retenue avec Dolohov : Pour une raison au choix de votre part, la secrétaire de l'éducation, Cordélia Dolohov vous a mit en retenue pour deux heures en sa charmante (ou pas) compagnie ce samedi-matin là alors que vous vouliez voir l'entraînement de Quidditch ! Tant pis pour vous. Alors que vous êtes dans son bureau, elle vous donne une plume bien spéciale, que vous ne connaissez pas. Elle vous demande d'écrire la phrase suivante, je ne dois pas manquer de respect aux adultes, surtout quand je suis aussi intelligent qu'un troll. Cordélia vous fixe, un petit sourire malicieux sur les lèvres et vous écrivez, puis plus vous écrivez, plus votre main gauche vous fait mal et soudain, vous voyez apparaître, dans la chaire elle-même, la phrase. Tout de suite, vous comprenez que c'est une plume enchantée, une plume de Punition qui sont normalement, interdites dans le commerce depuis 1952, seulement, Cordélia en possède.Cette saleté de bonne femme avait finalement eu presque raison de lui en lui imposant deux heures tout à fait charmantes en sa compagnie. Tout ça pour une simple blague anodine qui n'était rien comparée à ce qu'il pouvait faire d'habitude ou ce qu'il a déjà fait. Si l'idée de rester faire des lignes dans son bureau était déjà en soi une source d'énervement, ce qui était responsable de sa si bonne humeur était sans doute du à la suppression de l'entraînement de quidditch ce samedi pour laisser place à la colle. Rien qu'en partant de son dortoir, parchemins et plume sous le bras, il avait maugréé sans arrêt, provoquant moult rires dans les couloirs assez vides en ce samedi matin. Déterminé à en finir au plus vite, le jeune homme ne traînait pas des pieds comme d'ordinaire et allait même jusqu'à accélérer de temps à autres la cadence de ses pas. Déambulant dans les couloirs de Poudlard sans hésiter, il ne tarda pas à apercevoir l'horrible porte en bois et fer forgé de l'abjecte Cordélia Dolohov. Plissant le nez rien qu'à l'idée qu'il passerait ces deux prochaines heures en sa compagnie, il du recourir à son courage légendaire pour frapper à la porte et entrer. Pendant quelques secondes il fixa le sol avant de lever les yeux sur l'horrible mégère qui se tenait derrière son bureau en train de sourire, un sourire qui avait le don de faire sortir Sirius de ses gonds. Il se contenta de serrer les poings et de s'asseoir à la place vacante, juste en face de la délicieuse Cordélia. Grimaçant au contact de la chaise froide et dure sur laquelle il devait passer sa retenue, le jeune homme disposa ses affaires devant lui avant de frémir au contact glacial de la main de Dolohov. Horrifiée, il enleva subtilement sa main avant de regarder avec effarement cette chère Cordélia qui se tenait juste à côté de lui désormais. Avait-elle abusé du whisky pur feu ? Arquant un sourcil interrogateur, la voix si reconnaissable de Dolohov ne tarda pas à résonner entre les quatre murs de son bureau.
« Mon cher Sirius, quand arrêterez-vous d'agir de cette sorte et de déshonorer votre père ? C'est désolant .. » Préférant garder son calme pour ne pas lancer le débat
Orion Black , le jeune se contenta de lui sourire narquoisement ce qui eut l'effet escompté. Satisfait de voir les traits de la Dolohov se durcir et ses yeux lancer des éclairs, Sirius n'en sourit qu'un peu plus.
« Bien puisque vous préférez passer directement aux réjouissances, je ne vais pas vous faire attendre guère longtemps. Ne sortez pas votre plume, je vais vous en prêtez une. » Cette femme était officiellement folle. Franchement appeler des lignes à copier "réjouissances"
Ne sachant pas quoi faire entre lever les yeux en l'air ou éclater de rire, le jeune homme défia la sorcière du regard. Il fronça tout de même les sourcils quand il aperçut une plume qu'il ne connaissait pas dans les mains de la Dolohov. Soucieux, il se demanda pourquoi elle tenait tant à ce qu'il utilise cette plume alors que la sienne marchait très bien. Lorsqu'elle la posa sur son pupitre, Sirius l'attrapa et l'examina sous tous ses angles avant d'hocher les épaules. Elle n'avait vraiment rien de suspicieux.
« Bien, copiez moi cent fois "je ne dois pas manquer de respect aux adultes, surtout quand je suis aussi intelligent qu'un troll". » Sirius ne put s'empêcher d'éclater de rire, ce qui ne fit qu'accentuer les traits sadiques de Cordélia, qui venait de s'asseoir derrière son bureau. L'attention presque malsaine qu'elle portait sur la plume qu'il tenait en était quasiment gênante. Elle n'attendait apparemment qu'une seule chose. Ne comprenant décidément rien à cette femme, le sorcier posa la plume sur un bout de parchemin et entreprit de recopier la phrase. Alors que son écriture tâchait le parchemin d'encre, une irritation passagère sur sa main droite se fit sentir puis elle en devint presque insupportable. S'arrêtant d'écrire après avoir fini sa phrase, Sirius porta un regard effaré sur le dessus de sa paume gauche. Il n'en croyait pas ses yeux ! Sa famille lui avait parlé un jour de ce genre de plumes interdites sur les marchés depuis 1952, les plumes de punition. Choqué de voir que Cordélia Dolohov mettait cette punition à jour, il fustigea du regard la sorcière qui avait un sourire particulièrement sadique.
« Vous n'avez pas le droit ! Ces plumes sont interdites depuis des années ! Je ne peux pas supporter que vous réitérer ce genre de punition à Poudlard ! Je vais .. » La Dolohov le coupa de suite.
« Vous allez quoi Monsieur Black ? Avertir votre père alors qu'il est sûrement au courant ? Ne me faites pas rire. Continuez donc d'écrire. » Tout bonnement outré qu'elle ai ce genre d'objets en sa possession et qu'elle en use sur les élèves, Sirius était prêt à affronter les 99 lignes restantes et la douleur au fer rouge pour se rendre dans la salle commune des Gryffondors et de dénoncer la Dolohov à ses amis et élèves.