26 Février 1946, Dublin

Cher Journal,

Tout a commencé ce jour-là pour moi quoi de mieux que de raconter ma naissance à toi cher journal. Selon quelques personnes de mon entourage, j’étais un enfant désiré depuis déjà quelques années. Mais le problème étant que la guerre faisait rage en Angleterre. Mon père était au front et ma mère se languissait chaque jour de son retour qu’elle voulait proche. Il fallut attendre quelques années pour qu’elle retrouve enfin son cher et tendre. Leur amour n’avait pas été consommé depuis leur mariage. En effet mon père avait voulu se marier sur un coup de tête avec ma mère alors que la guerre faisait déjà rage. Il voulait sûrement montrer son amour à ma mère.

Je te raconte ça alors que je n’étais pas encore né mais j’ai pu lire cela dans les nombreuses correspondances que ma mère et mon père entretenait durant la guerre. Si j’avais pu être là, j’aurai pu te donner quelques détails en plus. En tout cas lors de ma naissance ma mère était loin de mon père. En fait elle n’était pas encore rentrer en Angleterre car mon père lui réservait une surprise. En effet mon père avait réussi à trouver une maison digne de ce nom. Mes parents avant la guerre vivaient dans une rue malfamée où les gens volaient pour gagner leur pain. Je suis né donc à Dublin en Irlande. Ma mère m’a racontée que quand je suis né, j’avais le sourire jusqu’aux lèvres et que je ne manquais de rien.


25 juin 1955, Cambridge

Cher Journal,

Aujourd’hui, j’écris pour le plaisir mais aussi pour une extraordinaire nouvelle. J’ai enfin compris ce que j’étais. Je ne suis pas vraiment comme mes parents, je dirais même que je suis bien différent d’eux comme si une autre branche de la famille m’avait donné ce don. Aujourd’hui j’ai déplacé un vase sans le vouloir, sans l’usage de mes mains juste avec le fond de ma pensée. J’ai eu peur face à ce talent que je ne connais pas. Puis mon père est devenu blanc tout comme ma mère, d’un seul coup je l’ai vu partir vers mon oncle qui était là pour les vacances. Il lui a annoncé quelque chose que mes parents ont eu difficilement à comprendre. J’étais un sorcier tout comme mon oncle.

Mon père pleura et ma mère se décida à me raconter l’histoire des Milles. Si j’étais comme ça ce n’était pas ma faute non mon cher journal. C’est mon oncle qui m’a donné son don de sorcellerie, en même temps il n’a pas eu le choix c’était l’instinct qui voulait ça. Mon père aurait dû être un sorcier mais il était considéré comme un cracmol. Ma grand-mère était une sorcière et mon grand-père lui était moldu. J’aurais dû être un sang mêlée mais les gens me considéraient comme un sang-moldu à cause de mon père. Mon oncle était fier de moi et je compris que ma vie allait se passer dans une école qui se nommait Poudlard pendant sept années de ma vie.


26 juillet 1963, Poudlard

Cher Journal,

Mes sept années à Poudlard sont finis, si je devais te raconter ma vie là-bas je devrais commencer par le fait que dès mon arrivée, j’ai atterris dans la maison des Poufsouffles. Les Pousouffles m’ont apporté la joie et la bonne humeur pendant les sept années de ma vie. Je ne suis pas devenu un Poufsouffle pour rien car j’étais droit et juste à l’époque et toujours maintenant. Ils m’ont apporté aussi une autre famille. J’ai toujours eu de la chance d’être quelqu’un de sociable donc me faire des amis dès la première année n’a pas été très difficile.

J’ai réussi à faire ce que je voulais sauf pour devenir un joueur de Quidditch digne de ce nom car j’ai eu un accident en quatrième année sur mon balai magique et ce problème ne me permets pas d’être joueur professionnel pourtant j’avais du talent. Mais je ne l’ai plus mon cher journal, je ne sais même pas quoi faire de ma vie. Peut-être que je devrais être dans l’éducation vu que j’ai bien réussi mes examens même avec les difficultés de compréhension que j’avais eu. Peut-être même que je devrais être professeur d’Histoire du Quidditch qui sait peut-être que ça me réussira ça au moins.


Septembre 1980, Poudlard

Cher Journal,

Cela fait des années que je ne t’ai pas ouvert ou même écrit pour te parler. Mais j’ai décidé de le faire pour une cause. C’est que cela fait maintenant trois années que je suis Professeur à Poudlard et je ne m’en lasse pas. Tu es toujours à mes côtés mais je t’oublie souvent. Comme si malgré le décès de ma femme et sa tromperie n’avait pas été un poids énorme dans ma conscience et je peux te le jurer que non. Maintenant que j’ai pu écrire quelques mots je pense que je vais te laisser tranquille. Je vais un peu t’oublier encore car je dois m’occuper de mes élèves et trouver un sujet intéressant pour les prochains cours.