CORDELIA DOLOHOV, T'EN PENSES QUOI ? T'AIMES SA COUPE DE CHEVEUX ? Dolohov ? Outre que c'est une déficiente esthétique, amputée de beauté, de charme ou de quelques qualités... Elle m'est indifférente la plupart du temps, sauf quand elle a des excès d'autorité. Je n'aime pas l'ambiance qui règne dans le château depuis qu'elle est présente. Mes parents me conseillent de me faire bien voir d'elle, mais je ne suis pas capable d’hypocrisie, pas à ce point. Je la déteste et je pense qu'elle le sait. T'ES PLUTÔT QUIDDTICH OU CLUB DE LECTURE ? Je tombe suffisament facilement mes deux pieds sur terre, je vais pas risquer ma vie sur un balais, ya que les fous pour ça. Je préfère de loin un bon roman, au coin de la cheminée, avec un lait à la canelle et Chesire qui ronronne sur mes genoux
| | ÇA REPRÉSENTE QUOI LA NATURE DU SANG SORCIER, A TES YEUX ? Père et mère ne cessent de me répéter depuis que je suis jeune que la fierté d'un sorcier se trouve dans la pureté de son sang. Je n'ai jamais bien compris en quoi, mais puisqu'il fallait dire amen, je l'ai fait sans plus me poser de question que ça. Au fond, ça ne m'importe pas du tout, mais j'évite d'attirer les ennuis et ne présente pas de nés-moldus au parents comme mes amis -bien que j'adorerai voir la tête de père.
L'AVENIR, TU VOIS ÇA COMMENT ? Peut-être à l'autre bout du monde, ou alors au département des mystères, ou alors dans une maison avec des chats et livres. Dans un laboratoire ou parmi les moldus. Je ne sais pas trop je dois dire, je vais déjà finir les études avant de décider quoi faire de ma vie.
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1.Enfant terrible, enfant rebelle. Alice Diane Casterwell portait sur ses frêles épaules les espoirs que ses parents mettaient en elle, celle qu'en tant que fille de bonne famille, elle soit sage, disposée à écouter ce qu'ils lui diraient sans jamais poser de question. Ce n'était pas le cas. La jeune fille demandait toujours
pourquoi et ne lâchait pas l'affaire tant que la réponse ne lui convenait pas. Elle n'hésitait pas à donner son avis à haute voix, le plus souvent contraire à ce que pensaient ses parents et défendaient avec conviction ses opinions. Elle poussait sans vraiment s'en rendre compte ses géniteurs à bout. Le pire, fut peut-être lorsqu'elle se teint les cheveux en blond, après avoir acheté dans un magasin moldu une teinture. Très fière du résultat, elle avait d'abord débarqué dans la chambre de son frère aîné pour lui montrer, avant de parader devant ses parents. Ceux-ci, horrifiés, lui avait rendu dans la minute ses cheveux bruns et l'avait puni durant près de deux semaines.
Ses parents la voyait déjà mariée à un homme bien, et alors qu'elle n'était à peine âgée de six ans, il préparaient déjà ses fiançailles. Il la voyait avec un métier
comme il faut, au ministère, ou alors mère au foyer, toute dévouée à ses enfants et à son mari, leur donnant une parfaite éducation. Elle se voyait chasseuse de dragons, faisant le tour du monde pour découvrir d'autres peuples, d'autres formes de magie, ou alors travaillant au département des mystères. Elle gardait ses rêves pour elle et Julius, lui racontant ses aventures palpitantes et promettant à son grand-frère de le prendre avec elle.
Enfant terrible, enfant rebelle, Alice a grandit en marge de la pensée que ses parents tentaient de lui inculquer. Elle ne comprenait pas, et le disait souvent. Comment, alors que chez tous les êtres humaines, le sang est liquide et rouge, il peut aussi dire qui est mauvais ou non ? Elle en voyait, des gens, qui se vantaient d'avoir ce sang pur, faire d'atroces choses et Alice ne comprenait pas pourquoi, eux, on pouvait les fréquenter. Et les années passant, alors que ses parents ne lui donnaient jamais satisfaction par leur réponse, elle a appris à faire semblant. Elle dit oui, récite poliment les leçons que ses parents lui donnent, et garde son opinion pour elle. Parfois, elle dérape, un mot glisse et elle s'entête. Les colères monumentales de son père ne lui faisaient plus peur depuis bien longtemps.
2.Assise dans le salon familiale, un thé fumant posé sur la petite table devant elle, Chesire, son fléreur, ronronnant sur ses genoux, Alice dévorait un livre qu'elle avait emprunté à une amie pour les vacances.
Le rouge et le noir, un livre français, racontant la passion de Julien Sorel pour une Dame, mais aussi son ambition démesurée. Alice s'imaginait en France, portant les belles robes des nobles, vivant dans les luxueuses bâtisses, imaginant les jardins à la Française. Elle aussi, au fil des mots, vibraient d'amour pour Julien Sorel, elle devenait tour à tour Madame de Rénal ou Mathilde. Plongée dans sa lecture, elle n'entendit pas son père entrer dans le salon. Lorsqu'il lui demanda ce qu'elle lisait, elle lui répondit vaguement, plongée au cœur de l'intrigue. Et quand son géniteur commença à hurler que ce genre de livres ne correspondaient pas comme lecture à une fille de son rang, la jeune fille leva les yeux vers lui après avoir placé son marque page pour ne pas perdre sa page. Chesire feulait et grognait en même temps, alors que son père la sermonnait une fois de plus. Alice ne disait rien et attendit qu'il achève son prêche ennuyeux, elle se contenta de sortir de la pièce en silence, son livre sous le bras et son fléreur sur ses pas. Alice ne répondait plus, elle avait appris à ne plus se battre contre des causes perdues.
Elle alluma les bougies de sa chambre et se pelotonna sous ses couvertures afin de poursuivre sa lecture. Son père pouvait bien hurler, elle lirait quand même. Elle eut même un petit sourire en imaginant la tête horrifiée de son père quand il découvrirait que l'auteur de ce livre était en plus un moldu.
3.L'angoisse nouait le ventre de la jeune fille alors que les éclairs zébraient le ciel à intervalles irréguliers. Le tonnerre et le vent faisaient trembler les fenêtres et des trombes d'eau se déversaient au dehors. Alice, elle, se terraient sous sa couette, tremblante. Depuis son enfance, elle nourrissait une peur panique des orages et des tempêtes. N'y tenant plus, elle attrapa sa baguette et enfila un sweat par dessus son pyjama avant de quitter son dortoir et sa salle commune pour s'enfoncer en courant presqua dans les couloirs vides et froids de Poudlard. Atteignant le hall, c'est vers les cachots qu'elle se dirigea et arrivée devant l'entrée de la salle commune des Serpentard, elle hoqueta le mot de passe pour y entrer. Quelques instants plus tard, c'est dans les bras de Julius qu'elle se lovait, tremblant de peur et de froid. Elle n'avait jamais perdu cette habitude de le rejoindre alors que la peur lui tordait les boyaux, lui seul ayant la capacité de calmer ses angoisses. Collant sa tête contre le torse de son frère, elle ferma les yeux, sa respiration devenant de plus en plus régulière alors qu'elle s'endormait aussitôt. Julius était là, tout allait bien.
4.BUSES
ASTRONOMIE : Acceptable. Miss Casterwell pourrait avoir de meilleur résultat si elle se concentrait mieux. Des efforts à fournir.
BOTANIQUE : Effort Exceptionnel. Alice se démarque nettement mieux en pratique qu'en théorie, mais les résultats sont satisfaisants.
DEFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL (spécialité) : Optimal, miss Casterwell donne le meilleure d'elle-même.
HISTOIRE DE LA MAGIE : Optimal, Alice fait preuve d'une très bonne réflexion historique et d'un esprit d'analyse exemplaire.
METAMORPHOSE : Optimal. Miss Casterwell a su travailler sur ses difficultés et les dépasser afin d'optenir les meilleurs résultats possible. Continuez dans cette voie !
POTIONS : Acceptable. Miss Casterwell devrait travailler son adresse avant de travailler l'art des potions, je crains qu'un jour, elle ne fasse exploser la salle de classe.
SOINS AUX CREATURES MAGIQUES (option) : Optimal. De très bons résultats et une implication exemplaires dans les cours.
SORTILEGES : Effort Exceptionnel. Mademoiselle Casterwell travaille dur et ses efforts sont payants. Continuez.
Appréciation globale : malgré son hyperactivité, Alice fait preuve de beaucoup d’acharnement dans son travail et obtient des résultats très bons dans l'ensemble. Il faut accentuer les efforts de concentration.