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 Sans coeur | Léonie

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serpentard
Regulus A. Black
Regulus A. Black
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À Poudlard depuis le : 22/11/2012

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MessageSujet: Sans coeur | Léonie   Sans coeur | Léonie Empty6/4/2013, 18:57

    Un grand coeur doit être insensible à tout ce qui ne regarde pas, ou le devoir, ou la gloire. ♥




    Elle avait pris soin de chuchoter pourtant. Mais Regulus avait l'impression que son ouïe s'était affinée, ces derniers jours. Ou alors devenait-il définitivement paranoïaque. En tout cas, il entendait distinctement son nom, traînant au milieu des conversations. Il entendait les murmures qui se propageaient sur son passage. Il voyait les regards en coin, les sourires et les haussements de sourcils moqueurs. Alors, logiquement, il avait aussi entendu les propos qu'une petite gamine de Poufsouffle tenait à sa camarade, malgré la main placé devant sa bouche dans l'espoir de cacher ses paroles. Minable. Cette gamine était au moins aussi pitoyable que lui. Maigre consolation. Il darda un regard meurtrier sur les deux commères. La gamine blêmit un peu, recula d'un pas. Mais Regulus se contenta de passer son chemin, mâchoire crispée, tête haute. Faire semblant devenait de plus en plus difficile à chaque instant. On pouvait dire que Calice avait réussit son coup. Cette fausse relation, cette grande histoire d'amour digne des romans les plus niais, faisait l'unanimité à Poudlard. Et sa réputation prenait un bon coup de massue. Lui qui ne s'attachait presque à personne, qui comptait ses amis sur les doigts d'une main et qui considérait la gente féminine comme mille fois inférieure, comment pouvait-on imaginer qu'il puisse s'éprendre de qui que ce soit ? Il ne s'amourachait pas des filles. C'était en général les filles qui s'amourachaient de lui. En plus, à part ses éternels regards assassins, il laissait la rumeur courir sans rien faire. Pas une fois, on n'avait vu la baguette de Regulus crépiter de colère, depuis cette histoire. Lui qui avait pourtant le sort facile, c'était à croire que Calice avait un effet apaisant. Effet apaisant … tu parles. Il n'avait jamais autant bouillonné de colère, et ne pouvoir la déverser sur personne n'arrangeait rien. Il se vengeait sur quelques pauvres animaux, continuant encore et toujours sa pratique des arts obscurs. Oui. Malgré les innombrables problèmes qui découlaient de la magie noire, il était incapable de laisser tomber. C'était la seule chose qui lui permettait de se sentir bien, désormais. La seule chose qui lui permettait d'oublier, un peu, que sa vie se barrait dans tous les sens sans qu'il ne puisse rien y faire.

    Il avait besoin de solitude. Ce serait toujours mieux que les regards curieux qu'il sentait sans cesse se poser sur lui. Mais surtout, il avait besoin d'un endroit où Calice ne le trouverait pas. Oh, il savait bien que, n'importe où qu'il se cache, elle finirait bien par le retrouver. Elle était même capable de le déloger de la salle commune des Serpentards. Il suffisait qu'elle en fasse la demande, après tout, et il obtempérait. Ça y est, il avait encore la nausée. Il fallait qu'il pense à autre chose. Ça ne servait à rien de ressasser le problème. Il n'avait aucune solution pour l'instant, et rien d'autre à faire qu'attendre de trouver une idée merveilleuse pour se sortir de là. En attendant, il allait se mettre au calme, fuir l'attention trop grande qu'on portait sur lui et essayer de fuir ses pensées noires en même temps. Ainsi, au lieu de se diriger, comme tout un chacun, vers la grande salle et l'odeur alléchante qui s'en échappait, il préféra remonter les escalier de marbre, bousculant, sans même penser à s'excuser, la foule qui évoluait en sens inverse. Pestant, rageant, grommelant, insultant, il finit par atteindre enfin un couloir qui n'était pas pris d'assaut par des élèves affamés. Il savait pertinnemment que, s'il n'allait pas dîner maintenant, il pourrait dire adieu à son repas. Avec les décrets de Dolohov, pas question de jouer les retardataires. À dix-neuf heures, tout le monde devait être sagement cloîtré dans sa salle commune. Mais peu importait, Regulus n'avait pas vraiment faim, de toute manière. Il n'avait pas non plus envie de s'afficher à la grande salle. Il n'avait pas envie, encore, d'entendre la rumeur gronder sur son passage, douloureuse. Il aurait pu aller directement dans la salle commune des Serpentards, mais les regards interrogatifs étaient beaucoup trop nombreux, là-bas. Il ne s'y attardait plus. Il avait bien trop peur que quelqu'un se mette à poser des questions. Poudlard lui semblait plus hostile que jamais, désormais. Il avait besoin de souffler. Parce qu'il était à deux doigts d'étrangler Calice. À deux doigts. Mais un meurtre n'arrangerait sûrement pas ses affaires. Il avait déjà un presque-meurtre à son actif, c'était amplement suffisant. Il monta les escaliers. Le plus haut possible. Le plus loin possible de la grande salle. Le plus loin possible de Calice qui devait être en train d'y dîner. Le plus loin possible de Julius qui, s'il avait bien comprit que ses questions resteraient sans réponse, ne pouvait s'empêcher de jeter des regards inquisiteurs particulièrement désagréables. Le plus loin possible de la foule.

    La tour d'astronomie était en plein vent et c'est en resserrant les pans de sa cape que Regulus brava l'air extérieur. Sa baguette avait glissé entre ses doigts, presque inconsciemment. Ici, il n'y avait personne pour le voir. Personne ne viendrait le déranger. Ils étaient tous en train de manger. Et puis, il en avait tellement envie. Tellement besoin. Il avança jusqu'à la balustrade. La vue, d'ici, était à couper le souffle. Mais Regulus ne regardait pas le parc, baigné par la lueur déclinante du soir. Il ne regardait pas le lac, sombre et mystérieux. Il ne regardait pas les arbres de la forêt interdite, frémissants sous le vent. Son regard restait rivé sur sa baguette. Il pouvait bien se le permettre. Juste un petit sort. Juste pour sentir la magie. Juste pour se sentir mieux. Juste pour se griser de pouvoir quelques instants. Juste pour oublier. Juste un peu. Ne jamais pratiquer la magie noire en plein jour, c'était une limite qu'il s'était fixé. Pourtant, c'était tellement tentant, dans cette solitude. Comme pour le narguer, un merle se posa un peu plus loin, derrière lui, pépiant gaiement. Regulus hésita. Regarda le merle. Regarda sa baguette. À nouveau le merle. À nouveau la baguette. Le sortilège fendit l'air, violent, avant même qu'il ne se soit consciemment décidé à le lancer. Il avait besoin de se défouler, et le pauvre volatile allait lui servir d'exutoire. Tant pis pour lui. Aussitôt, la magie s'empara de lui, d'abord glaciale et douloureuse, puis brûlante et enivrante. C'était un maléfice simple, qui ne nécessitait pas toute sa concentration, qu'il maîtrisait suffisamment pour chasser rapidement l'étreinte gelée qui l'emprisonnait, pour trouver en quelques secondes la jouissance du pouvoir. Le pauvre oiseau était tout bonnement en train de se vider de son sang sur le sol. Heureusement, la simplicité du sort lui permettait de garder une certaine attention sur l'extérieur. C'est ainsi qu'il entendit, juste à temps, des pas derrière la porte. Il s'arracha à l'emprise de la magie avec difficulté et s'empressa de ranger sa baguette avant que la porte ne s'ouvre sur une jeune fille.

    '' Lancaster. ''

    La respiration courte, les mains tremblantes, s'arracher aussi violemment à la magie noire n'était pas vraiment recommandé. Son cœur cognait dans sa poitrine et, en même temps, semblait vouloir s'arrêter. Et en plus, il s'en voulait. Non mais qu'est ce qui lui avait pris ? S'exposer ainsi, risquer de se faire prendre. Si rien, mis à part l'oiseau agonisant, ne pouvait faire office de preuves, il s'en était néanmoins fallu de peu. Où était passé sa belle prudence ? Celle qui lui avait permis de jouer avec le feu pendant quatre ans sans que personne ne se doute de quoi que ce soit. Bon, mieux valait donner le change, pour éviter que Léonie ne se pose des questions.

    '' Qu'est ce que tu fous là ? T'es pas en train de manger, comme tout le monde ? ''

    Aimable un jour, aimable toujours. Regulus n'avait pas envie de compagnie, et sûrement pas de celle de Léonie Lancaster, et il comptait bien le lui faire savoir. Il était vexé de s'être fait surprendre, et toute la colère emmagasinée ces derniers jours refaisait surface, violente, cognant dans son esprit pour sortir, pour exploser. Il respira un grand coup, tentant de reprendre son calme. Une technique à l'efficacité plus que douteuse, vu le regard noir qu'il lui lança. Qu'elle disparaisse donc, il ne voulait voir personne.



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Léonie J. Lancaster
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MessageSujet: Re: Sans coeur | Léonie   Sans coeur | Léonie Empty15/4/2013, 19:08

Regulus & Léonie



« Il ne faut aider que des gens qui sont à même de le supporter sans vous le reprocher par la suite. Et ils ne sont pas nombreux. »


Les ragots, les bruits qui courent sur tout un chacun, mademoiselle Léonie Lancaster en était friande, cela lui permettaient d'utiliser tout ce qu'elle entendait à bon escient, enfin à bon escient, quand il s'agit de son propre intérêt, au détriment de celui des autres, bien évidemment. La jeune fille n'était pas foncièrement méchante, juste pour le plaisir d'être méchante, mais si elle avait été placée par le choixpeau parmi la maison Serpentard, c'est bien qu'il y avait une raison. Cette raison était une ambition démesurée, même si elle n'avait toujours pas choisi son cursus. Léonie avait un constant besoin d'être la meilleure en tout, quitte à écraser les autres sur son passage. Elle entendait la plupart des rumeurs, et celle concernant Calice Croupton et Regulus Black ne lui avait pas échappé, d'autant que la demoiselle avait le béguin pour ce dernier. Ô, rien de probablement bien sérieux, bien qu'à cet âge on croit toujours que c'est le grand amour. M'enfin cette rumeur ne lui plaisait guère, car elle sentait que cela devait être plus qu'une simple rumeur et de ce fait la gryffondor en devenait une rivale. Et si Léonie n'était pas une vraie méchante, quand il s'agissait de ses intérêts, elle pouvait devenir une vraie vipère.

Miss Lancaster se rendait vers la grande salle en vue du repas du soir, un rictus mauvais aux lèvres, songeant déjà à ce qu'elle pourrait faire comme coup tordu à Calice, quand son attention fut tirée vers l'objet de sa jalousie : Regulus. Le jeune serpentard se dirigeait à l'opposé de la grande salle et déambulait dans les couloirs de façon suspecte, comme s'il tentait de passer inaperçu, ce qui était probablement le cas, puisqu'il allait à l'instant même à l'encontre des lois instaurées par Dolohov. La tentation de le suivre pour savoir où il comptait aller et ce qu'il comptait faire au lieu d'aller se restaurer était grande, très grande. La faim qui lui triturait l'estomac aussi, mais toujours moins que l'envie de savoir. La curiosité était un vilain défaut, elle était bien au fait de cela. Alors elle regarda la foule d'élèves se diriger vers la grande salle, puis Regulus de l'autre côté, et ainsi de suite trois ou quatre fois. Elle devait se décider, et vite, avant de le perdre de vue. Léonie eut du mal à évoluer à contre-courant de la cohue et se ficha pas mal des regards mauvais à son encontre, lorsqu'elle bousculait sur son passage un élève ou l'autre. Enfin elle réussit à sortir du flot des étudiants, fixa son regard clair en direction de du garçon, pour ne plus le lâcher.

La jeune sorcière essaya de se faire la plus discrète possible tout du long, et il sembla que cela fut plutôt réussi, puisqu'une fois arrivée à la tour d'astronomie, Regulus ne l'avait toujours pas repérée, à en juger le ton de surprise qui émergea de sa voix quand il prononça son nom de famille. « Tu es fort Black, tu m'as reconnue ! » dit-elle ironiquement. Léonie sentait le trouble du jeune homme, elle l'avait sans doute dérangé au beau milieu de quelque chose, il ne semblait pas du tout à l'aise et heureux de la voir là. Maintenant, elle avait encore plus envie de savoir ce qu'il trafiquait et ne regrettait pas du tout d'avoir sacrifié son repas pour le suivre. « Bah écoute, j'avais pas très faim et je t'ai vu aller à l'opposé, du coup j'avais envie de voir ce qui te poussait à éviter le repas. » Maîtresse du mensonge et de la manipulation, elle avait préféré jouer la carte de la franchise avec Regulus. Son ton froid indiquait à la jeune fille qu'il n'avait nullement l'envie de plaisanter, donc elle n'allait pas jouer avec lui. « Bon alors, et si tu me montrais ce que tu t'apprêtais à faire quand je t'ai interrompu ? » Léonie semblait excitée comme une puce, elle était encore jeune et naïve par moment, Regulus était plus âgé qu'elle, de la même maison, il avait sans doute plein de choses à lui apprendre, d'autant qu'elle n'avait pas encore décidé de son cursus. Voir des choses différentes lui permettrait sans doute de choisir.


©CeL
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MessageSujet: Re: Sans coeur | Léonie   Sans coeur | Léonie Empty29/4/2013, 12:34

    Un grand coeur doit être insensible à tout ce qui ne regarde pas, ou le devoir, ou la gloire. ♥




    La remarque ironique, quelque peu moqueuse, lui passa trois milles lieues au dessus de la tête. Habituellement, il aurait gratifié Léonie d'un regard blasé, avant de lever les yeux au ciel et de prendre un air suffisant. Mais ce soir là, il n'eut pas la moindre réaction. À croire qu'à force de contrôler ses moindres faits et gestes, à force de se retenir de jeter des sortilège à tords et à travers, à force de faire semblant face à Calice et à l'école entière, il avait définitivement cessé d'agir spontanément. Tout était maîtrisé. Tout était calculé. Il n'agissait qu'après réflexion, ne parlait qu'après s'être assuré de la justesse de ses mots. C'était déjà vrai auparavant. Après tout, c'était ainsi qu'il avait été éduqué. Mais il gardait une certaine liberté tout de même, une certaine marge de manœuvre. S'il ne s'était jamais complément lâché comme certains de ses camarades aimaient le faire à longueur de journée, il parvenait néanmoins à garder un peu de naturel dans son comportement. Mais désormais, il n'y avait plus rien de naturel. Seule sa haine pour les né-moldus était encore authentique. Le reste n'était que mensonge. C'était pesant mais petit à petit, ça devenait naturel. Allait-il finir par jouer un rôle, perpétuellement, sans même s'en rendre compte ? C'était flippant. Décidément, il ne saisissait pas encore tous les tenants et aboutissants de sa relation avec Calice. La seule chose dont il était sûr, c'était qu'à long terme, d'une manière ou d'une autre, elle finirait par le briser. Mais pour l'heure, Calice n'était pas son problème principal.

    Comment allait-il se débarrasser de Léonie ? Oh, il y avait des tas de façons de se débarrasser de quelqu'un. Un sortilège bien senti, un flot d'insultes bien placées, les menaces ou encore l'ignorance totale. Le problème, c'est que Regulus n'était pas du tout certain que ce genre de méthodes fonctionne avec Léonie. Elle pouvait s'avérer très bornée, lorsqu'elle le voulait, comme la plupart de ses camarades Serpentards. Et très collante aussi. Merlin. Il pouvait éventuellement la jeter par dessus la rambarde de sécurité. On conclurait à un accident. Et il pourrait tranquillement rester là à faire ce qu'il voulait sans être dérangé. C'était une bonne idée. Irréalisable, certes, mais alléchante tout de même. Il s'était détourné d'elle, plantant un regard vague sur le parc, autant pour reprendre ses esprits que pour lui signifier son désintérêt. Elle allait sans doute comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue, et elle prendrait ses clics et ses clacs. Oui. Bien sûr. L'espoir fait vivre.

    Très vite cependant, il s'avéra qu'elle n'avait nulle envie de quitter les lieux. En fait, elle engagea même la conversation. Adieu son instant de tranquillité. Il allait devoir composer avec une gamine trop bavarde pour lui. Elle avait eu envie de voir ce qui le poussait à éviter le repas ? Mais qu'est ce que ça pouvait lui faire ? Sérieusement, si seulement les gens s'occupaient un peu plus de leurs propres affaires au lieux de mettre leur nez dans celles des autres, tout le monde se porterait nettement mieux. Lui le premier. Il poussa un long soupir, nettement audible. Peut-être que si elle comprenait que sa compagnie l'ennuyait à mourir, elle se déciderait à partir. C'est qu'il avait un maléfice à terminer. Quoiqu'un coup d'oeil en direction du merle lui appris qu'aucun sortilège supplémentaire n'était nécessaire. La bestiole semblait avoir rendu l'âme, finalement. Fuck. Non seulement Léonie le coupait en plein exercice mais en plus elle le privait d'un cobaye. Mais la voix de la jeune Serpentard le tira de sa frustration. Une fois encore, il ne réagit pas devant ses paroles. Pourtant, les émotions déferlèrent en lui. Soulagement d'abord. Elle n'avait apparemment aucune idée de ce qu'il était en train de réaliser lorsqu'elle avait déboulé. Et puis, la peur. Et si elle savait, en fait. Et si elle comprenait. Et si elle le dénonçait. Et si elle savait depuis longtemps et qu'elle venait pour le faire chanter … Il prit une grande inspiration. C'était ridicule. Il fallait qu'il se calme, qu'il regarde les choses en face. Léonie n'avait aucune idée de ce qu'il faisait et même si elle avait su, il doutait qu'elle le fasse chanter. Elle n'était pas Calice. Décidément, ses déboires avec la Gryffondor lui polluaient l'esprit. Un peu trop pour son propre bien. Il fallait vraiment qu'il se change les idées. Il ne se retourna qu'une fois qu'il fut totalement tranquillisé et convaincu que rien de grave ne pourrait lui arriver ce soir là.

    '' Ce que je fais ne te concerne pas. Et je doute même que ça puisse t'intéresser. Alors maintenant, va manger, tu n'as rien à faire ici. ''

    Et il planta son regard dans le sien, persuadé qu'elle allait obtempérer.


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