Le Week-end venait juste de commencer, et le fait d'être professeur à Poudlard me donnait la chance de pouvoir m'éloigner du château et de ne pas rester à Pré-Au-Lard dès que je voulais sortir. Et justement j'aimais aller sur le Chemin de Traverse, pour aller voir les nouveautés chez Fleury et Botts, fouiller dans l'Allée des Embrumes à la recherche d'anciens livres de magie. Oui je l'avoue j'avais un petit penchant pour la collection de livre ancien, même si ils parlaient de magie noir. Enfin, si j'avais été sur le Chemin de Traverse aujourd'hui c'était parce que l'idée de revoir une de mes ancienne camarade, que j'avais et que je considérais toujours comme une amie, m'avais traversé l'esprit un jour particulièrement ennuyeux. Je lui avais donc envoyé Urd ma chouette lapone et elle m'avait répondu par l'affirmative si bien que j'avais arrangé un rendez-vous ce week-end au Chaudron Baveur, je préférais les endroits un peu plus vide mais un rendez-vous entre un professeur de Poudlard et une employé de la justice magique dans un pub de l'Allée des Embrumes ce n'était pas vraiment une bonne idée... Elle avait accepté malgré tout son travail de me revoir ce que j'avais fortement apprécier. Nous allions peut être, même très sûrement, nous énerver l'une contre l'autre étant donné que nous avons parfois des idées diamétralement opposé et qu'elle comme moi étions plutôt pas mal têtus. Mais bon, c'était la seule personne que j'avais jamais considérer comme une véritable amie. Quoi qu'il en soit, je venais d'acheter un grimoire et après être rentré dans le pub, je m'installais dans un coin où il n'y avait personne et remis en place mon écharpe vert émeraude, je demandais un whisky pur feu à Tom avec un sourire et il me l'apporta plutôt rapidement. Je le laissais sur la table prenant le grimoire tout rapiécé que j'avais trouvé et l'ouvrit à une page au hasard, évidemment c'était une page qui parlait de magie noire, je soupirais et tourna quelques pages ce qui me fit arriver sur une page parlant de la magie de l'amour. J'eus un petit rire, malgré tout ce que j'avais pu lire sur cette forme de magie je la trouvais toujours aussi...Aussi improbable. Comme si l'amour pouvait être quelque chose de plus puissant que la mort, même si il me restait un souvenir cuisant des filtres d'amour... Relevant la tête je vis une femme aux cheveux blonds, aux yeux de chat que je reconnu tout de suite, et habillée d'une manière d'une classe que je n'aurais jamais pu avoir malgré tout mon charisme. Je fermais rapidement mon livre dans un claquement sonore et alors qu’elle s’approchait je lui souris, pas le même sourire qu’au tavernier, un sourire en coin, prête à lui lancer une pique car j’étais sûre qu’elle n’avait pas changé et qu’as tout moment nous finirions par être sarcastique l’une avec l’autre.
« Le blond te vas bien Eileen, tes cheveux n’étais pas de cette couleur-là à Poudlard…Un whisky Pur Feu ? »
Je pris mon verre que je reniflais suspicieusement, vieille habitude, avant de le porter à mes lèvres. Poudlard interdisant l’alcool et aller boire toute seule aux Trois Balais ne me disant trop rien, ma consommation de whisky Pur-Feu s’était calmée, et pourtant par Merlin qu’est-ce que j’adorais ça. D’un mouvement de tête je repoussais une mèche que s’était enfuie de mon chignon et posant mon verre sur la table et mes yeux sur Eileen je souris une nouvelle fois, d’un sourire amère.
« Et sinon, la vie ministérielle ? »
Mon sourire n’étais pas très jovial, non pas que je n’aimais pas le ministère, je n’avais rien contre les gens qui y travaillaient tant qu’ils restaient au ministère, mais le fait qu’ils aient envoyé à Poudlard une femme pour nous surveiller, qui nous enlevait la moitié de nos pouvoirs de professeur m’irritait légèrement. Et bien qu’Eileen n’y soit pour rien je ne pouvais m’empêcher de bouillir intérieurement quand je pensais à ce que nous devions subir à cause du ministère justement…
Eileen O'Flaherty
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Sujet: Re: Meet me at the Leaky Cauldron • Eileen & Svanhild 11/2/2013, 15:49
The leaky cauldron
Mes talons aiguilles claquaient sur les pavés humides du Chemin de Traverse et bon nombre de paires d’yeux me suivaient du regard. Un sourire en coin, je relevai la tête pour secouer ma tignasse blonde qui venait parfois cacher mon visage. Il serait dommage de priver le monde de ma beauté. Je marchai d’un pas sûr et conquérant, et mon allure criait aux gens de me céder le passage. C’est qu’il fallait leur montrer qu’ils avaient à faire à quelqu’un d’important. Si on veut espérer devenir quelqu’un, il faut déjà paraître digne du poste que l’on convoite, ça a toujours été ma théorie. J’ai toujours su impressionner les gens et les charmer, et c’est un atout certain dans mon métier. Au ministère, il ne suffit pas d’être un employé consciencieux qui fait bien son travail. Il faut avoir du charisme, des idées, de la ruse et une sacrée répartie, car il faut toujours charmer son interlocuteur, surtout les plus grands. Enfin, ça, c’est si vous voulez réussir dans ce milieu, mais si vous préférez rester quelqu’un de médiocre, vous n’avez besoin de rien d’autre que de bien travailler. Au fil des années, j’avais développé un certain talent pour la manipulation et après avoir fait mon trou dans cette administration compliquée qu’est le département de justice magique, je m’évertuai à grimper beaucoup plus haut. Le chemin risquait d’être long, mais ma détermination n’a pas de limite. En dix ans de carrière, j’estimais m’en être bien sortie comparée à d’autres, alors tous les espoirs étaient permis.
Après un passage chez Madame Guipure pour lui commander une nouvelle robe de soirée –je venais de recevoir une invitation de la part de Cordélia Dolohov pour une réception à Poudlard-, je me dirigeai vers le Chaudron Baveur. En milieu de semaine, j’avais eu la surprise et le plaisir de recevoir une lettre de Svanhild, qui me proposait un rendez-vous. Si nous avions continué une correspondance après la sortie de Poudlard, nous n’avions jamais pris le temps de nous revoir : elle était bien trop occupée à courir le monde à la recherche de runes, et moi, j’étais bien trop prise par les affaires du ministère. Si je voulais une bonne place, je savais que mon charme seul ne suffirait pas, il ne faut pas se voiler la face. Et en bonne serdaigle que j’ai toujours été, je travaille sans compter mes heures, sans que ça ne me coûte. Je n’ai jamais aimé perdre mon temps en bavardages et promenades inutiles, rien de plus vrai que le savoir des livres et le jeu de la politique. Elle m’avait donné rendez-vous au pub du Chemin de Traverse, choix étrange mais qui avait le mérite d’être fait pour les sorciers et de servir du whisky. Sans hésiter j’avais remis à plus tard ma masse dossiers juridiques, tant j’étais heureuse de revoir mon amie, ma seule amie.
Je pénétrai dans la taverne peu éclairée et repérai de suite Svan : elle et son chignon n’avaient pas changé. Elle était assise dans un coin et feuilletait un livre en sirotant un verre. Je souris et m’approchai, tandis qu’elle relevait la tête, captant mon regard. Elle ferma un gros livre abîmé par le temps et m’offrit son sourire malicieux qui présageait que nos relations n’avaient pas changées : amies oui, mais quand deux caractères forts se rencontrent, il faut forcément s’attendre à des étincelles. Et toutes deux, nous aiguisions déjà notre esprit pour entamer une joute verbale jouissive.
« Le blond te vas bien Eileen, tes cheveux n’étais pas de cette couleur-là à Poudlard…Un whisky Pur Feu ? »
Mon sourire s’agrandit et mes yeux se firent plus félins. J’attrapai alors la chaise et la fit racler sur le vieux plancher avant de m’installer.
« Contente que ça te plaise. J’ai changé de couleur en même temps que je changeais de vie… Mais il m’arrive encore de me faire brune, un des avantages de la magie. Les hommes aiment le changement. Je vois que tu aimes toujours les chignons Svan. Tom ! Un whisky pur feu s’il te plaît ! »
J’avais troqué ma voix de velours pour interpeller le tavernier, mais je reposai bien vite mes yeux de chat sur mon amie, qui reniflait son verre. Un petit rire m’échappa, me souvenant d’une mésaventure de Svan à Poudlard. Elle replaça une mèche de cheveu.
« Et sinon, la vie ministérielle ? »
Son ton me disait qu’elle avait une petite dent contre notre administration magique et je me doutais parfaitement de la raison. J’avais appris qu’elle était devenue professeur à Poudlard, et j’imaginais la cohabitation avec Dolohov… Pleine d’étincelle elle aussi, j’en mettrais ma baguette au feu.
« Trépidante et semée d’embûches. La ruse est reine là bas, ça me convient parfaitement. Nos yeux sont tournés vers l’école de magie en ce moment… J’ai appris que tu avais finalement posé bagage à Poudlard après avoir parcouru la planète. Comment va cette chère Dolohov ? Tu lui transmettras mes amitiés »
Les yeux pétillants de malice et le sourire provocateur, j’attendais la réaction de la prof de runes qui ne se ferait pas attendre, j’en étais certaine. Tom m’apporta mon verre et c’est avec délice que j’aspirai quelques gouttes de ce breuvage. Je travaillais tant que je sortais peu, et mis à part les soirées ministérielles, je n’avais pas de vie sociale. Ce qui me convenait, entendons-nous bien.
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Svanhild Wheelock
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Sujet: Re: Meet me at the Leaky Cauldron • Eileen & Svanhild 14/2/2013, 21:32
Après que je lui ai fait un compliment sur ses cheveux qui avaient changé de couleur depuis la fin de Poudlard, elle tira sa chaise dans un raclement ce qui me fis grincer des dents. Mais je gardais mon sourire en coin. Eileen m'expliqua pourquoi elle avait changé de couleur et que parfois quand même elle revenait au brun grâce à la magie. Personnellement j'aimais mes cheveux comme ils étaient de leur couleur d'ébène et coiffés simplement. Elle me fis d'ailleurs une remarque sur ma constance capillaire auquel je ne pu m'empêcher de répondre que j'avais une tendance justement a ne pas aimer les changements trop brutaux. Et que cela lui donnait un air plus sévère ce qui pouvait être bien pratique en temps que professeur. Lorsque je reniflais mon whisky avant d'en boire une gorgée ce qui fit rire mon amie qui savait très bien pourquoi j'avais cet affreux tic. Je lui demandais ensuite comment sa passait la vie au ministère.
« Trépidante et semée d’embûches. La ruse est reine là bas, ça me convient parfaitement. Nos yeux sont tournés vers l’école de magie en ce moment… J’ai appris que tu avais finalement posé bagage à Poudlard après avoir parcouru la planète. Comment va cette chère Dolohov ? Tu lui transmettras mes amitiés »
Entre mes dents serrées je lui donnait une réponse presque inintelligible à propos de l’omniprésence du style de vie ministérielle qui régnait à présent à Poudlard à cause de Dolohov et de sa coiffure trop étrange pour être honnête.
« C'est bien ce que je me disais, le ministère est très intéressé par Poudlard en ce moment... »
Puis lorsque Eileen fit référence au fait que j'avais abandonnée ma vie de baroudeur, et de chasseuse de trésors, parce que soyons sérieux, les runes cachent souvent des choses avec beaucoup plus de valeurs. Ce qui me fit sourire légèrement, tout ça me paraissait assez loin alors que je n'était à Poudlard que depuis seulement quelques années.
« Oui en effet, j'en avais assez d'avoir affaire a des gobelins ou des trolls. J'ai l'impression d'avoir pris ma retraite à Poudlard ce qui me convient plutôt bien à moi aussi... »
Mais lorsqu'elle enchaîna en me disant de transmettre ses amitiés à Dolohov je ne pu empêcher mes lèvres de se retrousser en un rictus en pensant au fait que même au ministère Eileen et elle n'était pas vraiment amies. De toute façon qui voudrais être amie avec cette harpie ?
« Et tu diras toi même à cette chère Dolohov, qui nous as volé notre autorité de professeur, tes amitiés. Je suppose que tu viens à la petite réception qu'elle organise à Poudlard ? »
Je repris une gorgée de mon whisky alors qu'elle venait juste d'avoir le sien. Elle avait un sourire provocateur qui faisait face à mon sourire plutôt ironique. Parler de cette soirée que cette chère harpie, car oui tout comme les élèves je la considérait comme une vrai harpie, me permettait d’enchaîner directement avec un évènement qui nous reliait toute les deux. Parce que parler de chose tel que les relations sociales n'était peut être pas la meilleure chose à faire étant donné que l'une comme l'autre étions beaucoup trop absorbé par notre travail pour avoir le temps de penser à avoir une vrai vie sociale. Mais finalement, ma curiosités naturelle l'emporta sur la logique de la situation et toujours avec un sourire ironique en reprenant une gorgée de mon whisky, la dernière de mon verre, je lui lançait une question tout à fait stupide.
« Et à part ça, ta vie sentimentale ? »
J’espérais qu'elle ne me retournerais pas la question, était donné que ma vie sociale était un vrai désert.
Eileen O'Flaherty
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Sujet: Re: Meet me at the Leaky Cauldron • Eileen & Svanhild 21/2/2013, 12:43
Eileen O'Flaherty a écrit:
The leaky cauldron
Assise face à mon amie, je me plaisais à reprendre nos jeux d’antan. Seuls les sujets avaient changé, mais le style de phrases et de réponses, lui, était tout à fait similaire. Chacune à notre manière nous nous amusions. Notre relation a toujours été assez étrange : quiconque entrant dans ce pub et nous voyant là, face à face, à nous jauger avec des petits sourires malicieux, penserait que nous ne sommes pas amies. Jamais d’effusion entre nous, cela ne faisait pas partie de nos caractères. Le pouvoir des mots avait toujours été plus fort. Et malgré toutes nos différences, nous savions que nous pourrions compter l’une sur l’autre, et qu’au fond, nous étions de vraies amies. Elle s’était accrochée à moi à Poudlard, sans en avoir l’air, me lançant des piques régulièrement, alors que je n’avais cessé de l’envoyer paître, et si au début ça m’avait énervée, je lui étais reconnaissante de ne pas m’avoir lâchée. C’était bien la seule. Et c’était grâce à son caractère de fer. Alors cette amitié pouvait être ce qu’elle était et paraître bizarre aux yeux des autres, elle n’en restait pas moins véritable et sincère. Et j’acceptais d’elle des choses que je n’aurais pu tolérer de la part de n’importe qui d’autre.
Après avoir fait une réflexion sur ma couleur de cheveux, elle m’avait demandé comment se passait ma vie au ministère, et j’avais décelé dans son ton une désapprobation de la politique actuelle. Je n’avais pu m’empêcher de sourire et de lui parler de Cordelia Dolohov : je me doutais bien que son inimitié envers l’institution magique prenait racine dans le fait qu’elle s’investissait de plus en plus à Poudlard, pour le plus grand malheur des professeurs et de Dumbledore. C’était une bonne chose, si vous voulez mon avis, mais il faut croire que tout le monde ne partage pas mes idées. Dans un souffle mauvais, elle confirma ce que je pensais d’elle. Puis je lui parlais inévitablement de Poudlard, de sa vie d’avant qu’elle avait délaissée pour devenir professeur.
« Oui en effet, j'en avais assez d'avoir affaire a des gobelins ou des trolls. J'ai l'impression d'avoir pris ma retraite à Poudlard ce qui me convient plutôt bien à moi aussi... »
Je l’écoutai attentivement et souris à la mention des gobelins et des trolls. Effectivement, leur conversation devait être assez limitée et rébarbative, surtout pour une personne comme Svan qui maîtrisait l’art de la rhétorique avec talent. Mais je l’admirais pour ce qu’elle avait fait, il fallait avoir du cran, et j’ai toujours aimé les personnes qui n’ont pas froid aux yeux, c’est le seul moyen pour réussir dans la vie. De toute façon, je n’aurais jamais pu être amie avec Svan si je ne l’avais pas admirée.
« Je me doute que la vie scolaire doit te reposer par rapport à ta vie de baroudeuse. Ce n’est pas plus mal, tu arrives à un âge où il serait temps que tu te poses. »
J’avais dit ça sérieusement et sincèrement, pas d’Eileen provocatrice à ce moment précis. Quand on atteint trente ans, d’une on est fatigué des dix années précédentes, de deux, on commence à penser à une vie sentimentale stable, fonder une famille, créer des liens permanents… Et Svan méritait bien ça. Surtout quand on pensait à ses désastres amoureux passés.
« Et tu diras toi même à cette chère Dolohov, qui nous as volé notre autorité de professeur, tes amitiés. Je suppose que tu viens à la petite réception qu'elle organise à Poudlard ? »
Mes yeux brillèrent de malice une nouvelle fois et un petit rictus étira mes lèvres. La voilà la réplique que j’attendais. Effectivement, une invitation était arrivée dans mon bureau au ministère il y avait quelques jours, me conviant à la petite réception organisée à Poudlard. Et je comptais bien m’y rendre et me montrer.
« Evidemment que je vais venir, je ne manquerai ça pour rien au monde… »
La regardant d’un air vainqueur, j’attrapai mon verre pour boire de nouveau quelques gorgées de whisky pur-feu. Nul doute que quelque chose d’important se tramait, et que le ministère avait de grands projets pour l’école de sorcellerie, et je devais être aux premières loges. Et je gageais que les plans d’Orion Black et de sa clique ne plairaient pas à Svan.
« Cette chère Dolohov sape ton autorité de professeur ? Et tu ne t’es jamais dit que c’était peut-être une bonne chose ? »
Mais à peine avais-je posé cette question qu’elle avait enchaîné sur un tout autre sujet, qui me surprit, surtout venant d’elle.
« Et à part ça, ta vie sentimentale ? »
Mes yeux se fixèrent et mon sourcil gauche s’arqua tant la question m’avait prise au dépourvue et me laissait perplexe. Ne la quittant pas des yeux, je jouai avec mon verre, tout en réfléchissant à l’attitude à adopter. Puis, baissant les yeux et faisant une petite moue que d’aucun aurait trouvé charmante, je lui répondis d’abord par une pique.
« Je suppose qu’elle est aussi remplie que la tienne, ma chère. Je n’ai pas le temps pour ça, je me contente d’aventures, et je ne m’en porte pas plus mal. »
Ce qui était à moitié vrai, avouons-le. J’avais choisi cette vie, j’avais de grandes ambitions qui n’étaient pas tellement compatibles avec une relation stable, pas pour le moment. Et surtout, je ne trouvais personne qui réponde à mes exigences et peu d’hommes parvenaient à me supporter plus de quelques nuits. J’avais fini par me servir d’eux, pour arriver à mes fins. Et j’étais heureuse ainsi. Mais il m’arrivait, la nuit, de rêver à une vie plus normale et banale… Mais cela ne durait jamais longtemps. La banalité n’était pas pour moi.
« Mais… Et toi Svan chérie ? N’as-tu pas rencontré quelqu’un ? N’y a t-il pas un charmant professeur à Poudlard qui serait prêt à te garder pour la vie ? Ou comptes-tu trouver un sortilège suffisamment puissant pour ça dans ce grimoire ? »
Un sourire en coin s’était affiché sur mon visage, et mes yeux pétillaient, alors que je désignais d’un mouvement de tête le gros livre rapiécé que la professeure de runes protégeait de ses mains. Rien n’échappait à mes yeux de lynx, elle devrait le savoir depuis le temps, et j’avais déchiffré la couverture de ce vieux livre qu’elle avait claqué un peu trop précipitamment quand j’étais arrivée.
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Sujet: Re: Meet me at the Leaky Cauldron • Eileen & Svanhild