NOM : Rowle. On ne sait pas très bien d'où ça vient, mais en Angleterre, en tout cas, c'est celui d'une famille sorcière mal famée aujourd'hui déchue. PRÉNOM : Leandre est un prénom provenant de la mythologie grecque, il a été choisi par ma mère qui le trouvait joli. AGE : Vingt-et-un ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Je suis né dans un misérable appartement de Tottenham, à Londres, le 22 décembre 1991, un solstice d'hiver. ASCENDANCE SORCIÈRE : Sang-mêlé. Mon père était le sorcier. ORIGINE : Anglaise. BAGUETTE : De bois d'hêtre, ce qui est particulièrement réputé et avec du ventricule de coeur de dragon. Son style est flamboyant, elle mesure 32,25 cm et est inflexible. PARCOURS SCOLAIRE : Je suis en onzième année et je suis le cursus de sécurité magique, sans vraiment savoir ce que je en veux faire. POINTS FORTS : Je ne manque pas d'audace et ai un esprit très vif. Je sais me débrouiller, je retombe toujours sur mes pieds. Bien que j'agisse souvent en solitaire, je sais bien m'entourer, je ne choisis que les meilleurs. Je rassemble les gens autour de moi, je suis un meneur. POINTS FAIBLES : Je peux paraître à plusieurs inaccessible, mes yeux peuvent briller d'un éclat sauvage. Une bête gronde en moi, il ne faut pas me mettre en colère. Je n'hésite pas à faire fuir les idiots. J'ai une telle confiance en moi que ceux-là sont invariablement attirés, les pauvres. La seule à pouvoir me percer, c'est Messaline. Elle me tient sous son joug et c'est sans doute là mon véritable point faible. PATRONUS : Un lynx. EPOUVANTARD : Un Détraqueur. Pour moi il n'y a rien de pire que le fait même d'avoir peur. Perdre mes moyens, perdre ma confiance, serait pour moi un désastre.

Je me souviens très bien de mon premier voyage en train. Cette journée-là, le soleil était pâle et s'excusait presque d'être présent. L'air, immobile, rendait tout le monde nerveux, comme si tout un chacun tentait en vain de s'extirper de sa fixité. Les gens parlaient plus fort que d'habitude, comme s'ils voulaient briser un malaise qui les emprisonnait de plus en plus. Chaque son m'atteignait comme s'il était hurlé à mon oreille et je ne cessais de sursauter. Parfois, l'air rompait brusquement son inertie pour s'agiter d'un vent froid, cruel, qui me mordait de l'intérieur, faisant trembler mon estomac. Je me frayais un chemin sur le quai de la gare, plongé dans la cohue. C'était un 1er septembre.
Je n'étais alors qu'un enfant de onze ans, emporté par la marée et luttant contre le ressac. Mes maux avaient creusé une blessure lancinante dans mon ventre et elle me noyait chaque jour davantage. J'avais tout à fait perdu ma confiance en le monde, car mon fragile univers avait été soufflé comme un château de cartes. J'avais trouvé une formule pour barrer les portes dans un de mes manuels tout neuf. Je l'essayais inlassablement depuis le matin et dans ce compartiment du Poudlard Express, je l'avais réussi. Nul ne viendrait me déranger. Mon corps encore frêle appuyé contre le rebord de la vitre, je laissais partir mes réflexions sur les nouveaux horizons qui s'offraient à moi. Ma pensée se formait et mon regard se durcissait. C'est dans ce voyage jusque dans les Highlands d'Écosse que je scellai mon sort, décidant que rien ni personne ne pourrait plus m'abattre. Je m'armai d'une confiance que nul ne serait en mesure de percer, et que je porte toujours aujourd'hui. Je décidai de devenir quelqu'un de fort. Je me ferais vite un nom dans ce château, un nom bien plus grand que celui de mon minable de père, sans toutefois jamais en abuser. Je serais ce garçon silencieux, avec qui tout le monde voudrait pourtant être ami.
Ma volonté s'affirmait tandis que les paysages défilaient devant moi. J'étais déjà indépendant et je n'écoutais déjà pas mon père. Mais à mon retour, il ne serait plus qu'une ombre pour moi. Rowle le râleux disparaîtrait de ma vie. Cet affreux bonhomme versé dans la magie noire, imbu de lui-même, gesticulant d'un bord comme de l'autre, sa ruine lui éclatant au nez. Je l'avais toujours détesté. Je n'ai jamais su comment il a rencontré ma mère, mais à ce qu'elle me racontait, il était alors un beau jeune homme, encore charmant. Il avait toujours été irascible et vaniteux, mais ce tempérament, disait ma mère, avait fondu comme neige au soleil la première fois qu'ils s'étaient vus. Dans la mesure où il pouvait être en amour, un problème restait. Ma mère était une Moldue. Une magnifique Moldue, certes. Du genre à irradier comme un soleil d'été, à répandre un parfum de fleur et à faire tourner le regard de tout homme passant près d'elle. Mais mon père avait été élevé dans une noble famille de Sang-Purs, ne jurant que pour la valeur de son sang. Et il avait embrassé ses préceptes avec une foi fiévreuse, voire démente. Bien des fois il cracha que son mariage avait été une pure étourderie. Dans son cercle élitiste, où il tentait par tous les moyens de s'arracher des faveurs et plus d'argent, il aurait été mal vu d'avoir une Moldue pour épouse. Ainsi cacha-t-il sa femme pendant des années, ne la laissant quitter la demeure familiale que pour faire les courses. Quand je naquis, ses heures de déchéance retentirent. Il venait alors de faire l'achat d'un appartement à Tottenham et il prévoyait le transformer en véritable palace. Ses projets ne parvinrent jamais à échéance. L'appartement tomba en décrépitude, tout comme lui. L'idée d'avoir engendré un Sang-Mêlé chassa tout de son esprit. Il sombra dans une psychose caractérisée par sa peur de voir son secret découvert. Négligeant son travail, il le perdit rapidement. Maintenant foncièrement méchant et même violent, il s'emmura dans le grenier qu'il avait agrandi, se livrant à des expériences ou ruminant simplement ses pensées. Il passait le reste de ses journées à donner des ordres à ma mère, qui avait désormais les cheveux en désordre et les traits tirés. Je réussissais à lui échapper la plupart du temps et je vagabondais alors durant des heures, me promenant dans la ville, comme un fantôme contemplant le monde des vivants. Mais je n'étais pas mort, pas encore du moins. Je menais mes aventures, j'observais, livré à moi-même.
Or donc, tout bascula ce jour où je reçus ma lettre de Poudlard et la douleur se lisait dans mes yeux pendant que le train traçait son chemin dans le pays et que je cherchais en vain un signe d'elle. C'était une petite chouette effraie, je m'en rappelle. Elle avait déboulé dans l'appartement comme une éperdue. Mon père, en la voyant, était devenu livide. Je suppose qu'il avait reconnu le sceau. Tapi derrière le mur du salon, je regardai la chouette s'envoler à tire-d'aile et mon père ramasser la lettre, sa main crispée laissant voir des jointures blanches. Il resta paralysé plusieurs secondes et je ne voyais que son dos figé. Aussi, quand il se retourna brusquement pour me faire face, je sursautai violemment. Un rictus déforma son visage. « Sais-tu ce que cela signifie ? », me demanda-t-il d'une voix hachée. Il me tendit la lettre. Retrouvant mon calme, je la pris avec un œil de défi. Je la lus rapidement avant de déclarer : « Et puis ? ». Je savais déjà qu'une telle lettre m'était destinée, ma mère me l'avait dit plusieurs années auparavant, lors d'un rare moment où nous étions que tous les deux. Mais c'en fut trop pour lui. Sa colère, accumulée depuis onze ans, éclata. Il hurla si fort que les murs tremblèrent. Je n'eus d'autre choix que de reculer de plusieurs pas, tant il avançait sur moi, me mitraillant de postillons de rancœur. Son fils sang-mêlé, fréquenter une des plus grandes instituts de magie du monde ? Jamais. Le fracas attira ma pauvre mère. En fait, elle arriva alors qu'il brandissait son couteau de cuisine. Tout alla très vite. Il m'emprisonna de ses bras encore vigoureux et me cala son odeur dans les narines. L'instant d'après j'avais deux entailles sur la joue gauche. Ma mère courut à ce moment vers moi, mais mon père dégaina sa baguette d'un geste vif, l'arrêtant net. Les yeux brillant de folie, il dit comme dans un grognement sourd : « Va t'en ou je te saigne aussi. » Ma mère hoqueta. Ses yeux à elle brillaient de larmes. Elle hésita encore, puis mon père fit voler une gerbe de flammes. Elle partit en gémissant, comme un animal blessé à mort. Je ne la revis jamais plus.
Je ne sais combien de minutes il resta là, braqué sur le sol. Toujours est-il que quand il se releva, complètement hagard, me laissant momentanément libre, je ne me fis pas prier. Inconscient du sang perlant sur ma joue, je sortis de l'appartement silencieusement. Une fois à l'extérieur, je courus, courus, courus jusqu'à ce qu'un point de côté me terrasse, me laissant démuni de toute force sur le trottoir. J'avais regardé partout, balayé tout le périmètre. Rien. Elle s'était évanouie. Il se mit alors à pleuvoir, d'une pluie froide annonçant l'automne. Grelottant, un trou énorme creusant mon ventre, mes balafres me brûlant sauvagement, je me retirai dans un coin et y restai. Je croyais m'être assoupi pour le dernier repos. En tout cas quand je rouvris les yeux, un ange se tenait devant moi. Il avait cessé de pleuvoir et une éclaircie l'illuminait. Son visage, quoique marqué par quelque chose que je ne pouvais décrire, était d'une grande beauté. Je me perdais dans ses yeux d'un bleu pâle, profond. Ses cheveux d'un noir de jais coulaient en cascade sur ses épaules. Elle devait avoir huit ans, mais son regard laissait paraître un âge bien plus grand. « Ne reste pas là », me dit-elle et sa voix me plut tout de suite. Elle me tendit la main et je l'attrapai, me redressant péniblement. Elle m'emmena dans un dédale de rues et, comme je la suivais, mon cœur haleta un peu moins fort. Elle me montra son repère secret : un grenier poussiéreux où elle s'était aménagé une sorte de chambre de secours. Elle m'expliqua que sa maison était en-dessous. Son père y vivait avec elle. À cette mention, un voile passa fugacement sur ses yeux. « Tu n'as qu'à t'installer ici », déclara-t-elle. Je ne savais pas quelle allure j'avais, mais de toute évidence elle avait compris que je n'avais pas de toit pour la nuit. Elle s'occupa dès lors de moi. Elle nettoya ma blessure et la pansa, me fournit des vêtements secs, apporta un feu dans un bocal ― je sus alors sa famille sorcière ―, m'apporta repas et couverture. Je sentais qu'un débat intérieur la tiraillait, mais je ne disais rien, acceptant tout avec reconnaissance. La première nuit, avant de me laisser, je lui demandai son nom. Messaline, me répondit-elle. Il résonna dans mes oreilles avec la douceur d'une vague échouant sur la plage. « Bonne nuit Leandre », fit-elle. Elle tenait à la main ma lettre de Poudlard, que j'avais fourré dans ma poche dans un moment qui me semblait déjà très loin.
Deux semaines passèrent dans cet îlot abrité des tempêtes et bien que je sois toujours accablé par le poids des évènements et qu'un vide, autrefois occupé par ma mère, m'habitait toujours, je guérissais lentement. C'était grâce à Messaline, que je surnommais maintenant Messa, une vraie fée qui appliquait un baume sur mon cœur. Une fée triste, mystérieuse aussi, mais avec qui j'avais tissé un lien fort, qui bien souvent se passait de mots. Ce lien devait grandir avec l'âge et quand elle me rejoignit à Poudlard, il fut décuplé, jusqu'à ce qu'aujourd'hui, nous ne puissions plus vivre l'un sans l'autre. Ainsi au bout de deux semaines j'avais puisé suffisamment de courage et je savais ce qu'était à présent la prochaine étape. Je partis la nuit, de sorte que nous n'eûmes pas à se dire au revoir, et j'arrivai à Tottenham aux premières lueurs de l'aube. Mon père, en m'apercevant, n'eut pour moi qu'un œil vitreux. Je voyais que le départ de ma mère avait eu l'effet d'une bombe dans sa pitoyable existence. Il n'était plus que bon qu'à se fondre dans le papier peint moisi derrière lui. Je lui volai de l'or dans une de ses cachettes que je connaissais toutes. Le lendemain, fournitures scolaires dans ma valise, après avoir dormi au Chaudron Baveur, je me retrouvais sur le quai de la gare, dans la cohue, agressé par chaque son, propulsé vers mon destin avec mon petit corps frêle et mon cœur en miettes.
Les années s'écoulèrent et je fis ma place dans ce château nommé Poudlard, avant de choisir le cursus de sécurité magique. Ma Messa resta ce que j'ai de plus précieux, mais je continuai inlassablement à chercher ma mère, prêt à remuer chaque pierre de la Terre pour la retrouver. Mon père, lui, fut frappé par la maladie et s'enfonça dans la fange qu'il avait créé. Je le quittai pour de bon peu de temps après avoir obtenu mes ASPIC brillamment, sous son regard jaloux, ampli d'une amertume jamais dissipée. Et me voilà Leandre Rowle, le petit garçon qui s'était vu jeune homme dans la vitre du train.

Alors salut ! Je m'appelle Charles, j'ai quinze ans et je vis au Québec, près de Montréal. Je fais du RP depuis cinq ans, j'ai commencé sur un site HP interactif et j'étais un vrai boulet. Ensuite j'ai parti mon propre forum, qui a duré un an. C'était le bon vieux temps. Et puis j'ai enchaîné comme ça, avec des périodes d'intermittence. J'ai été admin d'un forum city à un moment. Mais j'ai toujours préféré les forums HP, simplement parce que c'est l'univers que je connais le mieux. En plus d'avoir tenté ma chance à quelques reprises en créant des forums ― croyez-moi on commence à connaître à force de créer des catégories et des listes de sorts ―, j'ai lu les livres cinq fois et vu les films un grand nombre d'autres. Et puis ― ça a été un grand moment dans ma vie de fan ― j'ai visité le parc à thème en Floride, j'ai même ma propre baguette magique. Ceci dit j'ai d'autres intérêts, je lis un peu de tout, je fais de la natation et j'adore écouter Pékin Express. Voilà, vous en savez assez maintenant, désolé si c'était une présentation assez classique et ennuyeuse.

Bravo Leandre ! Le choixpeau t'as recensé chez les déterminés et malins élèves de la maison de Salazard Serpentard. Il n'a pas hésité une seule seconde puisque tu es rusé, solitaire et pourtant sachant t'entourer des bonnes personnes. Te voilà donc membre officiel de cette maison ! N'hésite pas à te rendre à ta salle commune se trouvent à cet endroit afin d'y retrouver les autres membres de Serpentard.

Ce que je peux dire sur ta fiche de présentation, c'est que tu as une plume magnifique et ton histoire et vraiment très intéressante (a) j'ai hâte de voir la suite du lien avec messaline. encore désolé du temps d'attente pour cette validation.

Désormais que tu es officiellement validé(e), tu peux te rendre sur la CB du forum afin de mieux t'intégrer. N'hésite vraiment pas à aller voir la section du parrainage si vraiment tu as besoin d'aide personnalisée pour faciliter cette intégration au forum. De plus, ton parrain ou ta marraine sera à ta disposition le temps qu'il te faudra. Ce n'est pas une honte d'avoir besoin d'aide car on sait tous que cela peut être très intimidant de sa lancer dans le bain. De plus, tu peux flooder afin de compléter ton intégration et discuter avec les autres membres. Pour éviter les soucis dans le bottin et afin que ton avatar soit officiellement le visage de ton personnage, il faut absolument que tu ailles recenser ton avatar sans tarder à cet endroit ! C'est vraiment important car un nouveau membre peut s'inscrire en tentant de prendre ton avatar et avouons-le, ce serait vraiment embêtant. Comme pour le bottin des avatars, si tu comptes inscrire ton personnage en tant que préfet ou membre permanent de l'équipe de quidditch de Serpentard, il faudra que tu le recenses dans cette partie qui regroupe aussi les demandes de liens et de topics. Qui dit Poudlard, dit coupe des quatre maisons, remise à la fin de l'année et si tu souhaites participer à la victoire de ta maison, n'oublies pas de recenser tous les points que tu gagnes ici. Si tu le souhaites, tu peux créer une pensine à cet endroit afin d'y noter toutes tes pensées et/ou évènements de ton personnage. Pour terminer, une partie a été créée spécialement par le staff afin de vous permettre de poser des questions aux membres dudit staff. Toutes vos questions resteront invisibles aux autres mais tout cela est expliqué dans la section portant le même nom ici.