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| what a coincidence ● alice l. | |
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InvitéI swear I'm up to no good
| Sujet: what a coincidence ● alice l. 4/1/2013, 09:12 | |
| Ce soir, tu devais encore patrouiller les couloirs. Tu n’en avais pas spécialement envi mais tu devais faire avec. Tu aurais préféré rester avec ton livre dans la salle commune plutôt que de venir tenir compagnie à ton homologue de Serpentard. Ce soir, vous deviez vous occuper des cachots et des premiers étages du château, le reste serait couvert par d’autres préfets et certainement Dolohov qui se faisait toujours un pur plaisir de trouver des élèves hors de leurs lits. Tu attendais donc devant l’entrée de la salle commune des Serpentard que ton collègue en sorte. Plus le temps passait, plus tu étais en train de te dire qu’il allait simplement ne pas venir. Au bout d’une dizaine de minutes d’attente, tu te mis donc en marche sans lui. Les Serpentard te sortaient pas le trou des narines en ce moment. Entre le fait qu’ils ne cessaient de prendre Absinthe comme victime et le fait que leur préfet te laissait faire ta ronde tout seul, tu avais envi de tous les égorger. Mais, tu savais aussi qu’il falloir promouvoir l’unité des maisons, surtout en tant que préfet et donc tu devais garder bien au fond de toi tes pensées un peu criminelles. Tu ne trouvais rien dans les cachots ce qui était étrange, en général tu y trouvais toujours un ou deux élèves qui préparaient un mauvais coup. Tu remontais donc au rez-de-chaussée et commençais à faire le tour tranquillement. Tu te dis que tu aurais finalement dû prendre ton livre, cela ressemblait à une nuit assez calme ce soir et tu espérais que cela allait continuer comme cela. Mais bien sûr, comme tous les soirs, il y avait toujours quelques élèves dans les couloirs. En même temps, vu la manière dont Dolohov avait avancé le couvre-feu, cela ne te surprenait pas. Pour ceux qui avaient des petites amies dans des maisons différentes, cela ne devait pas être toujours facile de se voir. Et pas que au niveau des relations amoureuses, c’était aussi le cas pour de simples amis car durant la journée, chacun était à ses cours et puis ensuite il fallait faire les devoirs et donc on se dirigeait vers la bibliothèque et après c’était l’heure de manger et de retourner dans sa salle commune. Tu détestais ce nouveau couvre-feu, comme à peu près toute l’école. Tu trouvais donc deux couples en plein débordement d’affection dans des placards à balais et tu les renvoyais dans leur salle commune avec seulement des points en moins. A eux de ne pas se faire attraper par Dolohov après, ce n’était pas ton boulot de les ramener jusqu’à leur salle commune. Noël approchait et cela se sentait dans la température du château. Le soir il commençait à y faire assez froid et tu te promis de penser à prendre un autre pull le lendemain. Après plus de deux heures de ronde dans le château, tu décidais de remonter dans ta salle commune. Cependant, sur le chemin tu passais devant la salle de bain des préfets et tu ne pus résister à l’envie d’aller y prendre un bon bain. Cela te réchaufferait mais cela te détendrait surtout. Tu n’avais pas beaucoup dormis cette semaine entre tes devoirs et tes rondes de préfet alors en ce vendredi soir, tu n’avais qu’une envie, aller prendre un bon bain dans cette merveilleuse salle de bain que tu n’utilisais que très rarement au final. Tu donnais donc le mot de passe au tableau et te faufilais à l’intérieur. La première chose que tu trouvas étrange fut le fait qu’il y faisait drôlement chaud comme si quelqu’un venait d’y prendre un bain. Ensuite, ce fut la buée sur les miroirs et les vitres mais tu décidais de ne pas y faire attention, si quelqu’un avait pris un bain par ici, la personne était certainement déjà partie. Tu enlevais donc ta cape de sorcier et enlevais ta cravate. Tu n’avais plus qu’une chose dans l’esprit, prendre ce fichu bain et enfin te détendre. Alors que tu enlevais la chemise de ton uniforme, tu entendis du bruit derrière toi. Tu te retournais précipitamment, prêt à sortir ta baguette de ta poche si jamais cependant, le visage que tu découvris devant toi te fit pousser un soupir de soulagement. « Alice, ce n’est que toi ! » Oui, tu préférais voir Alice plutôt qu’une Serpentard … Cependant, bien trop occupé à regarder son visage pour voir à qui tu avais à faire, tu n’avais pas encore descendu ton regard. Quand tu le fis, tu sentis ton cœur louper un battement. Tu t’étais toujours douté que sous l’uniforme de l’école, Alice avait un corps de rêve. Aujourd’hui, tu en avais la preuve car elle n’était couverte que d’une petite serviette. Tu ne pus t’empêcher de la fixer, à tes yeux, elle avait toujours été magnifique de toute manière mais là c’était presque intolérable. Te rendant compte que tu la fixais de manière inappropriée, tu sentis le rose te monter aux joues et tu lui dis : « Désolé Alice, je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un ici … Le tableau s’est ouvert, je pensais pas que … » Mais tu savais que là tu t’enfonçais, tu avais juste du mal à aligner deux mots. N’importe quel gars dans ta situation ferait pareil non ? « Tu es magnifique. » C’était presque un murmure mais peu importait, tu étais certain qu’elle l’avait entendu et tu avais envi de te frapper toi-même. |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 4/1/2013, 23:47 | |
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Franck & Alice
What a coincidence
Je m'étirai. La journée avait été difficile et longue, très longue. Et le pire, c'était qu'elle était loin d'être finie. Je me souviens avoir été toute excitée le jour où j'ai reçu mon insigne de préfète, et j'ai toujours aimé remplir mon devoir et accomplir au mieux la tâche qui m'avait été confiée. Sauf que... En cinquième année, et même jusqu'à la septième année, c'est gérable. Au-delà, ça devient un fardeau. Le cursus de sécurité magique est loin d'être de tout repos, les professeurs nous demandent chaque jour un peu plus d'effort et de travail. C'est normal après tout, la sécurité de tous les sorciers est censée revenir entre nos mains une fois les diplômes en poche. Alors imaginez-vous la dose de travail qu'on a lorsqu'on arrive en onzième année ! Entre les devoirs écrits, les recherches et le temps passé à pratiquer les multiples sorts, potions et enchantements, auxquels il faut rajouter les heures de patrouille entre les cours et après le couvre-feu et les réunions préfectorales, je n'avais presque plus une minute pour moi. Et surtout, presque plus une minute pour mes amis. Heureusement que de temps à autre je patrouillais avec Franck, lui-même préfet de serdaigle. C'est presque les seuls moments où l'on passe plus de vingt minutes ensemble depuis le début de l'année, c'est effrayant. Et la Dolohov et son couvre-feu à 19h30 n'était pas pour arranger les choses. Au moins, avant, une fois nos obligations remplies, on pouvait se retrouver pour parler. Enfin.
Je fermai mon manuel de magie noire, je terminerai mon devoir plus tard. Il était l'heure d'aller retrouver le préfet de Gryffondor au troisième étage. Cette nuit, nous devions nous occuper des derniers étages. Je déteste devoir monter et monter des escaliers quand je suis fatiguée, mais bon, ce n'est pas comme si j'avais le choix, et j'espère qu'ils ne nous joueront pas des mauvais tours ces escaliers de malheur. Mon homologue m'attendait déjà en haut des escaliers. Après un sourire, nous entamâmes notre ronde. Il est gentil, heureusement, et le temps fila lentement mais sûrement alors que nous bavardions tranquillement en marchant, nous séparant de temps à autres histoire de faire la ronde plus vite. Rien à l'horizon aujourd'hui. C'était plutôt étrange, il était courant de trouver des couples enlacés dans des placards, ou encore des petits farceurs en train de comploter dans un coin. Un tour pour rien. Merlin, j'aurais aimé être comme Sibylle et avoir pu prévoir l'avenir, je serai restée dans mon dortoir. Dolohov était certainement déjà passée par là et avait fait le « ménage ».
Après une bonne heure, nous étions arrivés en haut de la tour d'astronomie, et nous commençâmes à redescendre. Mon collègue me quitta pour rejoindre son dortoir. Là, tout de suite, je l'enviais d'être à Gryffondor, il n'avait pas à se retaper tous les escaliers.
Au cinquième étage, j'avais les jambes engourdies et le cou qui me tiraillait. Et une idée me vint : pourquoi ne pas aller me prélasser dans un bon bain chaud dans la magnifique salle de bain des préfets ? Après tout, elle était là pour ça cette salle de bain, et j’avais bien besoin de me détendre un peu avant de continuer à descendre pour rejoindre la salle commune de Poufsouffle. Je donnai le mot de passe au tableau dissimulant l’entrée du havre de paix et avant de faire quoi que ce soit d’autre, j’ouvris tous les robinets pour remplir le bassin. Et après m’être déshabillée en jetant n’importe où mes affaires, je plongeai avec délectation dans l’eau chaude. En faisant quelques longueurs dans l’immense baignoire, je repensai à ma journée, à ce ratage complet en maléfices et envoûtement quand le prof nous a demandé de nous entraîner sur notre voisin et que j’étais presque la seule à ne pas réussir l’envoûtement, malgré plusieurs essais. Il allait falloir que je travaille dur sur ce nouveau sort à apprendre. Mais pas ce soir. Il y avait eu aussi cette altercation avec des Serpentard, qui refusaient que je leur retire des points et me menaçaient à mi-mot… Ils ne me font pas peur, je sais que ce n’est que du vent, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, mais ce que ça peut-être épuisant. Puis je me prélassai un peu encore, adossée contre une des parois, essayant de vider mon esprit. Sans que je ne commande rien, mon esprit vola vers Franck. Je me demandais ce qu’il faisait à cet instant. J’aurais aimé le voir aujourd’hui, je n’en ai pas eu le temps. Et ça me manque. On s’entend si bien, je me sens si bien avec lui…
Les minutes passaient, et il était temps que je sorte de l’eau, sinon j’allais finir toute fripée. M’enroulant dans une petite serviette, je passai la main sur un des miroirs pour en retirer la buée et commençai à tenter de démêler ma crinière. Ce moment de détente m’avait fait visiblement du bien, puisqu’en rentrant tout à l’heure, j’avais une mine affreuse, qui s’était à présent estompée. Je fredonnai un petit air tout en me brossant, quand soudain, j’aperçus une ombre dans le miroir. Je me retournai vivement et laissai tomber ma brosse au sol en comprenant de qui il s’agissait… Franck…
« Alice, ce n’est que toi ! »
Laissa t-il échapper après un soupir. Mon souffle était coupé et je sentais mon cœur accélérer sa course. Il était torse nu, sa chemise à la main. Merlin, j’étais venue me détendre et voilà que chaque parcelle de mon corps était en ébullition. Je fermai les yeux quelques secondes. « Il faut procéder comme pour les épouvantards… Imagine Franck quand il avait onze ans et que ce n’était que la peau et les os, oui c’est ça, nous avions onze ans… onze ans… » Je retrouvai mon calme. Après tout, Franck était un garçon comme les autres et ce n’était quand même pas la première fois que je voyais un membre du sexe opposé sans chemise… En rouvrant les yeux, je ne pus m’empêcher de remarquer qu’il me regardait des pieds à la tête avec un drôle d’air. Instantanément, je me mis à rougir : j’en étais venue à oublier que moi-même je n’étais pas présentable. Je devais ressembler à une pivoine géante et automatiquement je posai une main sur le haut de la serviette pour m’assurer qu’elle ne me ferait pas faux bond. Je détournai le regard, il m’était impossible de le regarder en face dans cette tenue.
« Désolé Alice, je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un ici … Le tableau s’est ouvert, je pensais pas que … »
Je relevai les yeux, inquiète. Lui aussi était mal à l’aise. C’était évident. Mais qui ne le serait pas après tout et je ne voulais pas qu’il prenne la responsabilité de ce qui était en train de se passer.
« Ne t’excuse pas Franck, c’est pas ta faute. J’aurais dû… Je sais pas, mettre un mot… J’en sais rien en fait, je ne pensais pas que quelqu’un viendrait à cette heure là, et je croyais que le tableau ne laissait entrer qu’une personne à la fois… Mais tu ne pouvais pas savoir… Et ça aurait pu être pire... »
Mes paroles moururent dans ma gorge. La simple pensée qu'il aurait pu me surprendre en tenue d'Eve me désespéra. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire. Si ! Il fallait que je me rhabille déjà. Ça m’ôterait un poids. Ça nous ôterait un poids. Je balayai des yeux la pièce, à la recherche de mes vêtements, je les avais laissé je ne savais trop où…
« Tu es magnifique. »
Je me paralysai. Avais-je bien entendu ? Je le regardai soudain. Mais il ne me regardait plus. Pourtant, je n’avais pas rêvé ce murmure si ?... Puis réalisant peu à peu la véritable signification, je souris.
« C’est parce que tu es mon ami que tu dis ça. Je ne suis pas sûre que les autres soient de ton avis. Mais je te remercie. Quoique le préfet de Gryffondor m’a fait plusieurs compliments lors de la ronde. »
J’avais dit ça, pensive. Je n’avais pas remarqué sur le moment, mais mon homologue avait dit certaines choses, et à la lumière de ce que venait de dire Franck, peut-être que… Mais peu importe. Franck avait toujours le mot pour être gentil, et là, il n’avait pas échappé à la règle, il avait certainement dû vouloir que je sois moins gênée. Il ne fallait surtout pas que je commence à me faire un film, ce ne serait pas bon pour notre amitié...
« Ca t’ennuierait de te retourner ? » lui demandai-je tout d’un coup. Je n’avais qu’une envie, avoir une apparence un peu plus descente. Et je me voyais mal faire ça alors qu’il était face à moi.
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InvitéI swear I'm up to no good
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 5/1/2013, 14:49 | |
| Tu étais occupé ces derniers temps, toi et les autres. En fait, il semblerait que tout le château ait été occupé. Peut-être pas les premières années qui n’avaient pas autant de travail que toi mais bon, tout le monde avait ses devoirs à faire de toute manière. Vu que tout le monde était occupé, ce n’était pas facile de trouver un moment pour passer du temps avec ses amis surtout quand ceux-ci sont dans des maisons différentes. C’était un de tes grands problèmes, tes amis les plus proches n’étaient pas dans ta maison. Certains l’étaient mais James, Lily et Alice ne l’étaient pas et avec le nouveau couvre-feu, ce n’était pas toujours facile de les voir. Avec Lily et Alice, tu avais de la chance, elles étaient préfètes donc vous arriviez à vous croiser et à passer quelques heures ensemble à arpenter les couloirs. C’était une bonne chose et en général les préfets en chefs aimaient bien tourner donc vous vous retrouviez assez souvent. Tu avais toujours aimé être un préfet, cela avait toujours été quelque chose que tu adorais. Tu n’aimais pas spécialement toutes les règles de l’école mais tu les suivais quand même. Tu faisais toujours ton travail et tu étais à la tête de ta classe dans toutes les matières. Tu aurais pu être préfet plus tôt certainement si ton accident ne t’avait pas forcé à quitter l’école pendant deux ans. Te rappeler ces deux ans te faisait toujours aussi mal. Tu détestais te souvenir de ton accident mais les deux années suivantes furent un pur calvaire. Tu étudiais toujours, tu avais tes bras pour lire et pour écrire mais c’était tes jambes qui avaient mis du temps à se remettre. Des potions le matin, le midi et le soir. Tu n’étais pas sorti de ton lit pendant un an. Une année entière sans bouger, maintenant que tu y pensais, tu te demandais comment cela était possible. Souvent, quand tu marchais dans les couloirs de l’école, tu savourais cette sensation comme si tu allais la perdre quelques secondes plus tard. Non, il était clair que désormais tu ne perdrais plus l’usage de tes jambes, ou du moins tu l’espérais. En tout cas, si c’était le cas ce ne serait pas dans un match de Quidditch. Tu détestais aussi cet accident pour la simple et bonne raison qu’il t’avait fait détesté ce sport que tu aimais tant. Tu avais désormais peur du mot Quidditch et tu quittais presque toutes les conversations qui avaient attrait à ce sport. C’était idiot, tu le savais mais c’était comme ça, personne ne pouvait comprendre mais personne ne te disait rien. Enfin, à part James bien entendu pour qui fuir le Quidditch était complètement inhumain. Enfin, mieux valait que tu n’y penses pas, c’était ce que tu te disais à chaque fois. En remontant dans ton dortoir, tu avais décidé d’utiliser la salle de bain des préfets. Elle était là pour votre usage après tout et tu n’avais aucune envie de réveiller tout ton dortoir en prenant une douche aussi tard dans la soirée. Et puis cette salle de bain était tellement plus magique … Elle avait tous ces robinets et cet immense bassin ! Tu aimais bien y passer du temps, t’y relaxer et c’était exactement ce dont tu avais besoin vu que le préfet de Serpentard t’avait laissé tomber pour tes rondes, tu n’étais pas de la meilleure des humeurs ce soir. Un peu de relaxation ne te ferait pas de mal. Tu donnais le mot de passe au portrait qui s’ouvrit en quelques secondes et se referma derrière toi. Quand tu rentrais dans la salle de bain, tu ne pus t’empêcher de te dire que quelqu’un venait certainement de prendre un bain vu qu’il y avait toujours de la vapeur de chaleur dans l’air. Alors que tu enlevais ta chemise, tu entendis un bruit derrière toi et tu fus plus que soulagé de voir que c’était Alice. Tu ne t’attendais pas à la trouver là mais au moins ce n’était qu’Alice, ta meilleure amie et pas un ou une personne inconnue. Tu n’avais tout d’abord pas fait vraiment attention à sa tenue mais quand tu baissas les yeux, ta respiration se bloqua au niveau de ta gorge. Alice était là devant tes yeux avec cette minuscule petite serviette autour de son corps. Non, elle ne pouvait pas imaginer une seule seconde l’effet qu’elle était en train de te faire à cet instant précis parce qu’Alice te considérait comme un simple ami. Reprenant peu à peu tes esprits, tu t’excusais parce qu’après tout c’était toi qui était rentré alors qu’elle était en train de prendre un bain non ? Tu ne pouvais pas vraiment cacher ton malaise et tu vis bien qu’Alice le sentait. Tu n’étais pas James qui sans doute en aurait profité pour blaguer, non, toi tu devenais rouge comme une tomate et tu n’arrivais pas à aligner deux mots. « Ne t’excuse pas Franck, c’est pas ta faute. J’aurais dû… Je sais pas, mettre un mot… J’en sais rien en fait, je ne pensais pas que quelqu’un viendrait à cette heure là, et je croyais que le tableau ne laissait entrer qu’une personne à la fois… Mais tu ne pouvais pas savoir… Et ça aurait pu être pire... » Pire pour elle peut-être, mais mieux pour tes yeux. Non, il ne fallait pas que tu penses à ça, ton imagination était déjà assez débordante en ce moment et n’avait pas besoin d’être aidée dans cette direction. Tu savais déjà de quoi tu allais rêver cette nuit, ou peut-être que tu n’arriverais pas à dormir du tout. « Non, c’est de ma faute. Tu étais là avant moi après tout. » Et c’était vrai, elle avait été là avant toi. Alors que tu la contemplais toujours en essayant de ne pas montrer que tu le faisais, tu le pus t’empêcher de lui dire qu’elle était magnifique. Pour toi, Alice avait toujours été magnifique mais là, sans l’uniforme de l’école et avec cette petite serviette, c’était plus vrai que jamais. Et sans savoir vraiment comment cela était arrivé, tu l’avais dis à haute voix. Au départ tu ne t’en étais pas rendu compte mais quand Alice s’est retournée violemment, tu t’es senti comme un petit garçon pris sur le fait. « C’est parce que tu es mon ami que tu dis ça. Je ne suis pas sûre que les autres soient de ton avis. Mais je te remercie. Quoique le préfet de Gryffondor m’a fait plusieurs compliments lors de la ronde. » Le préfet de Gryffondor … C’était l’ami de James non ? Remus Lupin … Il faudrait que tu lui parles de ça un jour, il ne manquerait plus qu’Alice soir intéressée par lui. Quoique, après tout elle faisait ce qu’elle voulait non ? Alors elle croyait vraiment qu’il lui disait ça rien que parce qu’il était son ami ? Non, ce n’était pas le cas mais comment le lui faire comprendre ? Ca tu n’en avais aucune idée. Tu savais qu’un jour il faudrait que tu fasses quelque chose, sinon tu risquais de perdre Alice pour toujours, Lily te le rappelait à chaque fois que vous vous croisiez. « Oh je pense qu’on pourrait tomber d’accord. Tu ne devrais pas douter de ta beauté Alice, tu es très belle. » Et c’était vrai. Peut-être ne s’en rendait-elle pas compte. Enfin bon, tu ne voulais pas non plus en rajouter. Un silence envahi la pièce quelques instants avant qu’Alice ne te demande : « Ca t’ennuierait de te retourner ? » Tu la regardais un petit moment avec un sourire sur les lèvres avant de dire : « Euh non, pas du tout. » Et tu te retournais. Tu entendis du bruit derrière toi et tu décidais de fermer les yeux pour ne pas être trop tenté mais ce fut une très mauvaise idée, les images qui apparurent dans ta tête était loin d’être purement amicales. Tu attendis donc qu’Alice te dise de te retourner mais en attendant, tu devais penser à autre chose alors tu lui demandas : « Comment tu vas Alice ? Qu’est-ce qui t’amène dans cette salle de bain à cette heure là ? » |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 6/1/2013, 00:06 | |
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Franck & Alice
What a coincidence
Si j’avais pu me métamorphoser en petite souris et fuir à toute vitesse hors de la salle de bain des préfets, je crois que je l’aurais fait tant la situation m’embarrassait. Franck était là, à moitié déshabillé et son regard sur moi me consumait de l’intérieur. Se rendait-il seulement compte de ce que je ressentais à ce moment précis ? Avait-il la moindre idée des sentiments que je nourrissais à son égard depuis quelques temps ? Certainement depuis son retour à Poudlard après son accident, son retour définitif j’entends. Il m’avait tellement manqué durant ces deux ans, c’est là que je m’étais rendu compte que de ne plus l’avoir en permanence à mes côtés était une torture. Et je l’admirais tellement pour sa façon d’avoir surmonté tout ça. Sûrement que non, il ne savait pas. Il faut dire que je me débrouille pas mal pour dissimuler mes sentiments. Et tant mieux. Nous sommes amis, juste amis. Ca a toujours été ainsi, malgré tous les commérages qu’il pouvait y avoir autour de nous. Ca l’a toujours fait sourire d’ailleurs… Il ne m’a jamais rien dit, n’a jamais rien tenté… Si vraiment son affection avait dépassé le stade de l’amitié, il aurait bougé depuis longtemps non ? Cela faisait longtemps que nous n’étions plus des enfants.
Il était mal à l’aise et s’était excusé, et j’avais essayé de le consoler. Mais non, il avait tenu à assumer seul la responsabilité de ce qui était en train de se passer. « Non, c’est de ma faute. Tu étais là avant moi après tout. »
Certes, mais je refuse de t’accuser de quoi que ce soit sombre idiot, ça aurait pu arriver à n’importe qui après tout. Devais-je lui dire ça avec ma franchise habituelle ? A quoi bon, il semblait résigner à se sentir terriblement fautif, et je n’avais pas la force de continuer cette conversation, j’étais déjà bien trop gênée de devoir lui adresser la parole dans cette tenue… Et de l’avoir en face de moi dans cette tenue… Une irrésistible envie d’aller me blottir dans ses bras, contre sa peau m’avait prise et j’avais tout de suite décidé d’y mettre le holà : il fallait surtout que je me rhabille ! C’était la meilleure chose à faire. Les choses seraient ainsi moins gênantes et plus naturelles… Comme avant, comme toujours. Alors je cherchais des yeux mon uniforme quand soudain cette phrase si surprenante était parvenue à mes oreilles. Il me trouvait magnifique ? Passée la surprise, j’avais compris qu’il ne disait ça que pour être gentil, parce qu’il s’agissait de mon meilleur ami après tout. Et je ne me privais pas pour le lui dire. Ce n’est pas le genre de compliment que l’on me fait très souvent… Jamais même, plus j’y réfléchis. Seul Remus Lupin, préfet de Gryffondor, avait eu quelques mots gentils ce soir, mais rien de bien folichon. Remus était un gentil garçon, c’est tout, il avait voulu être agréable. Un instant, j’ai pensé qu’il disait la vérité et que par là-même Franck aussi. Mais c’était stupide… Encore une fois, mon meilleur ami s’était bien gardé de me dire qu’il me trouvait jolie pendant onze ans, pourquoi tout d’un coup ce serait différent ? Non, la seule et unique explication plausible était qu’il voulait, lui aussi, être gentil. Mais il insistait.
« Oh je pense qu’on pourrait tomber d’accord. Tu ne devrais pas douter de ta beauté Alice, tu es très belle. »
Je le fixai quelques instants, en silence, tentant de sonder ses pensées, mais comme depuis le début de cette conversation, j’étais perdue. Je ne savais pas comment réagir. Et j’avais l’impression que si je rétorquais, il allait de nouveau me sortir ce genre de phrase, et je n’étais pas sûre que mon cœur y résiste. J’avais beau essayer de me dire qu’il ne fallait pas que je tienne compte de ses paroles prononcées par un meilleur ami, mes entrailles souhaitaient de toute leur force que ce ne soit pas un rêve et que Franck était réellement en train de me faire une sorte de déclaration. Le silence avait envahi la pièce, et je repris mes esprits. Il fallait vraiment que je m’habille. Alors je lui demandai si ça le dérangeait de se retourner, normal non ?
Un moment, j’ai cru qu’il allait répondre oui et ne pas se retourner. Il me fixait, un sourire flottant sur ses lèvres, et il ne disait rien. Et finalement… « Euh non, pas du tout. »
Ce que je ressentis alors est assez inexplicable. Je voulais qu’il se retourne, je voulais que la gêne cesse, je voulais enfiler mon uniforme. Mais quand il finit par accéder à ma demande, une pointe de déception brûla dans ma poitrine. Je crois que j’espérais qu’il ne fasse pas ce que je lui avais demandé. Et j’y ai cru un instant. Instant malheureusement éphémère. J’étais stupide. Voilà ce qu’il se passe quand on commence à se faire des films à partir de simples phrases amicales. Non, tout était normal de son côté, son amie lui demandait de se retourner pour qu’elle puisse se vêtir, alors naturellement, il le faisait. Il n’y avait que moi pour imaginer qu’il aurait pu y avoir un tout autre scénario. Il se retourna donc, et j’étais partagée entre soulagement et déception. Mais bon, autant en profiter pour que tout redevienne normal. Je me mis donc en quête de mes vêtements. Et je les aperçus jetés sans précaution à même le sol, près de la baignoire. Et occupée à m’habiller, je lui lançai tranquillement une chose qui me tenait finalement à cœur, il faut croire. Je n’avais pas pu parler tout à l’heure, mais à présent qu’il était de dos et que ma gêne s’estompait, j’avais ressenti le besoin de lui dire. « Tu sais, quoi que tu en dises, j’ai toutes les raisons de douter de ma beauté, en général on me dit que je suis gentille et amusante, mais jamais que je suis jolie. Même l’autre idiot avec qui j’étais sortie en sixième année ne me l’a pas dit une seule fois, c’est dire ! Mais je le vis bien, je te rassure ». Avais-je ajouté sur le ton de la plaisanterie.
Mais pendant que je lui disais ceci, Franck avait commencé une toute autre conversation. « Comment tu vas Alice ? Qu’est-ce qui t’amène dans cette salle de bain à cette heure là ? »
Ca n’allait pas très bien alors je suis venue ici pour me détendre mais tu es arrivé et je me suis sentie encore plus tendue ? Non, je ne pouvais pas dire ça. « Ca ne va pas mal, je suis juste très fatiguée. J’ai passé une dure journée, j’ai fait une ronde pour rien parce qu’il n’y avait personne dans les couloirs des derniers étages, et en redescendant, je me suis dit que ce serait bien de venir me détendre ici. Cette salle de bain est une véritable bénédiction pour nous autres préfets. J’en avais bien besoin. »
J’avais mis ma jupe et mes collants et je commençai à enfiler ma chemise. Bientôt j’allai pouvoir lui dire de se retourner.
« Oh, et j’ai encore pu montrer mon inaptitude à lancer un envoûtement, en classe, ce matin. J’étais la seule, ou presque, je crois qu’un seul autre élève n’a pas réussi non plus. Prometteur pour une future auror… Mais POURQUOI j’ai du mal avec les maléfices et envoûtements, j’aimerais bien le savoir ! Demain, c’est certain, je m’exerce dès que j’en ai le temps. Ça te dit d'être mon cobaye ? Ça pourrait être marrant. »
J’avais dit ça comme ça, pour rire. Mais j’aurais peut-être plus de facilité et moins de blocage surtout à m’entraîner sur Franck que sur n’importe qui d’autre. J’avais confiance en lui, je savais qu’il ne se moquerait pas de moi.
« Et toi ? » Le dernier bouton de ma chemise et j’étais enfin prête. Il fallait juste que je retrouve mon pull, mais qu’est-ce que j’avais bien pu en faire ? « C’est bon Franck, tu peux te retourner, et si tu vois mon pull, dis-le, je ne sais pas où il est allé se fourrer… ». C’est ça de se déshabiller comme une sauvage pour se jeter dans un bain chaud…
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InvitéI swear I'm up to no good
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 11/1/2013, 23:23 | |
| Tu détestais ce genre de situations. Tu étais quelqu’un de plutôt timide en réalité et tu essayais d’éviter les situations où tu pouvais être mal à l’aise. Malheureusement, ce n’était pas toujours possible et ce soir tu avais mis les deux pieds dans le plat. James allait bien se foutre de ta gueule quand tu lui raconterais cette mésaventure. Tu ne pourrais pas dire que tu n’avais pas apprécié la vue parce que ce serait la première chose qu’il allait te demander et tu ne pourrais rien cacher à Lily parce qu’elle savait te lire comme un livre ouvert mais cela ne semblait pas le cas d’Alice et cela te rassurait énormément. D’après tous les autres élèves, du moins tes connaissances, c’était clair et net que tu avais des sentiments pour ta meilleure amie alors que tu essayais tant bien que mal de le cacher. Seule Alice semblait ne pas le voir et c’était ce qui t’arrangeait. Non mais vous imaginez si tu lui disais quelque chose et qu’elle ne retournait pas tes sentiments, que par ta faute, tu ne puisses plus l’avoir à tes côtés comme ta meilleure amie. C’était ça qui te faisait le plus peur. Et puis, ce n’était pas un secret, tu n’étais pas à Gryffondor et il y avait certainement une raison pour cela. Un peu de courage ne pouvait pas te faire de mal. Tu te demandais toujours comment Alice ne pouvait rien remarquer surtout après que tu aies fixé son corps pendant plusieurs minutes sans pouvoir être capable d’en détacher ton regard. Ce n’était pas de ta faute si Alice était parfaitement bien faite non plus hein ? Peut-être que d’autres gars ne le voyaient pas mais qu’est-ce que tu t’en fichais des autres ! S’ils n’étaient pas capables de le voir alors tu le verrais pour eux. Cependant, tu avais du mal à voir comment un gars normal après avoir vu Alice dans cette tenue pourrait penser qu’elle n’est pas magnifique. De toute manière, tu l’aimais tellement que son corps t’aurait peu importé. Pour toi, Alice c’était Alice avant tout et tu l’aimais pour tellement de choses … Mais tu décidais de ne pas rentrer là dedans, cela ne servait strictement à rien. Tu avais envahi l’espace d’Alice sur ce coup là. Tu n’avais à vrai dire jamais pensé que cette situation puisse se produire, tu avais pensé que le portrait ne s’ouvrirait pas. C’était ce qui était censé arriver non ? Mais Poudlard était un mystère pour la plupart de ses élèves, même quand on y a passé onze années de sa vie, on ne peut pas tout savoir. Enfin, tu t’étais retrouvé dans cette situation et tu te sentais mal à l’aise. Qui ne le serait pas non ? Tu n’étais pas du genre à pouvoir faire des blagues dans ces situations alors tu t’étais contenté de balbutier des excuses. La chose qui t’avait le plus surprise c’était qu’Alice ne se trouve pas belle. Pourquoi ? C’était une question que tu te posais alors qu’elle était certainement plus jolie que la moitié des filles de Poudlard. Tu essayais de lui faire comprendre qu’elle était belle, pour toi c’était important et pourtant, elle ne semblait pas te croire et surtout, elle semblait assez surprise de te voir dire de telles choses, certainement qu’elle était en train de se demander à quoi tu étais en train de jouer et tu te le demandais aussi. Depuis quand tu faisais de tels compliments à Alice ? Ce soir, tu risquais d’être finis si tu continuais comme ça. Alice t’avait demandé de te retourner et à contre cœur tu l’avais fait. Tu aurais tellement aimé la fixer encore un petit peu mais tu avais déjà l’image bien ancrée dans ton esprit et tu voyais mal comment tu pouvais l’oublier désormais. Tu entendais des bruits de vêtements et Alice finit par te dire : « Tu sais, quoi que tu en dises, j’ai toutes les raisons de douter de ma beauté, en général on me dit que je suis gentille et amusante, mais jamais que je suis jolie. Même l’autre idiot avec qui j’étais sortie en sixième année ne me l’a pas dit une seule fois, c’est dire ! Mais je le vis bien, je te rassure. » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit soupir. D’accord, ce que l’on remarquait chez Alice en premier ce n’était peut-être pas son corps, c’était sa gentillesse et son don pour amuser tout le monde. Mais il fallait aller regarder plus près pour voir la beauté que refermait Alice. Peut-être qu’elle n’avait pas un corps parfait mais ce qui la rendait parfaite c’était l’ensemble de toutes les choses qu’elle était. Les mains dans les poches, tu ne pus t’empêcher de dire : « Tu l’as dis toi-même, c’est un idiot. Et puis les garçons sont idiots à cet âge de toute manière … Il faut que tu te fasses confiance Alice et si un gars n’est pas capable de voir à quel point tu es jolie et oublie de te le dire, c’est que peut-être il n’en vaut pas la peine. » Tu le pensais réellement. Après tout, un petit ami ne devrait-il pas complimenter sa copine et lui rappeler tous les jours que c’est la plus belle ? Certainement seulement, c’était ce que tu étais en train de faire. Et pourtant, tu n’étais pas le petit ami d’Alice, tu ne rêvais que d’une chose, de l’être mais tu ne l’étais pas et tu remerciais Lily de te rappeler tous les jours que c’était de ta faute après tout. « Ca ne va pas mal, je suis juste très fatiguée. J’ai passé une dure journée, j’ai fait une ronde pour rien parce qu’il n’y avait personne dans les couloirs des derniers étages, et en redescendant, je me suis dit que ce serait bien de venir me détendre ici. Cette salle de bain est une véritable bénédiction pour nous autres préfets. J’en avais bien besoin. » Qui n’était pas fatigué ces derniers temps ? Les vacances arrivaient et les derniers devoirs s’entassaient aussi mais bon, c’était la vie et puis avec ton rôle de préfet, ce n’était pas de tout repos mais le travail n’avait jamais été quelque chose qui te faisait très peur. Tu espérais juste arriver à tenir sans péter un câble en fait parce que c’était ça le plus dur. « J’espère que tu t’es bien détendue alors. » Lui dis-tu tout simplement. Tu ignorais où elle en était dans son habillement mais tu avais de plus en plus de mal à ne pas te retourner. C’était presque intolérable mais bon, tu devais faire avec, tu devais te forcer. Heureusement, les paroles d’Alice te donnèrent l’occasion de te concentrer sur autre chose. « Oh, et j’ai encore pu montrer mon inaptitude à lancer un envoûtement, en classe, ce matin. J’étais la seule, ou presque, je crois qu’un seul autre élève n’a pas réussi non plus. Prometteur pour une future auror… Mais POURQUOI j’ai du mal avec les maléfices et envoûtements, j’aimerais bien le savoir ! Demain, c’est certain, je m’exerce dès que j’en ai le temps. Ça te dit d'être mon cobaye ? Ça pourrait être marrant. » Tout le monde avait une matière où il était plus ou moins fort. Pour toi ce n’était pas la classe des sorts et enchantements ça c’est clair. Tout ce qui était à faire avec une baguette, tu t’en sortais bien, la métamorphose étant ta matière préférée. Tu aimais aussi les potions que tu savais préparer depuis gamin et tu y prenais toujours autant de plaisir ce qui était bon signe, tu allais avoir du mal dans ton futur métier sinon. « Bien sûr que je serais ton cobaye ! Avec un peu de chance je le connais déjà et je pourrais t’aider. Et ne désespère pas, tu feras une très bonne auror même si les enchantements ne sont pas ta spécialité. » Des fois, tu avais peur pour Alice. Elle se lançait dans un métier dangereux mais tu n’allais pas la stopper. Tu espérais seulement qu’elle ferait attention et tu comptais bien le lui faire promettre dès que vous quitteriez l’école. Tu espérais ne pas trop la croiser à Sainte Magouste, cela te rassurerait énormément. « Et toi ? C’est bon Franck, tu peux te retourner, et si tu vois mon pull, dis-le, je ne sais pas où il est allé se fourrer… » Tu te retournais enfin et trouvais Alice dans son uniforme. Comme d’habitude … Ou presque parce que tu ne pouvais pas t’enlever l’image d’elle en serviette et elle s’était habillée à la hâte, tu pouvais le voir. Son pull ? Non, tu ne l’avais pas vu mais il y avait une chose assez facile à faire à ce sujet. Attrapant ta baguette su dis : « Accio pull Alice. » En moins d’une seconde, un pull avec le blason des Poufsouffle se retrouva dans tes mains. Tu t’approchas tranquillement d’Alice en lui disant : « Moi aussi je suis crevé. Le préfet de Serpentard m’a laissé tombé ce soir et j’avais besoin de me détendre avant le week-end. A cette heure, je pensais ne trouver personne. Dis Alice, je peux te poser une question ? » Tu ne savais même pas pourquoi tu demandais, la réponse allait être oui évidemment. Tu vis Alice te faire un signe positif de la tête et tu lui demandais sans vraiment réfléchir : « Tu as déjà été amoureuse de quelqu’un ? » Après tout, on pouvait discuter de ça entre meilleurs amis non ? |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 14/1/2013, 16:25 | |
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Franck & Alice
What a coincidence
J’étais en train de m’habiller, enfin. J’avais demandé à Franck de se retourner, et c’est avec une pointe de déception que je le vis le faire… Je ne savais pas trop ce que je voulais. Enfin si, je voulais qu’il fasse le premier pas, lui, si premier pas il y avait à faire. Je ne voulais pas être celle qui risquait de mettre notre amitié en péril. Notre lien était si spécial, je ne voulais pas gâcher tout ça. Je savais parfaitement que si je tentais quelque chose, quoi qu’il arrive, plus rien ne serait comme avant. Soit les sentiments étaient réciproques, et on risquait éventuellement de mal finir si la relation ne se passait pas comme on l’espérait, soit ils ne l’étaient pas et là je risquais gros. Soit il couperait les ponts, lentement, doucement, soit on continuerait à être amis mais nous ne pourrions plus jamais avoir ces rapports francs que je chérissais tant. Il y aurait toujours cette réserve inexplicable, cette gêne peut-être même. J’avais eu le temps d’y penser, toutes ces années. Cela devait bien faire quatre ou cinq ans maintenant que j’avais compris que mes sentiments pour mon meilleur ami n’étaient pas qu’amicaux. Et je me méfiais de ce que je pouvais penser être des « signaux ». Je sais que je suis le genre de fille à se faire facilement des films, et avec Franck, je n’avais pas le droit de prendre mes désirs pour des réalités. Il soupira alors que je lui parlais d’un ancien petit ami qui n’avait rien fait pour que je me sente belle, ce qui expliquait que ce n’était pas une « qualité » que je pensais avoir.
« Tu l’as dis toi-même, c’est un idiot. Et puis les garçons sont idiots à cet âge de toute manière … Il faut que tu te fasses confiance Alice et si un gars n’est pas capable de voir à quel point tu es jolie et oublie de te le dire, c’est que peut-être il n’en vaut pas la peine. »
J’acquiesçai. Après tout, un petit copain, normalement, est censé vous trouver merveilleusement belle, même si vous êtes laide comme un troll des montagnes. Et c’est certain qu’il n’en valait pas la peine, il n’avait qu’une idée en tête, et je ne partageais pas cette idée, pour son plus grand malheur. Ca n’a pas duré longtemps, et tant mieux. A sa demande, je lui racontais ma journée épuisante et mon envie de me détendre en faisant un plongeon dans l’immense bassin de la salle de bain des préfets. J’aurais donné n’importe quoi pour être en vacances dès à présent, j’en avais bien besoin, mais il fallait attendre encore un tout petit peu. « J’espère que tu t’es bien détendue alors. » Avait-il lâché. Je m’étais bien détendue oui, même si son arrivée inopinée alors que j’étais en serviette avait réduit à néant ou presque les bienfaits de ce bain décontractant. « Oh oui, ça m’a fait un bien fou, je me suis amusée à utiliser le robinet à mousse, j’avais l’impression de nager dans les nuages, c’était drôle »
C’est ce que je préférais dans cette salle de bain : les centaines de robinets qui distribuaient de la mousse, des bulles, des eaux de couleurs, des sels parfumés… Je retombais en enfance et je jouais dans l’eau, comme à Cardiff avec mon frère et ma nourrice. Je continuais à m’habiller et à lui raconter ma journée. Et c’est tout naturellement que je lui demandais s’il voulait bien être mon cobaye. Je devais m’entraîner sur un maléfice que j’avais raté le matin même en cours. Les maléfices et envoûtements étaient ma bête noire. Plus les envoûtements que les maléfices habituellement, mais ce maléfice là me posait problème. « Bien sûr que je serais ton cobaye ! Avec un peu de chance je le connais déjà et je pourrais t’aider. Et ne désespère pas, tu feras une très bonne auror même si les enchantements ne sont pas ta spécialité. » Je savais que je pouvais toujours compter sur Franck. C’était une des raisons qui m’empêchaient de tenter quoi que ce soit, je voulais pouvoir toujours compter sur lui. Et il n’était pas Serdaigle pour rien, c’était un très bon élève. « C’est le Maléfice d’Entrave, qui est censé arrêter ou ralentir une chose. Dès que la cible va trop vite, je n’y arrive pas. Pourtant je n’ai aucun mal avec le Petrificus Totalus, c’est un peu le même principe… Enfin. Merci Franck. Et je me donne du mal en tous cas pour devenir une bonne auror, heureusement que je me rattrape ailleurs, sinon, je ne pourrai pas faire long feu dans le métier »
Je rigolai. Il est assez étrange que jamais je ne me sois vraiment inquiétée des risques. Je n’ai pas peur d’en prendre, pourtant, je ne suis pas une Gryffondor. La différence doit résider dans le fait que je ne prends pas de risques inconsidérés, je ne suis pas une tête brûlée. Mais mon oncle et ma tante étaient très inquiets que je choisisse cette voie, il m’a fallu beaucoup discuter avec eux pour leur faire comprendre mon point de vue et la noble tâche que je voulais accomplir.
J’avais enfin terminé de m’habiller, seul mon pull restait introuvable et Franck avait eu la présence d’esprit que je n’avais pas eu : utiliser sa baguette. J’avais au moins l’excuse que la mienne était dans la poche de ma cape. Mais il y avait des fois où je me sentais ridicule. Celle-ci en faisait partie. Alors que je l’entendais prononcer la formule, je levai les yeux vers lui. Il n’avait pas remis sa chemise… En même temps pourquoi l’aurait-il fait ? S’il était venu ici, c’est qu’il voulait prendre un bain. Mais je ne pus m’empêcher de rougir encore une fois, tout en pestant contre moi-même intérieurement. L’aise que j’avais retrouvée en enfilant mon uniforme s’évapora en une fraction de seconde et je luttais contre moi et mes sentiments alors qu’il s’approchait tranquillement de moi, mon pull à la main.
« Moi aussi je suis crevé. Le préfet de Serpentard m’a laissé tombé ce soir et j’avais besoin de me détendre avant le week-end. A cette heure, je pensais ne trouver personne. Dis Alice, je peux te poser une question ? »
Il avait l’air fatigué en effet. J’allais répondre à sa première phrase quand il me posa cette question. Evidemment qu’il pouvait m’en poser une ! J’acquiesçai, ne sachant trop à quoi m’attendre, et je tendis la main pour saisir mon pull. « Tu as déjà été amoureuse de quelqu’un ? »
Cette question eut l’effet d’une bombe. Mon cœur s’emballa tout d’un coup sans que je ne puisse rien y faire. Accrochée à mon pull qu’il tenait toujours, je le regardai, les yeux remplis d’interrogations et tentant désespérément de reprendre le contrôle sur moi. Mais à quoi il jouait ce soir ? Je le fixai, cherchant à comprendre et je n’avais qu’une envie : lui répondre oui et l’embrasser. Mais je ne pouvais pas. Il ne fallait pas. Alors que je croyais que la situation avait repris une tournure normale, il me demandait ça. J’étais sans voix et je mis quelques instants avant de répondre dans un murmure : «oui… j-je… ». Je ne savais pas quoi dire, il m’avait prise par surprise, et plongée dans son regard, j’étais à deux doigts de lui dire la vérité.
Puis je repris mes esprits, baissai le regard et me mordis la lèvre. « Enfin, peu importe, c’est compliqué… »
Si seulement tu savais Franck, si seulement… Je tremblais presque et j’avais encore du mal à comprendre ce qu’il se passait. Mais il paraissait fatigué, peut-être était-il préoccupé aussi. C’était mon devoir d’amie d’être là pour lui s’il en avait besoin. Et visiblement, il avait besoin de parler de ces choses là… Je desserrai l’emprise que j’avais sur mon pull et lui attrapai la main à la place, pleine de sollicitude. « Qu’est-ce qu’il y a Franck ? Tu es… bizarre ce soir. C’est à cause d’une fille ? Tu peux tout me dire tu sais, et si tu as besoin que je fasse quelque chose, je suis là… »
Oui, j’étais là, oui, il pouvait tout me dire, même si ça pouvait me faire du mal. Ce qui comptait, c’était lui, et pas moi.
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InvitéI swear I'm up to no good
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 19/1/2013, 10:05 | |
| Tu avais toujours été timide et ce soir, ce trait de ton caractère semblait avoir totalement disparu. Tu ignorais pourquoi tu disais toutes ces choses à Alice. Tu les pensais ça c’était certain, il n’y avait pas de doutes mais il y avait un grand pas entre les penser et les dire, ce pas que tu n’osais pas franchir depuis des années. Mais alors pourquoi ce soir ? Voir Alice en serviette t’avait bouleversé, on est d’accord mais à ce point là ? Peut-être parce qu’après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on a le droit à ce genre de vues. Mais tu ne comprenais tout de même pas comment tu pouvais lui dire tout cela. Avec ta chance, tu allais lui faire peur et la faire courir à l’autre bout du château à la vitesse où cela avançait mais en même temps, tu savais au fond de toi que c’était peut-être le moment de remédier à cette situation. Tu en avais assez d’entendre Lily et à peu près tous tes amis te dire qu’Alice ne t’attendrait pas pour toujours, qu’elle allait tomber amoureux d’un autre. Tu avais finis par en faire des cauchemars et peut-être que c’était eux qui étaient en train de te donner du courage maintenant. Enfin, peu importe où tu trouvais ce courage soudain, tu étais partis trop loin pour pouvoir revenir sur tes pas sans qu’Alice ne s’en rende compte. A sa demande, tu t’étais retourné pour lui laisser le temps de se changer. Tu préférais ne pas imaginer l’image que tu aurais si tu te tournais désormais, c’était de la torture mais tu n’allais de toute manière pas te retourner, tu avais un peu plus de classe que ça. Et puis Alice te faisait confiance, tu ne pouvais vraiment pas trahir sa confiance. Elle t’avait raconté que les gens avaient du mal à lui dire qu’elle était jolie. Son copain de sixième année avait été apparemment incapable de le lui dire mais c’était un idiot qui n’avait apparemment pas les yeux en face des trous. Enfin, ton avis n’était plus du tout objectif ces derniers temps … Tu ignorais quelle réaction elle avait eu à tes paroles, tu ne la voyais pas. Cependant elle resta silencieuse et la conversation continua sur d’autres sujets. Tu lui demandais ce qu’elle était venue faire ici et en fait, elle était venue faire la même chose que toi, se détendre. Tu lui dis ensuite que tu espérais qu’elle s’était bien détendue, qu’elle en avait bien profité. S’il y avait quelqu’un qui méritait de se détendre c’était Alice, elle travaillait énormément et prenait son rôle de préfète très à cœur. « Oh oui, ça m’a fait un bien fou, je me suis amusée à utiliser le robinet à mousse, j’avais l’impression de nager dans les nuages, c’était drôle. » Un sourire en coin apparut sur tes lèvres, effectivement, la salle de bain des préfets était un merveilleux endroit pour se détendre. Des dizaines de robinets différents pour des dizaines d’effets et une baignoire de la taille d’une piscine. Rien que pour cela, ça valait le coup d’être préfet. Seulement, la plupart des gens ignoraient l’existence de cette merveilleuse salle de bain, ou du moins ce qui se trouvais à l’intérieur. « Quand on utilise les robinets magiques, ça devient rapidement un bon moment de détente. » Lui dis-tu avec un sourire. Quand se serait ton tour de rentrer dans la baignoire, tu ne savais pas lequel tu allais utiliser mais tu en choisirais un de toute manière. La mousse certainement, tu adorais la mousse. Toujours retourné, tu espérais qu’Alice allait bientôt avoir finis de s’habiller, tu préférais nettement avoir une conversation avec elle de face que de dos mais bon, c’était un peu de ta faute cette situation alors tu devais faire comme si tout était normal, ou du moins le plus normal possible. Le sujet dévia ensuite sur le problème que semblait rencontrer Alice avec un sortilège. Cela n’avait jamais été sa matière préférée et elle avait toujours eu plus de mal qu’avec les autres mais bon, tu pouvais toujours lui donner un coup de main, tu n’avais aucun problème avec les sortilèges. « C’est le Maléfice d’Entrave, qui est censé arrêter ou ralentir une chose. Dès que la cible va trop vite, je n’y arrive pas. Pourtant je n’ai aucun mal avec le Petrificus Totalus, c’est un peu le même principe… Enfin. Merci Franck. Et je me donne du mal en tous cas pour devenir une bonne auror, heureusement que je me rattrape ailleurs, sinon, je ne pourrai pas faire long feu dans le métier. » Ah, tu le connaissais celui-là, tu connaissais certainement déjà à peu près tous les charmes qu’ils apprenaient dans cette classe pas parce que tu étais plus âgé mais parce que tu aimais bien jouer à l’autodidacte et que ça marchait assez bien. C’était aussi une classe que tu continuais à avoir dans ton cursus. Donc tu allais pouvoir aider Alice qui ferait plus tard une excellente auror tu en étais persuadé. « Ce n’est pas si compliqué, tu verras tu seras une pro dès que je t’aurais montré comment faire. Et c’est plus difficile que le Petrificus Totalus sinon tu l’aurais appris en cinquième année. Mais ne t’en fais pas, tu pourras toujours venir frapper à ma porte si tu as un problème même lorsque tu es auror. » Tu lui aurais fait un clin d’œil si elle n’était pas dans ton dos. Tu te contentais donc de ces paroles et de te dire que tu allais le lendemain passer du temps avec Alice. Vous n’aviez pas pris le temps de le faire depuis un moment et cela te faisait très plaisir. Alice finit par te dire que tu pouvais te retourner ce que tu fis de suite, tu en avais assez de lui parler sans qu’elle ne te voie. Sortant ta baguette, tu lui donnais son pull qu’elle semblait chercher. Bizarrement et sans raison, une drôle d’idée te vint à l’esprit. Et sans vraiment réfléchir, après avoir répondu à sa question tu lui demandais si elle avait déjà été amoureuse. Ce soir, tu avais vraiment perdu l’esprit. Soit parce que tu étais complètement fatigué, soit parce que tu avais inconsciemment pris une décision dans ton esprit que tu ne connaissais pas encore. Alice te regarda bouche bée et tu voulus de suite reprendre ta question ce qui n’était pas possible. Elle sembla réfléchir, un peu paniquée et elle finit par te dire : « Oui ... J-Je ... Enfin, peu importe, c’est compliqué… » Alors elle était peut-être amoureuse ? Ou pas du tout ? Vu ce qu’elle venait de te dire, c’était assez incompréhensible et tu préférais ne pas te dire qu’elle était amoureuse, c’était une option beaucoup plus satisfaisante. Tu étais dans tes pensées quand Alice te demanda : « Qu’est-ce qu’il y a Franck ? Tu es… bizarre ce soir. C’est à cause d’une fille ? Tu peux tout me dire tu sais, et si tu as besoin que je fasse quelque chose, je suis là… » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit rire, si seulement elle savait … Oui, elle pouvait certainement t’aider mais pas dans le sens où elle l’entendait. Tu n’aurais pas besoin qu’elle aille jouer les entremetteuses entre une fille et toi parce que tu la voulais seulement à elle, et personne d’autre. « Je suis désolé Alice, c’est sortis comme ça … » Cependant, tu ne pouvais pas la laisser là sans explication. « Mais oui, c’est une fille. Par contre je doute que tu puisses réellement m’aider, pas dans ce sens là du moins. » Tu voyais dans ses yeux qu’elle attendait une autre réponse, ou du moins une précision par rapport à ce que tu venais de lui dire. « Je voulais juste savoir parce que je pense que je suis amoureux d’une fille, depuis longtemps d’ailleurs mais je n’ai jamais rien dis malgré le fait que Lily m’y pousse à peu près tous les jours. » Dis-tu avec un sourire au coin des lèvres. Lily était unique, ça il n'y avait pas de doutes ... |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 19/1/2013, 17:38 | |
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Franck & Alice
What a coincidence
La situation était embarrassante et j’espérais ne plus jamais avoir à revivre ça. Entre amis, on se dit des tas de choses, on se connaît par cœur, mais on ne s’amuse pas à se déshabiller l’un en face de l’autre. Surtout quand on est secrètement amoureuse de ce dit ami. La situation en devient réellement gênante, on se demande ce que pense l’autre, et en même temps, on préfère ne pas savoir. Il avait lâché qu’il me trouvait jolie, magnifique même, et je ne savais pas si être heureuse ou encore plus gênée. Mais j’avais fini par demander à Franck de se retourner, le temps que j’enfile une tenue plus convenable. Il avait lancé alors la conversation, et nous parlions de choses et d’autres. J’avais eu une journée difficile, comme de nombreuses autres auparavant, les vacances se faisaient désirer et je les attendais avec impatience. Et je lui racontais donc que j’étais venue dans la salle de bain des préfets pour me détendre et que je m’étais amusée avec les nombreux robinets de l’immense baignoire.
« Quand on utilise les robinets magiques, ça devient rapidement un bon moment de détente. » « C’est tout à fait vrai »
J’avais répondu simplement, et je repensais à toute cette mousse de toutes les couleurs avec un sourire. Cela m’avait vraiment fait du bien. Puis j’enchaînais sur les problèmes que j’avais rencontrés en cours le jour même, ce maléfice d’entrave que je ne parvenais pas à maîtriser, dès que la cible devenait trop rapide. Je savais que je devais mettre les bouchées doubles dans cette matière, et je prévoyais déjà de passer une demi-journée à ne pratiquer que ce maléfice. Mais pour ça, il me fallait de l’aide. A moins d’enchanter des objets. Mais c’est toujours plus agréable de travailler avec quelqu’un, plus motivant aussi, plus détendu… Et je savais que Franck était une bête dès qu’il s’agissait de manier la baguette. Et cela nous permettrait de passer du temps ensemble, plus que dernièrement. Et dans une situation moins embarrassante que celle que l’on vivait en ce moment. C’est donc tout naturellement que je lui demandais de m’aider, et c’est tout naturellement qu’il m’avait répondu par l’affirmative. Et alors que je lui expliquais de quel maléfice il s’agissait, il me répondit : « Ce n’est pas si compliqué, tu verras tu seras une pro dès que je t’aurais montré comment faire. Et c’est plus difficile que le Petrificus Totalus sinon tu l’aurais appris en cinquième année. Mais ne t’en fais pas, tu pourras toujours venir frapper à ma porte si tu as un problème même lorsque tu es auror. »
Mes lèvres s’étirèrent en un large sourire. Je savais que je pouvais toujours compter sur Franck, mais c’était toujours appréciable de l’entendre le dire. J’étais heureuse à ce moment précis, parce qu’il parlait aussi pour le futur, et j’étais quelque part soulagée de voir que même après Poudlard, les choses ne changeraient pas.
« Merci Franck, vraiment, tu as le don pour me rassurer. Et j’espère bien que je pourrais continuer à t’embêter avec mes problèmes même une fois auror ! De toute façon, tu n’en as pas le choix, je ne compte pas te lâcher ! »
J’avais dit ça sur le ton de la plaisanterie, mais je le pensais vraiment. Quoi qu’il arrive, je ne comptais pas perdre contact, perdre notre lien. C’était ce qui comptait le plus pour moi, j’étais prête à tous les sacrifices pour le garder auprès de moi. Même à le voir rencontrer quelqu’un, se marier, fonder une famille… Avec un peu de chance, je pourrais être la marraine de son premier enfant.
J’étais enfin vêtue et je lui donnai l’autorisation de se retourner. C’était trop étrange de parler sans le regarder. Je cherchais mon pull, qu’il trouva grâce à un sortilège d’attraction. En me retournant, je le trouvai sans chemise, évidemment, puisqu’il comptait prendre un bain, ce qui me mit de nouveau mal à l’aise. Il me raconta sa journée tout en me tendant mon pull. Et c’est là que tout bascula.
Alors que je croyais que tout redevenait simple, et comme avant, après cette péripétie imprévue, il me demanda si j’avais déjà été amoureuse de quelqu’un. Cette simple question m’avait paniquée. Comment lui dire oui, sans lui avouer qu’il était l’heureux élu, et ce depuis des années maintenant ? Je ne savais pas trop quoi répondre, mais, prise au dépourvue, ma voix était sortie tout seule pour lui dire oui. Je me demandai si je ne devais pas saisir ma chance et tout lui avouer, là, maintenant, mais la raison me revint, et j’esquivai la réelle réponse. Je ne pouvais pas tout gâcher. Nous étions amis, et je ne voulais pas le perdre. Et c’est en pensant à cette belle amitié que je lui saisis la main pour lui demander si quelque chose le tracassait… S’il s’agissait d’une fille… Je lui proposai mon aide sans hésiter une seule seconde, je serais toujours là s’il en a besoin et j’étais prête à jouer les entremetteuses si c’était ce qui le rendrait heureux.
Il laissa échapper un rire avant de me répondre : « Je suis désolé Alice, c’est sortis comme ça … Mais oui, c’est une fille. Par contre je doute que tu puisses réellement m’aider, pas dans ce sens là du moins. »
Je fronçai les sourcils, perplexe. Je ne comprenais pas vraiment sa réponse. Et je continuai de le fixer, attendant une explication un peu plus poussée. « Je voulais juste savoir parce que je pense que je suis amoureux d’une fille, depuis longtemps d’ailleurs mais je n’ai jamais rien dis malgré le fait que Lily m’y pousse à peu près tous les jours. »
Une violente douleur au niveau du plexus solaire me confirma que malgré tout ce que je pouvais dire, je n’étais pas vraiment prête à entendre ce genre de discours. Je l’avais bien cherché cela dit. Mon cœur et ma raison luttaient sans cesse l’un contre l’autre, et je savais que je faisais le bon choix en préférant la raison. Je risquais moins. Mais qui ça pouvait bien être ? Inconsciemment, je lâchai sa main et reculai, le regardant toujours. Lui souriait. Et le voir sourire me torturait. J’avais le cœur au bord des lèvres et je le sentais battre à tout rompre dans ma poitrine. Il en était amoureux depuis longtemps ? Je fouillai ma mémoire pour trouver un nom. Qui côtoyait-il depuis longtemps ? De qui m’avait-il déjà parlé, l’air de rien ? Mais un tel chaos régnait en moi que rien ne me vint. Je m’obligeai à sourire. Il le fallait, pour Franck. Je ne devais pas laisser l’émotion s’emparer de moi et me faire agir comme la pire des amies. Et pourquoi ne m’en parlait-il que maintenant ? Apparemment Lily était au courant depuis bien longtemps… Toutes ces réflexions ne durèrent qu’une fraction de seconde, mais cela me parut des heures.
En proie à de multiples questions auxquelles je ne parvenais pas à répondre, je décidai de concentrer mon esprit sur des choses plus concrètes et plus immédiates. J’attrapai enfin mon pull et mis un peu de distance entre lui et moi, sous prétexte d’enfiler mon vêtement. Cachée dans le tissu, je me mordis la lèvre et tentai d’inspirer et expirer tranquillement. Toujours face à lui, et replaçant mes cheveux, je décidai de mettre un terme à la souffrance que procurait l’ignorance. Sur un ton que je voulais neutre, je lui demandai :
« Et… pourquoi ne pourrais-je pas t’aider ?... Je la connais cette fille ?... Et pourquoi as-tu préféré en parler à Lily, et pas à moi ?... » C’est vrai quoi, après tout… Mais j’ajoutai rapidement, inquiète : « Ce n’est pas que je suis jalouse, mais… tu ne me fais plus confiance ?... »
Je regrettai immédiatement ses paroles, j’avais l’impression de me comporter comme une gamine immature, et ça ne me ressemblait pas. Il parlait à qui il voulait de ce qu’il voulait, et s’il ne m’avait rien dit jusque là, il avait ses raisons et il ne m’appartenait pas de les remettre en cause. Nerveuse, je passai de nouveau une main dans mes cheveux et la bloquai au niveau de ma nuque. Je détournai le regard, je ne voulais qu’il puisse y déchiffrer quoi que ce soit, je n’avais pas le droit de lui montrer que ça me touchait autant. Mais j’étais si agitée que je n’étais plus maîtresse de moi-même.
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| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 19/1/2013, 20:12 | |
| Tu n’avais jamais été très doué dans ces situations pour la simple et bonne raison que tu n’avais jamais eu à faire ce genre de choses. Peut-être que Lily trouvait cela facile, James aussi peut-être, pour lui c’était tellement naturel d’étaler ses sentiments aux pieds de la jeune rousse malgré le fait qu’elle ne les comprenait pas. Pour toi par contre, c’était quelque chose de totalement différent. Tu avais eu des copines dans le passé, très peu mais quelques unes et tu ne savais plus comment les choses s’étaient faites mais plutôt naturellement. Elles avaient certainement fait le premier pas, de toute manière aujourd’hui cela n’avait pas d’importance. Vous étiez toujours amis désormais et elles savaient très bien que ton cœur était pris par la belle Poufsouffle, il n’y avait pas de doutes à ce sujet là. Tu aimais Alice, depuis très longtemps. Ces sentiments étaient là et se développaient de jour en jour mais tu n’avais rien dis. Pour toi, la raison avait toujours été plus forte que le cœur, tu n’avais aucun problème à te raisonner et tu t’étais tellement bien raisonné que tu avais finis par te persuader que c’était la meilleure des choses à faire. Au départ, tu t’étais dis que cela finirait par passer, ensuite tu avais compris que ce ne serait pas le cas mais tu ne voulais pas gâcher votre amitié. Et désormais, tout le monde semblait au courant autour de toi, tout le monde sauf Alice bien entendu. Seulement, peut-être que Lily avait raison, qu’il était largement temps que tu laisses tout sortir au grand jour. Tu ne pouvais pas prendre le risque de perdre Alice, tu savais déjà au fond de toi que tu t’en voudrais si cela arrivait un jour et tu ne pouvais pas l’imaginer. Et puis comme l’avait fait remarquer Lily, elle ne resterait pas célibataire pour toujours. Finalement, à force d’entendre ce discours, tu avais eu vraiment peur, tu le sentais au fond de toi, c’était plus fort que le reste. Quand tu étais entré dans cette salle de bain, tu étais loin d’imaginer que tu trouverais une pareille vue. Comme tous les garçons de ton âge, tu avais plusieurs fois rêvé d’Alice dans de si petites tenues. Mais la différence entre le rêve, l’imaginaire et la réalité était bien là. C’était tellement mieux quand c’était réel. Tu l’avais fixée ce qui n’était pas vraiment quelque chose que font les meilleurs amis aux bonnes intentions mais c’était plus fort que toi. Tu savais que tes rêves seraient désormais remplis de ces images et ce n’était pas spécialement une mauvaise chose, c’était beaucoup plus agréable que voir la mort de tes parents. En réponse à ta question, Alice finit par te dire qu’effectivement elle s’était bien détendue avec les robinets à bulles. Tant mieux, elle pourrait beaucoup mieux dormir comme ça. Toujours de dos, tu l’écoutais parler et tu écoutais chaque bruit qui parvenait à tes oreilles. Tu espérais qu’elle se dépêcherait, parler à Alice de dos n’étai pas très agréable. La demoiselle t’avait ensuite demandé si tu pouvais l’aider avec un sortilège. Bien sûr que tu pouvais et elle savait qu’elle pouvait toujours compter sur ton aide. Du moins, tu espérais qu’elle le savait parce que sinon, il faudrait que vous en discutiez de nouveau. Et puis, c’était le prétexte parfait pour passer une partie de ton week-end en sa compagnie, tu n’avais besoin que de ça pour entamer une longue semaine. « Merci Franck, vraiment, tu as le don pour me rassurer. Et j’espère bien que je pourrais continuer à t’embêter avec mes problèmes même une fois auror ! De toute façon, tu n’en as pas le choix, je ne compte pas te lâcher ! » Peu importe ce qu’il se passerait entre vous, tu ne voulais pas perdre Alice. Peu importe la manière par laquelle elle serait présente dans ta vie. Amie, amie proche, meilleure amie, confidente ou plus peut-être ou tout à la fois mais ça n’arrivait que dans les rêves ce genre de choses. Tu ne pus t’empêcher de sourire en lui disant : « Tant mieux, je ne comptais pas te lâcher non plus. » Et ce n’était que la pure et stricte vérité.
Et c’est là que tu avais tout gâché. En fait, tu n’avais pas fait exprès. Tu t’étais retourné et Alice était toute habillée. Une vue bien moins attirante qu’auparavant mais à tes yeux la demoiselle était toujours magnifique. Tu l’avais aidée à chercher son pull par un sortilège d’attraction très simple, la manière moldue pouvait prendre beaucoup trop de temps dans une pièce pareille. Et puis c’était en le lui rendant que la question t’était venue à l’esprit. Tu n’avais pu t’empêcher de demander à Alice si elle était amoureuse. En voyant son air déstabilisé, tu ne pus t’empêcher de regretter ta question mais il était trop tard pour revenir en arrière. Après une réponse assez bizarre de sa part, tu avais eu à répondre à ses questions. Elle te trouvait bizarre ce soir et toi aussi tu te trouvais bizarre à vraie dire. Tu ne comprenais pas ce qu’il te prenait mais il était trop tard pour reculer. Tu devais lui dire, d’une manière ou d’une autre. Elle te demanda si c’était ton cas, si tu étais amoureux et tu ne lui cachas pas la vérité. Oui, tu étais amoureux et cela depuis longtemps et tu n’avais rien dis. Tu ne pus t’empêcher de lui dire aussi qu’elle ne pouvait pas t’aider, du moins pas dans le sens où elle l’entendait. La réaction que tu vis à ce moment là sur le visage d’Alice te fit peur. Tu eu envi de ravaler tes paroles parce que tu pouvais voir que tu étais en train de lui faire du mal. Pourquoi ? Tu l’ignorais. Ce n’était pas le but, tu t’y prenais certainement mal, tu n’en avais aucune idée mais ce qui était certain c’était que tu n’avais aucune envie de faire du mal à Alice. Ce qu’apparemment tu venais de faire complètement inconsciemment. « Et… pourquoi ne pourrais-je pas t’aider ?... Je la connais cette fille ?... Et pourquoi as-tu préféré en parler à Lily, et pas à moi ?... Ce n’est pas que je suis jalouse, mais… tu ne me fais plus confiance ?... » Alice s’était éloignée de toi et tu la regardais horrifiée. Elle pensait que tu ne lui faisais pas confiance ? Non, non, non ! Elle ne pouvait pas penser quelque chose de ce genre ! Tu confierais ta vie à Alice s’il le fallait, tu avais entièrement confiance en elle et en tout point mais sur ce sujet, tu ne pouvais pas te confier à la jolie brune. Tu pouvais voir qu’Alice était mal à l’aise, qu’elle semblait mal et c’était loin de te rassurer mais maintenant tu devais assumer. « Oh si tu la connais, tu la connais très bien même. Je n’ai pas dis que tu ne pouvais pas m’aider, c’est juste que je doute que tu puisses le faire dans le sens où tu l’entends. » Après tout, elle pouvait t’aider en retournant tes sentiments, en te voyant comme plus qu’un ami … Tu savais que tu devais le dire, que tu devais en venir aux faits. « Ce n’est pas une question de confiance Alice, je te confierais ma vie si j’avais à le faire et je n’hésiterais pas une seule seconde. Mais dans ce cas là, Lily était bien mieux placée pour m’éclairer. » Oui parce que parler à Alice de tes problèmes de cœur à son sujet, c’était une très belle tactique quand même. Sauf que ça, elle ne le savait pas. Tu décidais de laisser tes yeux se perdre dans les siens avant de dire : « C’est de toi que je suis amoureux Alice. » Tu l’avais presque dis comme un murmure mais tu savais qu’elle l’avait entendu. Tu baissais alors les yeux, ayant bien trop peur de te prendre en pleine figure, un beau rejet. |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 20/1/2013, 19:03 | |
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Franck & Alice
What a coincidence
Alors que je m’habillais enfin, les choses redevenaient simples. Je lui racontai ma journée, et lui demandai de l’aide pour pratiquer un maléfice qui me posait problème. Sans hésitation il accepta, et me proposa même une aide sur le long terme, ce qui me fit très plaisir. L’idée que les choses ne changeraient pas une fois l’école de sorcellerie terminée me rassurait grandement. Je ne me privais pas pour le lui dire et lui assurer que je ne comptais pas le lâcher, et c’est avec joie que je l’entendis me répondre : « Tant mieux, je ne comptais pas te lâcher non plus. »
De dos, il ne vit pas mon magnifique sourire. Franck ferait partie de ma vie, quoi qu’il arrive, peu importe comment les choses allaient évoluer. Et un bonheur sans nom m’envahit lorsqu’il m’assura qu’il en serait de même pour lui. Mais c’est alors que je lui donnai le feu vert pour se retourner qu’un drôle de processus s’enclencha. Il m’avait posé cette question, qui m’avait tellement surprise : est-ce que j’avais déjà été amoureuse ? La panique s’était alors emparée de moi, et j’avais répondu oui. Oui, bien sûr, puisque j’étais amoureuse de lui, depuis longtemps à présent. Mais ça, je ne pouvais pas lui dire. Du moins, je me refusais à lui avouer malgré ce que mon cœur m’ordonnait de faire. Mais la peur de le perdre m’obligea à me ressaisir, et je balbutiai quelques paroles incompréhensibles avant de m’inquiéter pour lui. Je le trouvais bizarre ce soir, il me sortait de drôles de phrases auxquelles je ne savais trop comment réagir. A croire qu’il s’amusait à me déstabiliser. Je ne pus m’empêcher de lui demander s’il était amoureux, ou s’il croyait l’être du moins, au vu de la question qu’il m’avait posée. J’étais prête à l’aider, même si ça pouvait me faire mal, ce qui comptait c’était qu’il soit heureux, et que moi je ne sois pas trop loin de lui pour partager ça avec lui.
Puis il m’avait alors répondu qu’il était effectivement amoureux, depuis longtemps, et qu’il en avait parlé à Lily. Je savais qu’il était proche de la Gryffondor, je n’en avais jamais été jalouse, mais soudainement, je pensais qu’elle s’était vue offrir un honneur auquel je n’avais pas eu droit, et quoi que je fasse pour me raisonner, ça me faisait mal. Et sans vraiment comprendre ce qu’il m’arrivait, je réfléchissais aux filles qu’il côtoyait depuis longtemps. J’avais beau dire ce que je voulais, l’entendre dire qu’il était amoureux, de cette manière, et en refusant mon aide, me fit peur et terriblement mal. C’était ridicule, mais je n’arrivais plus à maîtriser mes sentiments. Il était déjà sorti avec quelques filles, moi-même j’avais eu quelques histoires, mais elles ne semblaient pas importantes… Là, tout d’un coup, ça devenait étrangement réel. Après tout, nous vieillissons, nous sommes en droit de croire que la personne avec laquelle nous allons nous mettre sera celle qui partagera notre vie. Et quoi que je dise, non, je n’étais pas prête à le voir tomber définitivement amoureux d’une autre.
Je m’éloignais de lui, j’avais besoin de mettre de la distance si je ne voulais pas qu’il voit à quel point j’étais perturbée par ce qu’il me disait. Et je me résolus à lui poser les questions qui me rongeaient de l’intérieur. Qui était-ce ? Pourquoi ne m’en a-t-il jamais parlé ? Pourquoi Lily ? N’avait-il plus confiance en moi ?
J’essayai malgré tout de ne pas me départir de mon calme, ni de mon sourire. Mais je ne suis pas sûre que j’y parvins réellement vu les regards apeurés qu’il me lança. Je n’arrivais pas à soutenir son regard, j’avais tellement honte de réagir ainsi. Quelle bonne amie je faisais ! Il sembla s’agiter un peu lui aussi, et je me sentis coupable de lui causer un souci supplémentaire.
« Oh si tu la connais, tu la connais très bien même. Je n’ai pas dis que tu ne pouvais pas m’aider, c’est juste que je doute que tu puisses le faire dans le sens où tu l’entends. »
Je le regardai, sans comprendre. J’avais l’impression de ne pas avoir la moitié de mes capacités intellectuelles à ce moment précis, plus il m’expliquait, moins je comprenais, et mon cœur battait si fort que le sang me tapait dans les oreilles. Mais dans quel sens alors ? Et je connais très bien cette fille ? Mon cerveau tournait à cent à l’heure, tentant désespérément de mettre un nom et un visage sur celle qui me volait mon Franck. Mais qui était-elle à la fin ? Qu’il me le dise, qu’on en finisse ! Avec qui passait-il le plus clair de son temps ? Moi et Lily, et… Et je ne savais pas qui d’autre, tout était flou dans mon esprit. Mais ce n’était pas Lily, vu qu’il s’était confié à elle, et ce n’était pas moi, parce que… Ca ne pouvait pas être moi, et c’était bien là le problème. Je n’arrivais pas à articuler une seule parole et je me contentai de le fixer, complètement perdue.
« Ce n’est pas une question de confiance Alice, je te confierais ma vie si j’avais à le faire et je n’hésiterais pas une seule seconde. Mais dans ce cas là, Lily était bien mieux placée pour m’éclairer. »
J’en oubliais presque de respirer et je m’obligeai à prendre une bouffée d’air. Me confier sa vie ? Je lui confierais la mienne sans hésiter. Mais alors pourquoi Lily ? Je n’avais plus du tout les idées claires et un joyeux imbroglio habitait mon cerveau. Je pense que mes yeux criaient d’avoir une réponse plus claire, et tant mieux, parce qu’une boule dans la gorge et une asphyxie progressive m’empêchaient de prononcer le moindre mot. Il me regarda, de son doux regard brun. Cela dura quelques secondes, peut-être moins. Et la réponse tant attendue vint enfin, dans un murmure : « C’est de toi que je suis amoureux Alice. »
Cette fois, je ne respirais plus du tout et j’écarquillai les yeux. Il baissa le regard tandis que je restais pétrifiée. Avais-je bien entendu ce qu’il venait de dire ? Je ne ressentis plus rien pendant quelques instants. Puis le choc passé, je commençai à intégrer sa révélation. Mais je n’arrivais pas à y croire. Pourtant, il l’avait dit… « Qu-quoi ? » demandai-je d’une voix blanche. Il fallait que je l’entende à nouveau, pour être sûre que je n’avais pas rêvé cette phrase.
L’émotion me submergea et je ne sais pourquoi, je me mis à rire, d’un petit rire nerveux, et je sentis des larmes me monter aux yeux. Je plaquai une main sur ma bouche, vainement. C’était n’importe quoi, je n’avais plus aucun pouvoir sur moi et je n’arrivais pas à arrêter les sanglots qui commençaient à me secouer. Et je commençais à craindre qu’il ne le prenne mal, et ce n’était pas ce que je voulais, oh non, pas du tout. S’il savait à quel point j’avais espérer qu’il me dise ces mots. Toute la peur et la douleur que j’avais ressentis quelques minutes plus tôt se transformait en une joie incontrôlable. Mais je le voyais mal à l’aise, je ne pouvais pas continuer ainsi, il devait me trouver monstrueuse de réagir de cette façon. Il détourna à nouveau le regard et une larme s’échappa de mon œil.
Je n'arrivais pas à parler. Pourtant il fallait que j'agisse, je ne pouvais pas le laisser comme ça, sans savoir, sans comprendre. Prenant mon courage à deux mains, je m’approchai de lui et tentai d’accrocher son regard, ce qui ne fut pas tâche aisée tant il avait du mal à me regarder à présent. Seuls quelques centimètres nous séparaient maintenant, j’étais face à lui, presque contre lui. Et je portai une main sur sa joue, pour l’obliger à fixer son regard sur moi. Je souriais, et j’espérais qu’il comprenait la signification profonde de ce sourire. J’approchai mon visage du sien, et appuyai mon front contre le sien, et fermai les yeux. J’avais envie de pleurer, mais je fis mon possible pour ne pas céder. Je laissai échapper un rire avant de lui murmurer : « Tu n’es qu’un idiot, je suis sûre que je suis amoureuse de toi depuis bien plus longtemps ».
Et sans le regarder, je passai mes bras autour de son torse et enfouis ma tête dans le creux de son cou. S’il était possible de mourir de bonheur, je crois que je serais morte à ce moment là. Les questions viendraient, la peur aussi, mais pas tout de suite. Rien ne devait gâcher ce moment de joie intense, et pour une fois, je bridai ma raison pour ne me fier qu’à mon cœur.
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InvitéI swear I'm up to no good
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 21/1/2013, 20:33 | |
| Tu avais imaginé des dizaines et des dizaines de possibilités pour le moment où tu dirais à Alice ce que tu ressentais. Le faire dans la salle de bain des préfets ne t’était jamais venu à l’esprit par contre. Mais cela ne te dérangeait pas, tu avais été beaucoup trop de fois déçu par tes plans pour savoir que les choses les plus réussies sont celles qui se passent naturellement. Et ce soir, cela semblait naturel. Du moins, tu ne semblais pas pouvoir éviter ce sujet plus longtemps. Les questions d’Alice se faisaient de plus en plus curieuses et tu avais l’impression que plus tu parlais, plus tu la blessais sans vraiment savoir pourquoi. Tu étais u homme après tout, tu avais sans doute du mal à comprendre comment marchait les femmes, ça arrivait à tout le monde d’après ce que tu voyais autour de toi. Cependant, tu n’avais eu aucune envie de faire du mal à Alice, ce n’était pas le but. Mais en même temps, peut-être que les sentiments que tu avais à son égard pouvaient l’offenser ? C’était une possibilité comme une autre, tu n’en savais rien. Tu savais par contre que ce jour devait arriver un jour, qu’il fallait bien qu’il arrive. Tu n’étais peut-être pas courageux mais tu te voyais assez mal laisser Alice te filer entre les doigts et assister à son mariage. Rien que cette idée te faisait mal au cœur et tu préférais la chasser de ton esprit pour l’instant. Tu espérais que les choses se passeraient bien, qu’elle te dirait qu’elle partageait tes sentiments mais tu avais toujours du mal à croire que cela puisse être possible. Alice était tellement jolie, gentille et douée, elle pouvait avoir tous les garçons qu’elle voulait et toi à côté, tu étais le maladroit petit Franck qui avait finis passer sa vie dans un fauteuil. Tu remerciais le seigneur tous les jours pour ne pas avoir finis de cette manière. Lily t’avait bien dis que ce jour finirait par arriver, que de toute manière, tu ne pourrais pas le garder pour toujours au fond de toi. A l’époque, tu lui avais affirmé que si et il avait fallu cette simple petite rencontre dans la salle de bain des préfets, cette vision d’Alice que tu pensais ne jamais voir pour te faire perdre la tête, pour te faire perdre toutes tes résolutions. Tu aurais dû savoir que tu étais perdu, entre ta fatigue et l’image qui s’était présentée devant toi mais tu avais fait comme tout le monde, tu avais espéré que ce n’était qu’un mauvais signe, que tu ne ferais pas de bêtises. En l’occurrence, tu en avais fait une belle … Commet avais-tu pu dire ça à Alice ? Et comme ça surtout ! Dans ton esprit, tu t’étais imaginé des discours et tout, un peu comme dans tous ces films que ta mère regardait quand elle pensait que vous étiez au lit avec ton père. Mais non, pour le coup, tu n’avais pas fait de longs discours, cela ne t’avait pas paru nécessaire. Non, à la place tu avais murmuré que tu étais amoureux d’elle et baissé la tête. Tu n’étais pas certain de pouvoir la regarder dans les yeux alors qu’elle te rejetterait parce que tu n’en vaudrais pas la peine.
Le silence de la pièce était pesant pour le coup. Vous auriez entendu une mouche voler s’il y en avait eu une à l’intérieur. Tu gardais la tête baissée en faisant comme si le sol était désormais d’une couleur très intéressante. Oui parce que c’est certain qu’un sol de pierre c’est très intéressant … Enfin passons … C’est ainsi que tu entendis Alice te dire : « Qu-quoi ? » Tu ne voyais pas les couleurs de ton visage mais tu savais déjà qu’il était livide. Sa voix ne laissait présager aucune émotion. Cela ne voulait pas spécialement dire qu’elle était en colère et pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de le prendre comme un premier pas vers le rejet. En même temps, tu pouvais comprendre sa surprise, elle ne devait pas s’attendre à ce genre de phrase de ta part. Tu préférais ne pas répondre et te contentais de garder la tête baissée. Alors que le silence était de nouveau là, ce qui le brisa te brisa toi aussi de l’intérieur. Alice était en train de rire ! De rire alors que tu venais de lui dire ton pire secret, le truc que tu pensais ne jamais lui dire ! Elle se moquait de toi ! Tu sentis chaque parcelle de ton corps se briser, tu ne t’étais pas attendu à ce genre de réaction, ça c’est certain. Tu détestais déjà Alice de te faire vivre ce genre d‘émotions mais tu pensais que tu ne pourrais jamais vraiment la détester au fond. Tu décidais de ne plus relever la tête du tout ! Il était hors de question que tu recroises son regard, tu étais trop humilié pour faire une chose pareille. Aussi vite que le rire s’était élevé, il s’arrêta. Pourquoi donc avait-elle arrêté de se moquer ? Maintenant elle pouvait continuer, tu n’en étais pas à ça près … Le silence ayant repris de nouveau sa place, tu entendis des pas, Alice avançait car tu vis bientôt ses pieds sur la partie du sol que tu observais depuis tout à l’heure. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien te dire maintenant ? Alors que tu étais toujours décidé à garder ton regard rivé sur le sol, ta résolution fut mise à mal quand Alice posa sa main sur ta joue. Tu sursautais légèrement, peu attendu à ce genre de geste et surtout, peu attendu à sentir la main d’Alice sur ta joue surtout. Cette fois, pas de doutes elle était vraiment mais vraiment proche de toi, tu sentais son parfum, celui qu’elle sentait constamment et qui te faisait partir dans des rêveries de temps en temps. Désormais, tu décidais de ne plus baisser la tête et de scruter son visage. Bizarrement, elle souriait. Pourquoi souriait-elle après qu’elle se soit moquée ? Non, Alice était quelqu’un de gentil, elle ne pouvait pas jouer sur trente-six tableaux non ? Doucement, le visage de la brunette s’approcha du tient et elle posa son front contre le tient. A quoi exactement était-elle en train de jouer là ? Tu commençais légèrement à paniquer mais tu ne pouvais t’empêcher de profiter de la proximité que tu avais avec Alice à cet instant, c’était plus fort que toi. Alors que tu profitais de ce contact en silence, tu entendis des paroles que tu ne pensais jamais entendre : « Tu n’es qu’un idiot, je suis sûre que je suis amoureuse de toi depuis bien plus longtemps » Cette fois, tu étais heureux qu’Alice ne puisse pas voir ton visage, tu devais ressembler à un poisson … Sérieusement, tes yeux étaient écarquillés et tu te demandais si c’était bien la réalité. Alice pouvait-elle être vraiment amoureuse de toi ? Mais tes doutes s’évaporèrent peu à peu alors que tu sentis ses mains entourer ton torse et son visage se blottir dans ton cou. Sans réfléchir, tu poussais à ton tour tes mains autour de sa taille et soupirais de soulagement. Un sourire sur les lèvres, tu te dégageais un peu de son étreinte avant de lui dire : « Je sais pas, j’en doute quand même, ça fait un petit moment. Tu ne m’en veux plus maintenant d’en avoir parlé à Lily ? » Tu avais bien vu que ça ne lui avait pas fait plaisir mais désormais tu espérais qu’elle comprendrait. Alors que tu regardais son visage rayonnant, tu ne pus t’empêcher d’avoir soudainement envi de l’embrasser. Après tout pourquoi pas non ? Tu décidais alors d’approcher doucement ton visage du sien et de poser tes lèvres sur les siennes. |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 22/1/2013, 13:47 | |
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Franck & Alice
What a coincidence
Nulle soirée n’avait été plus forte en émotion, d’aussi loin que je m’en souvienne. J’étais passée d’un état détendu par un bon bain, à une terrible gêne alors que je me retrouvais en serviette devant mon meilleur ami, pour ensuite sentir mon cœur endolori tandis qu’il me disait être amoureux d’une fille. Et finalement, tous ces sentiments mutèrent en un bonheur incomparable et incontrôlable lorsque je l’entendis m’avouer que c’était de moi qu’il était en réalité amoureux. C’était certainement pour ça que j’avais réagi d’une étrange façon, riant d’abord tant je trouvais la situation ridicule, puis pleurant presque tellement j’étais heureuse. S’il avait su, il n’aurait pas eu tant de mal à me le dire ; s’il avait su, il me l’aurait dit il y a longtemps, puisqu’apparemment, il éprouvait plus que de l’amitié pour moi depuis un certain temps à présent. Et si moi j’avais su, j’aurais certainement fait quelque chose plus tôt, au lieu de m’inquiéter pour notre amitié, sans cesse. Mais vu que nous semblions aussi aveugle l’un que l’autre quand il s’agissait de notre amour, cela nous avait mené à cette scène irréelle dans la salle de bain des préfets, et à cette pléiade de sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres.
Je m’étais finalement approchée de lui, lui qui gardait le regard baissé. A sa place, j’aurais fait pareil. Je m’en voulais d’avoir ri, je savais que ça le blesserait, mais je n’étais plus maîtresse de moi-même. Puis je l’avais obligé à me regarder, souriant, et avais posé mon front contre le sien, avant de lui avouer que je retournais ses sentiments. Et je m’étais blottie contre lui, voulant lui montrer tout mon amour et cherchant un réconfort après les épreuves qu’il m’avait fait passer.
Je souris en sentant ses mains entourer ma taille, et en l’entendant soupirer. Je crois que je lui ai fait peur, mon pauvre Franck. Je me blottis un peu plus contre lui, cherchant à réduire encore un peu plus l’écart entre nous. Puis il se dégagea un peu, pour voir mon visage. Il souriait et son regard m’enveloppait de son amour.
« Je sais pas, j’en doute quand même, ça fait un petit moment. Tu ne m’en veux plus maintenant d’en avoir parlé à Lily ? »
Je souris, un peu honteuse. C’était stupide de ma part d’avoir ressenti ça vis-à-vis de Lily, mais ça avait été plus fort que moi. A ce moment-là, non seulement je pensais qu’il était amoureux d’une autre, mais qu’en plus, il ne me faisait plus confiance comme avant en tant qu’ami et avait préféré en parler à la Gryffondor plutôt qu’à moi. Maintenant, je comprenais pourquoi et je me sentis doublement stupide. Je cachais mon visage dans son épaule avant de lui dire : « Franck, je suis stupide, oublie ça ! »
Puis je relevais la tête et me plongeai dans ses yeux. Un sourire sur les lèvres, je rajoutai : « Comment je pourrais t’en vouloir ?... Et on ne va pas faire un concours sur celui qui aime l’autre depuis le plus longtemps ! »
J’avais dit ça en riant, retrouvant mon humeur joyeuse et taquine. Puis perdue dans son regard, je ne pus m’empêcher de lui avouer la vérité.
« Au fond, je dois t’aimer depuis toujours, même si ça ne m’a paru évident qu’il n’y a quelques années… »
Je savais très bien quand, mais je ne voulais pas le lui dire, je savais qu’il n’aimait pas parler de son accident et ce n’était pas le moment de ressasser des mauvais souvenirs. Mais j’avais eu si peur de le perdre, et sa longue absence m’avait démontré à quel point vivre loin de lui était difficile.
Il me regardait toujours, et ses yeux brillaient d’une étrange lueur. Mon cœur accéléra alors sa course, comprenant ce qui était en train de se passer. Lentement, il approcha son visage du mien et ma respiration devenait difficile, craignant le contact et le réclamant à corps et à cris en même temps. Je fermai les yeux avant de sentir ses lèvres se poser sur les miennes et un frisson de plaisir traversa mon corps à cet instant. Cela dura quelques secondes à peine, puis il rompit le contact. Je le regardais, amoureuse, avant de renouer et d’aller une nouvelle fois goûter ses lèvres, passant mes bras autour de son cou et me serrant contre lui. Je croyais rêver et je sentais la passion s'insinuer en moi.
Puis je me séparai de sa bouche, pour de nouveau me blottir contre son torse. « Dis… Tu ne m’en veux pas, toi, de la façon dont j’ai réagi ?... Je suis désolée tu sais, mais je ne m’y attendais tellement pas… »
A l’abri de son regard, je me mordis la joue et j’attendis, inquiète, des reproches. Ainsi appuyée contre lui, je pouvais entendre les battements de son cœur, et étrangement, ils m’apaisèrent.
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InvitéI swear I'm up to no good
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 26/1/2013, 16:30 | |
| Tu n’arrivais toujours pas à croire que ce que tu étais en train de vivre était réel. Non, cela ne pouvait simplement pas être possible ! Alice était là, dans tes bras à te dire qu’elle partageait les mêmes sentiments que toi. C’était bien trop beau pour être vrai. Et pourtant, c’était bien réel. Finalement, cela n’avait pas été aussi difficile que ça de le lui dire, tu avais eu peur de sa réaction qui d’ailleurs t’avait plus que surprise. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle te rie au visage et tu ne comprenais d’ailleurs toujours pas pourquoi elle l’avait fait. Mais quelle importance désormais ? Alice était dans tes bras et elle ne semblait pas prête d’en sortir alors il ne fallait pas penser à son rire cristallin, il fallait plutôt penser au fait que finalement, peut-être que tu aurais dû parler plus tôt. Mais tu n’avais rien vu dans son attitude qui aurait pu te permettre de voir que votre amitié était en réalité bien plus que cela. Tu n’arrivais d’ailleurs toujours pas à réaliser … Après en avoir rêvé pendant aussi longtemps, cette situation semblait toujours aussi irréelle … Et puis dans la salle de bain des préfets en plus, ce n’était pas vraiment un endroit que tu avais imaginé pour ce genre de situation. Mais bon, tu aimais bien cette pièce, tu ne le regrettais pas. Tu serais certainement redevable à jamais au tableau accroché sur le mur vu que c’était un peu grâce à lui que tu avais pu rentrer en même temps qu’Alice, certainement parce qu’il était trop fatigué pour faire attention. Alice se blottit un peu plus dans tes bras et tu ne pus t’empêcher de lui demander si elle comprenait désormais pourquoi tu n’en avais parlé qu’à Lily. Tout simplement parce que tu ne pouvais pas faire autrement dans cette situation. Mais tu voulais vérifier qu’Alice ne t’en voulait pas parce que tu n’arrivais pas à effacer de ton esprit son regard peiné en entendant cette nouvelle. Non, tu n’avais jamais voulu la blesser avec cette histoire et tu espérais grandement qu’elle ne l’était pas. « Franck, je suis stupide, oublie ça ! Comment je pourrais t’en vouloir ?... Et on ne va pas faire un concours sur celui qui aime l’autre depuis le plus longtemps ! » Tu ne pus t’empêcher de rire à ton tour. Oui, effectivement vous n’alliez pas faire un concours, cela n’avait pas d’importance. Le plus important maintenant était que vous vous étiez trouvés et que vous ne comptiez plus vous quitter. Le reste, ce ne serait que des détails, des histoires à donner à vos amis plus tard, des histoires pour vous taquiner de temps en temps. Tu ne pus t’empêcher de sourire à cette pensée. « Non, on ne va pas faire de concours et tu n’es pas stupide, ça m’aurait certainement blessé à ta place. En tout cas, Lily va être contente, depuis le temps qu’elle me taquine sur le fait que je ne te disais rien … » Tu imaginais déjà la réaction de celle que tu considérais comme ta petite sœur. Tu allais en entendre parler pendant une semaine mais peu importait, tu étais trop heureux pour lui en vouloir. Au fond, tu savais que tous tes amis seraient heureux pour toi et peut-être qu’ils arrêteront de te charrier comme ça … « Au fond, je dois t’aimer depuis toujours, même si ça ne m’a paru évident qu’il n’y a quelques années… » Tu lui souris tranquillement. Cela avait certainement été la même chose pour toi. Tu avais eu des copines, plusieurs mais tu avais finis par te rendre compte qu’Alice comptait plus que les autres. Elle t’avait le plus manqué pendant les deux ans que tu avais passé loin de Poudlard malgré le fait qu’elle venait te rendre visite pendant les vacances. Mais tu t’étais dis que c’était juste parce que vous étiez amis. Et puis tu avais compris. Et après ça, tu avais commencé à te taire, jusqu’à maintenant en tout cas. « Je pense que c’est pareil pour moi. On a toujours été fait l’un pour l’autre apparemment. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Tu étais heureux désormais, il n’y avait plus de raison d’être mal à l’aise désormais. D’ailleurs, tu mourrais d’envie de l’embrasser alors tu décidais de le faire. Après tout, pourquoi pas ? Avec Alice toujours dans tes bras, tu approchais ton visage du sien et déposais tes lèvres sur les siennes. C’était magique. Tu sentis tout ton corps réagir à ce contact mais cela se termina bien trop tôt à ton goût. Mais tu n’eus pas le temps de te lamenter car Alice avait pris de nouveau possession de tes lèvres et tu te fis un plaisir de répondre à son baiser. Quand elle détacha ses lèvres des tiennes, son regard brillait d’une pointe d’inquiétude et elle te demanda : « Dis… Tu ne m’en veux pas, toi, de la façon dont j’ai réagi ?... Je suis désolée tu sais, mais je ne m’y attendais tellement pas… » Elle s’était de nouveau blottie contre toi et un sourire apparut sur tes lèvres. Non, tu ne lui en voulais plus maintenant que tu l’avais dans tes bras. Tu caressais doucement ses cheveux, laissant tes doigts se perdre dans sa chevelure brune et dit : « Non, plus maintenant. Au départ un peu parce que je pensais que tu te fichais de moi mais plus maintenant. Et toi, tu ne m’en veux pas de m’y être tellement mal pris que tu croyais que j’en aimais une autre ? » |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 28/1/2013, 19:41 | |
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Franck & Alice
What a coincidence
Tout était parfait. J’étais là, dans ses bras, serrée contre lui. Il m’aimait, il me l’avait avoué, et enfin j’avais à mon tour osé le lui dire. Nous étions deux adolescents un peu stupides à cet instant, malgré nos vingt-et-un ans. Tant de temps, tant de silence, tant d’inquiétude pour finalement se rendre compte que nous ressentions la même chose l’un pour l’autre, depuis longtemps. Heureuse. J’étais heureuse et je ne voulais pas que cet instant s’achève. Il m’avait demandé si je lui en voulais d’en avoir parlé à Lily, j’avais tellement mal réagi. Evidemment que je ne lui en voulais pas. Je ne lui en voulais plus, c’était tout à fait compréhensible vu que j’étais moi-même l’objet de sa confidence à la Gryffondor. Et je m’empressai de le rassurer, lui disant que j’avais été stupide. Je le pensais, je trouvais ma réaction puérile. Même avant de connaître la véritable raison de la confiance qu’il avait accordée à la rousse, je me détestais d’exprimer ainsi ma jalousie mal placée.
« Non, on ne va pas faire de concours et tu n’es pas stupide, ça m’aurait certainement blessé à ta place. En tout cas, Lily va être contente, depuis le temps qu’elle me taquine sur le fait que je ne te disais rien … »
J’avais plaisanté sur l’ancienneté de nos sentiments respectifs l’un vis-à-vis de l’autre. Il avait laissé échapper un rire, et me confirmait à présent que faire un concours serait bien inutile. Ce qui comptait là, maintenant, était que nous nous étions enfin trouvés. Pour le meilleur. Et peut-être pour le pire, l’avenir nous le dirait. Mais je refusais d’y penser tout de suite, profitant de l’instant présent, ce moment voluptueux passé entre ses bras. Je fus rassurée de l’entendre dire que ma réaction n’était pas si idiote et qu’il aurait ressenti la même chose à ma place.
« Et tu n’as jamais pensé à te servir de Lily comme entremetteuse ? Si elle était si pressante, pourquoi n’a-t-elle pas essayé de venir m’en parler ? Ca aurait peut-être été plus simple pour toi non ? »
Je le regardais avec un sourire tranquille. Après tout, je m’étais moi-même proposé d’endosser ce rôle. Mais malgré cette question, au fond de moi, je pensais que la façon dont il avait fait sa déclaration était parfaite. L’endroit magique et calme, nous étions sûrs de ne pas être dérangés. Puis le plus important, il l’avait fait lui-même. Sans que je ne me doute de rien, j’avais entendu ces mots magiques qui allaient transformer mon avenir. Si Lily, ou n’importe qui, m’avait mis la puce à l’oreille à l’avance, je n’aurais pas ressenti les choses de la même manière. Cela avait été si intense. Puis je lui avais avoué que je l’avais certainement toujours aimé au fond.
« Je pense que c’est pareil pour moi. On a toujours été fait l’un pour l’autre apparemment. »
Un grand sourire apparut sur mes lèvres, tandis qu’il prononçait ces paroles avec un clin d’œil. Et ma poitrine se gonfla, j’aurais pu m’envoler je crois. Et c’est après qu’il déposa un baiser sur mes lèvres, me faisant ainsi connaître un sentiment que je n’avais jamais eu l’occasion d’expérimenter. Ce n’était pas la première fois qu’on m’embrassait, mais le fait que ce soit lui changeait totalement la donne. Et un frisson traversa mon corps. Je m’emparai de nouveau de sa bouche, me plaquant contre lui et il répondit à mon baiser. Une fois nos lèvres détachées, je me blottis contre son torse, avant de lui demander, inquiète, s’il m’en voulait pour ma réaction. Je me trouvais monstrueuse, mais cela avait été plus fort que moi, et ce n’était en rien une moquerie, mais de la pure surprise mêlée à l’impression que ce que nous étions en train de vivre était tout à fait ridicule.
Je le sentis caresser mes cheveux, et enfoncer ses doigts dans ma chevelure. Je fermai les yeux un instant, me délectant de cet instant. Tout contre lui, je me sentais si bien.
« Non, plus maintenant. Au départ un peu parce que je pensais que tu te fichais de moi mais plus maintenant. Et toi, tu ne m’en veux pas de m’y être tellement mal pris que tu croyais que j’en aimais une autre ? »
Ce que j’avais craint s’était réalisé : il avait pensé que je me moquais de ses sentiments. Et voilà qu’il pensait s’y être mal pris. Me dégageant de cette étreinte délicieuse, je plantai mon regard dans le sien. Un sourire flottait sur ses lèvres, et je ne pus m’empêcher de fondre devant ce visage angélique. A mon tour je souris, le fixant toujours et je hochai la tête.
« Tu es irrécupérable. Tu ne t’y es pas mal pris. Je crois que c’est moi qui avais banni cette possibilité de mon esprit, ça ne m’avait même pas effleuré. J’étais tellement persuadée que tu ne pouvais pas m’aimer… »
Je lui pris les mains et l’attirai contre moi. « Et je ne me fichais pas de toi, j’étais si surprise et je trouvais la scène tellement ridicule que je n’ai pas réussi à me contrôler… J’étais sûre que tu ne pouvais pas m’aimer, j’en souffrais, et tout d’un coup, je me suis rendue compte que tu étais dans la même situation que moi… Et submergée par une si grande émotion, la joie s’est exprimée d’une bien étrange façon… »
A quelques centimètres de sa bouche, plongée dans son regard, j’avais prononcé ces quelques phrases. Mes bras autour de son cou, je posai à nouveau mes lèvres sur les siennes. Bientôt, il allait falloir partir, l’heure avançait, et même les préfets avaient un couvre-feu.
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InvitéI swear I'm up to no good
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 5/2/2013, 21:10 | |
| En venant te détendre dans la salle de bain des préfets ce soir, tu étais loin de t’imaginer que les choses puissent tourner de cette manière. Déjà, il était assez clair que tu ne pensais pas trouver Alice à l’intérieur mais ça non plus tu ne le regrettais pas. Tu étais certain que cette vision ne te quitterait pas l’esprit, du moins pas avant un petit moment. Mais tu aurais le temps de penser à ça plus tard, pour l’instant tu avais Alice dans tes bras, alors qu’elle venait de te dire qu’elle partageait tes sentiments. Que demander de mieux ? Rien, tu ne pouvais rien vouloir de mieux que ce que tu avais déjà désormais. Tu avais l’impression que toute la fatigue et la colère que tu éprouvais avant de rentrer dans cette pièce s’étaient complètement arrêtées et que maintenant qu’Alice était dans tes bras, tu ne pouvais pas être autre chose que calme et sans soucis. Tu avais souvent rêvé de ce moment et la réalité était bien plus précieuse que tout ce à quoi tu avais bien pu penser. Mais comme d’habitude, tu n’avais pas fait les choses correctement, tu avais été maladroit et en t’y prenant de cette manière, tu avais blessé Alice. C’était bien la dernière chose dont tu avais envi ce soir mais tu avais réussis à le faire. Tout d’abord, tu n’avais pas vraiment compris pourquoi parce qu’il fallait avouer tout de même que tu pensais depuis longtemps déjà qu’Alice était bien trop bien pour te porter des sentiments de cette nature. Tu n’avais jamais réussis à te voir comme quelqu’un qui pourrait l’intéresser alors qu’elle pouvait avoir tous les garçons qu’elle voulait. Et pourtant, ce soir elle était dans tes bras et pas dans ceux de quelqu’un d’autre. Et ça, rien que ça c’était déjà en soi un pur miracle. « Et tu n’as jamais pensé à te servir de Lily comme entremetteuse ? Si elle était si pressante, pourquoi n’a-t-elle pas essayé de venir m’en parler ? Ca aurait peut-être été plus simple pour toi non ? » Tu n’y avais pas pensé pour la simple et bonne raison que tu pensais que Lily le faisait déjà toute seule sans que personne n’ait besoin de l’y forcer. Tu te doutais qu’elle l’aurait fait sans hésiter mais tu étais tellement peu sûr de toi … Non, ce que tu voulais c’était qu’elle arrête de te répéter tous les jours qu’Alice finirait par trouver quelqu’un d’autre parce que ça avait toujours été une de tes grandes peurs. Mais cela n’était pas arrivé et c’était tant mieux. Lily connaissait Alice et tu avais pensé que te faisant subir cette pression constante, elle avait été glisser quelques insinuations ou quelques mots à Alice. « Cela ne m’est jamais venu à l’esprit. Et puis j’avoue que je pensais que Lily se chargeait déjà de t’en parler. Mais elle aurait finis par faire quelque chose je pense et puis n’oublions pas qu’elle est assez occupée de son côté. » Dis-tu avec un sourire au coin des lèvres. Lily et James te feraient toujours rire, il n’y avait pas de doutes là dessus. Tous les deux aussi têtu l’un que l’autre et trop bornés pour vois qu’ils pourraient déjà être heureux ensemble depuis des mois. Mais tu ne pouvais pas vraiment leur faire la morale, ce n’était pas vraiment comme si ce n’était pas ce que tu avais fait avec Alice de ton côté sachant que votre relation était bien moins animée cependant. Tu profitais de ce moment tout simplement. L’avoir dans tes bras, tout contre toi c’était toujours dans ton esprit quelque chose d’assez fou et d’irréel et tu avais presque l’impression d’être dans un rêve. Tu n’avais pu t’empêcher de lui dire que finalement, vous étiez peut-être fait l’un pour l’autre depuis le départ et qu’il vous avait fallu du temps pour vous en rendre compte. Cela n’était pas complètement fou il fallait l’avouer. Tu ne pus t’empêcher de lui demander si elle n’avait pas été quelque peux vexée ou plutôt secouée par ta déclaration qui était très peu travaillée au final. « Tu es irrécupérable. Tu ne t’y es pas mal pris. Je crois que c’est moi qui avais banni cette possibilité de mon esprit, ça ne m’avait même pas effleuré. J’étais tellement persuadée que tu ne pouvais pas m’aimer… Et je ne me fichais pas de toi, j’étais si surprise et je trouvais la scène tellement ridicule que je n’ai pas réussi à me contrôler… J’étais sûre que tu ne pouvais pas m’aimer, j’en souffrais, et tout d’un coup, je me suis rendue compte que tu étais dans la même situation que moi… Et submergée par une si grande émotion, la joie s’est exprimée d’une bien étrange façon… » Tu répondis au baiser d’Alice qu’elle te donna après ces quelques mots. Tu étais heureux tout simplement et tes chers camarades de dortoir n’allaient pas te laisser tranquille avec cette histoire, tu le sentais. Souvent ils ne fichaient de toi et te taquinaient avec tes ballades nocturnes comme ils les appelaient alors que tu patrouillais simplement le château. Ce soir par contre, ils auraient quelque chose à se mettre sous la dent si tu décidais de leur dire quelque chose bien entendu. Ils seraient certainement endormis d’ailleurs et avec un peu de chance ils laisseraient tomber demain matin, pas pendant très longtemps cependant. « C’est bizarre, je m’étais persuadé de la même chose … L’important c’est qu’on se soit trouvé et que l’on en soit là aujourd’hui. On aura peut-être mis un peu de temps mais au moins on sait dans quoi on se lance. » Dis-tu avec un sourire sur les lèvres avant de déposer un baiser sur les lèvres d’Alice. Tu t’éloignais ensuite d’elle pour aller enfiler ton t-shirt que tu n’avais toujours pas remis. Il était désormais trop tard pour prendre un bain et puis tu avais envi de passer du temps avec Alice et non pas de la faire sortir pour que tu puisses prendre un bain. Les douches du dortoir feraient l’affaire pour ce soir. « Je pense qu’on devrait retourner dans nos salles communes. Dommage que ce ne soit pas les mêmes … » Dis-tu un petit air triste sur le visage. |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 7/2/2013, 19:36 | |
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Franck & Alice
What a coincidence
Tout était absolument parfait, et je ne cessais d’essayer de le lui faire comprendre, cherchant sa bouche régulièrement et me blottissant contre lui avec délice. Jamais je n’aurais cru pouvoir vivre ce moment enchanteur, et pourtant, j’en avais maintes fois rêvé. En me levant ce matin, j’étais bien loin d’imaginer ce qui m’attendait à la fin de cette journée éprouvante et rien ne pouvait la clore plus parfaitement. Cette nuit serait difficile, je le savais déjà, j’étais trop excitée par mon bonheur pour pouvoir fermer l’œil. J’allais rejouer sans fin ces quelques scènes merveilleuses dans ma tête, tentant de me remémorer chaque mot, chaque sensation, chaque frisson et chaque regard. Et l’impatience viendrait ensuite prendre le relai ; je me sentais déjà languir de sa présence durant ces heures nocturnes, pensant sans cesse à Franck et ne respirant que pour une seule chose : le retrouver le lendemain. Mon monde se résumait à son regard plongé dans le mien et à ses mains caressantes, au contact voluptueux de nos lèvres et à sa voix chaude. Le bonheur à l’état pur, que je savais éphémère. D’autres viendraient le remplacer, tous aussi délicieux, mais ce moment en particulier, ce premier moment, resterait à jamais gravé dans ma mémoire. Il m’avait alors parlé de Lily, qui apparemment savait tout de ses sentiments et qui le poussait à se déclarer, et c’est naturellement que je lui demandais s’il avait pensé à lui faire jouer le rôle d’entremetteuse.
« Cela ne m’est jamais venu à l’esprit. Et puis j’avoue que je pensais que Lily se chargeait déjà de t’en parler. Mais elle aurait finis par faire quelque chose je pense et puis n’oublions pas qu’elle est assez occupée de son côté. »
J’esquissai un sourire. Effectivement, la préfète de Gryffondor avait d’autres hippogriffes à fouetter. Sa relation plus que mouvementée avec James Potter ne manquait pas de tomber sur le tapis dans les discussions entre filles. Et pour connaître un peu Lily, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle était peut-être mal placée pour pousser Franck à faire quelque chose : elle et Potter étaient faits l’un pour l’autre, et il était temps qu’ils s’en rendent compte. Je cherchais dans mes souvenirs, mais je ne pus mettre la main sur des sous-entendus qu’elle m’aurait glissé.
« Je n’ai pas l’impression qu’elle ait dit quoi que ce soit à ton sujet, ou alors, j’étais trop sourde et aveuglée par ma propre peur pour m’en rendre compte. James et Lily… En voilà un autre couple qui devrait finir par se trouver. »
J’avais prononcé ces paroles en souriant, faisant un parallèle flagrant avec notre histoire. J’espérais juste que ces deux lions mettraient moins de temps. Je le rassurai sur sa déclaration, qu’il pensait être maladroite. Il est vrai que j’avais eu peur et que j’étais passée par à peu près tous les stades des sentiments. Mais avec le recul, ça rendait les choses bien plus intenses. Je ne pus m’empêcher de lui expliquer ma réaction totalement monstrueuse. J’étais si sûre qu’il ne me voyait que comme une amie, que comprendre qu’il ressentait en réalité la même chose que je ressentais pour lui m’avait rendu un peu folle. Folle de bonheur.
« C’est bizarre, je m’étais persuadé de la même chose … L’important c’est qu’on se soit trouvé et que l’on en soit là aujourd’hui. On aura peut-être mis un peu de temps mais au moins on sait dans quoi on se lance. »
Il sourit et m’embrassa une nouvelle fois. Ma réponse à son baiser était aussi la réponse à sa phrase. Oui, l’important était le résultat final, plus la peine de songer à ces années de torture sentimentale où chaque fille avec laquelle il parlait prenait des allures de rivales imbattables. Mais j’étais sceptique sur la fin de sa phrase… Je n’étais pas sûre de réellement savoir dans quoi nous nous lancions. Je craignais l’avenir, malgré ce que l’on pouvait ressentir aujourd’hui, même si je chassais de mon esprit ces doutes inquiétants. Je l’avais tellement attendu, j’avais peur d’avoir idéalisé une relation sentimentale avec lui. Et j’avais surtout peur que ça se passe mal et que ça se termine mal. Je ne voulais pas le perdre. Mais ces craintes finiraient par s’estomper, pour pouvoir vivre pleinement le moment présent. Il s’éloigna de moi et enfila son t-shirt. Je le regardai sans comprendre. Ne voulait-il pas prendre un bain dans ce merveilleux bassin ? Puis il s’approcha de moi.
« Je pense qu’on devrait retourner dans nos salles communes. Dommage que ce ne soit pas les mêmes … »
Sa mine triste m’arracha un sourire. Son ton était si adorable que j’avais envie de le prendre dans mes bras.
« Mais tu ne voulais pas te détendre dans un bon bain ? Tu es sûr que tu ne vas pas le regretter après ? Et j’avoue que nos salles communes sont en plus très éloignées : la haute tour et le sous-sol… Le choixpeau nous a joué un mauvais tour, je suis certaine qu’il rigole bien dans son coin. »
Je laissai échapper un rire en imaginant le vieux chapeau rapiécé tordre sa bouche miteuse en un rire enfantin. Puis je partis récupérer ma cape. Il était certain qu’il était tard, et que, préfets ou pas, si Dolohov nous surprenait au-delà de 23h30, les choses risqueraient de mal finir. « Je n’ai pas tellement envie de te quitter… Tu veux que je t’accompagne jusqu’à ta salle commune ? Et demain, on se retrouve demain n’est-ce pas ? Tu as promis de m’aider avec ce maléfice… »
Je m’approchai de lui, le regard un peu inquiet. C’était stupide, mais j’avais l’impression que le quitter tout de suite serait comme quitter une illusion, et j’avais peur que demain, je me rende compte que cela n’avait été qu’un rêve.
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InvitéI swear I'm up to no good
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 10/2/2013, 10:30 | |
| Tu étais enfin pleinement heureux et tu te fichais bien de ce qu’il se passait en dehors du château ou ce qu’il se passait à l’intérieur avec Dolohov. Non, tout ce qui importait désormais c’était Alice, celle dont tu avais longtemps rêvé. Tu savais que tes amis seraient enfin soulagés de ne plus avoir à t’écouter parler de la demoiselle. Enfin, maintenant tu allais certainement en parler mais pas pour te lamenter sur ton sort mais pour raconter à tout le monde à quel point elle était fantastique. Peu importait que les gens ne voient pas à quel point Alice était merveilleuse, cela t’avait permis de pouvoir l’avoir rien que pour toi. Et tu te promis de ne jamais oublier de lui rappeler qu’elle était belle, qu’elle était parfaite parce que c’était ce qu’elle était à tes yeux et elle le serait toujours. Tu voyais bien que d’autres filles étaient jolies autour de toi mais aucune n’était Alice et tu n’étais pas intéressé tout simplement. Et puis, les filles n’étaient pas non plus très intéressées par ta personne. Tu avais faillis être paralysé à vie et tu étais plus maladroit que n’importe qui au château. Mais tu ne t’en plaignais pas, tu n’avais jamais vraiment recherché l’attention des filles du château. Lily connaissait tes sentiments pour Alice depuis longtemps. Tu considérais le jeune rousse comme ta petite sœur depuis qu’elle était entrée au château alors que tu étais en troisième année alors c’était normal qu’elle puisse lire en toi comme un livre ouvert et inversement. Elle avait finis par devenir amie avec Alice aussi et tu avais toujours pensé que Lily de son côté essayait de donner des indices à Alice parce qu’elle se plaignait toujours que tu ne faisais rien pour arranger la situation mais apparemment ce n’était pas le cas. « Je n’ai pas l’impression qu’elle ait dit quoi que ce soit à ton sujet, ou alors, j’étais trop sourde et aveuglée par ma propre peur pour m’en rendre compte. James et Lily… En voilà un autre couple qui devrait finir par se trouver. » Oui, tu étais toi aussi certain que ces deux-là finiraient par se trouver et quand ils le feraient, tu ne les voyais plus se quitter. Tu étais heureux pour Lily parce que tu connaissais James depuis qu’il était tout petit, vos parents étaient amis et tu savais que tu pouvais avoir totalement confiance en lui surtout que vu le nombre de fois où vous aviez discuté de son affection pour Lily, tu avais pu voir que ce n’était pas juste quelque chose de passager. C’était intéressant de voir leur relation se développer peu à peu à vrai dire. « J’espère pour eux qu’ils n’attendront pas autant de temps que nous mais ils ont encore le temps, ils sont toujours jeunes. Et puis on sera là pour leur donner un coup de main si jamais. » Ne pus-tu t’empêcher de dire avec un sourire aux lèvres. Tu ne pourrais pas laisser les deux jeunes gens gâcher leur relation et même si tu ne t’étais jamais essayé dans ce domaine, tu ne pouvais pas être désastreux non ? Oui, ce n’était pas sûr … Si les choses étaient aussi simples qu’avec des potions ce serait tellement plus facile. Mais Alice serait là pour te donner des conseils qui te sauveront certainement contre de mauvais choix de stratégie. Après plusieurs minutes de discussion, tu ne pus t’empêcher de dire qu’il allait falloir que vous repreniez le chemin de vos salles communes pour aller dormir. Avec un peu de chance, Dolohov serait déjà retournée dans sa chambre et vous ne la croiseriez pas. C’était dommage que vos dortoirs soient si loin mais vous ne pouviez rien faire pour changer cela malheureusement. Tu allais donc chercher ton t-shirt que tu enfilais de nouveau et Alice te dit : « Mais tu ne voulais pas te détendre dans un bon bain ? Tu es sûr que tu ne vas pas le regretter après ? Et j’avoue que nos salles communes sont en plus très éloignées : la haute tour et le sous-sol… Le choixpeau nous a joué un mauvais tour, je suis certaine qu’il rigole bien dans son coin. » Tu ris avec la demoiselle en secouant la tête. Ce n’était pas grave, le choixpeau avait fait son boulot et vous étiez bien dans vos maisons. Par contre vous alliez devoir trouver des moyens de vous voir avec tous les couvre-feux et les contraintes que Dolohov faisait peser sur le château. « Ne t’en fais pas, je vais survivre sans mon bain, je prendrais une douche dans le dortoir. Et je dois avouer qu’on ne pouvait pas avoir des salles communes plus éloignées mais on trouvera bien un moyen de se voir sans ça. N’oublions pas que James est un ami, il pourrait me donner des tuyaux. » Dis-tu avec un clin d’œil. Tu étais certain que James te donnerait des conseils si c’était pour aller contre le règlement et t’aider à vous Alice. Depuis le temps qu’il te taquinait à ce propos. Enfin, vous auriez le temps de voir tout ça plus tard et vu que demain c’était samedi, vous pourriez vous voir toute la journée surtout que tu avais promis à Alice de l’aider avec son sortilège. « Je n’ai pas tellement envie de te quitter… Tu veux que je t’accompagne jusqu’à ta salle commune ? Et demain, on se retrouve demain n’est-ce pas ? Tu as promis de m’aider avec ce maléfice… » Tu souris devant son regard inquiet, toi non plus tu n’avais pas envi de la quitter mais il fallait avouer que vous n’aviez pas le choix de toute manière. Tu déposais un baiser sur les lèvres d’Alice avant de lui dire : « Bien sûr que l’on se retrouve demain, je compte bien profiter de ma petite amie toute la journée. » Lui dis-tu avec un sourire avant d’ajouter. « Je n’ai pas non plus très envi de te quitter alors laisse-moi t’accompagner jusqu’aux cachots. » Lui dis-tu avant de prendre ta robe de sorcier et de tendre ta main à Alice. |
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Alice C. LincolnI swear I'm up to no good Messages : 123 À Poudlard depuis le : 01/01/2013
| Sujet: Re: what a coincidence ● alice l. 18/2/2013, 13:41 | |
| - Alice C. Lincoln a écrit:
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Franck & Alice
What a coincidence
Le temps s'écoulait à la fois lentement et trop rapidement. Tout était si doux et merveilleux que le temps semblait avoir suspendu son cours. Et cependant, nous sentions l'heure passer et la séparation serait inévitable et s'approchait à grands pas. La discussion dériva sur Lily et James. Lily était une amie commune et je fus surprise d'apprendre qu'elle était au courant des sentiments que me portait Franck, depuis maintenant bien longtemps. Enfin, étonnée. Je savais qu'ils étaient proches, mais j'étais surtout étonnée que la gryffondor à la chevelure flamboyante n'ait jamais essayé de me le faire comprendre. Mais comme venait de me le faire remarquer le serdaigle, elle avait d'autres préoccupations en la personne de James Potter qui ne cessait de lui déclarer sa flamme... En vain. Mais j'étais sûre qu'un jour ces deux-là finiraient par se trouver, tout comme Franck et moi. « J’espère pour eux qu’ils n’attendront pas autant de temps que nous mais ils ont encore le temps, ils sont toujours jeunes. Et puis on sera là pour leur donner un coup de main si jamais. »
Je laissai échapper un rire. J'espérais pour eux aussi qu'ils mettraient moins de temps. Mais le principal était de finalement se trouver, peu importe la date. Et après tout, ils avaient deux ans pour nous rattraper... Beaucoup de choses peuvent se passer en deux années.
« Oui, ils ont encore le temps pour nous battre, les paris sont ouverts ! Et effectivement, si nous pouvons les aider, nous le ferons, ce serait bête qu'ils passent à côté de quelque chose. »
Jouer les entremetteuses n'était pas mon truc, mais aider les autres oui. Alors avec un peu de soutien, de conseil et d'écoute, j'étais prête à apporter mon aide à ces deux gryffondors pour qu'ils ouvrent les yeux. Puis Franck me rappela l'heure et commença à enfiler son T-shirt. Et je lui demandais étonnée s'il n'allait pas prendre de bain. Après tout, il avait lui-même avouer vouloir se détendre dans la baignoire enchantée. Mais j'étais consciente que l'heure filait et qu'être préfets était loin de nous garder à l'abri de tout, et nous avions un couvre-feu à respecter nous aussi. Dolohov ne nous ferait pas de cadeaux, ça, j'en étais certaine. Puis la pensée que nos dortoirs étaient si éloignés me fit mal au coeur et l'idée d'un choixpeau farceur me fit rire. « Ne t’en fais pas, je vais survivre sans mon bain, je prendrais une douche dans le dortoir. Et je dois avouer qu’on ne pouvait pas avoir des salles communes plus éloignées mais on trouvera bien un moyen de se voir sans ça. N’oublions pas que James est un ami, il pourrait me donner des tuyaux. »
Un poids tomba soudain sur mon estomac alors que je réalisais notre problème. Effectivement, il allait être compliqué de se voir, entre les couvres feu, les décrets de Dolohov, nos patrouilles et nos cours. Je me mordis la lèvre avant qu'il ne parle de James et de son talent pour contourner les règles... Il avait dit ça avec un clin d'oeil et je ne pus m'empêcher de sourire. Ce rouge et or parvenait toujours à faire les quatre cent coups sans se faire attraper, il pourrait bien nous aider à nous voir Franck et moi. Mais l'inquiétude s'empara de nouveau de moi. Plus l'échéance approchait, plus j'avais peur de le quitter, pensant que tout ceci n'était qu'un rêve et que demain tout serait redevenu comme avant. Je voulais l'accompagner à sa salle commune, pour passer le plus de temps possible avec lui, et je lui rappelai qu'il avait promis de m'aider le lendemain avec ce foutu maléfice qui m'avait valu un regard mauvais de mon professeur. Tout pourvu de m'assurer qu'il ne m'oublierait pas. C'était ridicule, mais l'angoisse ne voulait pas me quitter. Franck me sourit, il semblait amusé et attendri de mon inquiétude. Il m'embrassa avant d'ajouter : « Bien sûr que l’on se retrouve demain, je compte bien profiter de ma petite amie toute la journée. Je n’ai pas non plus très envi de te quitter alors laisse-moi t’accompagner jusqu’aux cachots. »
Un bonheur sans nom m'envahit tout d'un coup alors qu'il me donnait le titre de petite amie pour la première fois. Les choses devenaient plus réelles, et l'inquiétude qui m'avait habitée quelques instants plus tôt s'estompa. Je lui souris le regard rempli d'amour et le regardai se saisir de sa cape et me tendre la main. A présent pleine d'assurance, je mis ma main dans la sienne, prête à profiter pleinement des quelques minutes qui nous restaient à passer ensemble, et nous quittâmes cette salle de bain devenue magique pour une raison bien différente que ses pouvoirs propres.
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