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 Mævrös & Lÿviàh ❖ forest of dreams

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serdaigle
Lÿviàh H. Rookwood
Lÿviàh H. Rookwood
I swear I'm up to no good

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MessageSujet: Mævrös & Lÿviàh ❖ forest of dreams   Mævrös & Lÿviàh ❖ forest of dreams Empty29/11/2012, 22:00

Because all we really need to survive is one person who truly loves us


Pour beaucoup d’ignorants, une vélane n’a de beau que son apparence extérieure. A l’intérieur, elle ne serait qu’une coquille vide, un être cupide et vaniteux, dont la seule apparence occupe toutes les préoccupations. Fâchez là un tant soit peu et vous la découvrirez sous son véritable jour : hideuse et effrayante, dangereuse et imprévisible. Et parce qu’elle n’est pas vraiment humaine, qu’elle n’est qu’un être inférieur à l’homme, on peut piétiner ses sentiments sans se sentir coupable. Certains semblaient penser que Lÿviàh était faite dans le même moule. Qu'elle ne valait pas vraiment son statut d'humaine. Peut être parce que sa mère était une vélane, pensait on qu'elle avait hérité de cette même froideur qu'on prêtait aux nymphes. C'était mal la connaître: sensible et délicate, elle s'était refermée sur elle même par la faute de ces mauvaises rencontres qui lui faisaient perdre foi en la bonté même de l'homme. Elle n'en restait pas moins avide d'ambition, résolue à montrer qu'en dépit de toutes les idées reçues, elle valait aussi bien, sinon mieux, que ceux qui la rabaissait au rang de créature. On la charmait, on lui tournait autour, et on s’étonnait que la belle ne cède pas, trop farouche et trop méfiante pour tomber dans le panneau. Certes, elle était à demi vélane, mais ses émotions, ses colères, ses peines, n’étaient pas moins importantes que celles des autres. Et en cet instant, c’était d’ailleurs une triste désillusion qui marquait ses traits délicats, primant sur le reste. Une fois de plus, elle s’était entichée du mauvais garçon, bercée par l’illusion éphémère que celui-ci était différent. Elle ne se pensait pas fragile : son caractère était affirmée: elle était une Rookwood, digne héritière d'un tempérament fort et fier, et ne se laissait pas marcher sur les pieds. Mais à force d’avoir le nez plongé dans les bouquins, Lÿviàh en était presque devenue naïve sur bien des points. Parce qu’elle était honnête, elle pensait parfois qu’il en était de même pour les autres. Ca n’était que partie remise. Celui qui s’était joué d’elle aujourd’hui s’en mordrait les doigts demain. Son orgueil bien placé ne supporterait pas l’affront sans rien faire.

Mais l’heure n’était pas à réclamer justice. S’exilant du reste de ses camarades, elle entreprit de mettre un peu de distance entre elle et ce château où l’existence lui pesait parfois. Elle se sentait en attente de la suite, elle si désireuse de faire ses preuves, coincée dans ce rôle d’étudiante qui à son âge devenait lassant. D’un pas ferme et décidé, Lÿviàh se rendait dans sa partie préférée du domaine de Poudlard : le jardin de Vivaldi. Elle avait parfois l’impression qu’il avait été créé à son attention: fait de vastes plantes changeant au rythme des saisons, une nature plus belle que jamais, et une quiétude qu’on ne trouvait nulle part ailleurs dans le château, il était pour la semi vélane le meilleur échappatoire qui puisse être. Il n’y avait qu’au printemps qu’elle fuyait cet endroit comme la peste, alors que les amoureux transits venaient y roucouler à l’approche des premières floraisons, gâchant toute la sérénité des lieux pour en faire un théâtre de minauderies toutes plus ridicules les unes que les autres. Il n’y avait toutefois pas de visiteurs inopportuns lorsque Lÿviàh poussa la porte de son jardin d’Eden. Ôtant ses chaussures, elle les laissa à l’entrée, avant de s’éloigner sans un bruit. Légère, c’était à peine si l’empreinte de ses pas laissait sa trace dans l’herbe. Au contact du sol sous ses pieds, elle se sentit immédiatement plus sereine, un mince sourire apparaissant à la commissure de ses lèvres. Ici, elle était de nouveau elle-même, libérée de la présence froide et austère des murs du château, en communion avec cette partie de son être qu’elle n’appréciait jamais autant que dans ces circonstances. La semi vélane s’adossa contre un arbre, se laissant lentement glisser contre lui pour finir parfaitement assise. Les yeux clos, ses longues jambes découvertes allongées sur le sol et ses doigts fins caressants doucement les brins d’herbe qu'elle laissait filer délicatement, elle semblait déjà loin, rêveuse. Encore un peu, et elle aurait pu s’assoupir, paisiblement.
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serpentard
Mævrös L. Rookwood
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MessageSujet: Re: Mævrös & Lÿviàh ❖ forest of dreams   Mævrös & Lÿviàh ❖ forest of dreams Empty7/12/2012, 21:49

« Tu connais pas la dernière ? Rookwood s’est fait planté par Glenwood. T’aurais vu sa tête… » Hélas pour le poufsouffle, il n’aura guère le temps de terminer sa phrase, l’ayant lâchée au mauvais endroit, au mauvais moment, car non loin de lui, à quelques centimètres à peine, se tient un autre Rookwood, celui-là même qu’il vaut mieux éviter de fâcher, au risque de passer un sale quart d’heure… Car si ses colères sont bien moins violentes que celle d’une vélane normale et n’influent que rarement sur son apparence physique, il n’en demeure pas moins qu’elles s’avèrent… dangereuses malgré tout. Et comme pour prouver mes dires, voilà l’héritier qui s’empare déjà du col de la chemise de son camarade, prêt à en découdre, ou lui soutirer des informations, à moins que ce ne soit les deux peut-être ? « Qu’est-ce qu’elle a la tête de ma sœur Spencer ? » Ah les balbutiements gênés, qu’il aime les entendre ce serpentard, bien plus que l’on ne pourrait le croire. « Et dis-moi… vu que tu sembles tout savoir, j’imagine que tu vas me dire où je peux trouver Glenwood hein ? » L’air pâle. Un autre délice dans l’attitude de la peur, alors qu’il daigne enfin relâcher le poufsouffle, non sans un regard méprisable. Qu’on le croie ou non, Mævrös n’est pas un violent, bien loin de là. Étudiant modèle, studieux, rares sont ces moments de faiblesses où la colère prend le dessus, lui faisant un instant perdre le pied pour mieux relâcher sa fureur au plus méritant. Et s’il n’est pas du genre à chercher des noises, en cet instant pourtant, l’idée même de faire souffrir l’ex-petit-ami de sa jumelle le démange suffisamment pour qu’il abandonne l’idée de se rendre à son prochain cours. Alchimie ? Bah… Au pire, il rattrapera, ce ne sera qu’un petit bémol de plus dans son emploi du temps déjà trop chargé. Air frondeur sur le visage, son regard vairon s’attarde sur toutes les têtes qui passent près de lui, à la recherche de celle qui l’intéresse tout particulièrement et qui se trouvera forcément abîmée à la fin de l’altercation, promesse tacite que sa mère ne pourrait pas même le reconnaître.

Pourtant, son élan se voit vite arrêté, attiré par un visage trop familier pour qu’il puisse l’ignorer. Dans tout ce château, nul doute qu’il n’existe que deux personnes capables de lui ôter une idée ancrée. L’une, blonde comme les blés n’aurait besoin que d’un regard, d’un mot, d’un frôlement pour lui faire perdre la raison, quand l’autre, brune, miroir de son âme, reflet de son être, n’a besoin que d’une apparition pour qu’il reprenne ses esprits et ne laisse la folie engranger quelqu’un d’autre. C’est celle-ci qu’il aperçoit, les couleurs de Rowena trônant fièrement sur ses épaules, alors qu’elle se dirige vers le seul endroit où ils se ressourcent tous deux, trop proches de la nature pour l’ignorer. Un instant, il sent l’hésitation étreindre son cœur. Continuer sur sa lancée et arracher l’organe battant de celui qui a osé se jouer d’elle, ou se glisser dans ses pas pour mieux la rejoindre. Et ainsi que je le disais, la raison reprend ses droits, tandis qu’il lâche un soupir dans les airs, déambulant finalement dans les couloirs avant d’arriver dehors, glissant hors de sa poche une de ses fameuses cigarettes sorcières, la calant entre ses lèvres avant de l’allumer rapidement et regarder la volute rouge s’évaporer dans l’air froid. Il est temps de rejoindre sa jumelle, se glisse t’il mentalement, ignorant tous ceux qui pourraient le ralentir, objectif placé en tête alors que le parc se présente à lui, les jardins de Vivaldi plus loin encore. Cet endroit… combien de fois s’y sont-ils rendus pour rendre hommage à leur Mère, glissant pieds nus sur les brins d’herbes, à genoux dans la terre pour planter une quelconque plante, se ressourcer sous un arbre… Ils étaient à part, en étaient bien conscients, et pourtant, pour rien au monde Mævrös n’aurait échangé sa place avec un autre.

Mais enfin il parvient dans cet étrange lieu, que l’hiver semble avoir momentanément épargné, laissant encore un air chaud voguer entre les branchages, restant tardif d’un été un peu trop paresseux pour laisser d’autres saisons prendre le dessus, et se déchausse, délaissant ses chaussures dans un coin avant d’éteindre par la même occasion sa cigarette dans la petite boite destinée à cet effet, sanctuaire qu’il ne respecte que trop. Déambule dans l’herbe, et enfin retrouve la silhouette recherchée. Sans un bruit, manifestant pourtant sa présence, finit enfin par s’installer à ses côtés, allant jusqu’à tendre sa main pour qu’elle y glisse la sienne. Les jumeaux sentent quand l’autre n’est pas au mieux de sa forme, et ainsi en a t’il toujours été des Rookwood.
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