Sujet: BONNANDER Ð sex is an emotion in motion 21/12/2012, 12:15
breath your smoke into my lungs
Sex is full of lies. The body tries to tell the truth. But, it's usually too battered with rules to be heard, and bound with pretenses so it can hardly move. We cripple ourselves with lies.
S’infilter discrètement dans Poudlard. Mission suicidaire pour certains. Mais le grand Lysander Bell n’est absolument pas comme les autres, évidemment. Tu jouis d’une sorte de laisser-passer pour Poudlard. Tu ne doutes absolument pas que Dumbeldore serait enchanté de te voir arpenter les couloirs de Poudlard, la nuit tombée, pour y retrouver une amante qui y vit. S’ils savaient, tous. S’ils savaient combien c’est dur de se faufiler dans le lit d’Arton, de laisser son argent pour une partie de jambes en l’air. C’est dur de garder le secret surtout. Tu payes grassement la demoiselle en échange de son silence, et vous vous amusez. Mais à quel prix. Comment être sûr de ne pas être suivi? Epié? Par quelques paparazzis, ou journalistes qui tenteraient de prendre des clichés compromettants. C’est dur d’être une star, tu as appris ça à tes dépends.
Tu te trouves désormais devant la porte de chambre de Bonnie. Tu n’as pas du non seulement passer inaperçu, cette fois, mais tu as du utiliser la ruse. Te cacher derrière une statue. Par exemple. Si tu avais eu de véritables élèves de Poudlard en face de toi, tu aurais sûrement du feindre d’être un invité spécial d’Albus Dumbledore. Par contre, devant les professeurs, l’idée aurait chuté pour une misère.
Tu t’es glissé sans trop de mal dans le château, dans les couloirs également. Tu aimes beaucoup Poudlard. Ses murs de pierres, ses torches éclairant faiblement les couloirs, ses salles de classes sentant le roussi, l’herbe ou une quelconque autre chose. Poudlard était aux premiers abords un endroit horrible. La première fois que tu y est rentré, ta première réaction fut une réaction de rejet. A vrai dire, tu pensais à Poudlard comme quelque chose de mauvais. Poudlard t’arrachais à ton père, au seul être qui valait de vivre avec. Tu n’avais aucune envie de rester à Poudlard. Ton regard était sombre, le soir de la première nuit. Une nuit de cauchemars, où tu voyais déjà les professeurs essayer de t’étrangler avec une plante aux milles pattes. Mais après quelques semaines à ruminer ton manque de paternel, tu as décidé de laisser tomber. Après tout, aux vacances, tu le verrais. Depuis, Poudlard est une seconde maison. Tu y as vécu d’extrêmement bons moments. Le Quidditch t’as permis de te faire des amis (et pas mal d’ennemis aussi), de devenir aussi populaire que ton ego le souhaitait. Un grand champion, tu es devenu. Mais la sagesse qui entoure les lieux ne t’as jamais empêché de devenir ce pour quoi tu étais destiné : un joueur professionnel de Quidditch aux multiples talents.
En y repensant, c’est grâce à Poudlard que Bonnie Arton a poussé la porte de ta chambre, cette nuit-là. Si tu n’avais pas été à Poudlard, tu serais resté dans l’ombre, dans l’ombre de ton frère, ou de quiconque. Tu ne serai ni populaire, ni aimé, et les contrats publicitaires ne seraient pas à ta portée. Depuis Poudlard, les gens se bousculent pour t’avoir en photo, en poster, que tu embrasses leur mains, ou même que tu tatoues leurs seins (ceci est véridique, et affolant parfois). Tu aimes être populaire, être adulé. Tu aimes voir ton visage dans toutes les rues. C’est gratifiant de voir ta beauté dans chaque coin de rue. Le plus drôle, ce sont les journalistes. Les journalistes sont là pour t’épier. La plupart n’ont rien d’autre à faire que de demander des dizaines d’interviews de ta personne, qu’ils accrochent à chaque fois par un texte stupide présentant ta gloire et ta beauté. La plupart du temps, tu t’en amuses.
Tu entres dans la chambre de Bonnie en poussant la porte de bois. Ce n’est pas la première fois que tu fais de la sorte. Tes visites sont fréquentes. Et à chaque fois, vos vêtements tombent sur le sol, et ton argent, dans la poche de la jeune fille. Vous vous êtes habitué à ce train de vie. Toi au moins. Tu la payes, elle t’accorde une nuit, et au petit matin (ou tard dans la nuit, selon le jour), tu disparais jusqu’à la prochaine fois. Pourtant, ce soir, vu l’heure, Bonnie semble être encore dehors. Tu poses le sac qui t’obstrue la respiration, à terre. Puis tu t’installes dans le fauteuil à ta droite, croises les jambes et attend patiemment. Elle arrivera bien après tout.
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Bonnie S. Arton
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Sujet: Re: BONNANDER Ð sex is an emotion in motion 21/12/2012, 13:28
LET'S GET THOSE CLOTHES OFF.
YOU TALK ABOUT ME LIKE YOU OWE ME, IT'S NOT FAIR. I TOLD YOU THAT I HAD SOMEBODY ELSE YOU DIDN'T CARE AT ALL.
La soirée prenait doucement fin tandis que les deux jeunes femmes assises dans le canapé buvaient leur dernière gorgée de thé à la citrouille. Ce soir, elles avaient troqué leurs talons hauts et leurs robes courtes pour un moment calme, loin du froid hivernal de l’Ecosse profonde. Ce soir, elles discutaient tranquillement des derniers potins du château ou du monde sorcier, au travers des nombreux articles publiés par la Gazette du Sorcier. D’autres professeurs, quant à eux, buvaient leur Bièraubeurre tout en lâchant un petit rire de temps à autres. Une soirée calme, vous a-t-on dit. Une soirée traditionnelle, chère au corps enseignant de Poudlard qui, une fois la nuit tombée, se réunissait dans la salle des professeurs pour une petite fête privée, loin des élèves, loin de l’infâme Dolohov. Le professeur Dumbledore passait de temps à autres, quand il n’était pas fatigué, et se plaisait à discuter politique sorcière avec le professeur de sortilèges. Et tout ça, au coin du feu. Le paradis sur terre. Malheureusement, il se faisait tard. La nuit d’un noir profond, à l’extérieur du château, laissait entendre à la jeune Bonnie Arton qu’il était temps de se reposer, loin du brouhaha qui émanait de l’endroit. Ses lèvres fines se posèrent une dernière fois sur le rebord de la tasse de thé et, une fois le breuvage terminé, reposa l’objet sur la table. Elle remit sa veste dans le plus grand calme et salua ses collègues avant de s’extraire de la salle des professeurs. Quelle soirée, songea la jeune femme, à moitié endormie, ravie de retrouver son lit après une dure journée. Ne vous méprenez pas, Bonnie Arton pouvait aussi se reposer de temps à autres. Pas d’amants, pas de fête où l’on danse sur le bar, juste elle et le reste du monde, le tout dans un calme olympien. Elle arpentait le château d’un pas confiant, peu soucieuse de ce qui pouvait l’attendre une fois dans sa chambre. Et pourtant, elle aurait du. D’un coup bref de baguette, la porte de son bureau (et accessoirement de sa chambre) s’ouvrit immédiatement, laissant la jeune femme s’engouffrer dans la pièce. Elle posa machinalement son sac à main, sa veste, ses chaussures et eut un mouvement de recul lorsqu’elle s’aperçut que quelqu’un était assis dans l’un des fauteuils de son humble demeure, mouvement de recul qu’elle refreina lorsqu’elle reconnut la silhouette masculine. Allons bon. Encore lui. Bonnie fronça légèrement les sourcils. « Deux minutes. » Deux mots, prononcés d’un ton sec et l’australienne disparut dans la salle de bain, prenant naturellement soin de verrouiller la porte au cas où Monsieur Bell aurait envie de rejoindre son amante dans la baignoire. Oui, amante. Bonnie n’était que ce corps que ce cher Lysander, joueur de Quidditch ô combien célèbre, prenait soin d’aimer le temps d’un soir contre une somme d’argent, somme d’argent que la bibliothécaire ne refusait jamais. Fidèle au luxe, à la gloire, à l’argent, l’homme n’avait pas mis longtemps à cerner le caractère matérialiste de cette jeune femme. Il se rendait dès lors à Poudlard quand il jugeait avoir besoin de la silhouette féminine de Bonnie Arton et elle, ravie de recevoir à nouveau de l’argent, se pliait à ses exigences. Mais voilà, toute bonne chose avait une fin. Lysander Bell n’était que ce joueur arrogant, égocentrique qui pensait détenir les clés du plaisir de la femme qu’il entretenait. Débarquer chez elle à l’improviste, repartir aussi sec, lui livrer une performance pas toujours terrible commençait à agacer profondément la jeune femme qui voulait s’en débarrasser aussi sec. Elle trouverait d’autres jeunes hommes désirant l’entretenir, ce n’était point le problème. Bien évidemment, Bonnie avait déjà pensé à plusieurs excuses. En fait, une idée germait dans sa petite tête, idée qu’elle pensait bien réaliser ce soir pour le faire fuir. Si elle y parvenait, naturellement. Bell pouvait se montrer très persuasif et la faire céder. Toujours dans la salle de bain, Bonnie ramena l’épaisse masse de boucles brunes en un chignon fait à la va vite. Elle délaissa ses vêtements de la journée pour une nuisette et un peignoir en soie, soit l’attirail pour aller dormir sur le champs. Et au bout de quelques minutes, elle sortit, un air gêné ayant pris place sur son visage, et vint s’asseoir sur les genoux de l’homme qui l’entretenait. « Il faut qu’on parle. » Une pause. « Je suis allée voir un gynécomage à Ste Mangouste parce que je ne me sentais pas bien, depuis la dernière fois. Nausées, mal de tête, une impression d’être fatiguée perpétuellement… » Quoi, Bonnie Arton enceinte ? Mais non voyons, c’était ce qu’elle voulait sous-entendre de sa voix de jeune femme innocente. « Et il m’a diagnostiquée une sorte d’infection transmissible. Oh rien de grave si ça peut te rassurer mais il faut que je stoppe toute relation sexuelle pendant deux mois. Deux mois, c’est long, je sais, donc il vaut mieux arrêter temporairement les visites nocturnes et que tu te trouves quelqu’un d’autre. » Séquence émotion, tandis que Bonnie avait délicatement posé sa main dans les cheveux de Lysander pour l’attendrir. « D’autant plus que je dois aller le voir encore une fois parce que les symptômes ne disparaissent pas avec la potion traitante qu’il m’a donnée. Enfin, ce n’est pas joli à voir. » Un petit rire sonore fendit l’air et Bonnie reprit de plus belle. « Je suis désolée », conclut-elle en se levant, prête à raccompagner l’amant des beaux jours à la porte. Enfin, vu la tenue qu’elle arborait, on espérait sincèrement que Lysander ferait preuve d’un peu de jugeote et comprendrait que sa douce amante ne faisait que le balader.
Dernière édition par Bonnie S. Arton le 25/12/2012, 16:31, édité 1 fois
Lysander Bell
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Sujet: Re: BONNANDER Ð sex is an emotion in motion 21/12/2012, 17:28
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La porte s’était ouverte délicatement. Signe que Bonnie Arton revenait à la charge. Bonnie, c’était ce petit bout de femme. Cette nana que beaucoup prendrait pour une écervelée, une idiote, une simple bibliothécaire. Elle était après tout bibliothécaire de Poudlard. Rien de fort important en somme. Comparé à toi, Lysander Bell, star de Quidditch internationale, Bonnie avait une vie simple, décadente, mais simple. Bonnie était sûrement la fille la plus matérialiste que tu aies vu à ce jour arpenter tes draps et fouler ton corps de ses mains douces. Argent et pouvoir. De toutes les filles, elle était celle qui désirait le plus ce genre de choses. De toutes les filles, c’était celle qui t’attirait le plus également. La seule à avoir foulé tes draps plus d’une fois (à vrai dire, les fois n’étaient plus comptables, étant donné le nombre de visites inopinée que tu rendais à la jeune femme). Bête de sexe? Peut-être l’es tu. Ce que est sûr, c’est que les autres femmes n’ont jamais pu goûter ton fruit défendu plus d’une fois. Bonnie jouit donc d’occasions spéciales. Une sorte de vip dans ce monde de cotillons, d’argent, de sexe, de stars. Désormais, vos relations, si elles furent cordiales une fois, sont basées uniquement sur le plaisir que vous pouvez tous deux tirer d’une nuit ensemble. Bonnie n’es pas mauvaise. Elle te satisfait au moins pour ce qu’il y a à satisfaire. Les années, l’argent, et très certainement une expérience plus que suffisante doivent être en sa faveur. Désormais, vous ne prenez même plus le temps de discuter. Pas vraiment du moins. Si les premières fois semblaient douces et terribles, vos voix n’hurlant pas que des gémissements aigus (pour elle surtout). La jeune femme entra rapidement, d’un pas doux et léger. Sa silhouette fine et élancée s’avançait dans la pièce, telle une ombre gracieuse. Il fallut quelques secondes à la jeune femme pour s’apercevoir de ta présence. Un simple froncement de sourcils. L’habitude, sans doute. Désormais, tes visites se font de plus en plus rapprochés et vos moments intimes de plus en plus pressés. Ca n’a même plus rien d’étrange. C’est presque naturel. Tu arrives, tu déballes les gallions, elle fourre ça dans ses poches, dans un coffre ou que sais-je, et vous entamez les négociations musclées. Ceci dit, le ton sec qu’emploierait la jeune femme deux secondes plus tard réveillait en toi un soupçon de colère. « Deux minutes. » Certes vous n’êtes que des amants, mais un minimum de politesse. C’est étrange, déroutant. Mais tu ne relèves pas. La bibliothécaire s’échappe dans sa salle de bain et le verrou se ferme, au son d’un cliquetis. Tu attends. Tu n’as rien d’autre à faire de toute façon. Après tout, tu est là pour ton du. Tu attends donc, en croisant les jambes, les décroisant. Tu répètes l’opération en tapant ta main sur ton genoux, en roulant des yeux, en regardant chaque angle de cette pièce. Il est clair que Bonnie aime le luxe, et l’argent. Mais tu n’en as jamais douté après tout. La jeune femme déverrouille enfin la porte de sa salle de bain, et apparait enfin dans une tenue plus légère, bien que visiblement propice pour une nuit de sommeil, plus que pour une partie de cinq à sept. Elle s’approche. La gêne se lit sur son visage. Que lui arrive t-il? On doit bien avouer que tu n’en as rien à faire. Parce que savoir que Bonnie Arton a des états d’âme ou autres pensées négatives changeant tes plans de la soirée ne t’arranges pas vraiment. Repartir aussi sec ne serait pas bien convenu. Absolument pas. « Il faut qu’on parle. » Le ton est passé de très sec, à très sérieux. Tu regardes à présent Bonnie, qui a prit place sur tes genoux, avec une grande attention. Elle peut donc entamer son long discours, qui s’annonce barbant au possible. « Je suis allée voir un gynécomage à Ste Mangouste parce que je ne me sentais pas bien, depuis la dernière fois. Nausées, mal de tête, une impression d’être fatiguée perpétuellement… » Tout ceci s’annonce mal, penses-tu en arquant un sourcil. « Et il m’a diagnostiquée une sorte d’infection transmissible. Oh rien de grave si ça peut te rassurer mais il faut que je stoppe toute relation sexuelle pendant deux mois. Deux mois, c’est long, je sais, donc il vaut mieux arrêter temporairement les visites nocturnes et que tu te trouves quelqu’un d’autre. » Est-ce une vaste blague? Joue t-elle l’hypocrite, ou la conne, ou qu’importe le mot? Bonnie Arton serait-elle née pour enquiquiner le monde. Au moment où tu as le plus besoin de te détendre, puisque dans quelques jours tu joues l’un des matchs les plus importants de ta vie. Serait-elle en train de se décider à jouer une vaste blague destinée à te dégager le plus vite possible. Tu ne sais pas trop où sa chose a trainé. Mais une chose est sûre. Tout ceci ne vient pas de toi. En bon sportif, bon amant, et également bonne star évitant les scandales trop importants, tu es sûr de ne pas avoir laissé traîné ta bête dans des coins infestés. Cela vient donc d’elle. Elle continue. « D’autant plus que je dois aller le voir encore une fois parce que les symptômes ne disparaissent pas avec la potion traitante qu’il m’a donnée. Enfin, ce n’est pas joli à voir. » Tu baisses la tête. Vas-tu repartir bredouille? Comment faire? La jeune femme finit son discours sur les dangers de coucher avec elle par des excuses pitoyables. « Je suis désolée. » Bah voyons. Est-elle assez stupide pour penser que tu ne vois pas clair dans son jeu. Jamais tu ne l’as vu te repousser. Ce serait une première. Est-ce un problème d’argent? Bonnie se lève, et se dirige vers la porte. Penses-t-elle que t’éconduire de la sorte te fera partir. Oh non, tu es bien plus obstiné que ça. On ne renvoie pas un Bell sans son du, sans son sésame.
Tu te lèves à ton tour. « C’est une blague? », demandes-tu, sans attendre de réponse. Tu t’assoies sur le lit. « Est-ce une question d’argent? », demandes-tu, une seconde fois. Ton premier mouvement pour retenter la jeune femme est de déboutonner, lentement, ta chemise, jusqu’à te retrouver torse nu. Tu te relèves. Ta beauté est vraiment sans pareils. Tu es sûr que, même devant son indifférence, Bonnie n’est pas sans intérêt devant ton corps musclé. Tu t’approches de la jeune femme, lui relève légèrement la tête, tout en lui attrapant la main droite, pour la poser sur ton corps. Sa main chaude posée sur ton corps froid te réchauffe. « Ne te refuse pas à moi Bonnie. Je t’en prie. »
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Bonnie S. Arton
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Sujet: Re: BONNANDER Ð sex is an emotion in motion 22/12/2012, 09:33
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La douce soirée reposante qui attendait la jeune femme brune sembla rapidement tourner court à la simple vue de cet homme. Encore un autre qui l’entretenait, qui lui versait une somme d’argent en échange d’un moment privilégié, plutôt le soir, dans endroit intime. Sauf que monsieur Bell commençait à rapprocher ses visites quotidiennes et ne laissait que peu de répit à notre Arton nationale. Certes, il avait des besoins à satisfaire mais parfois, il était beaucoup plus envahissant et imposant que la plupart des autres amants de la jeune femme. En un sens, elle ne pouvait refuser. Pourquoi refuser quelqu’un dont la réputation n’était plus à faire ? Pourquoi refuser un homme au succès grandissant, qui pouvait lui apporter luxe, gloire et volupté, autrement dit tout ce que Bonnie rêvait de posséder ? Et de l’autre, cette impolitesse légendaire qu’il avait de débarquer en plein milieu de la nuit, à Poudlard. Pas qu’elle craignait qu’on entende leurs cris de plaisir – les murs des chambres du château étaient heureusement bien épais – mais redoutait plutôt que quelqu’un ne découvre qu’elle se tapait ouvertement le joueur de Quidditch le plus populaire de sa génération contre une vaste somme d’argent. Dolohov risquait de ne pas trop apprécier et ainsi renvoyer la jolie bibliothécaire d’où elle venait. Mais pour l’instant, Bonnie ne pensait pas à Dolohov. Lysander avait parlé. Son plan était sur le point de rater. « C’est une blague? » La voix de l’homme retentit dans la pièce alors qu’il se redressait subitement, sous les yeux d’une Bonnie perplexe de constater que son plan tant réfléchi allait finalement tomber à l’eau. Elle se doutait bien évidemment que la nouvelle serait dure à avaler mais Lysander devrait faire avec, ne pas lutter, ne pas essayer de la faire changer d’avis. La jeune femme ne fléchirait pas devant les supplications de son amant. Cependant, ce fut lorsque l’homme se laissa tomber sur le lit, Bonnie sut que le joueur de Quidditch ne comptait pas lâcher l’affaire jusqu’à avoir gain de cause. Et cette pensée ne l’emplit point de joie, bien au contraire. Pourquoi ? C’était simple. Si Lysander insistait de son regard azur dur comme fer, persistait à la déshabiller d’un coup d’œil, l’embrassait délicatement dans le cou, l’australienne ne pourrait résister bien longtemps à l’appel de la chair. « Est-ce une question d’argent? » Un faible sourire prit place sur le visage de poupée. Ca aurait pu être le cas, en effet. Bonnie aurait pu être de celles qui se plaisaient à faire tourner leur amant en bourrique afin qu’il versât une somme plus importante que celle donnée habituellement. Que nenni. Pas avec Lysander. Parce qu’elle se doutait que ses caprices de petite fille matérialiste conduiraient son amant à résoudre chaque problème qu’ils rencontreraient par une liasse de billets supplémentaire au lieu de jouer, autrement dit son activité favorite. Et emprisonnerait Bonnie Arton dans une spirale infernale, impossible d’y échapper. Mais pour l’heure, Bell avait ouvert les hostilités physiques tandis que son interlocutrice ne pipait mot, n’ayant pas envie de lui répondre. Il avait ôté lentement sa chemise, espérant faire plier la bibliothécaire par la simple vue de son corps…Musclé. Hmm. Bon d’accord, Bonnie ne pouvait décemment pas lui enlever ça. C’était un fait, Lysander Bell était bien foutu. Très bien foutu, même. Très très bien foutu, même. Une main releva délicatement la tête brune tandis que l’homme s’empara de celle de sa comparse pour la poser sur son torse, un geste certainement destiné à l’attendrir…Et qui fonctionnait à moitié. Bell était charmant, on ne pouvait décemment le nier. Et on ne pouvait décemment résister plus longtemps. « Ne te refuse pas à moi Bonnie. Je t’en prie. » Le goujat, il allait gagner vu le regard brûlant de la bibliothécaire, en direction de son torse. Machinalement, la deuxième main vint rejoindre la première et ensemble, remontèrent le long des épaules puis du cou jusqu’à ce que Bonnie ne se rapproche de Lysander pour l’embrasser machinalement. Un long baiser langoureux durant lequel elle s’était collée contre le corps de l’homme, ne se concentrant plus que sur l’harmonie de leurs respirations. Le mufle, pensait à cet instant Bonnie, ce mufle qui d’une apparition croyait la mettre dans son lit juste parce qu’il avait des besoins à satisfaire et qui remettait en doute le verdict d’un gynécomage de Ste Mangouste. Un faux gynécomage bien évidemment, mais une épine charnue dans son plan raté. Sans compter la belle somme d’argent qui l’attendait, somme d’argent qu’elle gaspillerait probablement dès la fin de semaine, sur le chemin de Traverse ou dans une boutique moldue. Oh qu’elle le détestait. « L’excuse changera à chaque fois si tu continues de débarquer à l’improviste, sans me prévenir, si tu continues de te comporter comme un crétin de bas-étage au lit, », murmura la jeune femme entre deux baisers tandis qu’elle se débarrassait de son peignoir, « ce n’est pas parce que tu me donnes de l’argent que tu as les mêmes droits que sur un terrain de Quidditch. Tu es dans MA chambre ici, alors j’ai droit à un minimum de considération.» Quelle audace, elle qui voulait dormir au lieu de batifoler ! Lysander devait être content.
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Sujet: Re: BONNANDER Ð sex is an emotion in motion 26/12/2012, 20:59
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Bonnie est une créature étrange. Aussi vipère que douce, aussi autoritaire que subtile. Tout est de marbre, et tout s’éclaire. Bonnie est une espèce rare, la vipère. On ne peut décrire Bonnie. Tu ne le peux. Si ce n’est qu’elle aime l’argent, et le sexe, à des occasions appropriées. Et qu’elle veut tout contrôler. En ce point, vous vous ressemblez. Tu aimes l’argent, la célébrité, le pouvoir, le pouvoir de décider qui tu veux être surtout. Vous avez en commun cette envie de toujours tout contrôler. Tu déteste devoir obéir aux ordres. Tu déteste devoir faire des choses qui ne te font pas envie, tu déteste obéir à des subordonnées qui se croient meilleurs que Lysander Bell. Qui pensent-ils être pour être meilleurs que toi? Ils ne sont que des gamins ignobles qui font un travail de sou fifre. Ils ne savent pas ce que la célébrité apporte, ni ce que le pouvoir a d’exécrable. La pression sur tes épaules est énorme, bien trop lourde pour une seule personne. Tu te dois d’être irréprochable à chaque instant. Alors, dans ce cas, tu te dois d’arrêter toutes relations non stables, pour éviter d’empoisonner ton image, ainsi que celle des Canons de Chudley. C’est impossible pourtant. Tu n’es pas fais pour les relations longue durée. Bonnie entre alors en jeu. Comme la plupart des conquêtes d’un soir qui sont passé par ton lit, ou qui ont eu le plaisir de partager un moment intime avec toi. Elles sont les seules à avoir pu passer à travers tes vêtements. Parfois, tu as posé torse nu pour la couverture de « Hommes sorciers » ou de « Femme désireuse », ou qu’importe le nom de ces torchons qui n’aspirent qu’à offrir à leur lecteurs des images de ton torse. Mais les vrais moments partagés entre ton corps dénudé et quelqu’un d’autre, ces femmes-là sont les seules à les avoir partagés. Elles sont les seules avec qui tu as pu partager un moment de plaisir intense. Parce que quoi que tu fasses, quelle que soit la méthode employée, tu ne te sens jamais bien avec les autres. Avec ces joueurs incompétents qui sont dans ton équipe, avec ses journalistes femmes qui sont toutes aussi charmantes les une que les autres, avec toutes ces célébrités qui n’aspirent qu’à avoir une photo avec toi et à te parler contrat publicitaires et compagnie. Certains voudraient même te payer pour des films. Mais quelles sont ces idioties, franchement. Tu ne te sens bien qu’avec des femmes, lors de vos moments les plus intimes. Et Bonnie, dans toutes celles-là (et elles sont très nombreuses en réalité) occupe une place de choix. Elle est l’unique, la précieuse. Tu ne dirais pas qu’elle t’es chère, mais tu as de l’affection pour elle. Même s’il n’y parait pas, tu ne pourrais vivre sans tes petites visites inappropriées. Elle est douce, et affectueuse, une fois vos vêtements arraché, enlevés, glissés. C’est une jeune femme d’opportunité, sans aucuns doutes. Mais dans toute cette agitation, elle se refusait désormais à toi. Pourquoi donc? Cette question tambourinait dans ta tête comme un sans papier à la porte d’une préfecture. Vous savez, cette question obsédante qui ne s’échappe pas avant d’avoir trouvé une réponse. « Ne te refuse pas à moi Bonnie. Je t’en prie. » Se refuser à toi annonce des complications. Elle sonne la charge de la guerre. Tu ne peux t’y résoudre. Même s’il faut que ce soit votre dernière fois dans un lit, ou autre part, qu’il en soit ainsi, mais tu refuses d’abandonner les armes si facilement. C’est trop facile, trop expéditif. Tu mérites une récompense, pour toutes ces fois où tu t’es donné du mieux que tu pouvais. Pour toutes ces fois où tu l’a payée. Elle, qui est devenue une proie entretenue. Elle ne peut se refuser à toi, impossible. Elle n’en a pas le droit. Tu refuses.
Le baiser qui suit est long. Très long. La bouche sucrée de Bonnie et la tienne, dont tu ne connaitras jamais le goût, s’entremêlent comme le ying et le yang. Vos baisers sont langoureux, et sucrées. Bonnie tient ton cou avec ses mains douces et menues. « L’excuse changera à chaque fois si tu continues de débarquer à l’improviste, sans me prévenir, si tu continues de te comporter comme un crétin de bas-étage au lit. ». Bonnie n’a pas tort évidemment. Le comportement social le plus approprié serait d’envoyer un patronus quelques heures avant, délivrer un message, ou bien de lui écrire. Mais toi et Bonnie n’êtes absolument pas faits pour les convenances. Elle le sait bien. Elle se débarrasse à présent de son peignoir. Ta chemise tombe au sol. « ce n’est pas parce que tu me donnes de l’argent que tu as les mêmes droits que sur un terrain de Quidditch. Tu es dans MA chambre ici, alors j’ai droit à un minimum de considération. » Encore une fois, et comme toujours, Bonnie a raison. Mais que faire de tes pulsions… Tu ne peux contrôler tes envies. Tu ne réponds pas. Tu préfères prolonger un nouveau baiser. Tu poses tes mains chaudes sur le bassin de la jeune femme, et la soulèves, de quelques centimètres, jusqu’à ce qu’elle entrecroise les jambes autour de ton propre bassin. Pendant que vos baisers se prolongent, devenant de plus en plus langoureux, de plus en plus longs et de plus en plus encouragés, tu t’avances vers le lit de la demoiselle. Tu poses Bonnie, et vos lèvres se séparent. Tes lèvres se posent sur son cou, et tu remontes ta bouche jusqu’à aller lui mordiller l’oreille. Tu t’arrêtes, et repousse ta tête du visage de cette belle brune aux cheveux d’or. « Je sais bien Bonnie. Je n’y peux rien. Je suis comme ça. » Tu ne sais pas franchement si tu y peux quelque chose, et si tu y pouvais quelque chose… tu ne ferais rien. C’est dans ta nature d’être comme ça. On t’aime pour ce que tu es, et pour ce que tu es devenu. Et elle plus que les autres. Bonnie aime le côté luxueux de ton être, tu le sais.
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Bonnie S. Arton
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Sujet: Re: BONNANDER Ð sex is an emotion in motion 12/1/2013, 23:05
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Les conditions idéales étaient réunies pour faire de cette soirée un soir de promesses. Comme beaucoup d’autres. En venant lui rendre visite, Bonnie savait pertinemment qu’il se passerait la même chose. Comme à chaque fois. Comme à chaque fois où elle n’avait pas envie du corps de Lysander mais finissait quand même par y succomber, conscient que si elle réfutait la proposition, les fins de mois seraient difficiles. Outre l’argent, le plaisir que lui donnait cet homme était tellement singulier que ne pas le sentir près d’elle de toute une semaine pouvait facilement lui donner des envies de meurtre. Lysander l’attirait, malgré ce caractère insupportable qui la faisait souvent tiquer du nez. Il ne voulait pas se soumettre à ses ordres, il voulait contrôler ce qui se passait dans le lit et en dehors. Chose que la jeune Arton ne supportait point. Pourquoi avait-il plus de droits qu’elle, après tout ? Sans SA chambre à elle, les visites nocturnes du joueur de Quidditch tourneraient bien court. Et ça, il ne semblait pas le comprendre. Ce qui, à un moment donné finirait par sortir et pas de la plus belle des façons. D’autant plus que Lysander continuait à dissimuler cette relation spéciale. En un sens, c’était plutôt logique, il n’allait pas risquer sa réputation pour avoir seulement eu le défaut de coucher avec une délicieuse jeune femme contre de l’argent. De l’autre, ça ne l’était pas. Qui l’empêchait de faire d’elle sa compagne officielle et continuer ainsi leurs agissements dans le plus grand des secrets ? Bonnie jouirait d’une notoriété sans faille, d’argent, de luxe à profusion et Lysander pourrait fièrement exposer son trophée de chasse pour anéantir les autres joueurs. Mais il y avait bien pire. Une élève. Une élève venue d’on ne savait trop d’où qui avait finalement pris cette place tant convoitée. De tout son égo de jeune fille, elle s’était retrouvée en couverture des magazines sorciers les plus connus, exposant fièrement son physique ingrat. Bon d’accord, elle était loin d’être laide. Mais dans l’optique de Bonnie, folle de rage d’apprendre qu’une autre bénéficiait d’un traitement de faveur alors qu’elle faisait tout le travail sans être récompensée, ne put retenir d’évincer cette jeune Serdaigle de sa bibliothèque. Elle aussi faisait partie de sa liste noire, de ces élèves à abattre parce qu’ils la gênaient ou simplement parce qu’elle ne les appréciait pas. C’était dommage, elles auraient pu avoir des relations courtoises. Mais lorsqu’on touchait à la propriété de la reine des abeilles, il fallait s’attendre au pire. Les baisers acharnés et la sensualité de ébats des deux amants n’assurerait pas non plus à Lysander un avenir rose. Ils n’en avaient presque pas parlé, préférant le contact physique plutôt que les mots, ces étranges mots qui reflétaient ce que le cœur dissimulait. En fait, une épée de Damoclès pendait au dessus de sa tête. Et apparemment, le jour tant attendu était arrivé. Mais pour l’instant, Bonnie n’y prêtait pas attention. Ses lèvres dévoraient celles de son amant tandis qu’elle sentait le désir monter en elle. Les mains de l’homme retrouvèrent leur place habituelle, entourant sa taille, jusqu’à ce que la demoiselle finisse par relever ses jambes pour entourer à leur tour le corps du joueur de Quidditch. Il la déposa sur le lit, les baisers étant encore plus farouches que ceux du début. « Je sais bien Bonnie. Je n’y peux rien. Je suis comme ça. » La sentence tomba brutalement, tel un bruit sourd. La jeune femme qui s’extasiait sous les baisers d’un amant passionné perdit toute trace de désir sur son délicieux visage. Tour à tour se lisaient incompréhension sur ses traits fins tandis qu’elle demeurait immobile face au regard imperturbable de son partenaire. Coupée dans son élan, donc. Et plutôt que de reprendre ce qui annonçait une soirée pleine de frissons, elle repoussa son amant pour qu’il cesse toutes caresses. « Ça suffit, annonça Bonnie d’un ton dur alors que ses mains avaient brutalement ramassé le peignoir qui traînait au sol, ça suffit maintenant. Tu crois que parce que tu t’appelles Lysander Bell, je vais me taire ? Mais tu rêves. Ce n’est pas parce que tu me donnes de l’argent que tu dois me traiter comme la dernière des traînées, que tu dois arriver dans ma chambre, la fleur au balai pour me sauter dessus même si je n’en ai pas envie. Ça ne t’a même pas effleuré l’esprit que je pouvais faire semblant. » Une traînée qui demandait le respect, bah voyons. C’était bien du Bonnie, ça. « Par exemple, c’est qui cette nana qui déambule à ton bras pendant que moi je satisfais tes désirs, hein ? En plus de ça, une élève ! Une élève désagréable, hideuse ! Si tu étais moins crétin, on aurait peut être pu passer un arrangement concernant ce sujet, toi et moi. Mais bon, à croire que tu préfères la beauté d’une femme moyenne à celle qui pourrait t’apporter encore plus de rayonnement. » Elle remit furtivement son peignoir et se leva du lit, direction les affaires de Lysander qu’elle prit à pleine poignée avant de les balancer en sa direction. « Donc ce soir, comme dit précédemment, le gynécomage m’a fortement déconseillée d’avoir des relations sexuelles durant deux mois. Notamment avec toi. » Voilà, Bonnie Arton, vingt-six ans, venait de piquer sa crise avant de se laisser tomber dans l’un de ses fauteuils et de prendre le livre posé sur une petite table non loin de là. Non mais quel goujat, celui-là.
BONNANDER Ð sex is an emotion in motion
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