Naëlle OcarinaI swear I'm up to no good Messages : 89 À Poudlard depuis le : 19/11/2012
| Sujet: how far can you see ? 19/11/2012, 18:27 | |
| naëlle ocarina citation citation citation NOM : ocarina. PRÉNOM(S) : naëlle. AGE : dix-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : wellington, nouvelle-zélande, un froid matin d'hiver, un certain 15 décembre. ASCENDANCE SORCIÈRE : sang-mêlée. ORIGINES : néo-zélandaises. BAGUETTE : bois de pommier, croc de loup, souple, vingt-sept centimètres, parfaite pour les sorts et enchantements. PARCOURS SCOLAIRE : huitième année en médicomagie, section réservée aux créatures magiques. POINTS FORTS : sa répartie, son amour pour la Nature, son côté enfantin. POINTS FAIBLES : son auto-destruction, son refus d'accepter sa maladie, sa violence donc, ses sautes d'humeur incontrôlables. PATRONUS : un joli koala. EPOUVANTARD : aucun. sa plus grande peur s'est déjà réalisée.. PARTICULARITÉ MAGIQUE : aucune, en revanche, elle est atteinte d'une maladie moldue qui touche sa vision.
: dance like a hairy troll CORDELIA DOLOHOV, T'EN PENSES QUOI ? T'AIMES SA COUPE DE CHEVEUX ? Elle aurait pu être indignée, elle aurait pu se rebeller, mais non, Naëlle se fiche pas mal de Dolohov, comme elle se fiche de tout le reste. Ce n'est pas parce que les choses changent, que sa vision changera ; Naëlle est quelqu'un d'assez étrange, et lui interdire quelque chose, sans raisons, ne la verra que briser cette règle, qu'importe les conséquences. Elle ne vit pas dans le même monde.
T'ES PLUTÔT QUIDDTICH OU CLUB DE LECTURE ? Le quidditch.... est un peu la bête noire de Naëlle. Incapable de tenir sur un balais, certes, mais si vous ajoutez à cela sa terreur de ne rien voir... Non, les balais, très peu pour elle, et cet état de fait, si étrange que ça puisse paraître, la met dans une rage sombre. Elle aimerait être capable de voler, seulement voilà, elle ne peux pas.
| | ÇA REPRÉSENTE QUOI LA NATURE DU SANG SORCIER, A TES YEUX ? Elle n'en a que faire. Etant elle même une sang-mêlée, elle ne comprend cette animosité, cette discrimination (puisque c'est bien de ça qu'il s'agit) qu'on les sang-pur sur les nés-moldu. Ces derniers sont tout autant sorciers qu'ils ne le sont, point. Le débat devrait s'arrêter là, mais il y a toujours des gens stupides pour continuer.
LES COURS, L'AVENIR, TU VOIS ÇA COMMENT ? voir... Vous vous foutez d'moi hein ? Hum, mauvaise blague, je l'avoue. Destinée à perdre la vue, elle voit son avenir ainsi, c'est à dire, complètement flou. Elle aimerait continuer dans la médicomagie et se spécialiser sur les animaux, mais comment faire si elle n'est pas capable de voir ?
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boogie like a unicorn Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises, Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus avec de noirs parfums.arthur rimbaud, le bateau ivre.
Sous les frondaisons du monde, elle s'arrête, observe. Les allées et venues du monde mortel ne l’atteignent pas. Elle erre, pâle fantôme à l’étendard d'argent, révulsée par l'air malsain qui pénètre ses poumons de nacre. Son regard porte au-delà, aussi loin que l'horizon, et la gamine s’effrite dès que le monde s'éveille en un miasme de couleurs automnales. Et elle fuit. Dévalant les escaliers, filant à toute allure, le Diable aux trousses semble-t-il. Elle fuit. Quelque soit le monstre qui lui talonne les miches, la gamine ne s’arrête pas ; la rue n’est pas déserte, les véhicules sont nombreux, et dans sa course elle les ignore superbement, glissant entre les bolides comme s’il ne s’agissait que d’immobiles obstacles sur sa route. Elle ne regarde pas en arrière, pourtant, c’est indéniable, elle fuit quelque chose. Insensé que de fuir quelque chose d’invisible. Sa course, elle ne l’arrête qu’une fois les frontières charnues de la ville franchies, qu’une fois le froid de la garrigue s’engouffrant dans son manteau de plumes. C’est à l’ombre d’un orme qu’elle se réfugie, les bras enserrés si fort autour de sa menue carcasse qu’elle sent les os protester. Elle ne desserre pas, au contraire. La peur l’étreint, si fortement. Les vagissements du vent résonnent à ses oreilles, comme autant de voix indistinctes, comme autant de menaces en l’air. Cependant que leurs voix lui parviennent, elle s’en bouche les oreilles ; peine perdue. Ce n’est pas le vent. Elles résonnent dans son crâne, sous les filaments mordorés de sa chevelure d’or, sous sa peau de nacre. Leur prêter attention, non, jamais, ô grand jamais. Leur prêter attention, c’est leur donner vie. Mais ils vivent d’eux-mêmes. Le serpent siffle, ondule, s’enfuit. L’aigle caracole, le mulot se terre, le bouquetin lève ses bois majestueux vers le ciel, l’air impérieux imprimé sur son visage d’ambre. « Elle ne perdra jamais totalement la vue, mais ses fonctions visuelles seront tout de même atteintes. » Les feuilles bruissantes, les murs échevelés, les pierres taries par le vent méditerranéen. La licorne, blancheur de nacre, se dissipe, disparaît peu à peu. Elle crie, hurle, se débat. La licorne n’est plus là. Les larmes roulent sur ses joues de poupon, le vent hurle de concert. « Il n’y a aucun remède, navré. » Le ciel se couvre, le tonnerre gronde. La pluie tombe, le monde se couvre de gris. Oubliées, les formidables couleurs de l’automne. L’environnement a sombré dans le gouffre, et les teintes de gris se découplent en de nombreuses variétés. Le sol devient boueux, elle est trempée. Meurtrie dans son cœur, blessée profondément dans le fond de prunelles vouées à la disparition latente. L’appel des humains résonne, au lointain, de ceux qui la recherchent. Statue de nacre, dans les bras de l’arbre, bercée par la Nature elle-même. Sous l’averse, de légers pas se rapprochent. Perturbée, elle lève les yeux. Fantôme de son esprit, ou apparition réelle ? Les contours floués par la bruine épaisse, la gueule semi-ouverte, le loup la sonde. Les prunelles d’or liquide pur, la figent sur place, transpercée. Le regard de l’animal est obsédant. Elle y lit l’incompréhension, la nostalgie des nuits d’été, la peur du feu, une compassion absolue. L’échange est intense, deux êtres enchaînés face à face, deux âmes similaires. L’Alpha lève le museau, avance d’un pas. Elle dessert son étreinte. Sa main se lève, douceur extrême, profondeur de ses mouvements meurtris. Effleurement furtif, ses doigts touchent la fourrure détrempée du grand animal. D’un bond, il est auprès d’elle. Naëlle enfouie son visage sous la fourrure argentée, se raccroche à sa présence. Il a éclipsé sa peur. Là, bercée par les bras de l’arbre, le Gardien veillant, elle sombre dans le monde qui n’a jamais appartenu qu’à elle seule.
Loin, la garrigue, elle est. Sous les frondaisons des arbres, elle ne trouve guère de repères, là ou, avant il n’y avait que murets, herbes folles, vent, désormais, il y a d’immenses arbres dont les branches sont si hautes qu’on n’en voit pas le haut ; le sol est tapissé de leurs feuilles, d’épines. Loin, Naëlle, elle est. Dans sa demeure de pierre, elle en est la princesse au loup. Le Loup. L’Alpha. Ses noms sont nombreux. Dans son carcan de hautes tours et de glorieux donjons, elle ignore le monde, avec sa superbe. Le pensionnat doit lui apprendre à revenir sur terre. La gamine effrontée refuse, persiste à flirter avec son imaginaire. Pieds nus elle va, sous le toit du monde, sous ces arbres immenses, sa robe blanchâtre la distinguant parfaitement dans le paysage. Cheveux détachés, ils virevoltent au gré de ses pas. Frissonnante, elle avance. Éternelle solitaire, Naëlle n’aime pas les autres, et les autres n’aiment pas Naëlle ; ou, du moins, l'admirent-ils de loin. Là, éclat furtif argenté, elle l’aperçoit. Elle éclate d’un rire cristallin lorsque le Loup l’envoie valdinguer à la renverse. Elle caresse sa fourrure, ses oreilles, plonge son regard dans ses yeux d’or pur. Et, aussi rapidement qu’il fût là, il n’est plus. « Folle ! » l’impromptu la raille, un sourire malsain sur ses lèvres d‘adolescent. Sa tête blonde se tourne vers l’inconnu. « je ne suis pas folle. » proteste-t-elle avec véhémence, mais, déjà, il part, et son rire moqueur résonne aux oreilles de Naëlle. « je ne suis pas folle. » se répète-t-elle. Les feuilles retombent au sol, la magie s'est brisée. Un instant, elle songe à retourner dans la cour du pensionnat, mais l’idée s’effrite dès lors que le vent se lève, qu’un oiseau pousse son cri d‘appel. Elle se relève, et détale dans la direction opposée. Les bois se teintent d’une couleur sombre, les feuilles murmurent, le vent tombe. Le crépuscule approche, et il pare la forêt de couleurs insoupçonnées. Émerveillée, Naëlle n’avance qu’à semi-pas, de peur que son intrusion ne perturbe la Nature. Et là, au travers de feuillages habillés de couleurs orangées, la mince clairière s’ouvre. La délicate musique d’un ruisseau, le soleil couchant, le saule pleureur et ses magnifiques pleurs, les fleurs automnales, et le faon. Son regard. L’échange, puis l’envol du vent.
La pluie s’abat. La main tendue, reçoit les fines gouttelettes, explosant en milliard de cristaux invisibles aux yeux des humains. La pluie tombe, les larmes roulent sur ses joues de poupée. L’Alpha a disparu, elle ne le voit plus. Ses prunelles d’or liquide ne la transperceront plus ; le monde ne sera, dès lors que terne, les couleurs ne reviendront plus. La Licorne, elle l’observe, sous l’orée de la forêt, elle perçoit la profonde tristesse de la jeune fille, cependant elle est incapable de l’aider. Incapable d’agir pour apaiser la peine qui étreint son cœur d’adolescente, incapable de la rassurer, de lui glisser ces mots doux qu’Il disait, car Lui seul savait la combler. Statique statue de pierre, la Licorne se laisse ainsi transpercer par les pleurs de Naëlle. L’orage éclate, l’éclair déchire les cieux, mais Naëlle ne bouge pas. Elle ne peux pas voir la Licorne ; sa vue a perdu de sa superbe, sa terreur du noir s’en voit décuplée, et Lorcàn a quitté le royaume des Cieux pour celui de la Terre. La lettre gît sur le sol, réponse propice aux multitudes de questions, d’insinuations, d’insultes proférés par ses camarades. C’est comme si rien n’importe d’autre, que la pluie tombe, et qu’elle soit là, simplement. Le reste n’a pas d’importance. Poudlard ne comble le vide qui étreint son cœur. Le cri de l’oiseau qui rentre chez lui, le goutte à goutte de la pluie sur le toit, le craquement du bois de l’ancienne maison, elle perçoit tout avec une acuité surdéveloppée. Si ses yeux lui font défaut, le reste de ses sens commence déjà à compenser, mais cela n’arrête pas les larmes de dégringoler, de sillonner les vallons de ses joues. La gamine rêveuse se retrouve brutalement à terre, accrochée par des serres d’argent, incapable de se défendre, incapable de s’échapper. Acharné, le Sort rit, et elle, de désespoir, n’hurle que dans les oreilles de sourds. Car personne n’est là, personne ne l’entends. Son esprit erre, ses yeux se tarissent. Le monde perd toutes ses couleurs, le rêve se brise, et son désespoir latent l’immerge et menace de l’engloutir entière. Lorcàn, c’était son frère jumeau.
« Qui c’est ? » La question, posée si innocemment, recèle pourtant un fond de curiosité. Naëlle frissonne, et fait demi-tour. « c’est qu’une gamine qui a peur de tout le monde, viens.... » Elle se stoppe. Tressaillant, elle se retourne, regarde l’impudente. Ses yeux ne lui font pas défaut, pour une fois, et c’est parfaitement qu’elle observe l’énergumène brune, la bouche en forme de cœur, les frusques vertes et argentées. Le garçon, à côté de l’inconnue, passe inaperçue. La réaction de Naëlle est fulgurante, d’une violence rare. Le livre est envoyé en pleine figure de l’inconnue. Naëlle tourne les talons et s’éloigne au pas de course, sa colère lui rongeant les entrailles, les larmes aux yeux. Elle fuit, Naëlle, elle fuit ; elle n’écope jamais de punitions, les professeurs ne voient en elle qu’une gamine brisée, qu’une âme en peine. Elle réfute tout traitement de faveur, et pourtant c’est ce qu’ils font. Ils n’ont pas tort. Elle ne sait comment se tirer de là. Enfermée dans une cage dont elle seule semble avoir mangé les clefs, elle refuse tout contact, réfute les lois, révulsée par la méchanceté des autres, engoncée dans un monde qu’elle ne veut plus, et pourtant incapable d’avancer. « c’est à toi, je crois.. » Si douce, l’interruption, si, peu attendue. Elle lève les yeux, rencontre ceux de l’inconnu, puis ils descendent sur le livre. Les lettres dansent devant ses yeux, elle est incapable, lors, de lire le titre. Elle ne réponds pas, s’en empare, et fuit à nouveau, détale comme un lapin. Elle ne réalise, alors, qu’après. Le garçon. Celui à côté de la fille qu’elle a défiguré. Le rouge lui monte aux joues, et de colère, elle balance le livre dans l’eau du lac. Son geste, si puissant fût-il, la fait tomber à genoux, sur la berge du grand lac. Le château se dresse, imposant, splendeur des splendeurs, ses hautes tours montant à l’assaut du ciel. Le visage tourné vers celles-ci, c’est à peine si elle distingue les créneaux dont les tours sont pourvues. Cette vision l’agace, aussi détourne-t-elle le regard. Il tombe, dès lors, sur un groupe d’élèves, non loin. Le garçon qui est venu la voir à la bibliothèque est parmi eux ; son regard est vrillé sur elle. Naëlle détourne à nouveau le regard. Son regard à lui a une étrange profondeur, une profonde qui la terrifie. Et pourtant, elle y distingue quelque chose qu’elle ne parvient pas à identifier. L’eau du lac lui lèche les genoux ; elle y plonge les mains, et reste là, regardant son propre reflet dans l’eau. Reflet qu’elle sait, qu’elle est destinée à ne voir que flouté. La pierre trouble son reflet, et elle s’en va.
et sinon ? YAAAAAA middle ages, laurine au rapport commandant ! AWTP roxe du poney, là. GARDE A VOUS BANDES DE MOULES ! rosie tupper aux commandes de Naëlle et ouais, je me suis pas foulée, copier/coller.
Dernière édition par Naëlle Ocarina le 21/11/2012, 18:04, édité 1 fois |
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