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 messaline c'est mes nuits blanches

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Leandre Rowle
Leandre Rowle
I swear I'm up to no good

Messages : 29
À Poudlard depuis le : 27/12/2012

messaline c'est mes nuits blanches  Empty
MessageSujet: messaline c'est mes nuits blanches    messaline c'est mes nuits blanches  Empty20/1/2013, 18:18

    messaline c'est mes nuits blanches  Classe11
    sous les étoiles
    Traverser le château fut quelque peu problématique. Le premier décret nous interdit de sortir de notre salle commune après dix-neuf heures. C'est cette tarée de Dolohov qui a inventé ça. Mais il était près de minuit quand je sortis. Je ne vois pas le problème qu'il y a là. Ça fait quatre ans que je suis majeur. Or donc les mesures de « sécurité » me compliquèrent plutôt la tâche. L'autre vieille grenouille a installé des tours de garde pour les enseignants et les spectres. Alors soit tout tourne en bourrique, soit tu as de la chance... comme moi. Ça sert d'avoir des liens dans l'école. Aussi, quand je traversai un sceau d'eau glacée qui surveillait le mur de sortie de notre salle commune, ça me servit. Le Baron Sanglant me regarda de ses yeux sinistres en faisant cliqueter ses chaînes. Je ne pus réprimer un frisson. Je ne savais pas qu'ils avaient directement un œil sur les salles communes. Ce qui est important, c'est que je ne cillai point. Le fantôme me dévisagea plusieurs secondes, puis il me fit signe de déguerpir. Je crois qu'il n'aime pas beaucoup qu'on le force à faire du gardiennage d'enfants de vingt ans. Les élèves des autres maisons pensent que le Baron est horrible, mais il peut donner un coup de main à l'occasion. Le sourire aux lèvres suite à cette démonstration de solidarité, je poursuivis mon chemin. Une fois arrivé au hall, j'eus un autre problème. Deux professeurs se tenaient sur les marches d'entrée, observant en silence le parc plongé dans la noir. Je dus recourir à toute ma ruse. Sortant ma fidèle baguette d'hêtre de la poche intérieure de ma robe, je me jetai un sortilège informulé de Désillusion. L'impression d'avoir un œuf écrasé sur la tête fit parcourir un frisson sur mon échine. Sans demander mon reste, je courus avec toute la célérité dont j'étais capable. Je montai l'escalier de marbre quatre à quatre. Je ne m'arrêtai que dans le couloir du deuxième étage, à bout de souffle. Je savais avoir été bruyant et c'est pour cette raison que j'avais voulu mettre le plus de distance possible entre les professeurs et moi. Je passai les trois étages suivants sans heurts. Mais au sixième, à l'angle d'un couloir, je faillis m'écraser de plein fouet dans une armure. Celle-ci était animée, de service au même titre que les autres. Je ne connaissais pas cette mesure-là. Mon cœur rata un battement et, perdant mes moyens, je sentis mon sortilège de Désillusion m'abandonner sournoisement. Heureusement, j'eus le temps de me cacher dans un coin envahi d'ombres. La statue passa devant moi. Quand elle eut disparu, je me précipitai dans un passage secret menant à ma destination finale. J'avais hâte d'arriver.
    Ma Messa m'avait donné rendez-vous dans la tour d'astronomie. Pour elle, Serdaigle, c'était bien plus facile de s'y rendre. Nous avions choisi le lieu parce qu'il n'était pas surveillé et qu'il nous permettait d'observer le ciel et la nuit et aussi de nous observer, nous. Mon cœur cognait fort quand j'arrivai enfin dans la tour la plus haute du château. Chaque fibre de mon corps brûlait d'une passion dévorante. A mes yeux, il n'y avait pas de plus beau cadeau que ces moments volés avec Messa dans les recoins de Poudlard. Nous avions peu l'occasion de nous voir, n'étant pas du même cursus. Mais quand cela arrivait, nous nous donnions l'un à l'autre. Nous étions les deux parties d'un tout. Et voilà qu'elle était là, appuyée contre la balustrade. Ses cheveux d'un noir de jais, tombant sur ses épaules, brillaient au clair de lune. Ma gorge se bloqua tandis que je l'observais. L'excitation courait sur mes veines. Seule ma Messa pouvait me retourner comme ça. Seule elle pouvait briser mon indifférence habituelle. Je tentai de me donner une contenance, de prendre un visage de marbre, d'avoir l'air sérieux et attirant. Je me frayai un passage jusqu'à elle, parmi les télescopes, les planètes qui se mouvaient paresseusement et les autres instruments qui chuintaient. Quand je fus à un mètre d'elle, je dis d'une voix douce : « Belle nuit sous les étoiles »
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