I'm not calling you a liar, just don't lie to me. ∆ POPPY & LYSANDER & MARLOWE

À Poudlard depuis le : 24/11/2012

Poppy & Lysander & Marlowe - I'm not calling you a liar, just don't lie to me.
Un vent glacial soufflait sur la capitale alors que Marlowe restait emmitouflé sous sa couette. La veille avait été particulièrement difficile, bien que son équipe ait gagné, ils avaient passé plus de trois heures sous la neige avec un vent à vous faire tomber de votre balais en moins de cinq secondes. Le jeune poursuiveur se demandait encore comment il avait fait pour ne pas se prendre un cognard dans la tête ou le souafle, pourtant comme d’habitude une fois arrivé sur le terrain, il avait parfaitement remplit son rôle, comme il le faisait toujours, que ce soit par temps de pluie, brouillard ou avec des conditions idéales. Il faisait toujours de son mieux sur le terrain quitte à se casser une ou deux côtes pour marquer un but. Ca peut semblait ridicule pour certain, mais Marlowe n’était jamais aussi heureux que lorsqu’il se trouvait sur un balais, lorsqu’il entendait la foule l’acclamer après avoir marqué un but de façon plus ou moins spectaculaire. Il vivait pour ça, et il fallait regarder les choses en face, il estimait qu’il n’avait que ça. En dehors du terrain il était écrasé par un frère omniprésent, il n’était pas le plus intelligent, ni le meilleur en quoi que se soit, sauf lorsqu’il se trouvait sur un balais. A ce moment-là il pouvait accomplir des merveilles. Bien au chaud il appréciait particulièrement l’idée d’avoir une journée de repos, une journée où il n’aurait pas à supporter son frère & ses remarques désobligeantes. Il resta ainsi pendant plusieurs minutes avant de se poser la question : que pouvait-il faire ? Car rester chez lui à tourner en rond n’avait rien de bien plaisant. Une idée lui vint immédiatement en tête, ce n’était pas forcément la meilleure ou la plus intelligente s’il voulait passer une journée tranquille mais, après tout il n’avait rien à perdre. Se préparant en quelques secondes, il enfila les premiers habits qu’il trouva & en priant pour que les gens ne le reconnaissent pas, car s’il n’était pas doué pour quelque chose, c’était bien être sociable avec des inconnus. Il lui fallait toujours un certain avant de pouvoir être lui-même, avant Marlowe ressemblait à un petit imbécile qui avait la grosse tête & se croyait supérieur. En réalité il ne savait pas quoi dire. Transplanant devant l’enceinte de Poudlard, il se dépêcha de remonter le chemin pour passer la porte d’entrée. Les élèves étaient encore tous en cours, laissant les couloirs déserts au plus grand plaisir de Marlowe qui monta rapidement les escaliers afin de se retrouver au troisième étage. Il n’avait plus mit les pieds dans le château depuis cinq ans pourtant il se rappelait parfaitement où se trouvait chaque salle, il avait passé de bons moments ici, particulièrement ses trois dernières années, où son frère était parti joués dans une grande équipe, laissant Marlowe enfin respirer. S’appuyant contre un mur, tête baissé il attendit que le cours de Jenny termine afin de lui faire la surprise. A midi de nombreuses portes s’ouvrirent, remplissant rapidement le couloir d’élèves de toutes les maisons, ceux-ci regardant avec curiosité le poursuiveur qui était le seul habillé d’un jean là où tout le monde portait des robes de sorciers. Niveau discrétion, c’était foutu. Il resta ainsi plusieurs secondes alors que les chuchotements se faisaient de plus en plus important.

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À Poudlard depuis le : 05/11/2012

what a family portrait.
ONE, TWO, THREE, FOUR, OLD TEENAGE HOPES ARE ALIVE AT YOUR DOOR, OH YOU KNOW WHO YOU ARE, SWEETER HEART, BITTER HEART.

Poppy balançait docilement ses jambes, au rythme de sa plume grattant furtivement sur son parchemin. Cours d’histoire de la magie, cours d’un ennui confondant. La voix du professeur Binns, monotone, agaçante, peu intéressante résonnait dans cette immense salle tandis que les élèves ne décollaient pas de leur bureau, le regard aussi vide que celui d’un strangulot mort. La jeune fille de dix-huit ans, son air perpétuellement blasé, remettait de temps à autres son serre-tête rouge, aux couleurs de la maison Gryffondor. Dix-huit ans et pourtant, aussi cruche qu’une gamine de neuf ans. Dix-huit ans et pourtant, n’ayant toujours pas compris qu’il était temps de passer à autre chose avec ses barrettes et ses habits BCBG lorsqu’elle ne foulait pas les couloirs de l’école de sorcellerie. Mais ça, allez lui faire comprendre. Aussi têtue que sa mère. Le cours prend fin au bout d’une longue et interminable heure de logorrhée constitué de dates et de lieux que Poppy oubliera certainement en sortant de cette salle. Elle rangea ses affaires dans son sac et puis, prête à affronter les couloirs bondés, sortit de la salle d’un pas aérien, tel un Bell plein de grâce sur un terrain de Quiddtiche. Ah, le Quidditch. Poppy aurait pu être comme ses quatre autres frères mais il n’en fut rien. Acrophobe de nature, il était évident qu’elle ne monterait jamais sur un balai. Et puis même, le Quidditch, c’était nul, salissant, et ça rendait les gens aussi aimables qu’un gardien d’Azkaban – confère le roi lion de la fratrie, aka Lysander. Alors elle menait paisiblement sa petite vie sans se soucier une seule seconde ce que ses frères pouvaient en penser. D’ailleurs, en parlant de frère, un élément attira immédiatement son attention dans le couloir. Le bruit grandissant des chuchotements, des jeunes filles qui rougissaient passé un endroit précis du couloir et Poppy qui fronçait ses sourcils bruns, intriguée. Allons bon, quel bellâtre se donnait en spectacle, cette fois-ci ? Personne. Sauf un jeune homme, vraisenblament inconnu au bataillon, en habits moldu. Et un sorcier visiblement séduisant puisque des premières années ne pouvaient se contenir de lâcher des gloussements d’un agacement sans borne. Ce fut lorsque Poppy vit les cheveux en batailles d’une couleur semblable aux siens et le regard bleu dont elle n’avait pas hérité qu’elle comprit. Immédiatement, ses sourcils se froncèrent de plus belle tandis qu’elle approchait du jeune adulte. « Je savais pas que Poudlard était le nouveau repère à la mode des joueurs de Quidditch. » Agacée ? Nooon. Enfin si, un peu. En dehors de Hector et d’Oswald, elle n’aimait pas beaucoup que ses deux autres frères traînent dans l’école de sorcellerie. Et s’ils s’étaient mis d’accord pour la faire monter sur un balai ? Mais bon. Ce n’était peut être pas une raison pour agresser Marlowe de la sorte alors qu’ils ne partageaient quasiment rien. Pour rattraper le coup, Poppy lui adressa un maigre sourire et remit nerveusement son serre-tête. C’était étrange. Très étrange de se tenir face au seul frère avec qui Poppy ne s’était jamais sentie proche. Enfin, on ne pouvait pas dire qu’elle se sentait proche des autres et surtout de Lysander, cette plaie ambulante. « Ça va ? » Wow. Que lui arrivait-il, une envie de parler avec le muet de service ?

À Poudlard depuis le : 19/12/2012

harder, better, faster, stronger
Sister is probably the most competitive relationship within the family, but once the sisters are grown, it becomes the strongest relationship.

Une interview. Une interview, comme des millions d’autres. Depuis le début de ta carrière, il y a des années, toutes sortes d’interviews étaient données. Mais celle-ci serait quelques peu différente. Retour aux sources. Poudlard. Il s’agit bien de l’endroit sur Terre où tu te sentes le mieux. Grâce à Poudlard, tu as vécu un rêve, un conte, tel quel dans les livres. C’est grâce à Poudlard que tu as pu te perfectionner dans ton art. Poudlard est une école unique. La sorcellerie y occupe évidemment une place très importante. Mais toi, tu n’en avais que faire. Le Quidditch a toujours été d’une importance vitale. Le Quidditch n’a jamais été que toute ta vie après tout. Toutes les autres matières n’avaient qu’une importance moindre. L’Histoire de la Magie, la Divination ou les Potions… A vrai dire, tu t’en fiches pas mal. Tu n’as jamais été intéressé par tout ça. Tu ne vis que pour le sport et la célébrité. La plupart de tes professeurs l’avaient remarqué à l’époque. Mais ton aptitude à être un élève silencieux, même si dissipé les avaient arrêté dans leur tentative de dénoncer ton manque de participation. Quelques temps après ton entrée à Poudlard, tu faisais déjà parler de toi pour ton aptitude presque exceptionnelle à voler sur un balai. Très vite, tu as pu expérimenter le quidditch. Ce n’était évidemment rien de nouveau. Ton père, ton merveilleux père, t’avait déjà enseigné les bases, et de là était né la passion. Si deux choses, deux personnes, deux entités devaient être remerciées, alors ce serait bien ton père et Poudlard. Ton père t’auras donné toutes les raisons pour aimer le quidditch et Poudlard pour approfondir la chose. Alors chaque visite dans ces lieux est unique, et bénéfique. Depuis le début de ta carrière sportive, tu n’es venu ici que trop peu de fois. Souvent, on te demande pour assister à des matchs, des bals liés au Quidditch ou ce genre de choses. Et chaque fois, tu reviens avec un plaisir immense. Mais cette fois, tout est encore différent.

Il s’agissait d’une simple invitation de Dumbledore lui-même. Sans trop exposer ses intentions, le directeur t’avait fait savoir qu’il te demandait pour quelques jours au sein de Poudlard. Tout paraissait flou. Le rendez-vous de départ était fixé au lendemain. C’était un tel plaisir de lire que Dumbledore voulait de toi à Poudlard. Bien évidemment, qu’il veut de toi, idiot. Tu es le célèbre Lysander. Lysander, celui qui fait des merveilles avec un balai et un souafle. Tout le monde te connait à Poudlard. Et en dehors. Mais à Poudlard, tu ne serais pas surpris de voir des élèves porter des t-shirts à ton effigie, ou de sentir le parfum rosé et mentholé de « Bell de jour », ton parfum. Ces étudiants sont comme tout le monde. Ils doivent bien admirer le joueur célèbre des Canons de Chudley. Ils doivent penser au célèbre Bell comme à la star à avoir en poster. Et c’est bien normal. A Poudlard, comme ailleurs, ta popularité va bon train.

Tu sors désormais du bureau de Dumbledore. Après des banalités d’usage et des verres de vin bien remplis, le vieillard t’as expliqué que tu aurais pour tâche de donner une interview à une jeune femme qui semble être la journaliste d’un quelconque torchon, et qu’il serait amusant de te voir donner une leçon pendant l’entraînement de Quidditch des Gryffondor. Tu es bien d’accord à vrai dire. Tu aimes Poudlard, et le terrain te manque. Alors pourquoi ne pas en profiter pour t’expérimenter un peu.

Bien y penser, rendre visite à ta sœur semble également une bonne idée. Tu logeras de toute manière dans les appartements des invités spéciaux, donc tu as tout le temps pour prendre tes quartiers plus tard et aller au terrain ce soir, ou plus tard dans les jours qui viennent. Tu as approximativement cinq jours à passer à Poudlard. Tu as donc tout le temps qu’il te faut. Tu t’engages donc dans les ailes, et dans les divers couloirs pour pouvoir trouver ta sœur. Tu cherches. Pendant quelques minutes tu cherches. Des minutes qui se transforment en heure. Et au bout d’une bonne heure et demie, tu arrives à trouver ta sœur. Enfin, tu vois sa crinière noire. Mais l’horreur qui te fait face te fait mal aux yeux. Ton frère. Cet ingrat. Que fait-il là. Marlowe-tête-de-calamar. Tu respires, doucement, et tu avances, sans te presser. Tu ne sais pas trop si Marlowe te voit, son regard semble fixe sur votre sœur à tous les deux.

« Ca va? » Sa voix est belle, et douce. Tu aimes beaucoup Penelope, ou Poppy, comme vous aimez à l’appeler, tous. « Ca va, et toi, soeurette? », réponds-tu en t’approchant d’elle et en lui tenant les épaules. Tu regardes à présent ton frère dans les yeux et reprend. « Salut, face de poulpe. » Ca commence bien, vraiment…

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À Poudlard depuis le : 24/11/2012

Poppy & Lysander & Marlowe - I'm not calling you a liar, just don't lie to me.
es gloussements se faisaient de plus en plus important & de nombreux groupes de filles se formaient au fur & à mesure que les gens sortaient des salles de cours. Il n’avait jamais comprit cette idée des filles de se rassembler, comme celle d’aller aux toilettes avec une amie. Qu’elle était l’utilité franchement ? Elles avaient peur de tomber dans la cuvette ? Non, il y avait de nombreuses choses qui restaient un mystère aux yeux de Marlowe. Glousser devant un garçon était une de ces choses. Surtout que la plupart des jeunes filles avaient entre 11 & 12 ans –des premières années– et tout ce qu’il voyait dans ce comportement, c’était des filles parfaitement ridicules. Mais, il ne dit rien, espérant voir Jenny sortir de sa classe, cependant la seule chose qu’il vit fut Penelope qui se planta devant lui, le fixant avec ses grands yeux marron. Il n’eut même pas le temps de lui dire bonjour, qu’elle commençait déjà. « Je savais pas que Poudlard était le nouveau repère à la mode des joueurs de Quidditch. » Légèrement surpris par le ton de sa phrase, il ne dit rien. Laissant couler sa remarque par un silence de plomb qu’il avait l’habitude d’adopter durant les réunions familiales. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas sa sœur, bien au contraire, après Oswald c’était la personne qu’il appréciait le plus dans sa famille. Mais pour autant, ils n’avaient jamais eu de vraies conversations, dû au fait que Marlowe n’était guère un bavard. Cela n’empêchait pas le poursuiveur de prendre régulièrement des nouvelles de sa sœur via son frère cadet. Il avait toujours fait attention à elle lorsqu’il était à Poudlard, ça elle ne le savait pas & ne le saurait jamais car il n’allait pas lui dire mais, elle était & resterait toujours sa petite sœur, et il porterait toujours à son égard beaucoup d’amour. Beaucoup plus qu’il n’en avait jamais eu pour Hector ou Lysander, même les deux combinés. Si lui l’appréciait, il savait que la réciproque n’était pas forcément vraie, elle n’avait jamais comprit pourquoi il ouvrait si peu la bouche, tout du moins c’était l’explication la plus logique selon lui. Elle n’avait jamais imaginé que s’il était silencieux, c’était simplement parce qu’il estimait qu’il n’avait rien à dire & que par conséquent, il n’avait pas à parler et puis il trouvait que c’était le meilleur moyen pour supporter leur frère ainé, en l’ignorant. Poppy lui adressa un petit sourire qu’il lui rendit alors qu’elle remettait en place pour la énième fois son serre-tête. Parfois il se disait qu’elle était un peu grande pour mettre ce genre d’accessoires mais, si elle voulait mettre des serre-têtes, il n’allait pas l’en empêcher, elle finirait par grandir & à ce moment-là elle les rangerait, en attendant ce n’était pas à lui de lui dire quoi faire. « Ça va ? » Il n’eu pas le temps de répondre quoi que ce soit que son frère préféré, hum hum, arriva comme par hasard. Marlowe se demanda pourquoi il était aussi malchanceux, il ne devait pas voir son frère de la journée & c’était la chose la plus merveilleuse à ses yeux, et le voilà nez à nez avec lui. Ne lançant pas un regard à Marlowe, Lysander se concentra pleinement sur leur petite sœur, « Ca va, et toi, soeurette? ». Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il daigna reconnaître la présence de l’autre membre de sa famille. « Salut, face de poulpe. » Charmant. Une profonde envie de lui donner un coup de poing enivra le cadet qui lui rendit un simple sourire pour réponse et serra son poing en silence. Un jour, il ne pourrait se retenir, un jour il prendrait la batte d’un des batteurs de l’équipe, et il lui balancerait un cognard dans sa face de babouin. Mon dieu qu’il avait pu rêver de ce moment où il pourrait enfin faire taire cet imbécile. Il arrivait même à Marlowe de se demander comment il arrivait pour aligner deux pas ou pour coordonner ses mouvements sur un balais, il avait tellement peu de neurone que c’était un miracle selon lui lorsqu’il faisait une figure correcte. « Je voulais juste venir voir comment tu allais. » Il adressa un petit sourire à sa sœur, certes il venait de lui mentir sur toute la ligne mais, ça elle n’avait pas besoin de le savoir. Etouffant l’envie de partir en courant pour ne plus respirer l’odeur insupportable du parfum du troll qui lui servait de frère, il n’en fit rien & resta sur place, il allait vivre l’un des moments les plus inconfortables de sa vie. Mais, il ne voulait pas partir, laissant son frère ainé gagner une bataille inexistante sauf à ses yeux. Enfouissant ses mains dans ses poches, il regarda le dernier groupe de fille partir, elles n’étaient pas si stupide que ça finalement.

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