tu ne faisais pas de caprice. Ce que tu voulais en général ne dépendait que de tes propres actions. En classe, tu ne supportais pas de ne pas arriver à un sortilège dans tes premiers essais et tu y arrivais toujours, cette fois sans savoir vraiment comment tu faisais. La patience, c’était une vertu que possédait ta meilleure amie Alice, toi tu essayais de lui en piquer un peu de temps en temps mais bon … Tu n’avais jamais lu autant de livres que ces années là et tu n’avais jamais pratiqué autant de sortilèges dans ta chambre. Les meubles avaient tous étaient changé à un moment ou à un autre en quelque chose d’autre. La métamorphose avait toujours été un sujet que tu appréciais plus que les autres. Tu n’avais pu voir que quelques amis lorsqu’ils revenaient chez eux pour les vacances de Noël et tu t’étais sentis un peu seul tu devais l’avouer. Mais au final, tu n’en gardais pas un souvenir si atroce que cela, il y avait eu des bons moments dans ces années là, tu avais pu profiter un peu de tes parents et c’était pour le mieux car tu savais qu’en grandissant, vous finiriez par vous éloigner un peu de toute manière. Et puis ils étaient tous les deux bien occupés de toute manière donc ils avaient moins de temps à te consacrer. Tu pouvais comprendre que pour James cela semble impossible à imaginer. A sa place, tu aurais certainement eu la même réaction mais de toute manière, ce n’était pas vraiment comme si tu avais le choix vu que tes jambes ne te répondaient pas. L’important c’était que James allait bien et que même si l’infirmière le gardait quelques jours, il n’aurait pas à traverser ce par quoi tu étais passé. Ca, tu ne le souhaitais à personne, même aux Serpentard. « Un an ... » Tu ne lui répondis pas et tu te contentais de sourire en secouant la tête. Oui, il faut trouver comment s’occuper pendant cette période mais bon, quand on est obligé, on s’adapte à tout non ? C’est une capacité humaine assez développée de nos jours. James sembla pensif pendant un petit moment avant de te dire : « Comment t’as fait pour ne pas exploser ? Tu vois là juste avant que tu débarques … j’étais tout seul et le temps me paraissait si long que j’entendais chacune des gouttes d’eau là-bas tomber une à une … c’est un vrai calvaire ! Quand je suis dans un lit … c’est pour dormir quoi ! » Oui, en général c’est ce que les gens font dans des lits, ils y dorment. Jusque là il n’y avait pas vraiment de soucis. Tu laissais échapper un petit rire. Pas de doutes que James trouve la solitude pesante, il n’avait pas l’habitude de ne pas être entouré. Toi par contre c’était autre chose. Tu étais loin d’être asocial mais tu avais plusieurs moments dans la journée où tu n’étais pas entouré et depuis ton accident, cela ne te dérangeait pas. Tu trouvais dans la solitude un très bon moyen de prendre du recul, de pouvoir réfléchir et tu en avais besoin. « Ce n’est pas comme si j’avais le choix, mes jambes ne me répondaient pas. Mais tu finis par trouver des choses à faire, j’ai lu des dizaines de livres, appris des dizaines de sorts et après, le reste du temps j’ai profité du silence et du calme pour penser. » Cependant, tu ne t’en faisais pas une seule seconde pour James. Il était seul pour l’instant parce que ses amis étaient certainement occupés mais tu connaissais assez bien les Maraudeurs pour savoir qu’ils ne laisseront pas James seul très longtemps. Et puis ses autres amis viendront certainement lui rendre une petite visite. « Ne t’en fais pas, je doute que tu sois seul bien longtemps de toute manière. Les Maraudeurs n’ont pas dit quand ils repasseraient ? Lily est passée peut-être ? » Un sourire en coin apparut sur tes lèvres. Lily pouvait dire ce qu’elle voulait mais elle devait avoir eu une belle trouille en voyant James tomber de son balai, il faudrait d’ailleurs que tu ailles la voir …
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