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Aloooooooors, Matthew est quelqu’un qui a été un bouseux toute son enfance, c’était un petit moldu, ne se doutant pas qu’il était un sorcier (bon il y a bien deux ou trois trucs bizarres qui lui sont arrivés mais, il pensait que c’était son imagination). Sa mère l’a élevé de telle manière qu’il pensait que tout était bien dans le meilleur des mondes. Bref, il était Candide. Bisnounours land. Sauf que voilà lorsqu’il a eu 11 ans les choses changèrent légèrement, blablabla son père était pas content, même horrifié, sa mère non, elle était fière, elle a d’ailleurs dû convaincre son mari de laisser leur fils aller faire sa scolarité à Poudlard car, il le voyait déjà reprendre son cabinet d’avocat (Matthew n’aimait pas spécialement son père, toujours absent). Bref, blablabla on s’en fout c’est juste pour que vous puissiez bien voir le contexte. L’idée même c’est que c’était un rêve qui devenait réalité & il se retrouva dans un monde qui le passionna profondément mais, surtout qui l’intriguait, passant le plus clair de son temps à la bibliothèque pour en savoir plus. Et quand il a découvert les animagi, il fut totalement ébahi, c’était la plus belle chose qu’il ai jamais lu, c’était la preuve (selon lui) qu’un sorcier pouvait faire ce qu’il voulait. Têtu comme une mule (vous pouvez lui prouver qu’il a en face de lui une chèvre, s’il a décidé que c’était un chat, il n’en démordra pas), il se mit dans la tête que lui aussi pouvait le faire. Comme si un gamin de 12 ans pouvait réellement le devenir comme ça. Il lui a fallut 7 ans pour le devenir, 7 longues années, de recherche à la bibliothèque (il a probablement lu tous les ouvrages, articles, livres concernant ce don) il a également posé énormément de question à son professeur de métamorphose et à passer de nombreuses heures à se concentrer, réfléchir afin de le devenir. Bref, il a tramé comme un dingue, voulant simplement prouver à son père que le monde de la magie pouvait être merveilleux & non pas effrayant. Il a rêvé de ce don, il en connaissait les moindres caractéristiques théoriques, il lui suffisait d’y arriver, plus facile à dire qu’à faire. Un jour il y est arrivé & ça a été un changement dans sa vie, il a enfin prit confiance en lui & en a fait l’homme qu’il est aujourd’hui. C’est cette transformation, savoir qu’il était capable lui aussi, un simple né-moldu, d’une grande maitrise de la magie. Voilà, c’est nul comme motivation, rien qu’à ça je dirais non tellement j’ai dit de la merde mais, c’était plus pour vous montrer que le jeune homme est capable d’une grande détermination dans sa vie & surtout, que c’est ce qui a fait qu’il a accepté pleinement le fait d’être un sorcier, le rendant l’homme qu’il est aujourd’hui.
Et puis si McGonagall le peut, pourquoi pas lui o :. Il est quand même plus appétissant à regarder . *humour de merde*

Test rp — Une envie violente de tout casser envahit le jeune garçon, il savait que devenir animagus n'était pas facile, il en avait même parfaitement conscience. Il savait également qu'il n'y avait pas de limite de temps pour le devenir, cela pouvait arriver en quelques années comme en une dizaine, voir même jamais. Il était fatigué tout simplement, cela faisait cinq ans qu'il avait décidé (car oui, cela arriverait forcément selon lui, c'était une évidence, s'il le voulait suffisamment cela arriverait, c'était juste une question de volonté) et il ne voyait toujours aucun résultat. Il y a une semaine, il avait cru qu'il y était presque lorsqu'il avait ressentit un picotement dans ses jambes, seulement il avait juste des fourmis dans les jambes à force de rester assit trop longtemps dans une position inconfortable. Faux espoirs. Malheureusement, il n'y avait aucun guide pour vous expliquer le long parcours qui est imposé au sorcier, il faut une certaine force de caractère, une détermination sans faille & quelque chose en plus. Matthew finit par croire qu'il ne l'avait pas en lui, ce fut ce soir-là où il faillit tout abandonner, ça serait sa plus grande déception & son fardeau, savoir qu'il n'en était pas capable. Il se demanda d'ailleurs pendant une brève seconde si cela n'était pas dû à la pureté de son sang, se prenant une claque dans la gueule, il passa le reste de sa soirée en position foetale dans son lit. Cinq ans de sa vie venaient de partir en fumée, ses espoirs avaient disparus.
[...]
Quand il repensait à cette soirée, l'ancien auror avait toujours une petite pensée pour le bon dieu que sa mère chérissait tant. S'il avait réellement abandonné ce soir-là, il ne serait pas là où il en était aujourd'hui. Probablement mort d'ailleurs. Etre animagus (déclaré bien sûr), lui avait permis de se sortir de situation impensable. Il se rappelait de la fois où en mission de reconnaissance, il s'était laissé surprendre par un mage noir qui n'avait aucune raison d'être sur Londres (le ministère pensait qu'il avait fui en Europe), bien sûr il aurait pu sortir sa baguette et se défendre comme un vrai sorcier, seulement cela alerterait les sorciers peu recommandables qu'il était censé surveiller, et là il serait foutu, 5 contre 1 ? Ses chances étaient minces. De plus il ne voulait pas prendre le risque de transplaner, au cas où le mage noir l'attrape & le suive. Il ne lui avait fallu qu'une seconde pour se décider & se transformer en petit rongeur & détaler dans la nuit. Bien sûr lorsqu'il avait réussi à se transformer à l'âge de 19 ans, il avait toujours imaginé qu'il serait un lion, ou un puma. Enfin vous voyez le genre. Un félin, dominant par sa simple présence, imposant le respect & la peur. En tout cas, il n'avait jamais pensé qu'il finirait en écureuil, ce fut un véritable choc. L'avantage cependant, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de viser un écureuil s'enfuyant à toute vitesse, qu'un lion. Beaucoup plus discret également.


Mon dieu que mon RP est nul

Prénom Nom — Livia A. Sinclair
Âge — 21 ans
Année ou profession — 11ème année, cursus enseignement magique, options soin aux créatures magiques et herbologie
Particularité désirée : — Animagus

Motivations : Livia est un personnage qui a beaucoup de mal à s’intégrer et dont l’estime qu’elle se porte est mis à mal régulièrement. Elle a toujours tenté de prouver qu’elle avait sa place dans le monde magique comme sorcière que ce soit pour elle-même ou pour les autres. Elle a un besoin quasi maladif d’être reconnue et devenir animagus était un bon moyen de faire ses preuves, c’était même le meilleur moyen de faire ses preuves à ses yeux. S’attaquer à une magie difficile à maîtriser en tant que née-moldu, elle était sûre que ça marquerait les esprits.
Tout ça sans compter qu’elle voulait montrer à ses parents qu’être sorcière et étudier la magie n’était pas une perte de temps. Ils ne comprennent pas du tout cet entêtement puisque pour eux, être sorcier est aussi utile qu’un cursus en art. Ça ne rapporte rien à part des choses étranges et indésirables.

Elle a donc voulu tenter l’expérience malgré la difficulté aussi bien pour elle et son image, pour eux et leur blocage vis-à-vis de sa vie, mais aussi pour la reconnaissance qui lui est nécessaire. De plus, elle est fascinée, littéralement, par l’acte magique en lui-même. Passer de l’humain à l’animal et inversement est un challenge qu’elle voulait absolument relever et puisqu’elle se destine à devenir professeur, elle ressent d’autant plus le besoin de prouver ses capacités.
Elle ne s’en venterait pas, quoi qu’un tout petit peu si on la sous-estime ou qu’elle se sent attaquée en tant que sorcière aussi capable qu’une autre. Sans compter sur le fait qu’un échec était inenvisageable même si ça devait lui prendre toute une vie. Elle n’aurait pas pu entendre quelque chose comme : « On te l’avait dit. »

Test rp — Animagus… J’avais entendu parler de ça quelques mois après mon arrivée à Poudlard et c’est là que j’avais compris que l’homme que j’avais vu se transformer en hibou était l’un d’entre eux. J’étais resté fascinée dans mon enfance par ce que mes parents avaient qualifié d’hallucination. Moi, j’en étais sûr, j’avais bien vu ce que j’avais vu, je ne l’avais pas imaginé. Tout naturellement, je me suis mise à chercher des informations. J’étais jeune, j’étais curieuse et puis je découvrais la magie.
J’ai passé des heures en bibliothèque à lire des livres sur le sujet et plus j’en lisais, plus j’étais fascinée. J’aurais voulu devenir l’un d’entre eux mais si les livres s’accordaient sur quelques points, c’était bien ceux-là : l’acte de magie était compliqué et il n’y avait pas de manuel. Du haut de mes onze ans, que pouvais-je faire à part renoncer ? Comme si une née-moldu de onze ans pouvait y arriver. À cet âge-là, on est défaitiste et on ne sait pas forcément très bien ce qu’on veut surtout quand on débarque dans un monde nouveau.

Ça n’est que deux ans plus tard que cette obsession a pris des proportions envahissantes. Oh, j’y avais pensé entre temps mais je n’avais pas eu la motivation suffisante ni même l’envie réelle de m’y mettre réellement. Mais durant les vacances, mes parents m’avaient répété avec insistance que la magie ne servait à rien dans la vie, que ça m’attirerait des ennuis ou des choses bien pires encore alors que pour moi, c’était important, c’était ma nouvelle vie. Je l’ai mal vécu, imaginez un rejet d’une telle ampleur à cet âge. Le sentiment de rejet que j’avais ressenti a été si fort cette année-là que je me suis mise en tête de prouver que ça n’était pas si stupide d’être sorcier.
Dès que les cours on reprit j’ai investi la bibliothèque à chacun de mes moments de libres, j’ai assommé mes professeurs de questions et moi qui n’était qu’une élève parmi tant autre, ni plus douée, ni plus mauvaise, je me suis acharnée. Les matières dans lesquels j’avais des difficultés sont devenues mes chevaux de bataille. Imaginez l’entêtement que j’avais déjà à cet âge-là et imaginez encore mon entêtement aujourd’hui car il est pire.
Je savais que ce serait long, voire même impossible, tout le monde n’y arrive pas et certains sorciers essaie toute leur vie d’y parvenir. Je ne sais combien de fois je me suis entendue dire que ça ne servait à rien d’essayer de faire ça à mon âge et ensuite que c’était une perte de temps, du temps que je pourrais passer à faire autre chose. De la part de mes parents, c’était juste une lubie à cause de cette vie.

Avec le temps, on finit par prendre cette soit disant lubie au sérieux. À mesure que je grandissais, cet entêtement était toujours là. Les méthodes que j’utilisais pour tenter de me rapprocher de mon but était aussi diverses que variées mais il fallait bien tout tenter. J’étais toujours cette fille qui voulait tenter le presque impossible mais au moins, plus personne n’essayait de me dissuader.
Tantôt la méditation, tantôt la concentration intense, tantôt la visualisation et tous les moyens étaient bons, réellement tous. J’ai même tenté l’ivresse à plusieurs reprises à seize ans. Ça, c’était une mauvaise idée, la plus mauvaise soit dit en passant.

Les années ont passé sans que rien ne se passe, rien de notable, aucun changement et j’ai bien failli abandonner, surtout au plus fort des critiques parentales. Ma décision de continuer mes études dans le monde sorcier entre autre. Mes préoccupations ont bien failli me faire abandonner après tous mes efforts mais chaque critique me donnait une raison supplémentaire de continuer.
Si j’y arrivais, je ne serais plus seulement cette jeune sorcière dont on se moque parfois, cette née-moldu qui tente d’apprivoiser une magie difficile. Autant de raison pour continuer et prouver aux autres que je pouvais le faire. J’en étais sûre, avec ça, on m’accepterait. Mais toujours rien.
Mes cours commençaient à me prendre de plus en plus de temps et là encore, j’aurais pu abandonner. J’aurais été vue comme celle qui avait échoué, on aurait eu de cesse de me dire qu’on m’avait prévenu et pire que tout, j’aurais prouvé à mes parents que c’était impossible, comme ils le croyaient. Et comme si c’était possible, ma motivation n’a fait que croître. Je refusais d’échouer.

Il y en a eu des cris, des pleurs, de la frustration… mais ça a fini par arriver. Énième hibou matinal, pas de courrier, une mauvaise journée parmi tant d’autres, un sentiment de suffocation. Je m’en souviens bien, c’était le premier lundi du mois de février de l’année dernière… J’étais dans un tel état de stress et de nerfs que je ne savais même plus ce que je ressentais. Je voulais juste me libérer de tout ça au moins un peu, c’est là que c’est arrivé. Une sensation de vertige alors que le monde s’agrandissait devant moi, que les odeurs devenaient plus intenses et les sons plus forts et réels que jamais. Je me suis assise, je l’avais cru du moins et j’avais senti quelque chose bougé dans mon dos. Une queue. Instinctivement, je me suis mise à courir après avant de me sentir bête. J’avais réussi oui mais qu’étais-je ? J’ai cru à un petit chien avant de me rendre compte que la fourrure n’avait pas une teinte banale et puis j’ai aperçu mon reflet dans une flaque d’eau, je n’avais pas pensé à regarder. Un renard, enfin… une renarde. Je ne m’y attendais pas trop mais ce n’est pas le sorcier qui choisi dit-on…

Je suis loin de maîtriser tout ça et de tout comprendre sur le sujet mais tout ce que je sais, c’est que j’y arrive et moquez-vous… Je cours toujours après ma queue dès que je suis dans ma peau de renarde. On s’y fait difficilement à cette chose…



Bon, ben il me reste à croiser les doigts et les orteils, peut-être même les cheveux aussi !