Tu sens l’alcool s’infiltrer dans tes veines, dans ton sang. Tu ne sais pas quel Est-ce brevage, mais il t’as brûlé la gorge, mais c’était particulièrement bon. En réalité, on a du te verser quelque chose dans ton verre de jus de citrouille. Mais tes idées sont brouillées, trop brouillées pour que tu puisses te souvenir de ce qu’il faille faire dans ces situations. Quoi qu’il en soit, tu sembles ne plus connaître tes limites. Tu te trouves dans la salle commune des Poufsouffles. L’endroit est charmant. Tu aimes beaucoup cet endroit, tu l’as toujours apprécié. Tu aimes tout un tas de choses. Les filles surtout. Oh RJ, what the fuck. Pourquoi de telles pensées te traversent? Tu ne saurais dire, en réalité. Parce que tu n’es jamais comme ça. Tu ne penses pas aux filles. Ou alors à comment elles font pour être si belles. Mais des pensées très peu chastes te traversent l’esprit et cette fois, tu sembles être incontrôlable. Mais qu’importe. Tu ne te sens plus toi-même. Il y avait de l’alcool dans le verre. C’est donc ceci que l’on appelle une cuite, ou être bourré. C’est une étrange sensation. Mais c’est gratifiant. Tu te sens un peu comme le maître du monde. Tu pourrais gravir des montagnes, des sommets, des monts brumeux. Tu aimes bien l’alcool au final. C’est une boisson très douce, même si acre, au final. Mais tu aimes la sensation qu’elle procure. Tu ne te préoccupes plus de ce que les gens pensent de toi, tu ne sembles plus arrêté par l’étiquette, par les idées que tu as eu toute ta vie. Tu serais prêt à te déshabiller et à trouver n’importe quelle fille pour t’accompagner. Mais il est vrai que ces pensées sont assez intéressantes, et pourtant très troublantes.

Tu regardes autour de toi, il n’y a quasi personne. Tout le monde semble couché. Vu l’heure, ce n’est absolument pas illogique. Il est presque deux heures du matin. Pourquoi t’es-tu levé déjà? Tu ne sais plus. Mais désormais tu es réveillé, et bien réveillé. Autant le rester. Demain, tu n’as pas cours de toute façon, alors qu’importe que tu restes debout. Ton esprit divague. Tu fermes les yeux. Tu vois des corps nus. Des femmes, des hommes. Tu ne saurais dire. Ils sont justes nus, et parfaitement beaux, et purs. Tu meurs d’envie de les toucher, de les pincer, de poser tes mains sur ces corps chauds. Tu rêves de te déshabiller, étrangement. Tes yeux sont toujours fermés. Et tu sens que tu te réveilleras au mauvais moment. Il semble que ce soit une évidence. Ce rêve, ce songe, quoi que ce soit, est gratifiant. Si seulement, ça arrivait dans la vraie vie. Si seulement.

and theeeeeeen.

J’avais déjà fait ce rêve étrange et pénétrant… Un beau jeune homme me donnait rendez-vous dans la salle commune de Poufsouffle à une heure tardive, me faisant la plus belle des déclarations d’amour avant de m’emmener sur son cheval blanc dans un de ses nombreux palaces aux milles et une bonne.
« OUI J’ACCEPTE, MON RICHE PRINCE J’IRAI OU TU IRAS » Hurlais-je dans mon sommeil. Soudain une voix s’éleva dans l’obscurité du dortoir, « PATIENCE TU VAS LA FERMER OUI OU NON » … « Conscience est-ce que c’est toi ? » répliquais-je « NON C’EST SUSHA ET J’AIMERAI BIEN DORMIR » dit l’élève allongée dans le lit à coté. « SUSHA ? JE NE CONNAIS PAS DE SUSHA, QUI ETES-VOUS ? UN AGRESSEUR MASQUE ? UNE CRÉATURE DE LA NUIT, RÉPONDEZ ! NE ME FAITE PAS DE MAL JE VOUS EN SUPPLIE, JE SUIS TROP BELLE POUR MOURIR. TENEZ PRENEZ MON SOUTIEN-GORGE POUR SATISFAIRE VOS DÉSIRS PERVERS ET ALLEZ VOUS EN » Apeurée je me hissais hors du lit, enfilant mes pantoufles polaires je me dirigeais vers la salle commune, espérant que l’homme de mes rêves y soit pour me sauver de ce cauchemar. Je m’installais sur le canapé prêt de la cheminée, il était deux heures du matin et la salle commune était vide…

Je regardais autours de moi espérant que le fameux prince fasse son apparition. J’entendis alors un bruit dans le couloir, un garçon, Randy Fenwick pénétra dans la salle commune, il n’avait pas l’air dans son assiette à vrai dire, un titubait un peu, il semblait complètement stone. Il avançait les yeux fermés, il avait l’air perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas ma présence du moins pas tout de suite. Je l’avais toujours trouvé très mignon, mais jamais je n’avais osé lui dire. C’est lui le garçon après tout si je lui plaisais, ce serait à lui de faire le premier pas. « Randy ? Ça va ? Tu te sens bien » lui dis-je en avançant vers lui. « Si tu as un problème tu peux me le dire tu sais, je veux dire je ne connais pas les premiers secours mais je suis belle, donc je suis certaine que je serai capable de trouver une solution à tes problèmes » Le jeune homme ne semblait pas très réceptif, il marmonnait des choses incompréhensibles et dans un accès de folie, il entama un strip tease, il avait déjà ôté son pantalon, puis son t-shirt en une fraction de seconde tel un gogo danseur professionnel. « Eh bien dis-donc tu vas vite en besogne toi ! M'enfin, je ne peux pas t'en vouloir si j'avais été toi en voyant une beauté comme moi je crois que j'aurai fait la même chose. »