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 alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear

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serdaigle
Bertha Blanche Jorkins
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MessageSujet: alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear   alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear Empty6/2/2013, 03:27


Alice Lincoln, Franck Londubat & Bertha Jorkins



(c) tumblr

Samedi était enfin arrivé. Dieu soit loué ! Elle avait passé une semaine de dingue à courir partout. C'était à croire que ces professeurs s'étaient passé le mot de donner le plus de devoirs possibles. Bien sûr, elle savait pourquoi les travaux se multipliait : la fin de la session arrivait bientôt et ils devaient être plus que préparé. Toutefois, aujourd'hui elle avait le droit à une pause. Elle venait juste d'aller prendre son petit-déjeuner dans la Grande Salle et avait décidé de continuer sa journée dehors pour profiter de l'air frais. Bien que le soleil soit à son apogée, il ne faisait pas trop chaud. Aussi bien elle s'était habillée chaudement. Elle avait fait apparaître une couverture qui transpirait la chaleur d'elle-même et avait créé une petite flamme dans un flacon pour la tenir bien au chaud. Autour d'elle, d'autres élèves s'amusaient à se faire lancer des boules de neige. Pendant ce temps, elle lisait ces manuels de cours tranquillement. Elle fut interrompu au bout de plusieurs minutes par une boule de neige qui atterrit dans sa face. Quelle sensation désagréable. La neige coulait dans son cou, puis sur sa poitrine, lui donnant des frissons partout. Elle se leva en sursaut, mais le criminel avait déjà foutu le camp. Il n'était pas bien loin, ils étaient là en train de glousser de rire en la fixant, mais ce qui accrocha réellement son regard fut une poufsouffle du nom d'Alice qui enlaça trop longtemps au goût de Berthe un garçon au cheveux blond. La jeune femme serra ses poings et plissa les yeux. Cette poufsouffle ne devrait pas être en train d'enlacer ce jeune homme puisqu'il n'était pas Franck Londubat et Berthe était certaine que ce jeune homme n'était pas son ami puisque Franck n'avait pas les cheveux blonds. Oui, oui, elle avait vérifié. Elle flanqua ses manuels dans son sac et suivi la poufsouffle qui quittait le parc. Cette dernière la mena dans un couloir désert au cinquième étage. Elle se colla contre le mur et pencha sa tête légèrement, silencieusement et discrètement pour observer la poufsouffle. Elle n'était pas seule. Aussitôt la bleue et bronze se redressa rapidement raide comme une planche pour ne pas être découverte. « Sûrement avec un autre gars. Une vraie garce cette fille. » Elle soupira. Alice ne pouvait pas être parfaite, une telle personne n'existait pas. N'est-ce pas ? Berthe s'étaient alors fait un devoir de découvrir le secret de celle-ci. Pour tout dire, la Jorkins n'avait pas eu à chercher bien longtemps. C'est comme si ce secret lui était comme sauté en pleine figure. Au début de l'année, elle avait chopé la belle poufsouffle à toucher, rire, glousser, sourire à un jaune et noir un peu plus vieux qu'elle. Étant une experte dans le ce domaine, elle avait tout de suite compris qu'Alice essayait de séduire ce jeune homme et que ce dernier n'était pas insensible à ces charmes. De ce fait, elle avait tout de suite déceler que la belle Lincoln jouait un double jeu. Elle n'avait encore rien dit à Franck malheureusement ayant de moins en moins de temps libre avec lui ne partageant plus les mêmes cours que lui... Alors, la serdaigle avait fait ce qu'elle savait le mieux faire : créer une rumeur qui dénonce la véritable nature de la poufsouffle. Plongée dans ses pensées, elle entendit à la dernière minute des bruits de pas qui s'approchait d'elle. Elle s'enferma en arrière de la première porte qu'il vit pour s'y cacher. Elle colla son oreille contre la porte, mais tout ce qu'elle entendait était de gros bruits venant d'une penderie du fond de la salle. Autour d'elle se trouvait des trophées de Quidditch des années antérieures. Cette salle ne devait pas être beaucoup visité. Il y régnait une humidité et une noirceur désagréable. Tranquillement, très tranquillement, elle avançait d'un pas incertain vers la penderie. C'est comme si quelqu'un était coincé à l'intérieur et qu'il voulait sortir et donnait des gros coups pour essayer de se libérer. Le bruit devenait de plus en plus fort plus elle avançait. Elle tendit la main vers la poignée, mais s'arrêta un instant. Et si c'était dangereux ? Mais la curiosité prit le dessus et Berthe tourna la poignée. Un cri perçant retentit dans tout le château -où du moins au cinquième étage-. Elle prit ses jambes à son cou et sortit le plus rapidement possible de la salle. Dans le couloir, ne regardant pas où elle allait, elle fonça dans Alice et l'homme qui était avec elle ; Franck. Elle s'accrocha péniblement à ce dernier pour ne pas tomber par terre. « Une ha-ha-har... UNE HARPIE. IL Y A UNE HARPIE DANS LA SALLE DES TROPHÉS. » Dit-elle d'une toute toute petite voix aigu. Elle pointa la porte d'où elle venait de sortir. Les harpies, elle en avait une peur bleue depuis toujours. Elle frissonnait, avait de la misère à respirer et avait le teint blanchâtre.

Spoiler:


Dernière édition par Bertha Blanche Jorkins le 12/2/2013, 20:10, édité 3 fois
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poufsouffle
Alice C. Lincoln
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MessageSujet: Re: alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear   alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear Empty11/2/2013, 11:41

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Bertha, Franck & Alice

That suggests that what you fear most of all is - fear


S’il y avait bien un jour que j’aimais, c’était le samedi. Enfin la semaine de cours était terminée et tout le monde pouvait goûter à une tranquillité bien méritée. Jour de Quidditch, jour de promenade dans le parc, jour de retrouvailles entre amis. Oui, j’aime le samedi. Encore plus lorsque tous les professeurs s’acharnent sur leurs élèves pour les faire toujours plus travailler et toujours plus progresser. Les dernières semaines avaient été longues et dures et j’avais partagé mon temps entre les salles de classe, la bibliothèque et ma salle commune. Si bien qu’en me levant ce matin là, j’étais décidée à prendre du bon temps : d’abord aller faire un tour dans le parc, où le froid me revigorerait et me mettrait de bonne humeur le reste de la journée. Et ensuite, j’irai retrouver Franck pour passer un peu de temps avec lui.

Ma journée commençait bien, j’avais enfilé cape de laine, gants ensorcelés pour maintenir mes mains au chaud et j’avais fait au moins trois tour autour de mon cou avec mon écharpe jaune et noire. Et je m’étais mise à errer dans le parc, autour du lac, puis près du jardin de Vivaldi. La neige avait recouvert le paysage et je souriais en voyant mes camarades s’amuser entre eux, faire des batailles de boule de neige, improviser des luges sur des bouts de bois et rire aux éclats lorsque certains s’écrasaient nez contre glace après avoir glissé. Tout ceci était plaisant. Mais ce tableau idyllique s’assombrit soudain lorsque je vis un élève de ma maison, le regard embué de larmes, sanglotant appuyé contre un arbre. Mon instinct protecteur de préfète se mit en marche, et c’est donc naturellement que je m’approchai du sorcier blond pour lui demander ce qu’il se passait. Le jeune Poufsouffle était un élève de huitième année en cursus d’enseignement et il m’expliqua qu’il sortait d’une retenue avec Dolohov, après avoir eu deux Trolls dans la même matière. Et elle l’avait menacé de renvoi s’il obtenait un troisième Troll. Je m’étonnai, parce qu’il s’agissait d’un bon élève, mais il m’avoua avoir quelques difficultés familiales qui l’empêchaient de se concentrer sur ses études. La retenue avec Dolohov avait dû être terrible, car le jeune sorcier se laissa aller à pleurer et ma nature m’obligea à le prendre dans mes bras pour le consoler. Après quelques mots de réconfort et d’encouragement, je le laissai et me dirigeai vers le château. Tout ce qu’il m’avait raconté m’avait remuée et je n’avais à présent qu’une idée en tête : voir Franck.

Je ne le trouvais nulle part au rez-de-chaussée, ni à la bibliothèque, et alors je m’engageai un peu plus dans les hauteurs du château, prête à me rendre jusqu’à la tour de Serdaigle. Je me retournai plusieurs, j’avais la sensation d’être suivie… Mais je haussai les épaules, cette simple idée étant passablement ridicule quand j’y réfléchissais. Qui pouvait bien vouloir me suivre et surtout pourquoi ? Je tombais sur Franck au cinquième étage, qui m’expliqua qu’il s’était octroyé un peu de sommeil supplémentaire. Après avoir déposé un baiser sur mes lèvres, nous commençâmes à nous raconter notre semaine et à nous diriger vers la Grande Salle, main dans la main, ne nous souciant guère des décrets de Cordelia Dolohov pour le moment. Alors que j’allais aborder le sujet de mon camarade Poufsouffle, ébranlé par les façons de la secrétaire de l’éducation, un cri strident retentit dans tout le cinquième étage et à peine quelques secondes après, une tornade brune sortit en trombe de la salle des trophées et se jeta dans les bras de Franck. Bertha Jorkins tremblait de tout son corps et était passablement essoufflée. Je fronçai les sourcils devant cette scène, me demandant ce qu’elle avait encore fait pour se trouver dans cet état.

« Une ha-ha-har... UNE HARPIE. IL Y A UNE HARPIE DANS LA SALLE DES TROPHÉS. »

Une harpie ? Je ne pus m’empêcher de penser à Dolohov, qui était surnommée la harpie, mais je doutais que Bertha se risque à le crier ainsi dans le couloir si l’envoyée du ministère se trouvait à quelques pas. Réfléchissant à vive allure, je restai perplexe, me demandant si ce n’était pas une blague de Jorkins. C’était une amie de Franck, mais je ne l’appréciais pas tellement. Surtout parce que je sentais qu’elle-même ne me portait pas dans son cœur. Et il fallait avouer qu’elle adorait répandre des rumeurs dans tout Poudlard, et que j’en avais déjà fait les frais…

« Une harpie ? Mais qu’est-ce que tu racontes Bertha ? C’est impossible que cette créature diabolique entre dans le château ! »

La regardant d’un air plutôt méprisant, je me dirigeai vers la salle des trophées, Franck et Jorkins sur mes talons. En y entrant, je fus soudain saisie par un sentiment d’étouffement et je portai une main à ma poitrine. Face à moi, mon double enfermé dans une boite de verre, frappant de tous les côtés et manquant de mourir asphyxiée. Je mis du temps à réaliser que ce ne pouvait pas être vrai, puisque j’étais là, et que je ne pouvais donc pas être dans cette boite, et faiblement, j’attrapai ma baguette.
Mais j’avais tant de mal à respirer que je n’arrivais pas à prononcer la formule pour repousser l’épouvantard qui avait élu domicile dans le placard de la salle des trophées.

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MessageSujet: Re: alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear   alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear Empty11/2/2013, 18:47

❝ that suggests that what you fear most of all is fear ❞
Samedi. Enfin le début du week-end, un moment de répit dans une semaine qui t’en avait fait voir de toutes les couleurs. Les gens trouvaient ça génial d’être préfets, ils t’enviaient sans arrêt et des fois, tu avais juste envi de leur donner l’insigne et d’aller te reposer. Tu adorais ton rôle de préfet, il n’y avait pas de doutes là dessus mais des fois, toi aussi tu aimerais pouvoir passer du temps devant le feu avec tes amis et non pas pendant qu’ils dorment entre minuit et une heure du matin quand tu finissais un devoir. Ces longues veillées où tu patrouillais le château des fois en compagnie d’un autre préfet, des fois tout seul, c’était de la pure torture quand tu avais eu une journée difficile et que tu n’avais qu’une envie, te jeter dans ton lit. Donc tu avais passé la semaine à avoir des cours et des devoirs à la toque et à patrouiller tous les soirs. Tu avais donc décidé de prendre ton samedi comme une journée de détente, tu passerais la journée à la bibliothèque le lendemain. Aujourd’hui tu avais juste envi de faire la grasse matinée et de passer du temps avec Alice. Et tu commenças par faire la grasse matinée en te réveillant vers les dix heures. Bien entendu, tous tes camarades de dortoir étaient déjà partis et tu avais eu la merveilleuse idée de mettre un charme anti-bruit autour de ton lit la veille et tu ne le regrettais pas. Attrapant des habits, tu filais à la douche et tu enfilais ensuite tes habits moldus en mettant un pull supplémentaire. Tu aimais beaucoup ne pas toujours t’habiller avec l’uniforme, c’était pénible à la fin, le week-end était vraiment un moment de détente. Tu vis sur ton bureau que les livres étaient empilés et tu jetais un coup d’œil à la liste de devoirs à écrire que tu avais préparé hier. Tu en aurais pour une grosse partie de la journée le lendemain mais bon, tu étais quelqu’un d’organisé, tu allais arriver à t’en sortir. Descendant dans la salle commune, tu pus voir que de nombreux élèves des premières années s’y trouvaient, il devait toujours faire frais dehors et il ne devait pas y avoir de neige sinon tout le monde serait en train de faire des batailles. Ou peut-être pas, c’était une population plutôt féminine qui habitait la salle commune à ce moment de la journée. Bien entendu, tu avais loupé le petit déjeuner, c’était à attendre et vu que tu n’avais pas croisé Nolan, tu ne savais pas s’il t’avait pris quelque chose à manger. Tu décidais donc de descendre tranquillement aux cuisines quand tu croisais Alice dans un couloir. Un sourire immense vint illuminer ton visage et sans penser une seule seconde aux décrets de Dolohov, tu allais embrasser la demoiselle avant de prendre de ses nouvelles. Vous vous étiez croisés cette semaine mais brièvement au final et maintenant vous pouviez enfin parler tranquillement. Tu lui pris la main et vous commençâtes à descendre les escaliers alors qu’elle te racontait sa semaine et sa journée. Enfin, elle ne faisait que commencer pour sa journée car sans prévenir, alors que vous étiez dans le couloir du cinquième étage, le porte de la salle des trophées s’ouvrit brusquement et Bertha te tomba dans les bras toute tremblante en criant : « Une ha-ha-har... UNE HARPIE. IL Y A UNE HARPIE DANS LA SALLE DES TROPHÉS. » Tu regardais Bertha avec des grands yeux. Une harpie dans la salle des trophées ? Non, ce n’était pas possible ! A moins que ce soit Dolohov mais elle ne serait pas dans cet état. Alors tu commençais à te demander ce qui pouvait bien faire si peur à ton amie. Et puis les harpies, ça te rappelait vaguement quelque chose. A part le fait que ce soit une équipe de Quidditch bien entendu, tu ne voulais même pas penser à ce sport en ce moment. Tu entendis alors la voix d’Alice dire : « Une harpie ? Mais qu’est-ce que tu racontes Bertha ? C’est impossible que cette créature diabolique entre dans le château ! » Tu sentais bien qu’Alice employait un ton méprisant et cela ne te faisait qu’à moitié plaisir. Tu n’avais pas vraiment compris pourquoi les deux demoiselles ne s’entendaient pas et cela te passait à trois mille mètres au dessus de la tête à vrai dire. Il faudrait que tu te renseignes à ce propos d’ailleurs. Et puis, alors qu’Alice commençait à se diriger vers la pièce, le déclic se fit dans ton esprit. Bertha toujours tremblante dans tes bras et une conversation avec la demoiselle lorsque vous aviez vu ça en cours lors de votre troisième année. Son épouvantard était une harpie … Tu dis alors : « Attend Al… » Mais ta phrase se perdit car c’était trop tard, Alice était entrée dans la salle. La porte était restée ouverte et tu vis Alice sortir sa baguette mais rien, rien ne se passait. Elle attendait quoi au juste ? D’avoir tellement peur qu’elle ne pourrait plus rien faire au final ? Tu attendis quelques secondes et voyant que rien ne se passait, tu sortis ta baguette de la poche de ton jean que tu avais agrandi magiquement pour pouvoir l’y mettre et tu allais te mettre devant Alice. Quelques secondes plus tard, un balai brisé se trouvait devant tes yeux. Tu les ferais quelques secondes et respirait un bon coup essayant de calmer ton rythme cardiaque qui c’était accéléré et tu dis : « Ridikulus ! » L’épouvantard se changea rapidement en manche à balai pour nettoyer le sol et voyant un placard tout près, tu le lévitais et le fis entrer là dedans avant de verrouiller la porte. Tu te tournais ensuite vers les deux demoiselles en disant : « Et bien on aura eu un samedi matin plein de surprises au moins. Qu’est-ce que tu faisais dans cette salle Bertha ? » Lui demandas-tu intrigué.
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serdaigle
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MessageSujet: Re: alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear   alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear Empty12/2/2013, 19:54


Alice Lincoln, Franck Londubat & Bertha Jorkins



(c) tumblr

Elle se revoyait, à peine haut comme trois pommes. Elle était partie avec une de ses amies de l'école jouer au parc sans surveillance. Toutes les deux se trouvaient assez responsable pour partir sans parents qui les protégeaient. De toute façon, si elles avaient demandé la permission de leurs parents, ils auraient aussitôt refusés. Ce parc avait une sale réputation parce qu'en arrière de celle-ci se trouvait une forêt dense et sombre. Quelqu'un aurait déjà retrouvé des énormes canines ou encore un couteau planté dans le sol ou bien des tâches de sangs. Cela dépendait de la personne qui propageait la rumeur dans la ville. Parfois, certaines personnes parlaient des trois éléments en même temps. Aventureuses, elles s'étaient faufilée entre les arbres et s'étaient retrouvés nez à nez avec un groupe de harpies. Bertha ne se souvient même pas comment elle avait fait pour se sauver, mais elle se souvient très bien comment la plus grande des harpies avaient dévoré son amie ce jour-là. Tout ce qu'elle avait eu comme séquelle était une gigantesque morsure qui s'étendait du milieu de son ventre, au milieu de son dos. Aujourd'hui, elle avait hérité de cette cicatrice comme souvenir. Les parents moldu de cette amie, avait dû oublier l'existence même de leur fille, mais Berthe avait ces affreuses images gravé dans sa mémoire. Ces souvenirs refit surface lorsqu'elle entendit au loin, une voix lui dire comme quoi c'était ridicule, qu'il ne pouvait pas avoir de Harpie dans l'école. Cette personne franchit le couloir et entra dans la salle des trophées. Bertha avait de la misère à réfléchir. Toujours très loin dans ses pensées, elle revint sur terre quand elle vit dans le fond de la classe des trophées le sosie d'Alice enfermé dans une boîte de verre. Elle tremblait et avait toujours de la difficulté à respirer, mais peu à peu elle reprenait ses esprits et le contrôle d'elle-même.

Elle lâche le bras de Franck, qui lui aussi s'engouffrait à son tour dans la salle. Bertha les rejoint dans la salle en retrait. Elle se posa contre le mur du fond et noua ses bras ensemble contre sa poitrine. La bleue et argent regarda le spectacle devant elle ; le sosie d'Alice c'était maintenant transformé en un balais brisé. « Ridikulus ! » En moins de temps qu'il en faut pour le dire, le balais balayait le sol et fut renvoyé dans sa place d'origine ; la penderie dans le fond de la classe. Bien sûr ! Un épouvantard. Comment avait-elle put être aussi stupide ? Bertha n'étais pas le genre de personne a pensé à vrai dire. Elle agissait et par la suite elle pensait, ce qui n'était pas la meilleure méthode à adopter en tant que sorcier. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait toujours eu de la difficulté dans les cours de défense contre les forces du mal. À bien y repenser, c'était tout bonnement impossible de retrouver une harpie -autre que Dolohov- dans tout Poudlard. « Et bien on aura eu un samedi matin plein de surprises au moins. Qu'est-ce que tu faisais dans cette salle Bertha ? » Un long silence s'installa. Même trop long. Elle devait dire quelque chose, pas la vérité évidemment, mais autre chose. Elle n'avait jamais été excellente sous la pression, aussi bien la seule chose qu'elle trouva à dire ne fut pas très convainquant. « Je suis venu regarder ce trophée pour le cours d'histoire de la magie. » Elle avait pointé le premier trophée à côté d'elle et lit en même temps que Franck et Alice son insigne. Cette récompense avait été distribuée à un certain Williams Guielltchock pour service rendu à l'école. D'après l'inscription, il avait tenu le plus beau concert de chant dans toute l'histoire de Poudlard. Bertha resta bouche-bée pendant une fraction de seconde devant ce trophée. Cela devait sans doute être la pire récompense, la plus ridicule, qu'on pouvait retrouver dans la salle au complet. Si seulement ce Guielltchock avait sauvé une vie ou une menace de gobelins, cela aurait pu lui sauver la mise, mais cette explication la menait encore plus dans le gouffre. Elle devait changer de sujet au plus rapidement. Ce n'était pas elle la coupable dans toute cette histoire, c'était Alice. « Et toi ? » Dit-elle d'un de reproche en fixant la jaune et noire. « Qu'est-ce que tu fessais collé contre ce blondinet dans le parc il y a quelques minutes ? Ou bien encore avec cet autre poufsouffle au début de l'année ? Vous aviez l'air pas mal plus que des amis. » Elle fusillât Lincoln du regard. Elle n'avait pas le droit de faire du mal à Franck. Elle devait empêcher à tout pris qu'elle lui arrache le coeur. Bertha savait qu'ils étaient ensemble, elle était la miss potin par excellence après tout. De toute façon, ce n'était un secret pour personne que c'est deux la se tournait autour depuis trop longtemps. D'ailleurs Bertha avait été l'une des confidente principale de Franck quand celui-ci voulait se vider le coeur au sujet de cette dernière. Oui elle l'avait été... mais elle passait de moins en moins de temps avec Franck, elle l'avait vu deux ou trois fois peut-être depuis le début de l'année. Il avait d'autre préoccupation... : Alice. Alors qu'elle, elle n'avait rien de nouveau au tableau. Elle avait encore se noeud qui se serrait fort dans sa poitrine lorsque quelqu'un parlais d'Amos Diggory. Bref, dans sa tête, elle devait dire la vérité avant que les choses aillent plus loin entre eux deux et que le mal ne soit déjà fait. Elle devait montrer la vérité à Franck.
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Alice C. Lincoln
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MessageSujet: Re: alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear   alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear Empty20/2/2013, 22:43

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Bertha, Franck & Alice

That suggests that what you fear most of all is - fear


J’avais pourtant cru que la journée commençait bien. C’était samedi. J’aime ce jour de la semaine. Le temps était agréable, malgré les morsures du froid alors que je me promenais dans le parc, et j’avais déjà planifié ma journée. Mais non, il faut croire que la vie ne peut pas être organisée dans ses moindres détails avant même qu’elle ne se déroule. Nous sommes impuissants face à elle, malgré tout ce que nous tentons de faire pour en contrôler le cours. Ma matinée s’était déjà assombrie après avoir croisé et remonté le moral à un de mes camarades de maison. Il avait alors fallu que je trouve Franck, lui seul pourrait me rendre le sourire et me réconforter. Tout semblait alors aller mieux, je l’avais trouvé et sans nous préoccuper de Dolohov et de ses décrets dictatoriaux, nous avions commencé à nous promener, main dans la main. Mais ce moment de délice fut très vite troublé par nulle autre que Bertha Jorkins qui avait fait irruption dans le couloir en hurlant qu’il y avait une harpie dans la salle des trophées. Soupçonneuse et m’attendant à une autre de ses « blagues », je m’étais dirigée sans méfiance vers cette salle… Eh bien ça m’apprendra me direz-vous ! Il n’y avait pas une harpie, c’était tout bonnement impossible, mais il y avait un charmant épouvantard qui se fit un plaisir d’utiliser ma claustrophobie pour m’effrayer. La sensation d’asphyxie était si forte que j’avais mis du temps à me saisir de ma baguette, et malgré ma parfaite conscience que je ne craignais rien en réalité, je n’avais pas réussi à prononcer la formule tant la peur et l’étouffement m’avaient affaiblie.

Sans vraiment m’en rendre compte, Franck vint à ma rescousse et sortit sa baguette. Mon double enfermé dans une boite s’évapora pour laisser place à un balai brisé et je recouvrai peu à peu une respiration plus calme et profonde. Une pointe de culpabilité et de tristesse s’insinua en moi alors que je voyais le pire cauchemar de Franck se matérialiser devant ses yeux. Mais il était fort et après quelques instants, il prononça un « Riddikulus ! » d’une voix forte et assurée. Le balai volant se transforma en un manche à balai pour nettoyer le sol. D’un coup de baguette, il fit léviter l’objet jusqu’au placard et verrouilla la porte. Nous soupirâmes tous les trois de soulagement.

« Et bien on aura eu un samedi matin plein de surprises au moins. Qu’est-ce que tu faisais dans cette salle Bertha ? »

Je souris. Effectivement, ce samedi matin n’était pas de tout repos et ne manquait pas de piquant. Mon regard se fit plus dur alors que je tournai les yeux vers Jorkins. Moi aussi, je me demandais bien ce qu’elle faisait là. Un silence s’installa, Bertha semblait réfléchir à vive allure et je commençais à avoir de sérieux doute sur la bleue et argent. Pour qu’elle prenne autant de temps, la raison de sa présence ne devait pas être avouable et ce fait m’intriguait au plus haut point. Cette fille, bien qu’elle soit pour d’obscures raisons amie avec mon Franck, ne m’avait jamais inspiré confiance. Il faut dire qu’elle avait toujours eu un goût prononcé pour les cancans et surtout, pour les propager. Qu’ils soient vrais ou faux. Ils étaient faux la plupart du temps d’ailleurs, mais le mal était le même pour la victime de ces rumeurs. Elle s’était déjà amusée à raconter des choses sur moi. Je ne sais pas pourquoi nous n’avons jamais pu nous rapprocher, malgré le lien non négligeable que représentait le préfet de Serdaigle… Quoi qu’il en soit, j’attendais avec une curiosité mal dissimulée sa réponse.

« Je suis venu regarder ce trophée pour le cours d'histoire de la magie. »
D’un même mouvement, Franck et moi tournâmes la tête pour lire l’inscription de l’insigne :

Williams Guielltchock, service rendu à l’école, pour le plus beau concert de chant jamais organisé dans toute l’histoire de Poudlard.


Au fur et à mesure que je lisais l’insigne, mon sourcil droit s’arquait dangereusement. Puis je lançai un regard mi désapprobateur, mi moqueur vers Bertha : sérieusement, avait-elle si peu de talent pour mentir, elle qui s’amusait pourtant à lancer des rumeurs dans toute l’école ? Quel professeur d’histoire de la magie pourrait demander de faire des recherches là-dessus et surtout dans le cadre de quel chapitre ? Ridicule. J’étais sur le point de rire et de lui sortir une pique bien sentie quand elle me fusilla du regard et me parla d’un ton cassant rempli de reproches.

"Et toi ? Qu'est-ce que tu faisais collée contre ce blondinet dans le parc il y a quelques minutes ? Ou bien encore avec cet autre poufsouffle au début de l'année ? Vous aviez l'air pas mal plus que des amis. »

Je lâchai une exclamation choquée et outrée. Acculée contre le mur par sa propre bêtise et son manque de discernement, voilà qu’elle cherchait à détourner l’attention et à rejeter la faute sur moi ! De quel droit surveillait-elle mes faits et gestes ? Et comment osait-elle dire de telles choses devant Franck, alors qu’elle savait parfaitement que nous étions un jeune couple ? Elle essayait encore une fois de me rendre victime de sa soif de potins en tout genre.

« Parce que tu me surveilles maintenant Jorkins ? Est-ce que je devrais avoir peur ? »

Je la regardai, les yeux écarquillés et habités par le mépris. La défier ne me faisait pas peur, et bien que je savais que Franck l’aimait bien, je n’étais pas disposée à me laisser calomnier de la sorte.

« Je n’ai pas de compte à te rendre, va donc trouver quelqu’un d’autre à salir avec tes insinuations. Sache seulement qu’être préfète me confère certaines responsabilités, et me préoccuper des autres élèves fait partir de mes attributions. C’est même mon devoir, et c’est pas Franck qui dira le contraire. »

Je croisai les bras et posai un regard appuyé sur mon petit ami, cherchant son soutien. Allait-il laisser Bertha me dire de telles choses ? Et si j’avais dû me fâcher et douter de Franck à chaque fois que je l’avais vu en train de faire son devoir de préfet, je ne lui parlerais plus depuis notre cinquième année.



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MessageSujet: Re: alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear   alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear Empty23/2/2013, 09:07

❝ that suggests that what you fear most of all is fear ❞
Tu aimais le samedi et tu l’aimais encore plus depuis qu’il te permettait de passer du temps avec Alice. Maintenant que vous étiez en couple, vous vouliez passer encore plus de temps ensemble et ce n’était pas toujours facile. Les préfets en chef ne vous mettez pas toujours ensemble pour patrouiller le château surtout que désormais ils avaient peur que vous ne fassiez pas bien votre travail et profitiez de ce temps là pour faire autre chose. Ce n’était pas du tout votre genre et vous preniez tous les deux vos rôles de préfets très au sérieux. Tu étais tombé sur Alice par hasard ce matin dans un couloir en descendant chercher quelque chose à manger. Désormais tu avais complètement oublié ton but premier et tu décidais de profiter du temps que tu avais avec Alice avant que vous n’ayez tous les deux à retourner travailler sur vos devoirs respectifs. Tu l’écoutais donc tranquillement te parler de sa semaine et tu commençais à lui raconter la tienne quand tout d’un coup, la porte de la salle des trophées s’ouvrit brusquement et ton amie proche, Bertha Jorkins, te tomba dans les bras en criant qu’il y avait une harpie dans la salle. Tu connaissais cette créature pour en avoir entendu parler dans les cours de soin aux créatures magiques lors de tes sept premières années à Poudlard et tu étais certain que ce n’était pas le genre de créature que l’on trouvait dans un château. En échangeant un regard avec Alice, tu vis qu’elle pensait la même chose que toi et c’est baguette à la main qu’elle rentra dans la salle. Ayant toujours Bertha dans les bras tu ne bougeas tout d’abord pas d’un poil mais reprenant ses esprits, la demoiselle finit par se reprendre et ne voyant pas Alice revenir, tu décidais de rentrer dans la pièce. Tu avais déjà une idée de ce qui venait de terrifier Bertha, vous aviez déjà parlé tous les deux de vos épouvantards respectifs et tu pensais qu’Alice allait pouvoir s’en sortir mais apparemment non. Elle semblait tétanisée devant son image qui était en train d’étouffer. Tu savais qu’il fallait que tu agisses et vite parce qu’il valait mieux qu’Alice ne soit pas trop secouée. Tu vins te placer devant elle et bien entendu, l’épouvantard prit la forme d’un balai brisé. Tu vis des images de ce match dans ton esprit en train de se rejouer mais tu pris une grande inspiration et dit la formule avant d’envoyer l’épouvantard dans le placard à balai où il devait se trouver avant d’avoir été dérangé. Tu ne pus t’empêcher de demander ensuite à Bertha ce qu’elle faisait dans cette pièce qui était très peu visitée, à part pour des couples ayant envi d’un endroit calme et discret pour profiter de la présence de l’autre … « Je suis venu regarder ce trophée pour le cours d'histoire de la magie. » En même temps qu’Alice, tu te tournais vers le trophée en question et quand tu lus l’inscription, tu levais les yeux au ciel. Il était clair que Bertha n’était pas là pour cela et tu ne comprenais pas vraiment pourquoi elle venait de te mentir. En général ce n’était pas le genre de la jeune fille et tu avais presque envi de lui demander ce qu’elle faisait pour de vrai dans cette pièce quand elle se tourna vers Alice en disant : « Et toi ? Qu'est-ce que tu faisais collée contre ce blondinet dans le parc il y a quelques minutes ? Ou bien encore avec cet autre poufsouffle au début de l'année ? Vous aviez l'air pas mal plus que des amis. » Là, tu ne comprenais pas ce qui était en train de se passer et pourquoi Bertha était aussi méchante envers Alice qui ne devait pas lui avoir fait grand chose. Et de quoi était-elle en train de parler ? Tu avais pris le temps de lui annoncer quelques jours plus tôt que tu étais en couple avec Alice alors pourquoi était-elle en train de l’accuser de te tromper ? Tu avais confiance en Alice, plus qu’en quiconque dans ce monde et en voyant son air choqué, tu pus voir qu’elle était aussi surprise que toi. « Parce que tu me surveilles maintenant Jorkins ? Est-ce que je devrais avoir peur ? Je n’ai pas de compte à te rendre, va donc trouver quelqu’un d’autre à salir avec tes insinuations. Sache seulement qu’être préfète me confère certaines responsabilités, et me préoccuper des autres élèves fait partir de mes attributions. C’est même mon devoir, et c’est pas Franck qui dira le contraire. » Tu n’avais vu que ce côté d’Alice en de très rares occasions parce qu’elle était du genre à apprécier tout le monde. Apparemment, cela ne marchait pas avec Bertha et cela te déçu un peu parce que Bertha était une de tes amies proches mais tant pis, après tout tout le monde ne peut pas s’entendre dans la vie. Tu sentais que la tension était en train de monter et tu n’avais aucune envie d’assister à ce genre de dispute ce matin. « Bertha, je ne comprends pas où tu vas avec ces accusations, je t’ai dis qu’Alice et moi on était en couple et si des élèves ne se sentaient pas bien, c’est normal qu’elle aille les aider. Tu sais très bien que je fais pareil avec les Serdaigle. » Tu ne comprenais pas ce qu’était en train de faire Bertha. Pour toi c’était incompréhensible. Que cherchait-elle à faire ? Quel message voulait-elle réellement faire passer ? « Je fais confiance à Alice et tu le sais très bien. Par contre, ce que je ne comprends pas c’est le message que tu essayes de faire passer par tout ça. Tu sais que tu peux me le dire directement pas vrai ? »
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MessageSujet: Re: alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear   alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear Empty24/2/2013, 02:31


Alice Lincoln, Franck Londubat & Bertha Jorkins



(c) tumblr

« Parce que tu me surveilles maintenant Jorkins ? Est-ce que je devrais avoir peur ? » Elle plissa les yeux et enfonça ses doigts dans la chair de sa main. Définitivement, Bertha n'arrivait pas à supporter cette Alice. Pas depuis le début de cette année du moins. Pourtant, elle n'avait jamais eu de problème avec la jaune et noire jusqu'à ce qu'elle et Franck forment un couple. Au plus profond d'elle-même, Bertha savait pourquoi, mais elle ne pouvait se résoudre à divulguer ce secret, cette tristesse. Elle se sentait sale, souiller, abjecte rien que d'y penser. Pour repousser cette sensation, elle s'était créée cette colère aveugle contre Alice. Bertha s'était toujours camouflé en dessous de cette carapace en guise de protection. Cela la rassurait. De cette façon, les autres autour d'elle ne pouvait pas l'atteindre. Elle passait sa colère, qu'elle ressentait contre elle-même, sur les autres. Intérieurement, elle se sentait humilier et piétiné, mais jamais la Jorkins ne baissait jamais les bras, et ce, même si elle devait se faire mal à elle-même. Elle jouait tellement souvent la comédie sur ce qu'elle ressentait réellement qu'elle était devenue une actrice pour dissimuler son vrai visage. À la surface, Bertha bouillonnait. Elle ne cessait de fixer Alice en quête de quelconque signe de faiblesse. Cette dernière semblait commencer à perdre son sang-froid. Au moins elle ne serait pas la seule alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear 3684740496 « Je n'ai pas de compte à te rendre, va donc trouver quelqu'un d'autre à salir avec tes insinuations. Sache seulement qu'être préfète me confère certaines responsabilités, et me préoccuper des autres élèves fait partir de mes attributions. C'est même mon devoir, et c'est pas Franck qui dira le contraire. » Désormais elle ne pensait qu'à une seule chose ; sa nouvelle mission qui était de détruire tous les arguments de la poufsouffle et ne jamais la laisser gagner dans ce combat. Bertha jeta un bref coup d'oeil à Franck. Évidemment, son ami était un peu à la ramasse dans cette dispute. Il était l'entre-milieu qui aurait, à la fin de toute cette histoire, à trancher entre sa nouvelle petite-amie qu'il aimait depuis tant d'année et son amie qui l'avait supporter et épauler depuis le début de leur scolarité à Poudlard. Elle vit que celui-ci était surpris de la réaction de la jaune et noire. Bertha laisse échapper un sourire, peut-être était-ce un point gagné en sa faveur. « Bertha, je ne comprends pas où tu vas avec ces accusations, je t'ai dit qu'Alice et moi on était en couple et si des élèves ne se sentaient pas bien, c'est normal qu'elle aille les aider. Tu sais très bien que je fais pareil avec les Serdaigle. Je fais confiance à Alice et tu le sais très bien. Par contre, ce que je ne comprends pas c'est le message que tu essayes de faire passer par tout ça. Tu sais que tu peux me le dire directement pas vrai ? » D'un coup, tout disparu, toute cette colère, toute cette rage. Elle le voyait, elle le sentait, s'il avait pu, Franck aurait pris ses jambes à son coup pour fuir cette dispute. Elle se sentait tellement ridicule de faire vivre ça à Franck, elle le considérait, et de loin, comme son meilleur ami, et voilà qu'il devait supporter cette tension. Bertha sentait qu'un énorme poids venait de lui tomber sur les épaules. Elle avait créé ce conflit... et pour quel raisons déjà ? Pour lui... « Mais... mais... votre travail de prêfet n'est tout de même pas d'aller câliné et charmer les beaux et grands jeunes hommes en détresse. » Rétorqua-t-elle d'un ton qui se voulait sévère. Toutefois, sa voix sonna plus aigu qu'à l'ordinaire. Bertha était bel et bien rendu maître dans l'art de jouer la comédie, mais sa faiblesse avait toujours été ses amis les plus chers dans son coeur. Elle n'arrivait plus à jouer la comédie devant Franck. Elle était rendue vulnérable. Elle s'était bâtie cette défense parce que son ami lui manquait, ils passaient de moins en moins de temps ensemble. Effet, ils se voyaient plus du tout. Ils n'avaient plus beaucoup de cours en commun. Franck devait remplir ses fonctions de prêfets et Bertha avait beaucoup de problèmes en classe et passait la majorité de son temps libre à la bibliothèque. Maintenant que Franck et Alice sortaient ensemble, Bertha savait qu'elle n'était plus importante aux yeux de celui-ci et c'est pourquoi elle s'était mise à détester la poufsouffle. Malgré elle, elle avait créés une rumeur malsaine sur Alice, espérant au profond d'elle-même, que les tourtereaux mettre fin à leur relation. Inévitablement Franck serait retourné vers elle et elle en aurait profité pour le consoler sa peine d'amour. Toutefois, les mots du Londubat venaient de la ramener à la raison. Cette sensation de saleté l'avait rejointe et elle ne pouvait la repousser. « C'est bon Franck, j'ai compris... il n'y a qu'Alice qui compte pour toi maintenant. » Elle plaqua ses mains contre sa bouche. Ses mots étaient sortis d'eux-mêmes. Elle les regrettait aussitôt. Bertha ne voulait pas révéler à quel point elle était abjecte et elle venait de signer son arrêt de mort -ou du moins la mort de son amour propre-
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MessageSujet: Re: alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear   alice&franck ► That suggests that what you fear most of all is - fear Empty25/2/2013, 18:59

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Bertha, Franck & Alice

That suggests that what you fear most of all is - fear


Je sentais la colère monter dangereusement en moi. Il fallait avouer que cela m'arrivait rarement et du coup, je ne savais pas toujours gérer mes accès de colère. Pourtant, ma tension devait s'exprimer, j'avais besoin d'exploser. J'étais passablement choquée par ce qu'était en train de faire Bertha. Essayer de faire croire à Franck que je le trompais était certainement la pire chose qu'elle pouvait faire contre moi. Surtout que notre couple était tout récent, et que cela faisait tellement d'années que j'attendais ça, que nous attendions ça ! J'étais si heureuse ces derniers jours, pourquoi fallait-il qu'elle tente de tout gâcher ? Et sérieusement, est-ce qu'elle se rendait compte qu'elle ferait autant de mal à Franck qu'à moi ? Je me demandais vraiment s'il arrivait à Jorkins de réfléchir avant d'agir, mais il semblerait que ce n'était pas sa tasse de thé. D'autant plus que ses accusations étaient fausses, évidemment.
Comme à chaque fois que je m'énerve et que quelqu'un me blesse, mon visage se pare d'un air profondément méprisant et mon ton devient cinglant. Adieu la douce Alice, bonjour Némésis qui est capable d'écraser quiconque par une simple phrase juste pour se venger. Je ne voulais pas faire subir ça à Franck, je n'aimais pas qu'il me voit ainsi, mais je n'arrivais pas à réellement me maîtriser. Je savais qu'ils étaient amis, et je n'avais rien contre jusqu'au beau jour où la serdaigle a décidé que je n'étais pas une personne de confiance. Mais pourquoi pensait-elle ça au juste ? Je ne lui avais jamais rien fait. Je voyais Franck en proie à un débat intérieur, et à cet instant précis, j'en voulais terriblement à Bertha de lui faire subir ça.

« Bertha, je ne comprends pas où tu vas avec ces accusations, je t’ai dis qu’Alice et moi on était en couple et si des élèves ne se sentaient pas bien, c’est normal qu’elle aille les aider. Tu sais très bien que je fais pareil avec les Serdaigle. Je fais confiance à Alice et tu le sais très bien. Par contre, ce que je ne comprends pas c’est le message que tu essayes de faire passer par tout ça. Tu sais que tu peux me le dire directement pas vrai ? »

Je souris intérieurement et regardai la bleue et argent avec un air vainqueur : Franck prenait ma défense. Il savait que ce qu'elle racontait était un tissu de mensonge, c'était tout ce qui m'importait là, maintenant. Soulagée, j'attrapai la main de mon petit ami, et la pressai en signe de remerciement pour son soutien. Mais très vite, je sentis que quelque chose n'allait pas, et ma victoire devint amer.

« Mais... mais... votre travail de prêfet n'est tout de même pas d'aller câliné et charmer les beaux et grands jeunes hommes en détresse. »

La voix de Bertha était étrangement aiguë et tremblotante et je voyais dans ses yeux quelque chose que je n'avais encore jamais observé chez elle : de la culpabilité. Ou du moins, c'est ce que je croyais déceler. Face à ce spectacle, je me retrouvai impuissante et ma colère montante commença à retomber comme un soufflet raté, et je fus incapable de rétorquer quoi que ce soit. Je ne faisais que regarder Jorkins, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Pourtant, sa phrase aurait dû me mettre en colère... Puis soudain, le visage de Bertha se fit plus dur.

« C'est bon Franck, j'ai compris... il n'y a qu'Alice qui compte pour toi maintenant. »

Elle plaqua tout d'un coup ses mains sur sa bouche, les yeux un peu écarquillés. Elle n'avait apparemment pas compté dire cela, ça lui avait échappé. J'ouvris grands les yeux, sentant qu'à présent, c'était moi que la conversation dépassait, et non plus Franck qui se retrouvé mêlé dans une dispute de filles. Je commençais à prendre conscience que le problème n'était pas forcément moi, mais résidait ailleurs, dans la relation entre Franck et Bertha. Mes yeux voyagèrent entre mon petit ami et mon accusatrice, cherchant à comprendre. Qu'est-ce qu'il se passait ? Etait-elle... jalouse ?
Je lâchai alors la main de Franck, perdue et ne me sentant soudain plus à ma place.

"OK. Je ne sais pas quel est le problème, mais il est clair que je suis de trop dans cette conversation. "

Je m'écartai un peu, les regardant toujours, et me dirigeai vers la porte. "Je crois que vous devriez parler tous les deux, ça vous ferait du bien et la prochaine fois, Bertha, comporte toi en adulte et règle tes problèmes sans t'en prendre à d'autres personnes. Franck, on se retrouve plus tard."

Ouvrant la porte, je jetai un dernier regard derrière moi. J'espérais sincèrement que cette histoire s'arrange, pour moi comme pour Franck. Et un peu pour Bertha aussi.


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