A WINDOW TO THE PAST.
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 BRIDHEN ∞ anywhere but here.

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serdaigle
Briséis-Rhea Fenwick
Briséis-Rhea Fenwick
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MessageSujet: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty6/12/2012, 14:05


Un soupir, une fumée blanchâtre s'échappe de tes lèvres. Tu enfouis ton visage dans ton écharpe bleue et bronze, cherchant à te protéger du froid. Depuis le début de mois de décembre, un manteau blanc recouvre le parc de Poudlard. La neige. Tes camarades en profitent. Toi, tu n'en vois pas l'intérêt. Oui, tu aimes l'hiver. Le froid ne te dérange pas plus que cela. Mais tu n'es pas du genre à participer aux batailles de boules de neige. Petite pourtant, tu adorais ça et dès qu'il neigeait, tu sortais avec la fratrie. Mais tu n'es plus la même. Tu as bien changé depuis ton entrée à Poudlard. Tu continues d'avancer, tu ne t'arrêtes pas. Tu ne tournes même pas la tête lorsque tu entends un rire cristallin résonner dans le parc. Tu as besoin d'être seul, rien qu'un instant. De respirer un peu. Et il n'y a qu'un endroit où tu peux trouver la tranquillité que tu recherches. Près de la forêt interdite. Rares sont les élèves qui s'aventurent aussi loin. Tu laisses tes traces dans la neige, tu t'enfonces toujours plus loin. Et les arbres enneigés de la forêt interdite se rapprochent. La semaine a été éprouvante et tu te réjouis du week-end. Tu auras enfin l'occasion de te reposer. Et pour une fois, tu te permettras de mettre des recherches de côté. Un nouveau soupir. Un jour, tu sauras. Tu apprendras qui tu es, d'où tu viens. Pourquoi tu parles aux serpents. Pourquoi tu es une Fenwick. Un jour, tu sauras tout ça. Et tu étais prête à tout pour apprendre la vérité.

Alors que tu te rapproches de ta destination, tu aperçois une silhouette mais, si tu fronces légèrement les sourcils, tu n'y prêtes pas plus attention que ça. Lorsque tu seras arrivé à sa hauteur, tu lui feras bien comprendre qu'elle dérange. Bien qu'à première vue la personne en question - un homme ? - fait presque deux têtes de plus que toi. Tu n'en as cure. Un joli sourire, et il ou elle s'en ira. Pourtant, alors que tu te rapproches, tu as comme un mauvais pressentiment. Mauvais pressentiment que tu décides d'ignorer. Et, alors que la silhouette devient de plus en plus nette, ce sentiment ne cesse de s’accroître. Jusqu'à ce que tu le reconnaisses finalement. C'est le garde chasse. La seule personne que tu ne voulais pas croiser, celle que tu évites depuis la rentrée, en fait. Une longue histoire. Une histoire que tu préférerais oublier. Une histoire que tu n'as jamais confié à personne - pas même à Cielo ! - et que tu emporteras dans ta tombe. Une erreur de parcours, sans doute. Car lorsque tu as rencontré Ardhen McNair, tu ne te doutais pas encore que tu le reverrais à Poudlard. Tu es une élève alors que lui, il travaille ici. Ca n'ira pas plus loin. Mieux vaut l'éviter. Discrètement, tu essaies de te retourner pour repartir d'où tu es venue. Mais c'est trop tard : il t'a déjà vue. Et tout ce que tu es capable de faire pour le moment, c'est le fusiller du regard. Tu lui en veux terriblement. Et pourtant, tu es aussi coupable que lui, tu refuses simplement de le reconnaître. Mais ce n'est pas seulement de la rancoeur, il y a autre chose. De la honte.




Dernière édition par Briséis-Rhea Fenwick le 7/12/2012, 16:48, édité 1 fois
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F. Ardhen McNair
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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty6/12/2012, 15:38

BRIDHEN ∞ anywhere but here. 204390bride769liceBRIDHEN ∞ anywhere but here. 243351DUNHILL2L’espace de quelques secondes, tu cesses de marcher, l’oreille aux aguets. Ton ouïe ne t’a jamais trompé, et clairement, tu as entendue un bruit qui n’est pas tant naturel pour le calme placide d’une forêt aussi dangereuse que celle-ci. Craquements de branches, bruits sourds, tu bandes déjà ton arc, prêt à décocher une flèche fatidique ou de prévention à l’étrange apparition qui ne saurait tarder à te rejoindre. Toutefois, tu sais pertinemment qu’une seule ne suffira pas, alors que tu glisses déjà une autre compagne de ton arme entre tes dents, prêt à l’utiliser sitôt le coup de semonce annoncé. Un pas, puis un deuxième, tu continues ton avancée le plus silencieusement possible, principalement pour mettre un peu plus de distance entre toi et l’inconnu. Au mieux, tu auras été berné par un lapin… au pire… Tes pensées s’arrêtent, alertée par le bruit d’une flèche qui est passé près de ton oreille, et déjà tu te retournes brusquement, lançant cette flèche vers ton agresseur, le regard aussi concentré qu’haineux. L’autre ne manquera peut-être pas sa prochaine attaque, ce sera au premier qui aura l’autre. Et pourtant, excellent archer que tu es, tu vois ta première flèche glisser entre les doigts de ton ennemi. Un centaure, et pas n’importe lequel : Öryon, chef du clan que tu cherchais à contacter depuis ton arrivée à Poudlard. « Une flèche habilement tirée l’humain. Un peu plus de précision, et tu aurais pu ne pas me manquer. » Tes épaules se détendent, les compliments chez les centaures sont assez rares, voire inexistants, s’en voir offrir hein est sans aucun doute la preuve que le centaure est prêt à t’écouter, aussi baisses-tu ton arc, et range finalement ta seconde flèche, réajustant ton lourd manteau. « On m’a rapporté que tu souhaitais me rencontrer humain. Rencontrer et pas sommer de venir, tes mots sont-ils toujours choisis justement ou n’est-ce que le hasard qui t’as guidé ? » Tu te tiens encore silencieux, tandis qu’enfin tu ranges ton arc, allant jusqu’à finalement t’incliner devant la créature qui se tient devant toi. « Le ministère t’as sommé de te montrer, mais l’homme que je suis préfère les rencontres amicales. Tel que tu me vois Öryon, je me tiens en tant qu’ami et non en oppresseur. » Un grondement entre les dents de ton adversaire, et pourtant, déjà tu vois le respect qui s’installe, alors qu’il se cabre un instant pour faire demi-tour. C’est bien toujours ainsi chez les centaures : on jauge, on réfléchit, on questionne les étoiles et ensuite, on accepte de parler. Combien de temps attendras tu encore ? Un mois tout au plus, et tu le sais pertinemment, tandis que ton regard observe la puissance s’éloigner de toi. Tu as eu chaud aux fesses, mais ce n’est pas ce qui t’inquiète le plus. Ton rôle est de connaître chaque recoin de cette forêt afin d’en protéger les étudiants un peu trop téméraire.

Mais déjà ta marche reprends, et tu n’hésites pas à abattre un lapin sur ta route, parfait repas qui remplacera celui que tu as manqué aux alentours de midi. Enfin la lumière semble d’elle-même t’indiquer la route que tu connais pourtant par cœur. Aveuglante, trop blanche, elle se reflète sur cette neige installée pour un long moment. Ta demeure est un peu plus loin sur la gauche, mais déjà tes pas ont cessé, alors que ton regard s’est porté sur une silhouette qui s’approche un peu trop de la lisière où tu te trouves. Tes sourcils se froncent alors que tu observes la personne qui s’avance un peu trop près de cet endroit pour que ses intentions ne soient pas claires. Trop petite pour être un professeur, et Flitwick ne rentrant pas dans cette catégorie, tu sais déjà qu’il s’agit d’un élève… tout comme tu sais pertinemment qu’il n’y a pas de cours vers la lisière cette après-midi, auquel cas, tu serais déjà au courant. Tes yeux se plissent, et tu devines déjà les courbes féminines… Mais pis encore, cette fois, c’est bien ton souffle qui se coupe un instant, alors que tu te fais déjà plus dur. Cette ombre, cette silhouette, oh tu ne la connais que trop bien, et ce, malgré tous les vêtements dont elle est enrobée. Et son visage, son délicieux visage te le confirme plus encore. Celle-là même que tu n’as fait qu’éviter depuis le début de l’année. Oh tu n’y avais pas vraiment cru au début ! Ton cœur s’était juste emballé dès lors que tu avais aperçu son visage dans les couloirs, avant de sitôt fermer ton visage sitôt une tenue d’étudiante aperçue sur ses épaules. Une élève. Tu avais couché avec une élève tout l’été durant sans même t’en rendre compte et en plus de t’écœurer, tu t’en voulais aussi quelque part de n’avoir pas fait plus de recherches sur elle. Mais à cette époque, ne te sentais tu pas suffisamment seul ? Elle était tombée à point nommé avec ses beaux yeux verts. Une histoire sans réel lendemain… et qui n’avait plus lieu d’être aujourd’hui. Et pourtant, voilà tes pas qui te mènent vers elle, ton esprit fermé désireux d’obtenir des explications, de lui cracher ta rancœur au visage. Mais voilà, elle aussi semble t’en vouloir, te fusillant du regard tout en cherchant à quitter les lieux. Oh que non Bridélice, tu ne partiras pas comme cela !! « Briséis ! Par Merlin Briséis arrête-toi où je te jure… » que quoi ? Déjà tu lui coures après, prêt à en découdre avec elle. Nul élève autour ? Parfait ! Car en quelques foulées, tu es déjà vers elle, ta main attrapant son bras pour la forcer à rester ici. « Alors quoi ? Tu vas m’éviter jusqu’à la fin de ta scolarité Bridélice ? » Quelques mots glissés entre tes dents, accentuant sitôt le surnom que tu te plaisais alors à lui donner lors de vos quelques instants ensembles, signe de l’attachement que tu éprouvais alors à son encontre.
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serdaigle
Briséis-Rhea Fenwick
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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty6/12/2012, 18:27


Tu te mords la lèvre inférieure. Oh non. Pas lui. Et lorsque tu le vois, tu paniques. Toi qui est pourtant d'ordinaire si calme. La panique totale. Et tu te rappelles. Tout. Tu te rappelles cet été. Des souvenirs que tu t'es pourtant promis d'oublier au plus vite. Alors, lorsque vos regards se croise, tu te tournes. Et tu t'en vas. Vite. Il faut que tu partes. « Briséis ! Par Merlin Briséis arrête-toi où je te jure… » Oh non, tu ne t'arrêteras pas. Pas avant d'avoir mis de la distance entre vous deux. Tu t'éloignes à pas rapide, sans courir - tu serais capable de tomber dans la neige. Il ne serait pas assez fou pour te poursuivre tout de même, non? Et bien si. En quelques secondes, il est derrière toi. Il t'attrape le main, te force à t'arrêter. Tu bouillonnes. Tu le hais. Oh oui, tu le hais. Même si ton coeur s'emballe « Alors quoi ? Tu vas m’éviter jusqu’à la fin de ta scolarité Bridélice ? » Bridélice. Ton coeur rate un battement lorsqu'il prononce ce surnom. Il n'a pas le droit. Pas maintenant. Pas ici. Tu fermes les yeux quelques secondes, tu reprends ton souffle. Calmement. Mais tu t'entêtes à lui tourner le dos. Tu ne peux pas lui faire face. Tu n'y arrives pas. Lorsque ta respiration a repris un rythme normal, tu te décides enfin à parler : « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Monsieur McNair. » Un ton froid, sans appel. Vous. McNair. L'homme qui se tient devant toi n'est plus celui que tu as connu cet été. Ce n'est plus Ardhen, le séduisant jeune homme qui te plait plus que de raison. C'est du passé. Du moins, tu essaies de t'en convaincre. Car lorsque tu te tournes finalement vers lui, tu dois te rendre à l'évidence. Même si tu refuses de le voir, c'est toujours le même homme. Il n'a pas changé depuis. Malgré tout, tu le fixes droit dans les yeux. Sans ciller. Tu ne te laisseras pas démonter. Même si tu as envie de fuir. Tu sais qu'il ne te laissera pas partir, pas maintenant du moins. Tout comme tu sais que, physiquement parlant, tu n'as aucune chance contre lui - inutile d'essayer te reprendre ton bras par la force. Même ta baguette est hors de portée, alors que tu es presque immobilisée par Ardhen. Finalement, tu détournes les yeux. Tu as perdu. Tu es mal à l'aise et tu as l'impression que cela se lit sur ton visage - tu espères bien te tromper. Avalant difficilement ta salive, tu reprends la parole : « Lâche-moi. Qu'est-ce que ça peut te faire, que je t'évite ou non?! » Les masques tombent. Tu es familière avec lui. Trop familière. Tu sais que tu ne devrais pas. Mais le vouvoyer? C'est vraiment étrange. Presque ridicule lorsque l'on sait ce qu'il s'est passé entre vous. Non, plutôt logique en fait, songes-tu. Le vouvoyer, faire comme si tu ne le connaissais pas. C'est ton manège depuis le début de l'année. Et pendant trois mois, tu as tenu bon. Tu as réussi à l'éviter, tu ne lui adressais pas la parole. Jusqu'à aujourd'hui. Votre première conversation depuis la rentrée. Depuis que tu es l'élève et qu'il est le garde chasse. Depuis que tu sais que les évènements de cet été sont une erreur. T'en aller. C'est tout ce que tu demandes. Tu veux partir. Loin de lui. Loin de cet été où tu l'as connu.

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F. Ardhen McNair
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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty6/12/2012, 19:28

BRIDHEN ∞ anywhere but here. 204390bride769liceBRIDHEN ∞ anywhere but here. 243351DUNHILL2Et maintenant McNair ? Maintenant qu’elle et toi vous êtes là, seuls sur ce manteau de neige immaculée, qu’est-ce que tu vas faire ? Tu n’en sais rien, tout ça parce que tu es trop impulsif, incapable de réfléchir correctement lorsqu’elle se trouve dans les parages. Toi ? Amoureux ? Par Merlin, non, tu n’y crois pas une seconde, mais elle, elle t’a toujours fait quelque chose, remué ce petit truc en toi. Tu n’y croirais pas une seconde si on te mettait la vérité sous les yeux, mais cette fille, tu l’as dans la peau depuis le premier soir, celui qui aurait dû rester unique, sans lendemain. Tu devais partir sitôt l’affaire achevée, sans un regard derrière toi, mais tu l’avais observée à la dérobée, la courbe de ses lèvres pleines te donnant envie de mordre dedans. Tu avais tout aimé d’elle au premier regard, sans réellement comprendre pourquoi, fille quelconque. Et maintenant McNair ? Dans quel charnier t’es tu fourré, qu’est-ce que tu comptes faire alors que désormais elle est ta prisonnière ? Tu voulais t’expliquer avec elle, l’occasion est présente, n’attendant plus que tu te jettes à l’eau. Observe Ardhen, elle ne te regarde pas, te tourne le dos comme si tu étais le monstre de l’histoire. « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Monsieur McNair. » Ta poigne se referme sur son bras. Tu n’as jamais aimé que l’on t’ignore, pas de cette façon tout du moins. Après tout, comment ose t’elle seulement, alors qu’il y avait quelques mois, elle glissait encore contre ta peau, aussi brûlante que le soleil d’été ? Vous aviez partagé une certaine intimité fort peu facile à oublier, et si tu avais fait l’effort de l’éviter durant les trois premiers mois, elle attirait toujours irrémédiablement ton regard, que ce soit lors des repas dans la Grande Salle, ou au détour d'un couloir. Oh certes, tu te faisais toujours discret, l’idéal pour toi n’étant pas de montrer aux autres que la jeune Fenwick t’intéressait… ou avait put le faire. La situation venait à se compliquer d’elle-même. Mais en l’instant, ce qui te dérange, c’est cette attitude lointaine qu’elle prend avec toi, de ce vouvoiement à cette façon de faire semblant d’avoir oublié ce qui vous a uni. Les femmes et leur façon de se voiler la face. Tu restes pourtant longuement silencieux, coupable de la situation semble t’il, alors qu’enfin, la belle accepte de porter son regard sur le tien, froid mais bel et bien présent. Duel intérieur qui t’arrache un grondement dans la gorge, bestial, au moins autant que cette envie de l’attraper par la nuque pour mieux lui mordre les lèvres, forcer la barrière de cette chaire rosée pour retrouver sa langue, cette passion si longtemps délaissée… Mais n’en fais rien pourtant, car ta part russe te rappelle à l’ordre, te laisse aussi froid que le marbre, ton regard se faisant plus glacial à mesure qu’elle te jauge du sien. Perdre contre une enfant à ce petit jeu ? La seule qui arrive encore à te faire craquer est de ton propre sang et n’a que trois ans.

« Lâche-moi. Qu’est-ce ce que ça peut te faire, que je t’évite ou non ?! » Ah ! Voilà qu’enfin le serpent accepte de t’adresser la parole, de reconnaître les souvenirs qui hanteront pendant un long moment votre mémoire. « Ca y’est ? Tu te montres raisonnable ? » La raison. Est-elle vraiment ancrée dans ta propre personnalité, alors qu’en l’instant, tu ne rêves que de l’emmener dans ta modeste demeure, partagé entre deux idées en toute vérité : celle de lui arracher la majeure partie de tout ce qui la couvre pour la retrouver en entier, contre celle de l’asseoir de force sur une chaise pour avoir une discussion on ne peut plus sérieuse avec elle. Car même si la première idée, celle de s’ignorer ad vitam eternam semblait être la meilleure, tu reconnais de toi-même que tu ne tiendras pas trois mois de plus. Tu rages de ne pouvoir lui cracher ta rancœur, cette odieuse trahison au visage. « Je t’offre deux possibilités Briséis, soit, tu viens avec moi au chaud histoire que l’on mette certain points au clair et tu sais parfaitement de quoi je veux parler, soit, et crois bien que je le ferais, je te fiche six heures de colle pour la raison la plus absurde qu’il soit et nous aurons cette discussion, même si ta punition sera bien loin d’être la plus agréable qu’il soit. » Sous-entendu : tu ne lui laisses guère le choix, c’est soit maintenant, soit dans la semaine. Tu obtiens toujours ce que tu veux… et actuellement, en plus de la désirer pour ce défi qu’elle te jette au visage, tu aspires à t’expliquer avec elle.

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serdaigle
Briséis-Rhea Fenwick
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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty6/12/2012, 22:38


Un instant, tu t'imagines continuer à l'ignorer. Ou au moins à lui parler avec de la distance entre vous. Un garde chasse et une élève qui s'échangent des banalités, malgré les éclairs que leurs yeux se lancent. Mais non. Tu es incapable de t'en tenir à ça. Ses lèvres appellent les tiennent, ton corps le réclame. Et tu tentes tant bien que mal de résister, d'ignorer cet appel. Tu ne peux pas. Et tu ne te le permettrais pas. Tu n'avais jamais pensé aller très loin avec Ardhen. Il n'aurait pu être qu'un garçon d'une nuit, comme tu en avais connu d'autres. Ca n'avait pas été le cas. Vous vous étiez vu. Beaucoup. Peut-être trop fréquemment, d'ailleurs. Il te reste aujourd'hui encore le goût de sa peau sur tes lèvres, la marque de ses mains sur ton corps. Mais Ardhen est garde-chasse. Par Merlin. Le garde-chasse a pu t'admirer sous toutes tes coutures. Honteux. Affreusement gênant. Tu te sens presque sale. Sur le moment, tu ne te reprochais rien. Aujourd'hui, c'est différent. Tu ne t'es sûrement jamais attendu à retrouver l'amant de ton été dans ton école. Encore moins dans le personnel de cette école. « Ca y’est ? Tu te montres raisonnable ? » Raisonnable? Non. Tu es loin de l'être. Pas lorsque tu es avec lui, en tout cas. Sinon, jamais tu n'aurais cédé. Jamais tu n'aurais goûté à ses lèvres. Tu frissonnes. Non pas à cause du froid. À cause de tous les instants perdus qui te reviennent à l'esprit en ce moment même. Maudite sois-tu. Tu ne devrais pas y repenser. Pourtant, tu dois admettre que ces souvenirs sont loin d'être déplaisants. Bien au contraire. « Je t’offre deux possibilités Briséis, soit, tu viens avec moi au chaud histoire que l’on mette certain points au clair et tu sais parfaitement de quoi je veux parler, soit, et crois bien que je le ferais, je te fiche six heures de colle pour la raison la plus absurde qu’il soit et nous aurons cette discussion, même si ta punition sera bien loin d’être la plus agréable qu’il soit. » Tu pinces tes lèvres et tu laisses échapper un soupir. As-tu vraiment le choix? Non, pas vraiment. Ton carnet scolaire est vierge, blanche comme la neige qui recouvre le parc de Poudlard. Aucune retenue, aucune punition. Sage comme une image? Disons plutôt que tu es assez maligne pour ne pas te faire prendre et éviter les ennuis. Une tâche sur ton dossier ? Non, merci. Tu préfères encore avoir à subir l'interrogatoire d'Ardhen. Alors tu hausses les épaules. Et une nouvelle fois, tes yeux deviennent deux mitraillettes, prêtes à fusiller ton vis-à-vis. « Tu ne me laisses pas vraiment le choix. » Une simple remarque. Sarcastique. Et alors que tes yeux se pose sur l'imposant château qu'est Poudlard, tu reprends : « Je te suis. » Tu redoutes d'avances ce qu'il va se produire par la suite. Tu voudrais t'enfuir, retourner bien au chaud dans ta salle commune. Mais tu ne peux pas. C'est trop tard. Et tu te maudits pour avoir eu l'idée de venir te promener à la lisière de la forêt. Tu n'aurais pas du. Grossière erreur. Tu t'es fait avoir. Mais tu ne peux pas le fuir éternellement, tu le sais. Tu l'as toujours su. Tu es imprévisible. Et le face à face qui va suivre t'effraie déjà.

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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty7/12/2012, 15:38

BRIDHEN ∞ anywhere but here. 204390bride769liceBRIDHEN ∞ anywhere but here. 243351DUNHILL2Tu es vil à cet instant là, et tu le sais pertinemment, mais la belle ne te laisse guère le choix. C’est elle qui refuse de t’accorder cet entretien, elle qui cherche à t’ignorer encore et encore… Et si ta patience était la même que la sienne, tu aurais pu toi aussi jouer ce petit jeu encore longtemps. Jouer à ne pas la connaître, à n’avoir jamais posé ses yeux sur elle, ni même tes mains… Mais la situation est toute autre, tu es impulsif et par dessus tout, tu as une sainte horreur de n’être rien aux yeux de quelqu’un que tu apprécies, ou que tu as su apprécié. En fin de compte, cette situation est quelque part, absurde, ridicule même, et il est plus que temps d’y mettre un terme. Contre quoi ? Telle est la question, et à vrai dire, toute cette neige ne t’aide pas franchement à réfléchir. Mais cette discussion avec elle, tu l’auras, quitte à insister tous les jours, à lui flanquer des retenues aussi absurdes qu’inutiles, mais elle finirait par céder à ce caprice. « Tu ne me laisses pas vraiment le choix. » Aucun pour ainsi dire, alors que ton regard acier subit les foudres du sien, peur d’elle ? Tu es un McNair, rares sont les choses qui te font peur, et la délicieuse jeune femme est bien loin d’être effrayante pour toi… Au mieux est-elle un mystère que tu aimerais ardemment découvrir… Car tu n’as pas put t’empêcher de parcourir son dossier finalement, maintenant que tout son patronyme est à ta portée, tout du moins une partie, car pour ce que tu sais désormais, elle n’est pas une réelle Fenwick, seulement une pièce rapportée à cette famille. Là pourtant ne se situe pas ta mission ce soir, seuls les reproches désirent sortir de ton esprit martelé et furax. « Je te suis. » Tu n’esquisses pas même un sourire de triomphe, tu ne t’abaisserais pas à ce genre de bassesse minable. « Sage décision. » te contentes-tu seulement de rétorquer, alors qu’en marque de confiance, tu finis par lâcher son poignet, au pire, si elle cherche encore à se sauver, tu n’auras qu’à lui courir après, décocher une flèche dans le sol en guise d’avertissement, ou mieux encore, surveiller la lisière les jours suivant et recommencer ton manège. Avec un peu de jugeote, elle comprendra aisément que tu peux te montrer aussi patient que têtu.

Alors tes pas s’enfoncent finalement dans le manteau blanc, te dirigeant vers cette modeste demeure qui d’un point de vue extérieur, n’est qu’une simple cabane de pierre. Une bicoque bien indigne de ton rang, néanmoins, un garde-chasse n’a pas besoin de plus de place. Enfin, au bout de quelques petites minutes, vous voilà arrivés à la porte de ta cabane, tu ne peux t’empêcher de vérifier aux alentours que personne ne vous voit, surtout pas Cordelia, ce serait quelque peu délicat de lui expliquer la présence de la jeune serdaigle ici. Enfin tu poses ta main sur cette poignée, et sens la magie t’envelopper : tu n’es pas assez stupide pour laisser l’endroit sans protection, tes secrets sont trop importants pour que tu les laisses à la portée de n’importe qui, et plus encore à la portée de certaines créatures féminines dont tu sens le regard sur toi à chaque fois que tu entres dans la Grande Salle. Enfin la chaleur de l’intérieur te recouvre complètement, et tu laisses entrer la jeune femme. Ainsi qu’elle peut le constater, ton lieu de vie est loin d’être minuscule, changé par la magie en un lieu bien plus spacieux, bien que demeurant dans un style assez rétro. Un feu crépite déjà dans la cheminée, réchauffant ta carcasse gelée, et sans mot, tu finis par te défaire de ton arc et carquois, au même titre que ce lapin que tu dépèceras plus tard, le laissant dans un coin de la cuisine. « Ton manteau. », réclames-tu, allant après quoi l’accrocher près du feu dans le but de le chauffer pour le départ de sa belle. Maintenant que vous êtes là, tu te fais silencieux, cherchant peut-être les mots parfaits pour commencer votre conversation, toutefois, tu ne cesses de t’agiter, allant jusqu’à faire chauffer de l’eau dans la théière, glissant d’un simple regard à ton ancienne amante de s’asseoir à table… Il n’est pas réellement question qu’elle visite ta demeure, bien qu’elle saurait déjà reconnaître quelques touches de son ancien appartement ici-même. Et siffle l’instrument, alors qu’il s’apprête à verser le liquide brûlant dans les deux tasses au préalablement sorties. Un fumet de menthe s’attarde dès lors, avant qu’il ne pose l’objet de porcelaine devant elle. Rien d’autres, pas de petits gâteaux, rien qui ne fasse penser à une garden party, tandis qu’il prend place en face d’elle. « Tu aurais dû me dire que tu étais encore une élève. » son ton est froid, glacial, les reproches commencent déjà à pleuvoir. « Par Merlin Briséis ! Une élève !!! »


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serdaigle
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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty7/12/2012, 16:43


Tu es au pied du mur, face à un choix qui n'en est pas vraiment un. Ta réponse serait évidente. Tu es trop prévisible. Ton ancien amant a sans doute pu consulter ton dossier scolaire, il sait que tu es une élève sans histoire. Un dossier immaculé. Et tu ne lui permettrais pas d'être le premier à salir ton nom. Tu tiens à ta réputation de bonne élève, tu sais qu'elle pourra plus tard grandement t'aider dans tes recherches d'emploi. Hors de question qu'une erreur pareille vienne tâcher ton dossier. « Sage décision. » Tu ne prends pas la peine de répondre. Tu es bien trop énervée pour le faire et il faut d'abord que tu te calmes. Tu serais capable de lui cracher des mots que tu ne penses pas. Il te lâche et, un instant, l'idée de fuir te traverse l'esprit. Mauvaise idée. Il court sans doute plus rapidement que toi, il te rattraperait en un rien de temps. Tu aurais pu transplaner, si Dumbledore n'interdisait pas ce genre de pratique au sein de l'école - tu comprends ces mesures de protection mais tout de même, ce serait parfois beaucoup plus pratique... Surtout pour se sortir de situations telles que celles-ci. Maudissant le directeur, tu emboîtes le pas au garde-chasse. Tu le suis prudemment, jetant de temps à autres des regards autour de vous pour vérifier que vous étiez bien seuls. Lorsque vous arrivez à destination, il t'ouvre la porte et tu entres la première dans sa demeure. La chaleur de la pièce te fait du bien et déjà, tu sens tes doigts dégeler. « Ton manteau. » Sa voix dans ton dos te rappelle sa présence. Tu acquiesces d'un signe de tête tout en levant les yeux au ciel. À première vue, Ardhen a vraiment envie de te faire sortir de tes gongs. Et s'il continue ainsi, il y arrivera - être poli, ça le tuerait? Tu époussettes les quelques flocons de neige qui se trouve sur ton vêtements et tu le déboutonnes, dévoilant ainsi un pull noir sur lequel est brodé le blason de ta maison comme pour rappeler à ton vis-à-vis que tu n'es qu'une élève. Et puis tu lui tends ton manteau. Alors qu'il s'active, tu en profites pour observer quelques peu les lieux. Mais tu n'as pas assez de temps à ta disposition : déjà, un regard du garde chasse t'intime de t'asseoir. Et tu t'exécutes bien malgré toi, lorsqu'il vient te rejoindre avec une théière et deux tasses. Enfin, il décide de briser le silence : « Tu aurais dû me dire que tu étais encore une élève. » Ni le ton - froid - ni la remarque ne te plaisent. N'a-t-il tout de même pas l'intention de te faire porter le chapeau? Ce n'est tout de même pas de ta faute s'il n'a pas réussi à jauger ton âge d'un regard. Tu as vingt ans, tu fais vingt ans. Et avec la nouvelle réforme, à vingt ans on est encore à Poudlard. Par Merlin, tu n'es pas la seule coupable dans cette histoire ! Énervée, tu t'empares de la tasses pour la porter à la hauteur de tes lèvres. Tu ne bois pas encore, tu ne tiens pas à te brûler la langue, tu te contentes de souffler sur le breuvage. Sans même te rendre compte qu'il s'agit d'une boisson que tu affectionne tout particulièrement. « Par Merlin Briséis ! Une élève !!! » Tu bois finalement une gorgée. Ta langue te brûle mais tu n'en as cure. Tu inspires, tu expires. Tu te calmes alors que tu reposes la tasses sur la table, gardant toutefois l'objet entre tes deux mains. La chaleur que ce contact te procure te fais du bien. « Dis moi. Est-ce que ça aurait vraiment changé quelque chose ? » Tu ne le regardes pas dans les yeux. Ton regard est perdu derrière ton ancien amant, fixant les flammes qui dansent dans la cheminée de ton hôte. Des flammes qui ne permettent pas même de réchauffer ton regard, qui reste glacial. « Ca fait dix ans que je suis là, Ardhen. Dix ans. Et je ne t'ai jamais vu ici puisque tu n'y étais pas avant cette année. » Tes yeux trouvent finalement les siens. Tes sourcils sont toujours froncés, il n'y a pas l'ombre d'un sourire sur tes lèvres. Tu es on-ne-peut-plus sérieuse. Et s'il continue sur cette voie-là, Ardhen risque de réveiller le serpent qui sommeille en toi. « Tu n'étais pas garde chasse, cet été. Tu ne l'étais pas au moment des faits. Alors arrête de me reprocher d'être une élève. » Tu soupires alors que tu te recules pour t'adosser à la chaise sur laquelle tu es assis. Tout ceci te fatigue. Une passion d'un été, qui n'aurait jamais du aller plus loin. Ce genre d'histoires ne méritent pas une telle prise de tête. Non. Tu n'aurais jamais du le revoir. Et encore moins dans ces conditions-là. Tu n'aurais pas pu prévoir qu'il se ferait engager par Poudlard. Tu lui en veux. Parce qu'il aurait du deviner que tu n'es qu'une élève, parce qu'il n'aurait jamais du venir dans ton établissement. Mais tu ne le lui diras pas. Pas dans l'immédiat en tout cas. Ce que tu veux en ce moment-même, c'est mettre un terme à cette histoire. Même si c'est plus douloureux que ça n'en a l'air. Tu essaies d'être confiante, d'aborder un air détaché. Mais tu sais très bien que c'est un échec lorsque tu lâches : « Il ne s'est rien passé, d'accord ? Rien du tout. Oublies tout ça. Ca sera mieux pour nous deux. » Dans l'immédiat peut-être pas. Mais à long terme, sûrement.

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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty7/12/2012, 18:51

BRIDHEN ∞ anywhere but here. 204390bride769liceBRIDHEN ∞ anywhere but here. 243351DUNHILL2« Dis moi. Est-ce que ça aurait vraiment changé quelque chose ? » Question stupide en ton sens. Ton regard glacial lance déjà la réponse à la place de tes propres lèvres, ces mots qui te paraissent en l’instant aussi futiles. Tes doigts gelés glissent sur la tasse brûlante, mais en cet instant, tu n’y prêtes pas vraiment attention, perdu dans cette contemplation sournoise de la délicieuse créature face à toi, qui en l’instant, s’avère bien plus être un problème que tout autre chose. « À ton avis Briséis ? Tu penses franchement que je me serais attardé sur une enfant ? » Non. Tu n’es pas ce genre d’homme à préférer les filles au visage de poupée et à l’allure de femme-enfant, car celle qui se tenait devant toi avait tout d’une femme, de celle que l’on conserve pour plus qu’une simple nuit. Intérieurement, tu soupires. Tu es au moins aussi en colère qu’elle, contre elle, contre toi-même principalement, alors que déjà ton regard se fronce, que la migraine te guette. Ton dilemme semble pourtant simple à résoudre : tu l’oublies et l’affaire en reste là. Oui… Plus facile à dire qu’à faire cela dit. « Ca fait dix ans que je suis là, Ardhen. Dix ans. Et je ne t'ai jamais vu ici puisque tu n'y étais pas avant cette année. » Ah, parce que maintenant c’est de ta faute ? Tu n’avais pas prévu de te retrouver ici, pas le moins du monde. La vérité ? Tu n’avais pas voulu de ce poste, bien au contraire. Certes, l’idée de retourner sur le lieu de ta scolarité était enchanteresse alors, mais garde-chasse ? Être professeur aurait-il changé la donne ? Non, bien sûr que non. Ta vie était en ville, à Londres, là où tu avais ton appartement. Ton travail au ministère te plaisait, et même cette incapable de secrétaire semblait déjà te manquer avec son regard de merlan frit et son visage de cruche brisée. Ici, tu ne cessais de veiller à ce que personne ne pénètre dans la forêt interdite, au moins autant que tu tâchais de t’empêcher de la regarder elle. Tu avais finit pourtant par céder à cette impulsion. « Tu n'étais pas garde chasse, cet été. Tu ne l'étais pas au moment des faits. Alors arrête de me reprocher d'être une élève. » Cette fois-ci, ton regard accroche le sien, acceptant certainement ce reproche, pour autant, tu ne peux pardonner cette cachotterie qui te semble primordiale. Elle aurait dû t’avouer son âge. Alors tu n’aurais plus porté le regard sur elle, au mieux te serais-tu moqué d’elle, mais tu ne l’aurais pas touché. Voilà ton erreur McNair. Ta peau à frôlé la sienne trop de fois, et en cet instant, tu aspires à la délivrer de ce pull qui te nargues, te rappelle qu’elle ne pourra plus être tienne par le statut qu’elle occupe. Et cette pensée occupe ton esprit, t’empêche de répondre. Nouveau soupir intérieur, alors que tu portes la tasse à tes lèvres, avalant une gorgée amère qui te brûles la langue mais te réchauffe pourtant. Par Merlin, fallait-il vraiment que les choses soient toujours aussi complexes ? La seule femme susceptible de t’intéresser depuis ta prétendue fiancée… tu ne peux l’avoir plus longtemps.

« Il ne s'est rien passé, d'accord ? Rien du tout. Oublies tout ça. Ca sera mieux pour nous deux. » Cette fois-ci, c’est un rire franc et pourtant jaune qui sort de tes lèvres, tandis que ton regard se porte de nouveau sur le sien, ce vert qui t’ensorcelles. « C’est une plaisanterie ? » Toi, tu n’en ris pas, tout du moins, ne trouve pas ça drôle. Oser te demander à toi d’oublier un été aussi brûlant ? Par Merlin, naïve créature qui pense que des simples mots peuvent effacer la conscience d’un homme. « Qu’espères-tu Briséis ? Que je te regarde sans me remémorer chaque courbe de ton charmant corps frémissant sous mes doigts ? Que je ne me souvienne pas de la cambrure de tes reins quand tu m’appartenais, ou encore même de cette charmante moue que tu arborais lorsque tu atteignais les sommets ? Tu en demandes peut-être un peu trop ma Bridélice. » Mais pis encore que cela, tu te demandes si elle, elle pourrait t’oublier aussi facilement, ce serait une insulte à ton encontre, et cela, tu ne le permettrai pas bien entendu. « Le passé ne s’efface pas sous un pli de volonté aussi peu convaincant. » Et encore moins lorsque tu sais qu’en cet instant, vous êtes seuls de nouveau, et que cette demeure, aussi modeste soit-elle, est une mine de secrets jalousement gardés, ne laissant rien filtrer, que ce soit par l’ouïe ou la vue.
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Briséis-Rhea Fenwick
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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty7/12/2012, 21:18


Accepter son invitation avait été une erreur. Tu t'en es rendu compte au moment même où tu entrais dans la demeure du garde chasse. Il est trop tard, aucun retour en arrière n'est possible. Tu ne peux pas fuir et tu es obligé de l'écouter te cracher ses reproches. Alors, tu préfères lui proposer d'oublier. De faire comme si rien ne s'est jamais passé entre vous, comme si vous ne vous connaissez pas. Et il rit. Il rit jaune. Il t'agace. Alors, discrètement, tu te pinces le dos d'une main pour éviter de craquer. Pour éviter de te lever et de le gifler. « C’est une plaisanterie ? » Non. Non, ce n'en est pas une. C'est bien ce qu'il souhaite lui, non? Sinon pourquoi te reprocherait-il toutes ces choses? Tu es une élève. Une "gamine". Ce qu'il s'est passé entre vous deux est honteux et n'aurait jamais du se produire. Alors mieux vaut oublier. Tirer un trait sur le passé, faire comme si vous n'avez jamais été aussi... intimes. Même si ce n'est pas le genre de souvenirs que l'on oublie en un claquement du doigt. « Qu’espères-tu Briséis ? Que je te regarde sans me remémorer chaque courbe de ton charmant corps frémissant sous mes doigts ? Que je ne me souvienne pas de la cambrure de tes reins quand tu m’appartenais, ou encore même de cette charmante moue que tu arborais lorsque tu atteignais les sommets ? Tu en demandes peut-être un peu trop ma Bridélice. » Tu continues de fixer ses yeux d'acier, sans te laisser démonter et, un instant, l'idée de lui lancer sa porcelaine à la figure te traverse l'esprit. McNair est un homme mort. Tu le déteste. Tu le hais. Mais par Merlin, qu'est-ce que tu le désires... Non. Pas maintenant. Tu te l'interdis. Il faut être raisonnable. Raisonnable. Un mot donc le sens t'échappe lorsque tu es en sa présence. Un mot qui ne veut plus dire grand chose. Et ce surnom. Surnom qu'il te réservait lorsque vous vous retrouviez entre quatre yeux. Lorsqu'il n'y avait plus de vêtements pour vous séparer. Et il se permet de l'utiliser maintenant. Dans cette situation-là. « Le passé ne s’efface pas sous un pli de volonté aussi peu convaincant. » Cette fois, tu détournes les yeux, tu croises les bras. Et tu te tais. Parce que tu ne sais pas quoi dire. Parce que tu sais très bien qu'il a raison - mais ça, tu refuseras de l'admettre, même sous la torture. Le silence s'installe. Tu ne parles plus. Tu ne sais pas quoi ajouter. Pas qu'il y ait quelque chose de spécial à dire, d'ailleurs. Il t'a tendu une perche. Une perche très tentante. « Je... » Tu brises le silence, mais tu ne continues pas. Tu quoi? Tu étais désolée? Sûrement pas. Tu ne lui as jamais menti. Il ne t'a pas demandé ton âge. Jamais. Tu as omis de le lui dire certes, mais tu n'as pas pensé un seul instant que cela pouvait s'avérer important pour ton amant. Cédera, ne cédera pas. La tentation est forte et pourtant tu te ressaisis. Même si tes yeux fuient toujours les siens. « Je ferais mieux d'y aller. » Avant qu'il ne soit trop tard. Avant de commettre l'irréparable. La vérité, c'est que tu crèves d'envie de goûter à nouveau à ses lèvres. Tu crèves d'envie de sentir à nouveau son corps sur le tiens. Te retrouver seule avec lui dans cette pièce est un supplice auquel tu pourrais mettre fin en t'avançant vers lui. Mais tu ne le fais pas. Tu n'oses pas. « Au revoir, Monsieur McNair. » C'est terminé. C'est mieux ainsi, essaies-tu de te convaincre. Tu te lèves, qui t'éloigne de lui pour mettre ta veste sans prendre le temps d'en accrocher les boutons. Et lorsque tu atteins finalement la porte de la cabane, tu hésites, tu jettes un dernier regard au garde chasse. Une nouvelle erreur. La plus grave de toutes. Car l'instant d'après, tu es à nouveau à ses côtés. Tes lèvres sur les siennes. Pauvre petite inconsciente. Tu es bien plus raisonnable que cela, d'ordinaire.


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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty7/12/2012, 23:04

BRIDHEN ∞ anywhere but here. 204390bride769liceBRIDHEN ∞ anywhere but here. 243351DUNHILL2Intérieurement, tu es furieux. En rage contre cette situation, celle qui pourrait te conduire vers quelque chose de pire encore. Et si quelqu’un découvrait ce qu’eux-mêmes avaient eu le malheur de constater ? Nul doute que tu finirais à Azkaban pour une simple histoire qui n’aurait pas du continuer, et cela, tu ne peux le permettre. Pour autant, il n’existe guère d’autres solutions que celle qu’elle propose : oublier, tirer un trait sur ce passage de ta vie, et avancer. Si seulement tout cela était aussi simple, car les raisons qui font que tu ne pourrais oublier, tu les énumères, une à une, tout en guettant ses réactions, et pourtant, elle demeure de glace, sans même une réaction sur laquelle tu pourrais jouer. Tu bouillonnes, tu joues de son surnom pour lui soutirer ne serait-ce qu’un regard assassin. Bridélice, un simple jeu de mot basé sur son surnom et un mot français, ta gourmandise, tu aurais pu le lui murmurer des nuits durant sans jamais te lasser d’elle. Qu’est-ce que je te disais McNair ? Cette fille-là, si jeune soit-elle, tu l’as dans la peau, malgré sa différence d’âge conséquente, malgré son statut inconnu. Elle est tienne, et pour rien au monde tu n’accepterais seulement de la laisser partir aussi facilement, ta fierté, ton orgueil t’en empêchent. De nouveau, tu portes ta tasse à tes lèvres, incapable de reconnaître tout ce que ton esprit te soufflent, ce que tes tripes réclament : elle, et encore elle. Balivernes. Tu n’as pas besoin de femmes dans ta vie, la dernière en date t’as planté, humilié, et tu ne laisseras pas la chose se produire une nouvelle fois. Tu reposes ta tasse, vous tournez en rond. Cette discussion ne mène nul part. Ce n’était qu’un prétexte pour être en face d’elle, pour épier chacune de ses réactions. Et voilà que ta belle détourne le regard, quand tu finis par tourner le tien vers cette cheminée dans laquelle des flammes brûlantes crépitent. « Je ferai mieux d’y aller. » Quoi ? Tu vas même pas la retenir McNair ? Non, pas une seconde cette idée n’effleure ton esprit. L’histoire se scelle ici, à partir de cet instant, elle ne peut plus rien à être à tes yeux, pas plus que tu ne peux t’immiscer une nouvelle fois dans sa vie. Tu fais partie du personnel de Poudlard, tu es un homme respectable, issu d’une noble famille, et elle n’est… qu’une étudiante aux origines indéterminée. Tu ne peux décemment pas foutre ta vie en l’air pour elle. « Au revoir Monsieur McNair. » Terminé. Tu ne prends pas même la peine de répondre, te contentant seulement de l’observer encore une fois, de te lever, la suivant du regard, observant ses hanches, son dos, cette façon d’enfiler son manteau. Tu laisseras certainement ta rage éclater plus tard. Mais pas maintenant. Tout cela ne mène à rien. Ton regard se fait plus dur alors qu’elle se dirige vers la porte, sa main sur la poignée, prête à quitter les lieux et ce, définitivement. Et pourtant, tu vois son hésitation, et tu n’as guère plus le temps de comprendre que déjà elle est revenue vers toi, ses lèvres sur les tiennes. Et toi McNair, botruc, tu ne trouves rien de mieux à faire que de t’emparer de ses lèvres, et de laisser tes mains entourer son visage. Pourtant, tu prends une pause, un instant de lucidité. « Qu’est-ce que tu fais ? » Mais ce n’est qu’un court instant, avant que tes lèvres ne reprennent celles de ta serdaigle, et que tes mains ne viennent la débarrasser de nouveau de son manteau. Tu respires son parfum, et en l’instant, tu te moques bien de ce que tu fais. Tu ne veux qu’elle, une fois de plus, contre toi, qu’importe le lieu où ce sera. « Reste un peu. » glisse-tu entre deux baisers. C’est une erreur, tu en as conscience quelque part, mais pour une fois, tu peux bien laisser la folie prendre le pas sur la raison.
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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty9/12/2012, 21:48


Tu lui en veux, tu le hais. Tu ne veux plus entendre parler de lui. C'est avec ces sentiments en tête que tu as accepté son invitation chez lui, bien à contre coeur. Et puis, de la colère. Lorsque tu l'entends te reprocher des choses pour lesquelles tu ne t'estimes pas le moins du monde coupable - ou, si tu l'es, il l'est autant que toi. Pendant votre semblant de conversation, tu n'as qu'une envie : enfoncer ton délicat poing dans sa figure. Parce qu'il t'agace. Parce qu'il n'aurait pas du user de son poste pour te forcer à mettre un pied chez lui. Tu es cependant bien assez lucide pour te rendre compte que tu risques de te briser quelques os en tentant de lui casser les dents. Mais ce n'est pas tout ce que tu ressens. Non, si tu creuses plus loin il y a autre chose, quelque chose que tu préférerais ignorer. Un feu brûlant menaçant de t'engloutir, un désir bien présent que tu ne devrais pourtant pas ressentir. Alors, tu prends peur. Et tu décides de t'en aller. Vaine tentative ; la folie l'emporte sur la raison et bien rapidement, tu es de retour auprès de ton ancien amant. Dans ses bras, tes lèvres contre les siennes. « Qu’est-ce que tu fais ? » Il ne te laisse pas le temps de répondre. Bien heureusement car tu aurais été incapable de répondre. Tu ne sais pas ce que tu fais. Tu es perdue, complètement perdue. Une impulsion que tu n'as pas réussi à contrôler. Un instant de faiblesse. Tu manques d'air. Déjà. Mais tu t'en fiches. « Reste un peu. » Rester? Non. Non, tu ne devrais pas. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui te manque. Tu veux rester. Ici, dans son humble demeure. Dans ses bras. Ta tête te dicte pourtant de t'en aller. Mais tu ne l'écoutes pas. Tu ne veux pas l'écouter. Pas aujourd'hui. Tu t'accordes une dernière fois dans ses bras, tu te promets que tu lui diras au revoir ensuite. Parce que ce n'est pas bon de continuer ainsi, parce que c'est mieux pour vous deux que vous vous arrêtiez là. Tu devrais arrêter de le voir, tu en as bien conscience. Alors tu te permets de céder pour mieux lui dire adieu après. « D'accord. » Tu lui diras. Promis. Tu arrêteras. De le voir, de penser à lui. De te souvenir. Tu mettras un terme à cette histoire qui dure depuis bien trop longtemps à ton goût. Une nuit. Lorsque tu l'as rencontré, vous ne deviez passer qu'une nuit ensemble. C'est ce que tu t'étais dit. Et puis, la nuit s'est transformée en semaine et finalement en mois. Et maintenant, ça fait bien trop longtemps que ce petit jeu dure. Il serait temps d'y mettre un terme - si tu y arrives. Mais ça attendra. Pour le moment, tes mains s’agrippent au pull du garde-chasse, ta langue franchit la barrière que vos lèvres vous imposaient. Ca fait longtemps, trop longtemps. Et tout ça t'a affreusement manqué. Peut-être trop.




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MessageSujet: Re: BRIDHEN ∞ anywhere but here.   BRIDHEN ∞ anywhere but here. Empty21/12/2012, 19:43

BRIDHEN ∞ anywhere but here. 204390bride769liceBRIDHEN ∞ anywhere but here. 243351DUNHILL2Détestable situation, tu détestes à point inimaginable devoir choisir entre deux choses. Ici, elle et ton boulot, ton intégrité par dessus tout. Tu es un homme respectable, de ceux que l’on admire, de ceux qui ne font pas ce genre de faux-pas. Ce serait bien mauvais pour ton image que l’on te trouve dans les bras d’une étudiante de Poudlard, si désirable soit-elle, pire que cela, tu passerais certainement pour une nouvelle sorte de pédophile, puisqu’elle est majeure, mais une étudiante avant tout. Les choses auraient put être tellement plus simple si tu ne l’avais pas revu, ou si tu ne t’étais pas acharné à la faire entrer ici. Mais ainsi es-tu : à vouloir contrôler les choses qui t’appartiennent, même si ce sont des êtres humains. Briséis est tienne, et de cela, tu ne saurais démordre, tout du moins, pas tant que tu n’en seras pas lassé ou que la situation deviendra un peu trop dangereuse pour toi… Pourtant, n’est-ce pas ce qui est le plus attrayant ? C’est ce qui te pousse en l’instant à répondre à ses lèvres, à les capturer plus longuement, à attarder ta main sur sa nuque pour mieux sentir la réalité des choses. Elle est tienne, une fois de plus, et bien mieux encore, c’est elle qui est venu à toi en cet instant, comment refuser le sucré de ses baisers et la sensation de sa fragrance autour de toi ? Avide, désespérément désireux de la plaquer contre ce mur et de la faire tienne une fois de plus. Chaque fibre de ton corps se souvient du sien, brûlant et enflammé, répondant au moindre de ce désir empli de passion. Et tu lui demandes de rester, ce n’est pas une supplique, plutôt un ordre savamment donné, tu sais déjà ce qu’il se passera si elle accepte : tu la combleras autant qu’elle-même le fera, tu joueras avec ses courbes de femme, et tu t’arrangeras pour que cette torture dure le plus longtemps possible. « D’accord. » Et voilà que tu t’enflammes, capture de nouveau ses lèvres, glisse ta langue contre la sienne. Ta raison s’éteint, juste le temps de te rappeler de mettre fin à tout cela plus tard, de ne plus jamais céder à cette tentation qu’elle se plait à être. Et voilà tes mains qui descendent doucement le long de sa taille, cherchant le bord de ce pull rappelant sa condition, cessant baisers et caresses pour mieux le lui ôter, t’en débarrasser quelque part loin de toi, de vous deux. Tu ne prends pas même le temps de jeter un regard à la fenêtre la plus proche, tu sais déjà que personne ne regardera par celle-ci, ta maison est trop bien protégée des regards indiscrets, au même titre que les bruits. Tes murs conservent tes secrets, et ta porte empêche quiconque de les percer. Là, en cet instant, tu sais que Briséis est à toi, et tu comptes bien lui prouver le tort qu’elle a eu de penser que vous ne vous retrouveriez plus jamais… Car voilà que tu la pousses doucement contre le mur le plus proche, sans jamais cesser tes attentions, tes doigts commençant lentement à s’attaquer à sa chemise couleur pureté… Chose bien inexistante ici-bas, alors que ton esprit se rempli d’idées fort peu catholiques…
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