Sujet: Absinthe&James || Dans les jeux de l'étreinte 19/12/2012, 20:57
Absinthe♣James
« Naufragés dans la nuit, direction la sortie. »
Des couloirs, aucuns sons ne provenant des environs. Quelques lueurs éphémères pourfendant l’obscurité, ces courageuses étincelles de vie dans la noirceur totale de la nuit. Quatre silhouettes s’étaient dessinées dans le parc quelques heures plus tôt, deux paires d’épaules trop carrées pour être féminines. Ils s’étaient retrouvés au Saule Cogneur, comme à chaque pleine lune. L’un des leurs avait besoin de leur aide, de leur soutien inconditionnel à tous. James ne laisserait jamais un des Maraudeurs tomber, c’était comme imaginer couper les ponts avec sa famille … impossible. Ils faisaient partie intégrante de sa vie, ils représentaient probablement ce qui se rapproche le plus d’un cercle familial à Poudlard. Le sorcier était cependant à présent libéré de son rôle de meilleur ami attentif car en effet, le loup-garou était en sécurité. Ne restait plus à présent qu’achever cette nuit, attendre que les premières lueurs de l’aube ne déchirent le ciel d’un bleu pareil à l’encre.
La pleine Lune semblait, étrangement, avoir eu effet sur deux Maraudeurs cette fois ! Autant Lupin subissait son influence à chaque fois, impuissant face à cette bestialité soudaine qui s’emparait de lui, autant James était incapable de trouver le sommeil. Son lit semblait le rejeter, ses draps se rebellaient contre son corps et son esprit refusait de se déconnecter. Au bout d’un long moment, le Gryffondor abandonna toute tentative de se laisser glisser dans les bras de ce cher Morphée. Puisqu’il ne semblait pas vouloir de lui en cette belle nuit, le jeune homme irait se balader ! Armé de leur précieuse carte, il pouvait anticiper toutes les rencontres qu’il était susceptible de faire dans le château. Les plus dangereuses restaient celles de Peeves et des professeurs … hors de question de finir encore en tête-à-tête avec Coco et sa plume cauchemardesque. James s’aventura donc sans la moindre crainte dans les couloirs obscurs. Sa carte agissait comme un bouclier sur lui, le prévenant d’un quelconque danger.
L’élève se traîna jusqu’à cet endroit fréquenté par tous les jeunes sorciers de l’école, en journée du moins. James s’arrêta lorsqu’il fut arrivé sur place et se hissa sur un rebord de fenêtre, s’adossant confortablement au mur, appuyant l’arrière du crâne sur la pierre froide et observant du coin la voie lactée. À sa gauche, quatre énormes sabliers aux dimensions surhumaines, affichaient les scores de la course annuelle des quatre maisons. Le Gryffondor était un compétiteur dans l’âme, son rôle de capitaine de Quidditch suffisait à lui donner cette envie de vaincre ! Qu’il désire donc plus que tout obtenir le vif d’or et la coupe des quatre maisons … n’était-ce pas dans l’ordre des choses ? Potter se voyait mal passer à côté de ça ! Il fallait tout donner, comme d’habitude et surtout : écraser les Serpentards. Question d’honneur. Le Lion effleura du bout des doigts la carte et murmura la phrase qu’ils avaient instaurée pour que le trésor ne se déroule sous leurs yeux espiègles. Un nom s’inscrit, James se raidit brutalement sur la pierre froide, que faisait sa cousine dans les couloirs à une heure pareille ?
Infime petit point d’encre sur un bout de papier, le nom d’Absinthe semblait se diriger droit dans sa direction ! Aussi, James décida de ne pas bouger d’un poil et d’attendre que la sorcière ne vienne se jeter elle-même droit dans la gueule du loup. Une silhouette se détacha peu à peu dans l’ombre, les yeux du jeune fourbe s’étaient habitués à l’obscurité à force de marcher dans le noir depuis quelques heures déjà ! Il n’eut aucun mal à discerner la haute taille svelte de sa cousine, Absinthe s’avançait d’un pas nettement moins assuré que le sien. Il faut avouer que la belle n’était pas accoutumée aux escapades nocturnes ou à un quelconque débordement aux règles … quoi que, vu l’heure, on aurait pu simplement la prendre pour une lève-très-tôt ! Potter esquissa un sourire et sortit sa baguette, il songea très fort un seule mot
*Lumos*
De l’extrémité de la baguette jaillit alors une lumière bleutée, sorte de halo divin surgissait de nulle part. Le visage du garçon fut alors illuminé par les rayons lumineux de son objet magique, il pouffa de rire tout en adressant un regard amusé à sa cousine … elle ne l’avait sûrement pas vu venir ! Le Gryffondor se disait qu’ils ne risquaient plus grand-chose, la nuit prendrait fin d’ici peu et même si au pire, un prof passait par là, il pourrait plaider la cause d’une insomnie. Après tout, l’aurore n’était plus qu’à quelques bribes d’instants d’eux. Soudain, tandis que les traits d’Absinthe se dessinaient peu à peu sous le faisceau irradiant, James se souvint qu’on lui avait parlé d’elle récemment ! Elle aurait été emmenée à l’infirmerie pour quelque chose d’assez grave … le sorcier fronça les sourcils et entra dans le vif du sujet immédiatement :
- Salut cousine ! Il paraît que t’as squatté les lits puants de l’infirmerie ?
Sous la plaisanterie et derrière ce petit sourire de gars respirant la confiance en lui, James s’était inquiété pour sa cousine … à vrai dire, il s’abstenait bien de révéler qu’en ayant entendu qu’elle avait été emmenée à l’infirmerie, il s’était précipité là-bas ! Mis au courant trop tard, le sorcier avait retrouvé une salle remplie de malades, qui n’étaient nullement des membres de sa famille. Le Potter avait alors été voir à la bibliothèque et dans la grande salle mais aucunes traces d’Absinthe. S’étant résigné à croire qu’elle avait migré dans sa salle commune – la belle étant une Poufsouffle, il lui était impossible de vérifier – le Lion était rentré, tracassé, dans son dortoir. Potter était peut-être un esprit libre, un électron libre comme certains se plaisaient à le dire ! Mais cela n’empêchait en rien qu’il tenait énormément à ceux qu’il aimait.
- Tu vas mieux ?
Cette fois, l’inquiétude était perceptible dans sa voix … on ne peut pas éternellement garder un masque, il faut bien qu’un jour ou l’autre, il tombe.
Sujet: Re: Absinthe&James || Dans les jeux de l'étreinte 21/12/2012, 20:10
le silence, un mot si synonyme de ta personne, si indispensable a ta survie, ce silence ardant trônant autour de toi. ce simple silence de la nuit ayant déjà prit une belle avance sur la journée passée. allongée dans ce lit qui ne te conviendra peut être jamais tu tourne et te retourne. pas moyen, le sommeil a prit son envole, il n'est plus l'heure de dormir. les yeux s'ouvrant après un espoir infinie de trouver le repos, tu te tournes encore. le regard cherchant le lit à tes côtés, cette présence. elle dort à point fermé, ayant eu pour chance de sombrer dans des songes plus agréables que la réalité. son souffle seul bruit de la pièce te calme presque instantanément. le soupire devenant lourd tu retrouves ta position initiale tu rêves a de nouveaux souvenirs. tout cela te hante, tu ne trouvas pas le sommeil car ils te l'ont volé. se jouant de toi et avec toi, ils avaient réussie à te casser, te briser. plus qu'une enveloppe recherchant son âme tentant d'oublier tout ces drames.. son visage te hante, il te tourne encore autour, son rire machiavélique, fou résonne encore dans ta tête. tes visions, sa vision te torturant comme un fou, s'amusant de ton mal être, ton souffle se faisant de plus en plus court, la mort prenant place en toi, te dévorant de l'intérieur. allongée sur le sol froid des cachots, le souffle court, perdant la vie, espérant presque qu'il en finisse rapidement.. d'un sursaut tu ouvres les yeux, le cœur battant si fort. il te hante, il t'obsède, te possède, te brise et te consume. lui le maitre de ta survie, celui qui d'un geste avait eu la bonté de te venir en aide.. ce monstre.. te relevant, la main sur le cœur, tu jettes un regard suppliant à la jeune fille dormant non loin de là. dormant à point fermé, elle ne te viendra pas en aide, alors tu te lève, enfilant une cape chaude sur tes épaules pour prend la direction de la salle commune ou tu trouves place. silencieuse, soucieuse, tu tentes d’effacé les images de ce monstre rongeant ton être.. le regard se plongeant dans le feu crépitant dans la cheminée tu te perd un instant dans la danse des flemmes, silencieuse. il entre en toi, te possède, te tourne autour et se moque, encore un autre visage qui s'amuse et pourtant qui te blesse presque d'avantage. ne jouant pas avec ta vie, jouant avec ton cœur, s'amusant à le torturer de l'intérieur, te poussant à le détester alors que tu ne désires que l'approcher et l'enlacer encore.. il te consume et s'en amuse, dansant avec les flammes, disparaissant avec l'une d'entre elles.. devenant folle, possédé par des êtres aux âmes si impures, tu te lèves et fuis.
les couloirs du châteaux doux et silencieux, calmes en cette fin de nuit. marchant sans vraiment te soucier de te faire prendre. simplement mettant un pied l'un devant l'autre, ne sachant pas ou fuir, cherchant simplement trouver un nouvelle endroit ou te blottir. tu avances, le regard rivé vers le sol, suivant les longueurs de tapis sous toi, te menant rapidement à une porte dont tu n'avais que rarement vue le bois. la main sur la poignée tu l'ouvres et y pose un pied. le néant, le silence, simplement ce bruit cristallin des diamants lovés les uns contres les autres attendant de remplir chaque sablier. pourtant tu avances, cherchant un rebord ou t'assoir et finir peut être ta nuit. le noir profond de la salle te rendais si calme, et pourtant sans même comprendre d'où venait cette lueur, elle apparue. au bout d'une baguette niché sur le rebord d'une fenêtre. une silhouette pouffant d'un rire maladif t'observant avec le sourire. surprise, tu tentas de reconnaitre cette personnage baguette en main éclairant le bas de son visage. t'habituant à la lueur tu reconnus assez facilement les lunettes et la coupe en bataille de james. assis là, rigolant, joyeux, et aussi éveillé que tu pouvais l'être. Salut cousine ! Il paraît que t’as squatté les lits puants de l’infirmerie ? un sourire s'installa assez rapidement sur ton visage. toujours le même. reprenant ainsi ta marche tu t'approchas de lui pour t'installer sur son nichoir. bien entendu tu ne répondis pas de suite prise de court par une seconde question semblant moins amusé Tu vas mieux ? inquiet, certes il l'avait surement été. tu avais eu échos de son arrivé dans l'infirmerie à la recherche de sa cousine mutilé par ses propres soins. pourtant tu avais rapidement fuis le centre de soin pour te reposer dans la salle jaune et noir ou aucun regards ne pourraient réellement te toucher ou te perturber. au chaud sous ta couette tu avais caché chaque blessures sur tes bras. personne ne devrait savoir cet incident, même pas potter premier du nom. c'est ainsi qu'avec un petit sourire tu ouvris enfin la bouche pour dans une confidence lui avouer beaucoup mieux ne t'en fais pas. ce n'était rien de grave. mentais tu a ta seul famille. non il ne devait pas connaitre tes blessures, ces mutilations sur tes bras, ses griffures a sang qui avaient presque eu raison de toi.. et toi comment vas tu ?! a te voir ici je comprends que tu as encore eu une de ces balades nocturnes dont toi et tes maraudeurs on le secret, je me trompe ?! l'interrogeas tu, espérant qu'il oubli rapidement le sujet de ton escapade a l'infirmerie.
James Potter
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Sujet: Re: Absinthe&James || Dans les jeux de l'étreinte 1/1/2013, 21:49
Absinthe♣James
« Naufragés dans la nuit, direction la sortie. »
Le noir ne dérangeait pas James, cela faisait longtemps que cette petite voix craintive dans sa tête s’était tue. Lorsqu’il n’était qu’un enfant, proie facile des ombres voraces, il avait parfois eu peur. Mais très vite, il s’était rappelé le genre de personne qu’il voulait devenir ! Grand et fort comme son père, téméraire et mentalement solide comme sa mère. Le jeune Potter avait vaincu les monstres du placard par la simple force de son esprit, se contentant de reléguer ceux-ci à l’état de songeries fumantes. C’est donc dans la tranquillité frôlant l’insouciance qu’il avait plus tard, pu déambuler impunément les longs couloirs du château enchanté. Le sorcier pouvait même à présent affirmer que de temps à autre, ce n’était pas si désagréable ! S’installer sur le rebord d’une pierre et se laisser caresser le visage par les doigts invisibles d’un courant d’air frais. James avait cependant son arme secrète, cette protection tout aussi efficace qu’une cape d’invisibilité. C’est grâce à cette subtile merveille qu’il vit approcher une silhouette loin d’être inconnue, portant un nom très familier.
De longs cheveux bruns sinuant sur ses clavicules osseuses, dissimulées sous des couches de tissus afin de se protéger de ce même cadeau de Zephyr qui faisait le plaisir de James. De grands yeux verts, animés d’une lueur étincelante, dissimulant un sentiment que le sorcier aurait été bien incapable de discerner sans de plus amples explications. Ses lèvres, parfaitement dessinées et rougie par le froid, s’étirèrent un mince sourire à la faible lumière de la baguette de James. Elle était terriblement belle, ce qui était dans l’ordre des choses puisqu’elle était sa cousine ! Dans la famille, ils avaient ce point commun d’être beaux gosses … James n’était pas forcément des plus modestes, c’était une vérité unanime. Aussi quand il la vit approcher, l’attaqua-t-il tout de suite à propos de ce qu’il savait et de ce qu’il voulait percer à jour. User de plaisanterie ne l’amena nulle part, elle lui répliqua de belles syllabes bien ficelées ensemble avec du joli fil doré.
- Oué c’est ça …
Le changement de ton n’avait rien de subtil, les mots de Potter brisèrent la glace qui s’était sournoisement installée entre eux. Sa cousine n’avait pas joué la bonne carte cette fois, prétendre que ce n’était pas grave quand les rumeurs en disaient bien davantage, c’était presque aussi blessant qu’une insulte pour James. Absynthe n’hésita pas à soulever sa présence en ces lieux, errant seul en pleine nuit dans le labyrinthe qu’était Hogwarts. Aborder le sujet des maraudeurs avec ce petit air espiègle, ce sourire en coin et cette sorte de provocation dans la voix … ce n’était pas idiot comme manœuvre ! Après tout, James avait le sang-chaud et s’empresserait de défendre ses amis. Leurs histoires étaient hautement plus secrètes et importantes quand il s’agissait de la pleine lune. Cependant, il se contenta de retourner la politesse à sa cousine, détachant chaque mot de sa phrase en souriant de ce rictus moqueur qui faisait perdre patience à tous ses professeurs :
- Tout à fait. Mais ne t’en fais pas, ce n’était rien de grave …
James souriait avec les lèvres mais fusillait avec les yeux, qu’elle ne veuille pas de son aide était presque logique … jamais il ne s’attendrait à voir débarquer sa cousine en pleurs en le suppliant de la tirer de la situation dans laquelle elle s’était fourrée. Absynthe était plutôt du genre à encaisser de son côté, ou peut-être était-ce simplement leur manque d’affection l’un pour l’autre qui empêchait la demoiselle de se confier librement à lui. Le capitaine de Quidditch avait une bien étrange façon de montrer à ses proches qu’il tenait à eux ! Il suffisait de l’observer en compagnie de Lily Evans, jusqu’à peu encore, James avait été invivable avec elle … alors qu’au fond, il ressentait quelque chose d’assez troublant pour elle. C’était donc peut-être cette barrière qu’il imposait entre lui et les autres qui empêchaient sa cousine de réaliser qu’elle pouvait compter sur lui.
- Tu peux peut-être prendre les autres pour des enfants de trolls mais tu pourrais au moins avoir un peu de sympathie pour ton cousin et lui épargner tes mensonges à deux choco-grenouilles … tout le château en a parlé de ton séjour à l’infirmerie, tu crois que c’est une nausée qui fera jaser tout le monde ?
Le sorcier pencha la tête en arrière, il avait l’impression d’avoir une petite sœur quand il se retrouvait avec Absynthe ! C’était sa famille, les Potter ne devaient pas s’abandonner sur le bas-côté de l’autoroute, ils devaient faire le voyage ensemble ! James ne supportait pas qu’on s’en prenne aux siens et encore moins de voir ceux-ci mal à l’aise. Le mensonge, il y était habitué ! Étant l’un des farceurs les plus actifs du château, il devait souvent recourir aux inventions issues de son imagination pour s’extirper de certains problèmes. Quand bien même … la silhouette du garçon s’éloigna, retournant se percher sur le rebord de pierre, observant le ciel qui se teintait de lueurs colorées.
- Depuis quand on se fait même plus confiance entre nous ?
La frontière entre l’honnêteté la plus totale et la manipulation est infime, encore faut-il savoir déceler lorsque l’on a posé le pied de l’autre côté de la limite …
Sujet: Re: Absinthe&James || Dans les jeux de l'étreinte 4/1/2013, 12:21
le noir intense de la pièce avait rapidement eu raison de toi. emmitoufler dans ta cape de sorcière tu espérais que dans cette pénombre tu ne trouve aucun obstacle rendant ce début de matinée désagréable. pourtant avais tu à peine passé la porte de la salle des sabliers qu'une lueur ardente avait trouvé tes pupilles. une baguette lever vers le ciel, te fixant de ses yeux verts émeraudes attendant de sauter sur sa proie. un sursaut t'avais prit pourtant rapidement tu compris que ce regard n'allait pas te rendre la vie impossible. james potter, ton cousin, le seul potter ayant une agréable réputation au sein du château. adulé de tous, si intéressant, si populaire, si redouté par ses vipères. il était la fierté de la famille, il était ce garçon que ton père avait tant désiré.. il était cet enfant désiré qui avait malheureusement été remplacé.. tu étais cet enfant, cette gamine si fragile, si inintéressante, trop intelligente et trop renfermé pour devenir une fierté.. il était ton opposé, l'enfant désiré, l'enfant roi au sein du royaume des potter.. il avait sourie à ton entrée dans la salle, avait laissé une place libre à ses côtés comme si tout était normal. pourtant au fond de lui se battaient des questions dont seule toi avais le secret. une potion bien trop forte coulant dans tes veines, une folie ayant prit rapidement possession de ton être, agonisant sur le sol des cachots, décédant en silence, voilà la raison de tes semaines à l'infirmerie, voilà les interrogations se mêlant dans l'esprit de james.. Oué c’est ça … balança-t-il brisant cette glace s'étant rapidement installé entre vous. une habitude, trop souvent des conversations assez rapide, assez peut convaincante, cachant la vérité, préférant lui mentir et éviter toute représailles.. c'était votre relation, si peu familiale, si peu amicale, n'ayant aucun intérêt à parler ensembles, préférant presque s'éviter, voilà votre histoire, celle de deux cousins ayant perdu depuis longtemps ce lien si important.. il avait disparue à l'entrée de james à poudlard, il avait mit un pied dans cette fausse et avait rencontré des personnes, ces personnes qui avaient rapidement prit une place si importante.. sirius, remus, peter, des garçons que tu connaissais assez bien, des garçons qui avaient rapidement mis ta personne hors jeu. votre relation joyeuse, toi ébouriffant les cheveux de ton cousin, lui courant après dans le jardin, avait rapidement prit une tout autre tournure, une tournure moins agréable plus froide et glaciale.. vous aviez grandit et trouver d'autre centre d’intérêt, toi te faisant persécuté, lui rodant la nuit en agréable compagnie.. Tout à fait. Mais ne t’en fais pas, ce n’était rien de grave … avait il ajouté a ton changement radicale de sujet. pourtant son sourire si agréable avait laissé dans ses yeux un regard beaucoup plus cruel. tu avais changé de sujet, tu avais touché une corde sensible, tu avais mentis a ton cousin. tu le savais il n'appréciait guère que tu lui mente, que tu lui caches tes problèmes. pourtant venir en pleure demander de l'aide au populaire james potter ce n'était pas toi. tu étais faible, mystérieuse, insouciante mais pas désespéré au point de demander de l'aide aux maraudeurs.. Tu peux peut-être prendre les autres pour des enfants de trolls mais tu pourrais au moins avoir un peu de sympathie pour ton cousin et lui épargner tes mensonges à deux choco-grenouilles … tout le château en a parlé de ton séjour à l’infirmerie, tu crois que c’est une nausée qui fera jaser tout le monde ? penchant la tête en arrière tu comprenais que toute cette histoire avait une certaine importance. croisant les bras baissant les yeux tu soupiras. avais tu honte ?! peut être un peu.. pourquoi ne t'étais tu pas simplement défendu ?! pourquoi n'avais tu pas levé ta baguette, pourquoi n'avais tu pas utiliser toute tes connaissances pour, pour une fois ne pas finir aussi mal ?! tu soupirais une nouvelle fois, les yeux rivés vers le sol Depuis quand on se fait même plus confiance entre nous ? au dehors la lueur avait prit une nouvelle teinte, bientôt le soleil viendrait dire bonjour à travers les carreaux et illuminer vos silhouettes. pourtant en cet instant la nuit était encore niché dans le ciel, laissant le reste d'étoiles scintiller encore quelques minutes. observant un instant le ciel tu te tournais pour déposer tes mains sur le rebord froid de la fenêtre. soupirant, laissant tes cheveux se glisser le long de ton visage tu ouvris enfin la bouche un serpentard ayant des intensions malhonnêteté rêvant de plonger entièrement dans la magie noir s'amuse depuis déjà quelques années à me torturer.. cette fois-ci une potion d'une couleur dorée à souhait. elle était réussite, du moins je l'imagine puisque en coulant dans mes veines elle m'a rendu folle.. je me suis taper la tête contre le sol de la pièce, j'ai planté mes ongles dans ma chair jusqu'à en saigner, perdant mon sang, perdant le souffle.. il a bien failli me tuer.. voilà simplement la cause de ma visite a l'infirmerie.. tu soupirais une nouvelle fois passant une main dans ta chevelure brune avant de te tourner face à james te regardant avec des yeux assez perplexe, presque interrogateur, surement surpris de cet aveux, surement surprit de cette sincérité, de cette vérité effroyable sortant de tes lèvres. je te fais confiance james.. c'est juste que.. cela ne sert à rien que tu sache tout cela.. ajoutas-tu avant de croiser les bras..
James Potter
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Sujet: Re: Absinthe&James || Dans les jeux de l'étreinte 5/1/2013, 14:56
Absinthe♣James
« Naufragés dans la nuit, direction la sortie. »
Fut un temps où les deux silhouettes dessinées dans l’obscurité des couloirs du château enchanté, étaient assez proche ! Des petits gestes tendres, des compliments qui se perdent, des regards complices. Et puis le temps fit son œuvre, creusant une sorte de gouffre entre eux. Chacun évolua dans sa petite sphère, en oubliant un peu l’autre. James n’était pas le genre de personne qui se pliait en quatre pour garder contact avec quelqu’un, il partait du principe qu’à partir du moment où ils se laissaient oublier, ça ne valait plus trop la peine de lutter. Mais Absinthe était tout de même sa cousine, ce qui changeait la donne ! On peut aisément laisser sombrer des connaissances dans les méandres de l’oubli, on peut même rejeter quelques amis vers un passé lointain mais on ne crache pas sur ses origines. Pas chez les Potter du moins.
Les paroles du capitaine de l’équipe des Lions de quidditch glissaient sur l’air, on aurait pu croire que ses mots avaient un impact certain sur son interlocutrice ! Pourtant, la Poufsouffle semblait inaccessible, armée de son masque de marbre qui dissimulait ses émotions. Absinthe et James se ressemblait de ce point de vue-là : ils savaient encaisser les coups. Si le jeune homme accumulait les blessures en pratiquant son sport magique préféré, enchaînant les fractures, les fêlures et les entorses ; elle, elle endurait une souffrance plutôt morale. C’était du moins ce que James avait toujours pensé, loin de se douter qu’on s’en prenait à elle physiquement. Si déjà, l’idée que sa cousine soit rabaissée et humiliée ne lui plaisait pas du tout … la vérité qu’elle s’apprêtait à lui exploser au visage, allait avoir un effet dévastateur.
Elle se déplaça jusqu’au carreau, la voir comme ça en proie au doute et à l’hésitation, c’était assez inattendu en réalité … James avait l’impression de voir un fantôme, Absinthe était plongée dans des souvenirs à première vue, ses lèvres remuaient légèrement et ses mots déferlaient comme une gigantesque vague sur le Lion. Chaque mot en entraînait un autre toujours plus horrible, le train de la mine venait de les emmener droit en Enfer. Le visage de James était figé entre l’incrédulité et l’horreur, Absinthe lui décrivait une scène qu’il ne s’imaginait que trop bien. Tout cela était bien trop précis pour n’être qu’une métaphore, le Rouge et Or resta sans voix, ses paumes ouvertes se serrant de plus en plus en poings.
- Cela ne sert à rien ? Non mais t’es sérieuse là ?
James avait les sourcils relevés, son cœur battait la chamade. Sa cousine avait ses défauts, comme tout un chacun, mais elle n’était pas menteuse ! De toute façon quelle personne saine d’esprit irait inventer pareille histoire ? Une haine incroyable rampa dans les entrailles du garçon, pareil à vicieux serpent glissant jusqu’à sa gorge. Il était à deux doigts de l’explosion et James en colère, ce n’était pas beau à voir. Des tonnes de questions le submergeaient … premièrement, qui était ce fils de goules qui s’en prenait à sa cousine ? Deuxièmement, comment allait-il s’arranger pour le mettre en pièces ? Troisième, qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ? Subitement, il releva les yeux sur sa cousine et la dévisagea avec un air à la limite du dégoût.
- Tu me fais confiance ? T’as pas l’impression de faire un peu dans l’hypocrisie là ? C’est ça de faire confiance pour toi ? Tu te fais torturer par une tronche de gargouille et tu viens même pas me le dire ? Quand j’ai besoin de toi, je viens te voir … t’es juste orgueilleuse au point de refuser de demander de l’aide à qui que ce soit ou c’est juste que tu peux tellement pas m’encadrer que tu préfères encore te faire rabaisser par une bouse d’hippogriffe …
Le Lion serra les dents et s’éloigna de quelques pas, il n’aimait vraiment pas qu’on s’en prenne aux gens qu’il aime … parce que oui, il l’aimait la petite Poufsouffle ! Même si elle n’était plus comme avant, même si lui non plus n’était plus le petit Potter de leur enfance et bien qu’ils ne se voient qu’à de rares occasions, elle restait Absinthe Potter. C’était plus que de la colère et de la rage, c’était comme si elle l’avait trahi en lui cachant ça … et puis, ce serpentard allait prendre cher ! Pire, il allait manger chacune des briques dont était constitué le château de sorciers. James n’avait toujours pas évacué sa rancune, il se maîtrisa pour ne pas exploser après tout, il était encore tôt ! Il ne fallait pas perturber tout Hogwarts sous peine de représailles. Après avoir soufflé longuement, James revint sur ses pas et opta pour une approche différente, il posa une main sur le bras de sa cousine, chercha à capter son regard en l’emprisonnant dans le sien. Il était doué pour faire ça, capter l’attention des gens.
- Je sais pas pourquoi t’as tenu ça pour toi … et je vais pas te prendre la tête pendant toute la journée avec ça … dis-moi simplement son nom et on en parle plus ...
Son ton se voulait plutôt doux, histoire de la rassurer mais ce qui sortait de sa bouche n’était qu’un énorme bloc de syllabes gelées. Quand James mettrait la main sur ce gnome, il mettrait sur pied un remake de la mort de Mimi Geignarde … en plus sanglant. S’en prendre au Potter, c’était s’assurer une correction. Qu’importe si Cordelia Dolohov devait lui tomber dessus plus tard et lui faire payer de son sang, ce qu’il avait fait endurer à un autre. James n’avait que trop bien entendu ce qu’on avait fait subir à sa cousine et de tels traitements ne sont même pas réservés aux elfes de maison par les plus ignobles des maîtres …
L’injustice appelle l’injustice, la violence appelle la violence. Lacordaire.
Sujet: Re: Absinthe&James || Dans les jeux de l'étreinte 15/1/2013, 12:16
Triste et perdue, devant cet homme qui un jour avait su rendre a ton visage un semblant de bonheur. ce même garçon qui par plusieurs fois avait tenté de te sauver des griffe de vipère assoiffées. pourtant il rester ce garçon dont ton père avait toujours désiré. un temps avant passé depuis vos sourires commun et vos fou rire certain, un temps presque indescriptible tellement le présent avait prit son plie. pourtant tu ne pouvais te résigner à l'adorer à l'aimer malgré toute la souffrance qu'indirectement il te faisait subir. oui, il n'était en aucun cas au courant des mots sortant de la bouche de ton oncle. cet homme grand au cheveux noir, au yeux perçant t’accusant encore de ne pas être ce rouge et or au caractère de lion. tu n'étais que cette petite gamine n'ayant aucun avenir, n'ayant aucun ami, zonant dans les couloirs du château à la recherche d'un silence intéressant. tu étais cette gamine qu'il n'aurait jamais voulu comme fille, cette enfant n'aimant pas la magie, cette poupée de chiffon se laissant balader dans les airs sous l'effet d'une baguette affuté d'un sortilège que tu aurais pu contré. voilà ton histoire et voilà pourquoi tu avais autant de mal à être proche de l'élève en face de toi. alors quand il haussa le ton cela ne te surpris même pas – « Cela ne sert à rien ? Non mais t’es sérieuse là ? » si sérieuse que cela en devenait presque ridicule. pourtant tu ne voulais pas lui dire, non cela était bien trop risquer, trop de représailles pourraient se jouer.. tu le savais si regulus apprenait par mégarde cette confidence si peu enjouer il s'occuperait surement de ton cas et cette fois il n'oublierait surement pas de te laisser crever sur le sol froid. mourir était peut être une idée qui changerait beaucoup de chose. là-bas au moins dans ce monde sans aucune description véritable, tu pourrais être épargne de toute critique désabusé. pourtant cela n'était pas une option a prendre à la légère. allongée sur le sol froid des cachots tu avais bien comprit que le dernier souffle offre plus de souffrance que d'apaisement. c'est ainsi que tu soupiras a cette idée assez banale en somme. malheureusement james non loin de toi n'avait pas prit la nouvelle aussi bien que toi. haussant le ton il t'accusa – « Tu me fais confiance ? T’as pas l’impression de faire un peu dans l’hypocrisie là ? C’est ça de faire confiance pour toi ? Tu te fais torturer par une tronche de gargouille et tu viens même pas me le dire ? Quand j’ai besoin de toi, je viens te voir … t’es juste orgueilleuse au point de refuser de demander de l’aide à qui que ce soit ou c’est juste que tu peux tellement pas m’encadrer que tu préfères encore te faire rabaisser par une bouse d’hippogriffe … » ces paroles te transpercèrent assez fortement comme un cou de poignard trouvant ta poitrine sans aucune retenue. comment pouvait il t'avouer tout cela de cette manière ?! comment pouvait il penser que ton orgueil était aussi important pour ne pas lui demander de l'aide ?! tu étais bien loin d'être orgueilleuse, c'était même un pécher que tu te refusais d'engendrer. pourtant ton cousin en avait une toute autre opinion, espérant dans ces reproches te faire avouer a quel point tu le méprisais. pourtant ce n'était pas le cas. certes tu vivais dans son ombre depuis ton enfance mais de là à le détester c'était un peu fort.. tu soupiras donc assez fortement pour bien lui signifiait ton mépris a cette aveux infondé. pourtant il ne le remarqua guère puisque d'un autre soupire et d'une voix beaucoup plus douce il t'interrogea sur ton bourreau d'un soir – « Je sais pas pourquoi t’as tenu ça pour toi … et je vais pas te prendre la tête pendant toute la journée avec ça … dis-moi simplement son nom et on en parle plus ... » regulus, voilà ce qui résonna dans ta tête a cet seconde même ou il te demanda son nom. malheureusement tu ne pouvais lui avouer, non par peur, non. tu savais pertinemment que regulus était un fou, un véritable malade et qu'il pourrait infliger à ton cousin les même méandre qu'à toi. alors tu soupiras à nouveau laissant les carreaux et sa fenêtre pour trouver le regard inquiet du garçon familiale. – « arrête de pensé que je te déteste plus que ces strangulots mal élevés ! tu ne comprend simplement pas que je peux endurer seule tout cela ! » soupiras tu avant de croiser les bras – « si tu penses que je suis orgueilleuse que faudrait il que je dise de ta personne ?! alors s'il te plait arrête de m'accuser de méfait que je n'ai en aucun cas engendré ! » lanças tu sans aucun reproche. cette phrase risquait surement de le blesser, pourtant cela t'étais bien égale, il ne te connaissait guère et t'accuser à tord avait créer en toi une boule amère. c'est ainsi que tu soupiras à nouveau reculant d'un pas pour retrouver la chaleur du rebord de la fenêtre ou tu t'installas. – « son nom et aussi noir que son âme.. je pense que ce simple indice te donnera un avant gout de la bestiole ayant trouvé refuge dans sa folie. » indice, sans aucun véritable aveux. aucun nom ne sortant de ta bouche, comme si sans le dire cela t’épargnerais surement des tortures délicieuses..
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Sujet: Re: Absinthe&James || Dans les jeux de l'étreinte
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