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| WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell | |
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Julius S. CasterwellI swear I'm up to no good Messages : 201 À Poudlard depuis le : 26/11/2012
| Sujet: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 2/12/2012, 21:20 | |
| FALLING FROM CLOUD NINE, CRASHING FROM THE HIGH
Julius sentait le vent lui ébouriffer ses cheveux. Il avait beau chercher, il n’avait jamais perçu de meilleures sensations que lorsqu’il enfourchait son balai et qu’il s’élevait à des mètres et des mètres d’altitude. Il afficha un grand sourire à son camarade batteur, tandis qu’à l’unisson ils prenaient de la hauteur. Aussi longtemps qu’il s’en souvienne, il avait toujours su monter sur un balai. Et le Quidditch avait été un des précieux moments de complicité qu’il partageait avec son père. Jamais il n’avait été question d’en faire son métier, loin de là. Mais dans la famille, tout le monde jouait au Quidditch, c’était comme une tradition chez les Casterwell. Julius avait su très tôt qu’il serait batteur. Arthus Casterwell avait présenté un souaffle bronze, un vif d’or, un gant de gardien et un cognard d’argent à son fils, lorsqu’il n’avait que deux ans. Il avait jeté sans nulle considération chacun des attributs des joueurs (avait accessoirement tenté d’avaler le vif d’or) et avait pleuré après s’être fait mal en frappant dans le cognard comme dans un ballon de foot. Par la suite, il avait cherché par tous les moyens à le pulvériser : en sautant dessus pieds joints (aïe aïe aïe), en le poussant jusqu’à une flaque de boue dans son jardin… C’est à quatre ans que l’idée lui traversa l’esprit de peut-être utiliser une batte (peut-être), comme dans les matchs de Quidditch que regardait son père dans son temps libre. Il n’a jamais voulu être autre chose que batteur dès lors. Il se sentait puissant, il pouvait se libérer de tout poids sur sa conscience et se déchaîner à ses aises en frappant de toutes ses forces, avec une certaine agilité, sur le cognard. Il pouvait faire mal aux autres aussi, lorsque l’objet les percutait. C’est toujours un plus.
Tyler, un camarade Serpentard, recalé pour les auditions de Quidditch cette année avait désiré s’entraîner avec lui pour améliorer son niveau. Julius ne le connaissait pas particulièrement mais il n’avait rien vu contre et puis ça ne le dérangerait pas, il avait bien envie de s’entraîner également en attendant le commencement de la saison de Quidditch. Ils s’étaient tous deux armés d’une batte, et Julius tenait sous son bras un cognard gros comme une petite pastèque et au moins tout aussi lourd. Chacun situé à l’autre bout du terrain, ils entreprenaient de se le balancer et de tenter de déstabiliser l’adversaire, dans le but de le faire tomber. Il était interdit de s’entraîner en dehors des heures officielles de l’équipe et Julius n’était pas sûr que Tyler avait le droit de mettre le pied ici, mais de toute façon, Julius n’avait pas peur de Dolohov. Qu’elle vienne le chercher, si elle l’osait, tenez. Tandis que Tyler rattrapait une énième fois le cognard, le regard de Julius vagabonda vers le crépuscule, un peu lassé. Tyler ne progressait pas d’un pouce et rattrapait avec toujours autant de difficulté le cognard. Pas étonnant qu’on ne l’avait pas accepté dans l’équipe. Tandis qu’il levait les yeux au ciel, désespéré par la nullité absolue de son camarade, il fut littéralement projeté en arrière. Il eut le temps d’entendre Tyler jubiler avant de perdre connaissance, en percutant les camps puis le sol.
Julius était encore à moitié sonné. Il percevait un son dérangeant dans son oreille, comme un bourdonnement émanant d’un gadget électronique… Quelque chose de crissant, d’horriblement désagréable. Il plaqua sa main sur son oreille gauche, en se crispant le visage. Il ne sentait plus sa jambe droite, et d’un coup d’œil il put constater que celle-ci formait un angle anormal, et surtout alarmant. Quelqu’un le soutenait sur son épaule, logiquement Tyler, ou peut-être l’infirmière, il n’en savait trop rien. Soucieux de ne pas paraître à son avantage (c’est-à-dire faible et peu fier dans cette position) tandis qu’il traversait les couloirs bondés en direction de l’infirmerie, probablement, il marmonna un vague Lâche-moi, je peux me débrouiller tout seul… mais cela sonna plutôt comme un grognement indistinct. Réalisant qu’il ne pouvait pas faire plus que ça, que ses sens étaient encore tous confus, il soupira et laissa sa tête reposer, fermant les yeux.
Il se réveilla sur un lit, un lit d’infirmerie. Il pouvait voir au loin une silhouette floue, une jeune fille brune discutant avec l’infirmière. Julius, les yeux mis clos, n’arrivait pas encore à distinguer qui cela pouvait bien être. Une élève, probablement, qui était venue prendre de ses nouvelles. Il essaya d’évaluer le temps qu’il était resté comme ça, allongé. Il n’y parvint pas et grogna, insatisfait de son impuissance. Il tapa du poing sur la commode, les yeux toujours pas complètement ouverts (il avait sûrement un œil au beurre noir, c’était peut-être pour cela qu’il n’arrivait pas à ouvrir un de ces deux yeux entièrement), et avec cette bizarre impression de parler dans le vide, s’adressa à qui voulait bien l’entendre : Démerdez-vous, je veux être debout avant ce-soir. J’ai pas de temps à perdre. Il tenta de prendre un air embêté mais détaché, celui de la personne qui souffrait en silence. Alors qu’en réalité il avait tellement mal à la jambe qu’il n’en ressentait même plus la douleur.
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Absinthe PotterI swear I'm up to no good Messages : 472 À Poudlard depuis le : 19/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 2/12/2012, 22:00 | |
| « Les femmes sont mieux adaptées que l’homme à la douleur. Elles vivent d’émotions, ne pensent qu’aux émotions. » la journée avait comme un gout de renouveau. là assise dans cette chaise tu scrutais l'infirmerie d'un œil passionné. tu avais enfin l'occasion de t’exercer dans de véritable situation et non sur un souris ayant la patte a moitié foulé. c'est ainsi que tu avais prit la décision de faire ton stage au sein du château. certes cela ne t'enchantais guère, sur le fait que tu risquais de devoir t'occuper de certaine personne que tu aurais préféré voir agoniser. pourtant tu faisais ton travaille à la perfection. soignant, piquant, examinant chaque patient passant la porte de la salle emplie de lit parfois trop vide. c'est ainsi que tu t'étais installé dans le bureau de l'infirmière pour remplir quelques dossier de patient ayant eu quelques soucis technique durant leur journée pourtant si ordinaire. la première feuille que tu remplis parlait d'un élève de premier année, un certain godefroid qui pour son plus grand malheur subit un sortilège de crache limace alors qu'il tentait de rentrer dans sa salle commune.. il n'était pas resté bien longtemps, tu lui avais donné un seau et un remède qui avait rapidement calmé le flue de gastéropodes et tu l'avais gentiment renvoyer en cours. le second patient lui avait eu la bonne idée de venir pour un simple mal de tête qui l’empêcher de rester en cours de potion. bien entendu tu avais rapidement comprit qu'il bluffé et tu lui avait agréablement fait remarqué. il avait donc fait volte face sans demander son reste, et heureusement. d'autre élèves étaient venu te rendre visite, certain pour de bonne raison, d'autre juste pour passer le temps. c'est ainsi que ta journée allé s'achever, enfin c'est ce que tu pensais. là rédigeant encore quelques formulaire l'infirmière passa la porte de son bureau. t'adressant un sourire presque géner elle t'avoua absinthe je suis vraiment désolé.. je dois me rendre a saint mangouste ce soir pourrais tu t'occuper de l'infirmerie en mon absence ?! sans vraiment savoir pourquoi un sourire s'afficha sur ton visage. tu lui répondis rapidement un oui enjoué avant de la laisser fuir ses obligations pour la nuit. pourtant après quelques minutes d'absence la porte de l'infirmerie s'ouvrit en trombe. te levant tu ouvris la porte tu bureau pour voir la dit infirmière revenir accompagné de deux jeunes hommes. a première vue l'un d'entre eux avait l'air en piteuse état. sara, aidé par l'autre garçon déposèrent le troisième sur le premier lit non loin du bureau principal. après avoir déposé la vipère tombé de son destrier, elle obligea l'autre à déguerpir pour garder le calme dans la salle. revenant vers toi elle prit place au bureau intérieur a la salle pour t'expliquer quelques technique efficace pour soigner cette mauvaise blague. pourtant avant même qu'elle et pu finir son explication un coup violent puis un gémissement vous interrompit Démerdez-vous, je veux être debout avant ce-soir. J’ai pas de temps à perdre te tournant vers le jeune homme tu soupiras. tu trouvais cela réellement ridicule de sa par. encore un impatient, et malheureusement tu devrais le subir toute la nuit. c'est ainsi qu'après ton soupire sara te donna les dernière consigne avant de s'évaporer derrière la grande porte pour te laisser seule avec cet enquiquineur. soupirant une nouvelle fois, tu te munis de ton bloc note pour par la suite le rejoindre. c'est quand tu arrivas prêt de son lit d'agonie que tu le reconnue. ce serpentard dont tu ne connaissais pas le nom. lui, celui qui t'avais sauver de la noyade, celui qui dans un moment de faiblesse t'avais doucement recueillie dans ses bras.. déglutissant un instant tu repris ta respiration. tu devais faire ton travaille. c'est ainsi que prenant une longue respiration tu lui demandas il me faudrait ton nom et prénom s'il te plait, ensuite je m'occuperais de te soigner. sache d'ailleurs que tu passeras au minimum la nuit dans ce lit alors évite d'être désagréable. dis tu d'une manière sereine et pourtant assez sur de toi. à vraie dire avec l’œil qu'il avait il ne te reconnaitrait peut être pas. tenant fermement ton bloc tu attendais une réponse de sa par avec une certaine curiosité. oui à vrai dire tu ne connaissais pas son nom.. c'était l’occasion.
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Julius S. CasterwellI swear I'm up to no good Messages : 201 À Poudlard depuis le : 26/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 3/12/2012, 19:22 | |
| FALLING FROM CLOUD NINE, CRASHING FROM THE HIGH
L’infirmière partit et Julius se retrouva alors seul avec la demoiselle, du moins c’est ce qui lui sembla sur le coup. Il poussa un juron en s’en rendant compte. Son rétablissement n’était visiblement pas pour maintenant. Sa vue peu à peu s’améliorait, et au fil des secondes il commença à mieux discerner les contours de la jeune fille. D’après sa cravate et son blason, il s’agissait d’une Poufsouffle. Etonnant qu’une personne de cette maison soit venu lui rendre visite, il se serait plutôt attendu à Regulus, son meilleur ami, qui était à Serpentard mais… Une personne venant tout droit de la maison qu’il brutalisait le plus ? Julius avait bien quelques connaissances là-bas, comme Randy-Jayden mais aucun d’entre elles ne serait allé le voir, il en était certain, elles n’étaient pas assez proches. Il fronça les sourcils. La rapidité avec laquelle il reconnu soudain son visage le pétrifia. Les battements de son cœur, pour une raison inexplicable, s’intensifièrent. Julius se fit impassible, mais regrettait amèrement les propos désagréables qu’il lui avait lancé quelques minutes auparavant. Il ne voulait pas parler de la sorte avec Absinthe, surtout lorsqu’ils étaient seuls à seuls. En fait, à bien y réfléchir, il préférerait ne pas lui parler du tout. Ca serait mieux pour tout le monde. Il ne comprit pas ce qu’elle venait faire ici, mais alors vraiment pas. Ils ne se connaissaient pas, à peine quelques regards échangés, et… il l’avait longuement pris dans ses bras, une fois, lorsqu’il l’avait vu pleurer. Il détourna son regard du sien, une moue impatiente sur les lèvres. Il avait déjà annoncé la couleur de la conversation, et il était un peu tard pour revenir en arrière. De un, il n’avait pas envie qu’elle trouve cela suspect (le comble serait qu’elle pense qu’il avait craqué sur elle, quand même…) et de deux, son orgueil n’en avait clairement pas envie. Il était déjà en position d’infériorité, faible et minable, il ne fallait pas pousser mémé dans les orties non plus.
Il me faudrait ton nom et prénom s'il te plait, ensuite je m'occuperais de te soigner. Sache d'ailleurs que tu passeras au minimum la nuit dans ce lit alors évite d'être désagréable. Dit Absinthe d’une voix relativement posée et professionnelle. Elle était donc assistante, au vu de ses propos. Il n’aurait jamais deviné cela. La réponse de Julius ne fut pas vraiment dans le même ton : La nuit ?! S’étrangla-t-il aussitôt, tentant brusquement de se relever, comme s’il réalisait enfin l’enjeu de sa position et ses conséquences. Cependant, ce geste un peu trop violent lui arracha une grimace de douleur et il fut malgré lui obligé de faire marche arrière, se rallongeant sur le lit. Beaucoup de personnes auraient été heureuses de rater journées de cours. Pas lui. Non pas qu’il avait envie d’aller en cours le lendemain, mais… Julius était d’un naturel impatient et rester toute la sainte journée allongé dans un lit au lieu de traîner avec ses amis était loin d’être alléchante comme perspective à son goût.
Julius évita soigneusement de croiser le regard de la Poufsouffle. Il avait déjà assez de tension et ne valait mieux pas aggraver cela. Il fit tout de même un effort monstre, et il ne sut expliquer ce qui le poussa, sans qu’il ne s’en rende compte, à s’excuser en un nouveau grognement (c’est qu’il était plutôt irritable, le garçon en ce moment), les yeux portés sur son plâtre. Désolé. Julius Casterwell. Il se serait dit qu’il connaîtrait au moins son prénom, car Julius était loin d’être impopulaire à Poudlard. Peut-être voulait-elle mettre une barrière entre-eux, plus professionnelle. Ou alors peut-être qu’Absinthe ne tenait pas vraiment à connaître le nom de ses bourreaux. A cette pensée, il sentit un faible élan de culpabilité. Oubliant ses précédentes excuses et toutes ses manières, il ajouta : Bon, elle est où la toubib ? Appelle-la, faut que je lui parle. Ce plâtre me gène et j’ai entraînement de Quidditch demain. Qu’elle me fasse un sort ou me donne une potion, je sais pas.
La saison de Quidditch n’avait pas encore commencé, mais ce n’était qu’un demi-mensonge, car il avait encore promis à Tyler de l’entraîner le lendemain. Et il n’avait pas l’intention de faillir à sa parole, entre autres.
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Absinthe PotterI swear I'm up to no good Messages : 472 À Poudlard depuis le : 19/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 3/12/2012, 20:21 | |
| « Les femmes sont mieux adaptées que l’homme à la douleur. Elles vivent d’émotions, ne pensent qu’aux émotions. » tu t'étais approchée de lui, bloc note à la main. là sur celui-ci les ligne encore vides attendaient de trouver encre pour ne plus se sentir trop seul. le stylo à la main tu avais d'une voie des plus sérieuse et calme demander a ce garçon, dont tu ne connaissais que l'humour si peut comique, son nom et prénom. bien entendu tu avais ajouter le fait qu'il devrait rester un petit moment en ta compagnie ce qui rapidement s'afficha sur son visage comme un supplice non retenue. La nuit ?! que n'avait il pas comprit dans le mot nuit ?! le n ou le i ?! soupirant presque par obligation tu détournais le regard. il commençais à te rendre folle, non par sa simple présence mais, plus sur le fait qu'il devenait insupportable. tu n'avais pas le choix, tu te devais d'être agréable et souriante. pourtant tu n'avais qu'une unique envie t'avancer vers lui, d'un sourire agréable tu te serais agréablement assise à ses côté et d'un coup sec mais précis tu serais rentrée en contact avec son plâtre pour l'entendre crier au supplice. pourtant tu ne pouvais pas, enfin tu ne le ferais pas. ce n'était pas toi, du moins pas la absinthe qu'il avait si souvent croisé dans les couloirs du château et dont il avait mis la tête en bas. c'est ainsi que tu gardais cette idée pour toi, retrouvant la vision du jeune homme agonisant devant toi quand il tenta de fuir son lit d’hôpital. n'avait il donc pas comprit qu'il ne pourrait rien faire sans soin de ta par ?! soupirant à nouveau tu tapotais frénétiquement ton bloc note espérant qu'il avoue enfin son matricule et que tu puisses enfin passer aux chose sérieux. c'est ainsi que dans un grognement il avoua enfin Désolé. Julius Casterwell julius.. un prénom que tu avais eu si peu eu vent.. tu ne l'avais jamais entendu, tu n'avais jamais entendu un de ses chiens l'appeler ainsi. là tu restais figée un instant, comme si tu tentais de retenir ce nom et prénom. comme s'ils pouvaient avoir une importance pour toi. secouant un instant la tête, reprenant tes esprits, tu retranscrit ceux-ci sur ce papier encore vide. cochant quelques cases sous celui-ci tu pris ensuite la direction de ses pieds pour déchirer cette feuille avec délicatesse avant de l'épingler au bout de son lit. là relevant la tête tu fouillais un instant dans ta poche, espérant y saisir ta baguette. pourtant le fameux julius avait d'autre projet bien plus important Bon, elle est où la toubib ? Appelle-la, faut que je lui parle. Ce plâtre me gène et j’ai entraînement de Quidditch demain. Qu’elle me fasse un sort ou me donne une potion, je sais pas. un nouveau soupire sortit de ta bouche pendant que tes yeux prirent une direction de roulement exaspérés. sans vraiment prendre la peine de lui répondre tu fis volte face pour te rendre dans le bureau. là tu saisie un grand verre a la forme d'un squelette. à l'intérieur de celui-ci tu y incrustas quelques herbes et de l'eau chaude que tu laissas macéré quelques secondes. après celles-ci tu repris la direction du premier lit pour lui tendre le breuvage. avale ça. sans vraiment attendre tu l'obligeas a saisir la potion. c'est après cette action que tu retournas au pied du lit pour d'un coup de baguette faire descendre du plafond un de ces pieds d'estales ou il pourrait nicher la raison de sa venu. quand celui-ci fut à bonne hauteur tu saisis la jambe du serpentard la soulevant quelques peu l'infirmière avait à faire, donc tu devras te contenter de moi. pour ce qui est du quidditch tu oublis. tu t'ai rompus le tibia et la fibula, alors avant de remettre un pied à terre il va falloir que tu te repose. avais tu expliquer tout en soulevant sa jambe pour l'installer en hauteur. par ailleurs, je n'y peux strictement rien au fait que tu ais chuté de ton cher destrier alors soit un minimum agréable avec moi, ou du moins fait semblant, ça tu connais. avais tu ajoutée d'un voie des plus calme et professionnelle comme si dans cette salle rien ne pouvais t'atteindre.
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Julius S. CasterwellI swear I'm up to no good Messages : 201 À Poudlard depuis le : 26/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 4/12/2012, 20:23 | |
| FALLING FROM CLOUD NINE, CRASHING FROM THE HIGH
Ils étaient seuls, vraiment seuls. A quoi bon faire semblant de la détester et de la mépriser lorsqu’il n’y avait aucun témoin ? Julius se sentait comme nu, sans son « masque » et sa bande de potes qui riaient bêtement à toutes les insultes et brutalisassions qui se déroulaient à la chaîne à Poudlard. Impuissant physiquement, il était presque à la merci d’Absinthe. C’était fou comme les rôles pouvaient s’inverser, rien qu’en tombant d’un balai. Il n’avait toujours pas osé croiser son regard. Absinthe semblait en revanche avoir beaucoup moins de mal à le fixer. C’est qu’elle était à fond dans son poste, nom d’un caleçon de Merlin. Il se sentait pour le coup un peu con à ressentir autant de gène, alors qu’en réalité ils ne se connaissaient à peine. Elle-même n’avait pas su son prénom. Avale ça. Julius grimaça en reniflant la potion, dubitatif. L’odeur était tout simplement pestilentielle. Tu veux m’empoisonner ou quoi ? Il croisa les bras, plutôt vexé. Charmante l’apprentie infirmière, qui tuait ses patients en douce. Cependant, il ne rechigna pas bien longtemps. S’il n’était pas aussi soucieux de se rétablir au plus vite, il aurait sûrement craché le breuvage aussi tôt avalé, sous le coup de la surprise. Surtout que celui-ci était loin d’être délicieux. A croire qu’on y avait mis de la morve de troll et des rognures d’ongles. Il avala cependant cul sec, avec difficulté mais il n’en montra rien et garda le visage impassible. Pas besoin de se montrer encore plus faible qu’il ne le paraissait déjà. Il reposa bruyamment le flacon de cristal sur la commode et du revers de la main s’essuya la bouche.
Absinthe prit sa jambe et entrepris de la fixer en hauteur. Il l’observa silencieusement. On aurait dit qu’elle avait fait ce geste des milliers de fois. Elle n’était peut-être pas novice en la matière, elle faisait peut-être le cursus des soins. Ce cursus était d’un ridicule… Chaque personne sachant manier un minimum sa baguette était capable de réparer un nez cassé, selon lui.
L'infirmière avait à faire, donc tu devras te contenter de moi. pour ce qui est du quidditch tu oublis. tu t'ai rompus le tibia et la fibula, alors avant de remettre un pied à terre il va falloir que tu te repose. Par ailleurs, je n'y peux strictement rien au fait que tu ais chuté de ton cher destrier alors soit un minimum agréable avec moi, ou du moins fait semblant, ça tu connais. Le visage de Julius se durcit à l’entente de ces derniers mots, et plus rien d’autre ne compta pendant des secondes qui passèrent comme des heures. Ils étaient lourds de sous entendus. « Ca tu connais. » Elle l’avait reconnu, elle savait qu’il lui avait déjà fait mal, qu’il avait déjà rit d’elle, comme tant d’autres, alors qu’un jour il l’avait consolé, tendrement, timidement. Tout à coup, il n’en n’avait plus rien à faire d’être tombé de son balai, de s’être cassé des os aux noms inconnus à ses oreilles. Il n’en avait plus rien à faire de devoir ne pas jouer au Quidditch pendant un moment. Piqué au vif dans son orgueil, Julius n’eut pas assez de jugeote pour faire une réponse qu’Absinthe aurait aimé « agréable ». C’est le côté impulsif, mesquin et colérique de Julius qui prit encore une fois le dessus sur la situation.
C’est sûr que là je suis mille fois plus désagréable que la majorité des autres élèves de Poudlard, mademoiselle Potter. Il parla lentement, comme s’il cherchait à lui faire du mal. Honnêtement, il regrettait déjà ce qu’il disait, mais encore une fois, il était trop tard pour revenir en arrière. On dirait que tu en veux encore plus, pourtant. Je suis désolé mais ça va être dur de faire tant d’efforts, et ça rien que pour ta pauvre personne. Tu n’es que la « ratée » de la famille, à ce qu’on dit. Il afficha un sourire cruel et haussa les épaules, d’un air faussement innocent. Dommage.
Ils étaient seuls, oui ou non ? Pourquoi se montrait-il alors aussi odieux avec elle ? Il n’en savait trop rien. Julius ne devait pas se montrer indulgent avec de telles personnes. Il ne devait pas se rabaisser à ça. Cela n’était pas digne de son rang, qu’ils disent…
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Absinthe PotterI swear I'm up to no good Messages : 472 À Poudlard depuis le : 19/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 4/12/2012, 21:19 | |
| « Les femmes sont mieux adaptées que l’homme à la douleur. Elles vivent d’émotions, ne pensent qu’aux émotions. » qui était-il ?! un simple prénom sortit de nul par, une attitude si naturel et pourtant si suspect. que cachait il ?! avait il comme chaque homme de se monde un secret insaisissable le rendant si instable ?! avait il en lui une once d'humanité, de tendresse de compassion ?! avait il réellement le droit de jouer ainsi avec toi ?! pouvait il un jour te sauver de la mort et le suivant te laisser tressaillir en rigolant ?! pouvait il après tout cela revenir vers toi, te trouver faible, et pourtant ne pas l'utiliser contre toi et simplement te prendre dans ses bras ?! pourquoi agissait il ainsi.. les yeux rivés sur le plâtre, tes mains examinant, tu te perdais dans chacun de tes pensés. pourtant ton mal être repris rapidement le dessus, là levant les yeux tu trouvais pour une fraction de seconde le sien. là, le regard soucieux, il cherchait ses mots. que pouvait il bien avoir à te répondre.. C’est sûr que là je suis mille fois plus désagréable que la majorité des autres élèves de Poudlard, mademoiselle Potter reculant d'un pas, lâchant ce simple contact, déglutissant un instant, le regard comme pétrifié d'angoisse. il était donc de ces hommes, ceux qui en te croisant ne trouvent qu'à s'amuser de ta présence, ceux qui par un regard comprendront là ou te faire mal.. il était ainsi, cruel, désespérant, si loin de la douleur qu'un soir il avait laissé transparaitre. On dirait que tu en veux encore plus, pourtant. Je suis désolé mais ça va être dur de faire tant d’efforts, et ça rien que pour ta pauvre personne. Tu n’es que la « ratée » de la famille, à ce qu’on dit. peut être courageux, ou instable, se délectant de ses mots, de ce sourire qui avait prit place sur son visage. le regard pourtant si lointain du tien, comme si les mots étaient plus simple à dire loin d'un regard fragilisé par la souffrance. tu reculais encore d'un pas, tournant comme les talons pour ne faire que quelques pas. là te stoppant, comme si soudain tu prenais conscience de chacun des mots qu'il t'avait offert, si facilement, simplement. le cœur se serrant, se crispant, honteuse, ratée, comme il l'avait si bien prononcé. il n'était qu'une faiblesse de plus, encore un, s'amusant a dire des mots qu'il savait blessant. il te touchait profondément, il brisait encore cette carapace autour de toi. il la rongeait, il la détruisait sans même prendre soin d'y aller en douceur. Dommage dit il, sans perdre ce sourire si calme, si malsain posait sur son agréable visage. soupirant, te retournant tu te dirigeas d'un pas serein vers lui. là tu levas les yeux, laissant ta main prendre possession violemment de la joue du jeune homme, comme pour lui faire comprendre que tu ne pourrais écouter aucun autre mots de sa par. pourtant il état surement comme les autres, aventureux, peut être trop courageux, tentant l'impossible juste pour un plaisir solitaire. alors tu décidas de lui répondre. non pas de cette douce voix qui avait résonné dans ta bouche, mais plutôt un ton plus carnassier, presque désagréable, si cela avait pu être possible de ta par. alors c'est à cela que vous vous amusez.. vous, ces personnes n'ayant pour raison que la malhonnêteté. je suis peut être la ratée de ma famille, je suis peut être a tes yeux une personne peu recommandable, mais moi au moins je ne me mens pas à moi même. reculant d'un pas tu te tournas vers la table ou il avait déposer cette grande flasque. la saisissant tu te permis d'ajouter dommage.. avant de faire volte face pour te diriger vers le bureau et nettoyer le récipient. pourtant tu revins rapidement dans la salle, sans t'approcher du lit de julius, restant à une distance réglementaire, le bureau intérieur. prenant place tu ouvris le livre installé sur la table, laissant tes yeux se noyer dans les lignes et tenter d'oublier.. de l'oublier..
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Julius S. CasterwellI swear I'm up to no good Messages : 201 À Poudlard depuis le : 26/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 7/12/2012, 16:09 | |
| FALLING FROM CLOUD NINE, CRASHING FROM THE HIGH
Absinthe se pencha et lui agrippa de manière plutôt brusque la joue. A présent que son pied était surélevé, Julius pouvait difficilement se mouvoir. Ainsi, il ne put réagir autrement que par un froncement de sourcil soutenu. Ce contact physique, qui l’avait eu lieu qu’à une reprise auparavant entre eux, lui fit ralentir sa respiration, pour une curieuse raison. Sûrement se souvenait-il de la fois où il l’avait doucement prise dans ses bras. Ca le gênait vraiment. D’autant plus qu’il mourrait d’envie de recroiser ses yeux dont il avait presque oublié la couleur. Le ton qu’elle prit pour répliquer était totalement étranger à Julius, de par sa violence :
Alors c'est à cela que vous vous amusez.. vous, ces personnes n'ayant pour raison que la malhonnêteté. Je suis peut être la ratée de ma famille, je suis peut être a tes yeux une personne peu recommandable, mais moi au moins je ne me mens pas à moi même. Elle s’éloigna, la fiole en main et ajouta, comme une ultime provocation un « Dommage » appuyé qui le fit grincer des dents.
Julius n’en croyait pas ses oreilles. Peut-être était-ce parce qu’elle avait bu quelque chose de pas net ce matin, ou alors parce qu’il était beaucoup plus affaibli qu’elle mais… d’où lui venait une telle audace ? Julius ne connaissait que la Poufsouffle brutalisée et triste, que la jeune fille qui paraissait différente des autres de sa fragilité et son ignorance. Les sourcils haussés, Julius n’en n’était pas moins déstabilisé. Il n’aimait pas la tournure dont prenait la conversation. Si ça continuait comme ça, Julius allait la faire pleurer (et il allait culpabiliser à mort par la suite). Julius pouvait se montrer très cassant quand il le voulait et sans pitié… Il pouvait être ignoble. Mais il savait aussi se montrer raisonnable. Quelques fois. Mais aujourd’hui, dans cet état d’infériorité, complètement humilié, il n’allait pas lui faire de faveur. Il n’avait oublié qui Absinthe était. Ce n’était qu’une Poufsouffle impure à son sang et qui attendait qu’on la remette à sa place comme il se le devait. Et Julius allait avec plaisir lui faire cette faveur.
Le ton provocateur qu’avait prit Absinthe ne lui avait pas du tout plu. Pour qui se prenait-elle ? De quel droit se permettait-elle de l’accuser indirectement ? Un fond de lui-même, un minuscule fond de bon sens lui disait de se taire, de faire la paix. De changer de sujet. Absinthe l’avait toujours intrigué, il avait toujours voulu se rapprocher d’elle, d’une manière ou d’une autre. Il ignora royalement cette petite voix, préférant se fier à son instinct, comme il l’avait si souvent fait –mais aussi si souvent regretté.
Je ne savais pas qu’on se connaissait avant aujourd’hui. Je ne savais pas que tu me connaissais assez pour insinuer que je me voilais la face ou que ma raison était la malhonnêteté. Qui es-tu pour pouvoir affirmer ça ? Moi, je sais qui tu es, ce n’est pas une surprise, tout le monde a eu vent de la tête de turc de Poudlard. Il leva les yeux aux ciels. C’était tellement évident pour lui. Mais toi, tu ne sais rien de moi. Alors tu devrais te la fermer quand t’as rien de mieux à dire. Ça t’éviterait d’autres humiliations. Conseil d’ami.
Ça y est, la culpabilité commençait à le gagner, peu à peu. Il n’en montra rien néanmoins, tandis que la jeune fille lui faisait dos, occupée à lire. Julius n’était pas du genre à se morfondre pour si peu. Il avait traversé bien pire. Absinthe ne savait rien de lui, en effet. Elle ne savait pas pourquoi il se comportait de la sorte. Plus qu’une nécessité, c’était une question de survie. Et après tout ce qu’il avait bien pu traverser, il avait bien le droit de se défouler. Ce n’était pas la Potter qui allait lui dicter sa conduite.
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Absinthe PotterI swear I'm up to no good Messages : 472 À Poudlard depuis le : 19/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 7/12/2012, 17:12 | |
| « Les femmes sont mieux adaptées que l’homme à la douleur. Elles vivent d’émotions, ne pensent qu’aux émotions. » tel la proie poursuivie par son bourreau tu cours te mettre à couvert. là, les yeux se noyant entre les lignes. tu soupires et inspires, cherchant le calme et ce silence si indispensable. ce regard posait sur toi, t'observant, te dévisageant. tu le sais il rode encore, te tourne autour, attend l'instant fatal. tu cherches à mourir entre ses lignes, espérant qu'ainsi tu n'aurais pu à l'entendre. ses phrases, ses accusation, comme s'il attendait que tu craques. tu respires un peu plus fort, tentant d'estomper les battements de ton cœur. tu paniques, tremblant de ton être, là assise. les secondes passent, attendant ta fin. il va taper, fort, te briser en quelques mots, s'amuser à jouer avec tes nerfs, comme il avait si envie de le faire.. les secondes passant dans un silence presque agréable, un soupire de sa par et sa voix reprit rapidement sa place. Je ne savais pas qu’on se connaissait avant aujourd’hui. Je ne savais pas que tu me connaissais assez pour insinuer que je me voilais la face ou que ma raison était la malhonnêteté. Qui es-tu pour pouvoir affirmer ça ? Moi, je sais qui tu es, ce n’est pas une surprise, tout le monde a eu vent de la tête de turc de Poudlard. des mots encore des mots blessants sortant de sa bouche comme si cela avait un air de naturel. il s'en délectait, buvant chacune de ses paroles, admirant sa méchanceté. Mais toi, tu ne sais rien de moi. Alors tu devrais te la fermer quand t’as rien de mieux à dire. Ça t’éviterait d’autres humiliations. Conseil d’ami. ami.. un mot qui n'avait aucun sens dans sa bouche. connaissait il réellement ce terme ?! cela t'étonnerais.. c'est ainsi que tu fermas le livre sur tes genoux, levant les yeux aux ciel, tentant de ne pas laisser chuter ces larmes ayant prit possession de tes yeux. le revers de ta main touchant ton visage, tu te levais avec douleur.. tu n'étais que cela.. une tête de truc, celle dont on s'amuse, celle qui finira mal.. faisant volte face tu trouvais pour la première fois son regard. ses yeux d'un bleu vert traversèrent ton âme. pétrifier, situation inqualifiable, perdue. tu ne savais pas ce qu'il venait de se produire, un instant si instable, si peu palpable.. baisant rapidement le regard tu regardais tes mains, tentant de te rappeler tout ce que tu devais lui dire, tout ces mots qu'il attendait. une larme passa sur ton visage, trouvant rapidement sa chute inévitable, laissant sur le sol un petit bruit de tristesse. alors je ne suis que cela ?! une simple souffre douleur dont tu ne chercherais même pas à connaitre plus que le prénom.. c'est surement que je n'en vaux pas la peine.. soupiras tu un instant essuyant par la suite quelques larmes avant de relever ton regard pour te nicher dans le sien je ne sais peut être rien de toi.. mais ta malhonnêteté est surement la seule chose dont je suis certaine.. si tu ne l'étais pas.. pourquoi aurais tu pris la peine de me demander mon prénom si tu avais juste l'intention de faire comme les autres ?! demandas-tu presque inconsciemment..
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Julius S. CasterwellI swear I'm up to no good Messages : 201 À Poudlard depuis le : 26/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 8/12/2012, 00:39 | |
| FALLING FROM CLOUD NINE, CRASHING FROM THE HIGH
Julius croisa son regard. Ses yeux, magnifiques étaient d’un marron gris lumineux. Sans qu’il ne puisse rien faire contre, il se sentit un peu faillir. Il ignorait qu’elle lui ferait un tel effet, mais c’était surtout la tristesse et l’innocence de ses yeux qui le blessaient. C’était lui qui l’avait mise en cet état, au bord des larmes. C’était entièrement de sa faute. Elle ne lui avait rien fait au fond, pourtant. C’était lui qui avait commencé et voilà le résultat. Le côté orgueilleux, dominateur et prétentieux de Julius avait tout simplement prit de dessus. Sympa, surtout lorsqu’il se trouvait en compagnie d’une fille qui lui plaisait un tant soit peu… Une larme tombait au sol. La mâchoire de Julius se crispa. Ca y est, il l’avait fait. Elle pleurait. A cause de lui. Il l’avait cherché non, après tout ? Alors pourquoi regrettait-il autant ? S’il s’était fié à son instinct en cet instant et qu’il n’avait pas eu ce plâtre et cette jambe surélevé, il l’aurait prit dans ses bras à nouveau, pour la calmer. Il aurait séché ses larmes. Un geste qu’il désirait ardemment sans pouvoir expliquer pourquoi. Il voulait la faire souffrir et ne pas la voir triste en même temps. Mais il était d’une évidence que les deux n’étaient pas compatibles. Alors je ne suis que cela ?! Une simple souffre douleur dont tu ne chercherais même pas à connaitre plus que le prénom.. c'est surement que je n'en vaux pas la peine.. Elle avait raison. Julius n’avait pas le droit de la traiter comme ça, c’était vraiment idiot et injuste. S’il agissait comme ça c’était uniquement au nom de principes de famille dont lui-même avait du mal à trouver du bon sens. Il n’ajouta rien. Julius voulait lui dire que ce n’était pas ce qu’elle croyait, mais c’était faux. En fait non : Julius ne savait pas ce qu’il voulait. Il ne savait pas s’il devait nuancer le propos ou le renforcer, la blessant encore plus. Il décida de trouver un juste milieu. Il n’ira pas plus loin. Je ne sais peut être rien de toi.. Mais ta malhonnêteté est surement la seule chose dont je suis certaine.. Si tu ne l'étais pas.. pourquoi aurais tu pris la peine de me demander mon prénom si tu avais juste l'intention de faire comme les autres ?! Sur le visage de Julius, on pouvait y lire plusieurs choses. Il avait du mal à dissimuler en cet instant ses émotions. L’inquiétude dominait, mais il y avait aussi une certaine forme de peur, celle qu’Absinthe lui tourne définitivement fois, ou encore une vaine tentative de se donner une contenance en fronçant les sourcils de manière exagérée. Il n’arrivait plus à sourire.
Il pouvait comprendre Absinthe. Elle se savait méprisée de beaucoup, haïe et rejetée. Elle se souvenait du jour où il lui avait demandé son nom. Julius lui-même avait du mal à se souvenir pourquoi il l’avait fait. Mais pour Absinthe, c’était beaucoup plus important. Cela signifiait qu’elle avait été, au moins un instant, digne d’attention d’un de ses bourreaux.
Pourquoi Julius n’avait jamais cherché à en savoir plus ? Si, il en savait, des choses sur Absinthe. Il avait toujours tendu l’oreille lorsqu’il se disait quelque chose sur elle. Il avait mené indirectement sa propre enquête. Le truc, c’est juste qu’il n’avait jamais osé l’aborder directement, autrement que de manière brutale et en bande. Il ne lui avait jamais parlé seul à seul, et il avait souvent redouté le jour où cela arriverait. Car Absinthe lui plaisait, c’était indéniable, mais il ne fallait certainement pas que ça aie plus loin et qu’il commence à avoir des sentiments pour elle.
Il prit un ton beaucoup plus calme. S’il ne pouvait revenir en arrière, au moins qu’il tente de lui faire arrêter ses larmes.
Je suis peut-être malhonnête, comme tu dis, mais ça ne regarde que moi. C’est justement parce que j’ai un minimum de principes que je t’ai demandé ton nom. Tu as beau être méprisée de tous, tu es humaine. Je respecte ça. Julius n’était pas sûr qu’elle prenne positivement ce propos, mais c’était déjà ça d’essayé. Dans un élan d’honnêteté, il ajouta : Je ne suis pas comme les autres, me mets pas dans le même sac, on est plus différent les uns des autres que tu le penses, et je suis loin d’être la grande brute de Poudlard. Si j’ai rien demandé de plus, c’est que j’ai pas eu l’occasion d’en savoir plus sur toi, voila tout, ne pleure pas pour si peu. Allez bon, arrête, je déteste voir les gens chialer. Tu as l’air encore plus faible que tu l’es déjà. Il lui fit un faible sourire, ce sourire propre aux patients qui sont encore sonnés par leur jambe cassée… Mi-moqueur aussi, il fallait l’avouer.
Dernière édition par Julius S. Casterwell le 9/12/2012, 19:05, édité 1 fois |
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Absinthe PotterI swear I'm up to no good Messages : 472 À Poudlard depuis le : 19/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 8/12/2012, 17:09 | |
| « Les femmes sont mieux adaptées que l’homme à la douleur. Elles vivent d’émotions, ne pensent qu’aux émotions. » cette larme glissa le long de ta joue, passant au coin de tes lèvres elle t'offrit un certaine gène, pourtant avant d'avoir pu l'aider elle chuta de ta hauteur pour mourir sur le sol. le destin de chaque goutte sortant de tes yeux cristallins. là face à toi, il te fixait, le visage changeant se crispant, comme si pour la première fois il prendrait compte du fait qu'il y avait une âme derrière cette poupée qu'il aimait faire valser. il le savait pourtant, si fragile, si incertaine, presque insouciante, pleurant là au coin d'un couloir le visage blottit dans tes mains, laissant par instant des sanglots s’échapper. là il avait prit rapidement place s'installant contre ta peau t'emprisonnant tendrement, passant une main dans tes cheveux, laissant son souffle se fondre dans ta peau. il était ce garçon qui à cet instant venait de faire couler tes larmes alors qu'il avait par une fois chercher à les effacer. là allongé, face à toi, ne comprenant donc pas a quel point tu étais vivant derrière tout cela. tu avais fuit son regard, perdant ce lourd contact.. il était féroce, incertain pour toi te te laisser aller dans son regard, de t'y noyer d'y sombrer.. debout, immobile, tu n'attendais plus rien de sa par, aucun mot, rien, simplement qu'il se taise et que tout en reste là. pourtant le bruit de tes larmes avaient alarmé sa conscience, comme si cette situation venait de provoquer en lui certaine interrogation.. alors dans ce silence interrompue de simple clapotement il laissa échappé Je suis peut-être malhonnête, comme tu dis, mais ça ne regarde que moi. C’est justement parce que j’ai un minimum de principes que je t’ai demandé ton nom. Tu as beau être méprisée de tous, tu es humaine. Je respecte ça. que cherchait il a te faire comprendre ?! jouait il encore avec les mots, trouvait il cela marrant d'insister sur le fait qu'il n'avait demandé ton prénom que par pure principe de politesse. comme pour avoir bonne conscience de savoir qui était celle dont il s'amuserait à contaminer de sa haine ?! tu avais envie de répliquer de lui faire comprendre au combien il te désespérait. pourtant tu n'eus pas le temps. Je ne suis pas comme les autres, me mets pas dans le même sac, on est plus différent les uns des autres que tu le penses, et je suis loin d’être la grande brute de Poudlard. Si j’ai rien demandé de plus, c’est que j’ai pas eu l’occasion d’en savoir plus sur toi, voila tout, ne pleure pas pour si peu. Allez bon, arrête, je déteste voir les gens chialer. Tu as l’air encore plus faible que tu l’es déjà. sourire maladif, presque moqueur s'installant sur son visage pouvant paraitre si doue.. tu déglutis, sèches les larmes habitant encore ton visage avant de relever le regard. tu n'as pas envie de sourire en retour. tu n'es qu'à ses yeux une fille faible et surement instable. tu as envie de lui répondre, certes méchamment.. pourtant ses mots te retiennent. là, un aveux, un manque d’occasion. a quoi jouait il encore ?! une demande de nom.. et un manque d'occasion, voilà pourquoi il s'amusait a te faire danser dans les airs et a te faire perdre la tête.. un nouveau soupire sortant de tes lèvres, quelques pas en avant, retrouvant julius, allongé t'observant attentivement. là, fuyant son regard tu le soulève quelque peu remettant son coussin en place, le laissant s'y reposer par la suite. là tu reculas d'un pas retrouvant ce regard, te faisant frisonner de toute par. il devait surement te rendre malade, te donnant froid, te faisant perdre un instant la raison sans même savoir pourquoi. te noyant presque dans son regard, tu ajoutas d'un ton si peu définissable c'est donc par politesse et manque de temps que tu t'amuse à me faire voltiger dans les airs en compagnie de ta clique de clown ridicule.. soupiras-tu avant d'ajouter d'une manière des plus ironique tu vas passer le reste de ta journée et de ta nuit en ma compagnie c'est peut être l’occasion que tu attends avec impatience !
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Julius S. CasterwellI swear I'm up to no good Messages : 201 À Poudlard depuis le : 26/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 9/12/2012, 19:04 | |
| FALLING FROM CLOUD NINE, CRASHING FROM THE HIGH
Il voulu calmer le jeu, il avait menti sur toute la ligne en disant qu’il n’avait pas trouvé d’occasion de lui parler vraiment. Sa tête commençait à lui faire mal de nouveau. Il n’était pas encore totalement rétabli, pas encore apte à se disputer avec conviction. S’il continuait ainsi, il allait finir à court d’arguments. Ce n’était pas le but, loin de là. Absinthe allait le prendre pour un beau parleur. Mais ne l’était-il pas, au fond ? Il chassa cette stupide pensée de ses esprits.
Elle soupira. Un doux soupir attendrissant. Julius enregistra l’expression de son visage à ce moment-là, tant elle était adorable, mais triste à la fois. C'est donc par politesse et manque de temps que tu t'amuse à me faire voltiger dans les airs en compagnie de ta clique de clown ridicule.. Tu vas passer le reste de ta journée et de ta nuit en ma compagnie c'est peut être l’occasion que tu attends avec impatience !
Julius se raidit lorsqu’elle parla de ses amis, de manière très péjorative. Elle avait touché un point sensible, et Julius n’allait pas y aller de main morte pour la remettre à sa place. Et quand à passer le reste de sa journée avec elle, si c’était pour la voir se plaindre, pleurer et l’accuser de tous les torts, c’était non merci l’amie ! Il préférait encore dormir, le temps passera plus vite au moins. Mais…
Le regard d’Absinthe ne lui plut pas du tout. Il le soutint, sans trop de difficultés, mais au fond, il s’en voulait. Malgré le ton ironique, Julius savait qu’il aurait des difficultés et se sortir de cet aveu. En fait, c’était lui qui l’avait cherché, il n’avait pas qu’à se montrer désagréable au début. A présent, il était obligé de taper la causette, alors qu’il faisait tout pour l’éviter en temps ordinaire. S’ils sympathisaient ou devenaient proches … Ce ne serait plus jamais la même chose. Il ne pourrait plus se moquer d’elle, et ses amis se douteraient de quelque chose. Cela ne pouvait que lui faire du mal. Il se devait de rectifier, une nouvelle fois, le tir. Il ne s’en priva pas, quitte à revenir sur ses paroles, chose qu’il n’avait pourtant pas coutume de faire. Il n’était qu’avec Abisnthe, il pouvait se le permettre sans trop de regrets.
Je ne sais pas d’où tu sors le mot « impatience ». C’est pas plutôt toi qui voudrais mieux me connaître ? J’ai pas forcément envie de devenir ton pote, d’être celui qui te défendra devant ma propre « clique de clown ridicule ». Je vois clair dans ton jeu, Potter. Et permets-moi de te dire que je ne trouve pas que c’est l’occasion. J’ai un mal de crâne pas possible, je suis épuisé, j’ai la jambe cassé, t’es à moitié en train de fondre en larmes et tu me cherches des noises malgré tout. Oh, et on fait copain copain ? Oui, tant qu’on y est. Tu sais bien que la prochaine fois qu’on se verra, on sera ennemis, hein ? Alors autant profiter d’un moment de faiblesse de Julius pour le mettre de ton côté. Mais ça ne marchera pas comme ça. On est trop différents, on est trop incompatibles. Chacun vit comme il le pense, tout ce que tu diras ne changera rien à mon point de vue, et je pense que c’est réciproque. Il ne pensait qu’à moitié ce qu’il disait. Il espérait que son monologue allait la déstabiliser un tant soit peu. Absinthe ne lui semblait pas assez manipulatrice et calculatrice pour élaborer un tel plan, mais au fond il ne la connaissait pas assez pour en juger. Si cela se trouvait, elle cachait bien son jeu.
Le pire dans tout ça, c’était que Julius pourrait prétendre être fatigué et avoir besoin de sommeil. Mais il n’avait pas vraiment envie… En fait, il voulait de rester auprès d’Absinthe. Il voulait réellement en savoir plus que d’elle, mais hors de question qu’elle le sache, que quiconque ne le sache. Et ça, c’était encore pire que tout.
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Absinthe PotterI swear I'm up to no good Messages : 472 À Poudlard depuis le : 19/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 9/12/2012, 20:30 | |
| « Les femmes sont mieux adaptées que l’homme à la douleur. Elles vivent d’émotions, ne pensent qu’aux émotions. » là prêt de lui, t’embêtant presque à prendre soin de sa personne, là allongé sur se lit d'une couleur si blanche, julius, ce maitre à pensé dans l'art de la malhonnêteté, cet homme qui sans le savoir avait rendu ta vie encore plus désagréable. pourquoi t'avait il sauvé ce jour là de la noyade ?! pourquoi ne t'avais donc t-il pas laisser te fondre dans l'eau du lac.. il avait sauver le reste de souffle dans ta gorge, reprenant pied et fuyant encore. il avait ensuite connu ton prénom, simplement par politesse et non par intérêt. simplement savoir qui il allait torturé. si lointain et pourtant par moment désirant être si proche de toi, te saisir et te blottir là contre son corps, espérant sécher tes larmes et s'aider à atténué ses remords. là face à toi il avait tout oublié de se côté si intéressant, celui qui te faisais lever les yeux à son passage, celui qui le rendait si insaisissable. pourtant bien trop fier, sur de lui, il s'amuser à te tourner en bourrique. jouant, s'amusant a te torturer encore, même là allongé, faible. Je ne sais pas d’où tu sors le mot « impatience ». C’est pas plutôt toi qui voudrais mieux me connaître ? J’ai pas forcément envie de devenir ton pote, d’être celui qui te défendra devant ma propre « clique de clown ridicule ». Je vois clair dans ton jeu, Potter. Et permets-moi de te dire que je ne trouve pas que c’est l’occasion. J’ai un mal de crâne pas possible, je suis épuisé, j’ai la jambe cassé, t’es à moitié en train de fondre en larmes et tu me cherches des noises malgré tout. Oh, et on fait copain copain ? Oui, tant qu’on y est. Tu sais bien que la prochaine fois qu’on se verra, on sera ennemis, hein ? Alors autant profiter d’un moment de faiblesse de Julius pour le mettre de ton côté. Mais ça ne marchera pas comme ça. On est trop différents, on est trop incompatibles. Chacun vit comme il le pense, tout ce que tu diras ne changera rien à mon point de vue, et je pense que c’est réciproque. levant un sourcil, laissant rapidement la colère et l'incompréhension prendre possession de toi. là faisant un pas en avant tu brandis ta main pour la laisser prendre contact avec la joue du jeune homme dans un claquement assourdissant for you lae. reculant d'un pas tu le fusillas du regard. n'avait il pas honte de te parler de la sorte ?! n'avait il dont rien en tête que son ego ?! il te dégoutais encore et encore, là si faible et pourtant si répugnant. pensait il réellement que tu étais ce genre de personne à parler à quelqu'un par pure intérêt ?! n'avait il donc pas comprit que tu le détestais ?! le regard bloqué sur lui tu eus presque envie de lui cracher au visage, de lui faire comprendre a quel point chacune de ses paroles te donner envie de le détester. là face à lui sans vraiment le prévenir tu te mis à lui crier dessus d'une manière dont peut de personne avait eu encore vent Mais sincèrement ! tu as réellement cru que j'avais besoin de toi pour vivre ?! là derrière ton égo surdimensionné, tu crois réellement que j'ai besoin de cela pour me sentir bien ?! tu me dégoute à un point inimaginable et tu sais pourquoi ?! simplement car tu n'as pas le culot de t'avouer que dans le fond tu m'as demandé mon prénom non pas par simple politesse mais par ce que tu en avais envie ! le souci avec les strangulots dans ton genre c'est qu'ils ont tellement honte de ce qu'ils sont au fond d'eux qu'ils se cachent derrière des mensonges et des attitudes qui ne leur conviennent pas ! alors continue à te mentir à toi même et a aimé ce que tu es ! car sache le, j'en ais rien à foutre des idiots dans ton genre ! tu ne vaux même pas la peine que je perde mon temps avec toi à tenter d'être un minimum agréable et serviable ! tu sais quoi souffre en silence cela me feras le plus grand bien ! lanças tu avant de tourner les talons et de rejoindre le bureau pour y claquer la porte brusquement. certes tu devrais venir le voir s'il commençait à crier à l'aide, même si tout bien réfléchir il mériter de souffrir sans aucune aide.
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Julius S. CasterwellI swear I'm up to no good Messages : 201 À Poudlard depuis le : 26/11/2012
| Sujet: Re: WIDE AWAKE❖ a. potter et j. casterwell 14/12/2012, 21:39 | |
| FALLING FROM CLOUD NINE, CRASHING FROM THE HIGH
« Il voulut calmer le jeu » Putain tu parles ! Il y avait cru ! Comme si Julius était doué pour ça. Faut dire que depuis le début, il n’avait rien fait pour. C’était plus fort que lui, il ne pouvait pas rester calme face à Absinthe. Prenez ça dans le sens que vous voudrez.
Il avait à moitié vue venir, cette gifle. Parce qu’il l’avait bien mérité, principalement. Mais un geste d’une telle brutalité et accompagné d’un tel manque de délicatesse l’étonnait de sa part. Il ne l’imaginait pas aussi brutale. Et autant rajouter que la répartie dont elle avait fait preuve jusqu’à présent qui le surprenait presque plus. Il porta sa main à sa joue, un regard accusateur posé sur la jeune fille, les yeux bouillonnant de rage. C’était la première fois qu’on le giflait. Oh si, il s’était déjà fait engueuler, traité de tous les noms de gobelin... Mais personne n’avait jamais été aussi loin. Et dire que c’était la première fois qu’il parlait vraiment à Absinthe ! Il y était allé vraiment fort, il avait vraiment du… la dégouter. Il avait un goût amer dans la bouche. Il voyait rouge à présent.
Mais sincèrement ! tu as réellement cru que j'avais besoin de toi pour vivre ?! là derrière ton égo surdimensionné, tu crois réellement que j'ai besoin de cela pour me sentir bien ?! tu me dégoute à un point inimaginable et tu sais pourquoi ?! simplement car tu n'as pas le culot de t'avouer que dans le fond tu m'as demandé mon prénom non pas par simple politesse mais par ce que tu en avais envie ! le souci avec les strangulots dans ton genre c'est qu'ils ont tellement honte de ce qu'ils sont au fond d'eux qu'ils se cachent derrière des mensonges et des attitudes qui ne leur conviennent pas ! alors continue à te mentir à toi même et a aimé ce que tu es ! car sache le, j'en ais rien à foutre des idiots dans ton genre ! tu ne vaux même pas la peine que je perde mon temps avec toi à tenter d'être un minimum agréable et serviable ! tu sais quoi souffre en silence cela me feras le plus grand bien !
Julius serra les poings et les dents durant toute sa tirade. Il ne l’interrompit pas. Elle avait raison, et il était trop con pour le lui avouer. Il voulait se lever, démolir la porte qui venait de se refermer en un claquement assourdissant. Il voulait tout casser. Absinthe l’avait vraiment touché, il l’avait blessé dans ses certitudes comme dans son amour propre. Lorsqu’elle fut hors de sa vue, il poussa un juron à voix haute, incapable de se retenir plus longtemps. Il frappa de son poing la commode à ses côtés, sur laquelle avait reposé la fiole quelques minutes auparavant. Le reflexe le plus poli aurait été de la rappeler. De présenter ses excuses. Or, il s’en sentait incapable. Cela demanderait trop d’explications, trop de mensonges, trop de choses à avouer. Il n’en n’avait pas la force, encore moins dans son état. Il croisa les bras, les yeux fermés, les sourcils froncés, songeur. Que lui restait-il à faire ? Lui parler à travers la porte ? Ca n’avancerait à rien, elle ne répondrait pas. Il ferait mieux de dormir. Quinze minutes passèrent. Puis une demi-heure. Puis une heure. Puis deux. Julius ne cessait de se changer ses bras de position, et sa jambe plâtrée le démangeait horriblement. Il ne tenait pas en place et n’avait pas encore évacué la colère qui l’avait gagné. Durant des heures et des heures, Julius se repassa en boucle dans sa tête ce qu’il avait l’intention de répliquer lorsqu’Abisnthe daignerait de repointer de bout de son nez. Mais lorsque Julius entendit la porte se rouvrir, il se dégonfla. Il ne sut jamais qui ce fut, l’infirmière de retour ou bien Absinthe venant faire un contrôle, car il fit semblant de dormir, par pure lâcheté. Il fit nuit blanche, seul dans cette grande pièce avec pour seule compagnie sa conscience, et ne finit par s’endormir qu’à l’aube. Comme il était souffrant, on ne lui reprocha pas sa grasse matinée, seulement sa paresse.
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