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 I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.

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Bonnie S. Arton
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MessageSujet: I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.   I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Empty7/12/2012, 16:46

I'VE COME HERE TO STARE.
I WANNA TOUCH, I WANNA KISS AND IF YOU SAY NO, I'LL PERSIST, WITH YOU TONIGHT, YOU'LL MAKE IT RIGHT. DON'T KNOW WHAT YOU'RE DOING TO ME.

I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Alm3jlUne mèche de cheveux tombait délicatement sur le visage brun de la demoiselle Arton alors qu’elle secouait frénétiquement la tête, une main plongée dans la longue masse épaisse de boucles. Ses doigts fins tiraient de temps à autres une autre mèche afin de la rendre aussi aérienne que les autres. Et puis, quand ses mains de fée eurent fini de trifouiller la chevelure de la belle, elle s’étira de tout son long avant d’admirer le résultat dans la vitrine de l’une des étagères de la bibliothèque. Enfin, de la Réserve plutôt. Car ces mêmes doigts de fée se posèrent délicatement sur la poignée de la paroi pour en extraire un livre épais, un livre noir. Aucun titre, aucun nom d’auteur et pourtant, Bonnie savait qu’il représentait beaucoup aux yeux de nombreux professeurs. La précédente bibliothécaire, Mrs Deweelish, avait fini par cacher l’infâme ouvrage de peur qu’un élève aventureux ne décide de s’en emparer mais la jeune australienne, à son arrivée, l’avait remis à sa place. Et rapidement, elle comprit pourquoi le dit livre avait disparu de la circulation. A son tour, elle retira l’ouvrage des rayons, prétextant de ne pas savoir où il était lorsque l’un de ses collègues professeurs l’interrogeait sur la question. Mais quand le garde-chasse vint à la rencontre de l’australienne, son discours changea. Certes, le livre avait disparu. Et oh, magie, il avait réapparu aujourd’hui, alors que Bonnie Arton se recoiffait gracieusement avant de sortir et d’affronter le froid écossais. Elle pensait à ce corps, ce magnifique corps masculin que son esprit retord imaginait sans arrêt et un sourire carnassier prit place sur son visage de poupée. Pour une fois, ce n’était pas l’homme qui lui courait après, qui lui faisait la cour. Pour une fois, c’était elle qui le cherchait, qui le provoquait sans ménage. Et lui, il l’ignorait. Qu’importe, l’australienne n’avait pas dit son dernier mot. Armée du livre dangereux, elle jeta un dernier coup d’œil à la bibliothèque et la ferma pour le reste de la soirée. Dix-huit heures. Quel élève étudierait à cette heure-là, de toute façon ?
Le sourire carnassier qu’arborait la jeune femme ne semblait pas la quitter d’une seule seconde. Elle se dirigea brièvement dans sa chambre, tenant fermement le livre, et s’empara de sa cape, de ses gants, de son béret, parée à affronter le froid. Soit l’attirail anti-glamour par excellence. Cependant, ne vous méprenez pas. Ce n’était pas parce que la demoiselle Arton avait revêtu sa petite robe en laine qu’elle en avait négligé ce qui se trouvait en dessous. Oh que non ! En cas de force majeur, il fallait tout prévoir, y compris le type de sous-vêtements. Alors, son choix s’était porté sur un ensemble noir des plus suggestifs. Cas de force majeur, on vous aura prévenus. D’autant plus que cette fois-ci, elle prévoyait bien de prendre un thé avec le garde-chasse, dans sa petite cabane, faute de quatre heures. Sa cape posée docilement sur ses épaules, parée à affronter le froid, Bonnie sortit de sa chambre puis du château d’un pas déterminé. Sur son passage, les élèves la gratifiaient de formules de politesse, formules auxquelles elle devait répondre afin de ne pas passer pour une vieille bibliothécaire aigrie. Et puis, d’un seul coup, plus personne. Elle et le manteau épais de neige, la cabane du garde-chasse se profilant à l’horizon. Ses pas s’enfonçaient dans la neige, laissant ainsi aux yeux du reste du château une preuve visible de son absence. A mesure que Bonnie avançait, son orgueil de femme grandissait alors que la cabane se rapprochait dangereusement de son champ de vision. L’actrice allait entrer en scène, la victime piégée par le loup. Curieux, n’est-ce pas, de considérer un homme comme un morceau de viande, une récompense ? Certes. Mais c’était la philosophie de l’australienne, allez savoir pourquoi. Finalement, le chemin de la jeune femme s’arrêta à la porte de la cabane. Elle frappa trois fois, trois fois qui restèrent sans réponse. Froissée, Bonnie eut soudainement envie de retourner au château. Et bien, qu’il ne réponde pas, qu’il vienne le chercher lui-même son foutu livre, pensa-t-elle intérieurement alors que son visage affichait un profond agacement. Partie sur sa lancée, Bonnie fut néanmoins retenue par le bruit répétitif de quelqu’un qui semblait couper du bois. Et tout devint plus clair subitement. En tant que garde-chasse, la future proie de la demoiselle Arton devait forcément travailler et non pas préparer le thé avec un petit tablier rose. On l’aurait envoyé aux cuisines, autrement. L’agacement se transforma dès lors en satisfaction, satisfaction qu’elle manifestait en déambulant de tout son être tel un mannequin sur un podium. Sauf que dans la neige, techniquement, c’était beaucoup moins glamour. Lorsqu’arrivée à la hauteur du délicieux McNair certainement transpirant après tant d’effort et cherchant peut-être du réconfort pour la nuit, elle se composa un visage chaleureux, amical. « Monsieur McNair, commença-t-elle de sa voix flutée, j’ai finalement trouvé le livre que vous cherchiez, l’autre jour. Cette vieille pie de Dweelish l’avait posé tout en haut d’une étagère et j’ai remué ciel et terre pour le descendre. Alors prenez-en soin ». Naturellement, elle se voulait taquine, ce n’était nullement une reproche ou un ordre. Quoique les ordres…Elle chassa immédiatement cette pensée de son esprit. Mais…Wait a second. D’un seul coup, Bonnie réalisa qu’ils se trouvaient en lisière de la Forêt Interdite et inconsciamment, elle fit un pas en arrière. Pas à cause de l’odeur corporelle de monsieur McNair, non ça lui était bien égal, mais plutôt parce que la demoiselle Arton n’était pas très vaillante. Ou du moins, c’était ce qu’elle laissait entendre. Le plan demoiselle en détresse, vous vous souvenez ? Oh que oui.


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F. Ardhen McNair
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MessageSujet: Re: I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.   I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Empty7/12/2012, 20:31



I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. 379139DUNHILL1Trouver un sapin de noël… Quelle idée saugrenue ! Pourtant, à l’époque où il se trouvait lui-même à Poudlard, n’appréciait-il pas la vue de cet immense sapin trônant au beau milieu de la Grande Salle, savamment décoré par quelques élèves méritants ? De ce qu’il en savait alors, l’appartenance à une maison n’importait que peu tant qu’il s’agissait d’orner de guirlandes et autres diversités sur cet imposant arbre. À cette époque, le garde-chasse était doué pour trouver LE parfait arbre, et jamais aucun élève n’avait été déçu par son choix. Mais cette année pourtant, c’était à lui de trouver le sapin parfait, une tâche ardue quelque part, et occupant ses pensées depuis plusieurs jours, tout du moins, depuis que Dumbledore était venu le trouver pour lui rappeler cette tâche. Si encore ce n’était trouver qu’un seul sapin, mais il s’agissait aussi d’en trouver un pour chaque dortoir, de surcroit, mais aussi pour sa propre demeure. Il ne pourrait laisser la forêt interdite sans surveillance durant les vacances de Noël, il avait donc été convenu qu’Heÿrees viendrait passer les deux semaines ici, à Poudlard, découvrant en avant-première l’école où elle se rendrait lorsqu’elle serait en âge d’étudier la magie. Anxieux, il l’était, secret qu’il conservait jalousement : nul ne devait découvrir qu’il avait une enfant. Mais pis encore que cela, il était angoissé à l’idée que sa propre fille n’apprécie pas le petit sapin qu’elle aurait à décorer d’elle-même. Que voulez-vous, on peut paraître insensible aux premiers abords et fondre totalement sous le charme de sa propre chair. Attrapant finalement son manteau, il finit par s’aventurer dehors, non sans s’armer de quelques lanternes et de cette hache, fidèle au poste depuis des années. Il y a bien un coin de la lisière de la forêt qui a retenu son attention et regorge d’arbres parfaits pour l’occasion hivernale… Zone à peu près sure où nul centaure ne viendrait s’aventurer de même.

Voilà que déjà il dispose plusieurs lanternes autour de la dite zone, cherchant l’immense arbre que les jeunes auront l’occasion de décorer au lendemain. Car s’il le coupe ce soir, il va sans dire qu’il ne portera pas avant le petit matin vers la grande salle, puisqu’il lui faudra encore tailler le pied et se débarrasser de quelques branches inutiles qui gêneront certainement la mise en place de l’arbre. Petit arbre pour sa maison… trouvé… Quant à ceux-ci… moui, parfait pour les dortoir… AH ! La perle rare. Et ne sera pas une mince affaire. Mais déjà le garde-chasse se défait de son manteau, conscient que le travail le réchauffera ; inspiration, et voici le premier coup de hache entamant le tronc, puis un second, lui assurant que la tâche sera bien plus longue et ardue qu’il ne l’aurait pensé. En avant McNair, tu sais que tu peux le faire ! Et tandis que la hache s’abat, ses pensées défilent, voguant à mesure qu’il réfléchit, sans jamais vraiment s’attarder sur un sujet précis, comprendre une idée le couperait dans son élan, et en ce début de soirée, il ne peut bien évidemment se le permettre. Pourtant, cessant un instant son grabuge, il épongea son front d’un revers de manche, constatant avec satisfaction qu’il avait vu juste : il avait déjà bien chaud, et suait comme un homme des cavernes. Qu’importe, il pourrait s’octroyer une bonne douche brûlante après cet effort-ci, avant de se plonger dans un travail d’une toute autre nature.

Pour autant, l’idée glissa hors de ses pensées aussi vite qu’elle ne fut arrivée, alors que son regard s’aventura vers les tourelles du château, sitôt attirée par une silhouette se dirigeant vers sa propre demeure. Briséis ? Non, il ne connaissait que trop ses courbes. Dolohov ? Certainement pas, ces jambes-là… il lui semblait les connaître… Pas l’infirmière… Bah. De toute manière, il n’irait pas à sa rencontre, il ne pouvait décemment pas laisser un arbre à moitié achevé de la sorte. Au pire, l’inconnue attendrait elle là-bas – puisqu’il est tout bonnement impossible de rentrer chez lui, ayant assuré des protections inviolables – au mieux, le rejoindrait ici, alertée par les nouveaux bruits de hache, auquel cas, rentrerait au château où ils se rencontreraient peut-être. Lui, n’avait de toute évidence, nulle intention de se laisser distraire. À moins que… « Monsieur McNair… » Oh. LA bibliothécaire, bien évidemment. Comment avait-il put seulement osé oublier à qui appartenait cette paire de jambes interminables ? Bonnie Arton. « J’ai finalement trouvé le livre que vous cherchiez, l’autre jour. Cette vieille pie de Dweelish l’avait posé tout en haut d’une étagère et j’ai remué ciel et terre pour le descendre. Alors prenez-en soin. » Un instant, il cessa de s’acharner contre le pauvre arbre meurtri pour tourner son regard acier sur la délicieuse créature chaudement vêtue. La petite avait fait du chemin depuis la dernière fois qu’il l’avait vu à Poudlard. Comment oublier à l’époque qu’elle tentait par tous les moyens d’attirer le regard du serdaigle qu’il était ? À l’époque, il en riait déjà, mais c’était encore bien plus amusant en cette année, tandis qu’il feignait l’indifférence tout autant que l’oublie de la jeune femme. Une façon de voir peut-être si elle allait fournir de nouveaux efforts pour le mettre dans son lit ? Ou si au contraire elle avait finit par laisser tomber avec l’âge ? Et elle avait bravé le froid pour lui apporter ce bouquin ? Délectable créature. « Ah Miss Arton ! Il n’était pas utile de vous aventurer ici pour m’apporter votre trouvaille, je serai passé le chercher ! », Bien entendu, en pleine journée, dans cette bibliothèque remplie d’étudiants. Mais déjà ne porte plus le regard sur la créature, reprenant son travail là où il l’a laissé, sans même se soucier du bien être de la jeune femme. Rustre, infâme. Rien qui ne change en ce qui le concerne. Puis un craquement, et enfin un vacillement. « Reculez Miss Arton, l’arbre va tomber, et j’ignore encore ce que cachent ses branches. » Lutins, chaporouges… les suppositions sont nombreuses. Mais avec le vacarme, les créatures alentours s’éloigneront un temps. Trois… deux… un. ET VLAAAAM. Cible à terre et déjà un sourire de satisfaction s’installe sur les lèvres de l’ancien Serdaigle. Enfin, il daigne accorder de l’attention à cette compagne de soirée, observant sa tenue. Une vraie gravure de mode, charmante, et pour un peu, pourrait presque se conduire en coureur de jupons d’autrefois et décider de glisser la sexy bibliothécaire dans son lit. Hélas pour elle, pour lui ? ses pensées sont ailleurs. « Permettez que je termine ce travail ? Installez-vous sur le tronc, je vais installer les lanternes autour de vous et lancer un sort de réchaud. Il serait dommage que vous tombiez malade. » L’inviter chez lui à patienter ? Hors de question, il tient à ses secrets plus que tout au monde, et pour l’heure, il ne fait pas réellement confiance à la jolie brune. Une femme qui brave le froid pour un bouquin ne peut qu’avoir quelques idées derrière la tête après tout.


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Bonnie S. Arton
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MessageSujet: Re: I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.   I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Empty8/12/2012, 09:20

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I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Alm3jlA peine sortie du château, le froid qui émanait du manteau blanc envahissait la pauvre demoiselle Arton. Son teint naturellement hâlé avait laissé place à des joues rosies par les faibles températures d’un mois de Décembre. Mais au fond, elle était habituée. Elle était habituée à ce froid glacial qui surgissait brutalement de nulle part alors que dans son Australie natale, la chaleur d’un été sans fin dominait largement le pays. La plupart du temps, femme d’intérieur, Bonnie préférait rester emmitouflée chez elle, dans son lit, une tasse de thé à la main, un amant endormi de l’autre. Et la neige qui tombait continuellement dehors. Sa voix flûtée, tandis que la jeune femme appelait le garde-chasse pour lui annoncer une bonne nouvelle, résonnait faiblement à travers l’immensité du parc de Poudlard, chant de sirène que seul un homme ne pourrait entendre, au fond. Ardhen McNair cessa donc toute activité à son arrivée et la gratifia d’une formule de politesse tandis qu’elle le taquinait ouvertement. « Ah Miss Arton ! Il n’était pas utile de vous aventurer ici pour m’apporter votre trouvaille, je serai passé le chercher ! » Oh oui, crie mon nom, pensa intérieurement la jeune femme, un rictus se formant au coin de ses lèvres charnues. Naturellement, inutile de préciser que Bonnie ne perdait pas de vue son objectif ; alors il fallait se montrer comme était la créature la plus adorable et la plus jolie jamais rencontrée. On ne savait jamais, si d’autres femelles en rut lui couraient après, l’australienne devait assurer ses arrières. « Je vous en prie, c’est normal, répondit-elle d’un petit rire cristallin, et puis, je préférais vous le remettre en main propre dans un endroit où personne ne nous verra plutôt que devant la foule d’élèves. Cet ouvrage ne doit vraiment pas passer entre les mains d’une jeune personne. » Mais à peine avait elle terminé sa phrase que déjà, il semblait se détourner de son interlocutrice. La demoiselle Arton, persuadée de l’efficacité de son plan, ne put s’empêcher de rester bouche bée un court instant, les sourcils froncés, le regard menaçant. JAMAIS, ô grand jamais, un homme n’avait daigné lui tourner le dos pour lui préférer à un travail salissant, transpirant, physique, contribuant largement au développement de muscles, nécessitant une bonne douche chaude, agréable à rega…Stop. Son expression consternée qu’elle avait adopté quelques minutes auparavant laissa donc place à un air détendu, un regard brûlant tandis qu’elle observait le maître à l’œuvre. S’il était aussi habile de ses bras et de ses mains avec un arbre, Bonnie osait imaginer ce que cela pouvait donner avec une femme. Mais ô, triste nouvelle, le bruit d’un arbre qui vacille la sortit momentanément de ses pensées peu chastes. « Reculez Miss Arton, l’arbre va tomber, et j’ignore encore ce que cachent ses branches. » Soucieuse de sa tenue et peu encline à faire une rencontre quelque peu étrange, elle s’exécute, le regard soucieux, impressionnée par le courage de cet homme qui daigne lui accorder sa protection. Non, elle s’en foutait royalement seulement, le plan demoiselle en détresse la forçait à jouer la comédie. Une fois le travail achevé, l’homme des cavernes se tourna en direction de son interlocutrice et sembla dès lors l’observer en détail. Ainsi, son plan fonctionnait déjà ? Un sourire mutin et un regard toujours aussi brûlant témoignaient de sa satisfaction personnelle. S’il en avait envie, ils pouvaient même le faire dans la neige, peu importait si Bonnie attrapait une pneumonie le lendemain. « Permettez que je termine ce travail ? Installez-vous sur le tronc, je vais installer les lanternes autour de vous et lancer un sort de réchaud. Il serait dommage que vous tombiez malade. » Bonnie resta un instant perplexe, se demandant pour quoi au fond, il avait fallu qu’elle eut envie d’un homme aussi étrange que le sieur McNair. Alors, se sentant obligée, elle prit place sur le tronc, l’air faussement inquiet. Bien évidemment, en s’asseyant sur le morceau de bois, la demoiselle Arton avait pris soin de bien mettre ses jambes en valeur en les croisant, la cape et la robe découvrant un peu plus la chair dissimulée par un collant opaque, histoire de laisser à son interlocuteur l’occasion de fantasmer un peu. Enfin, surtout de le déstabiliser. « Allez-y, faites donc, j’ai tout mon temps. » Une pause. « Oh, je ne dirais pas non, un peu de chaleur me ferait le plus grand bien. Je déteste avoir froid. Qui aime avoir froid, au fond ! Certainement pas vous en tout cas ! Ce travail doit vous exténuer et vous donner chaud. Courage, le calvaire est presque fini. N’hésitez donc pas si vous avez besoin d’aide, je serais ravie d’avoir contribué ne serait-ce qu’un tout petit peu à l’abattement de l’arbre le plus important de l’année. » Et tandis qu’elle prononçait ces paroles pleines de malice, Bonnie retira son béret et libéra le flux de boucles sauvages d’un geste de la main puis le posa docilement sur ses genoux, attendant patiemment que l’objet de son désir ne finisse de travailler. Pourquoi la faisait-il attendre ici, au fond ? Voulait-il vraiment boire le thé et discuter avec une brûlante demoiselle en plein froid hivernal ? On vous aura prévenu, enfin surtout le sieur McNair. Bonnie est une femme d’intérieur : une tasse de thé d’une main, un amant endormi de l’autre. La soirée ne pouvait s’annoncer que plus charmante, Bonnie en était persuadée. Elle avait bien fait de préparer des dessous auxquels même un moine ne pouvait décemment résister.


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F. Ardhen McNair
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MessageSujet: Re: I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.   I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Empty21/12/2012, 19:42



I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. 379139DUNHILL1Un nuage de fumée s’échappa un bref instant de ses lèvres, alors qu’il se plaisait à observer le tronc de cet arbre qu’il allait bientôt détrôner. Visiblement, ce ne serait pas une mince affaire, mais celui-ci en valait vraiment la chandelle. À voir naturellement ce que les étudiants feraient de lui après. Bah, quoi qu’ils en fassent, il resterait majestueux, car jusqu’alors, jamais Ardhen n’avait vu un sapin de Noël dérogeant à la règle du parfait arbre pour cette période. Restait tout de même à l’abattre. Un coup de hache, puis un deuxième, et voilà l’exercice physique qui commence, à bientôt se demander pourquoi il n’a pas plutôt postulé pour le poste de professeur de Maléfices et Envoûtements : n’est-ce pas une matière dans laquelle il excelle ? Hum. Il tenterait certainement sa chance plus tard, Dolohov avait besoin de lui ici, pour l’heure. De toute manière, il doutait fortement que les centaures accepteraient un autre garde-chasse pour le moment, lui qui avait réussi à obtenir un entretien avec le plus brave d’entre eux, ce n’était décemment pas le moment pour renoncer à ce genre de contact fructueux. Hélas, ses pensées furent bien trop vite interrompues par l’arrivée de la délicieuse bibliothécaire. Ah la maligne enfant, persuadée de pouvoir glisser tout homme entre ses draps. Il ne doutait pas de cette activité-ci, l’ayant déjà aperçue aux bras de plusieurs grands sorciers, bien qu’elle semblât, en cette année, avoir trouvé une autre voie bien plus modeste… À moins qu’elle n’ait tout simplement décidé de mettre la main sur de plus jeunes proies ? Non, de cela il doutait, auquel cas, sans doute ne serait-elle pas ici, à braver le froid pour un simple livre. « Je vous en prie, c’est normal, et puis, je préférais vous le remettre en main propre dans un endroit où personne ne nous verra plutôt que devant la foule d’élèves. Cet ouvrage ne doit vraiment pas passer entre les mains d’une jeune personne. » Un haussement de sourcil, signe d’approbation certainement, avant de retourner à son ouvrage : l’arbre était à moitié décimé, hors de question de le laisser plus longtemps dans cet état : les créatures de la forêt et certains enfants de nymphes avérées lui feraient un procès s’ils savaient, et tant pis si la délicieuse Bonnie se sentait un court instant délaissée : après tout, ce n’était pas lui qui l’avait exhorté à sortir par un froid pareil. Allait-il même seulement l’inviter à rentrer à l’intérieur de sa demeure ? Il pouvait se faire goujat, ne l’avait-il pas été durant leur scolarité par ailleurs, ignorant la jeune fille qu’elle était alors, peu enclin à la laisser se glisser dans ses draps. Peut-être fut-ce avec nostalgie qu’il se souvint de ces quelques instants, il avait déjà une opinion toute faite de la brunette, trop joueuse, trop enfantine, écartant les cuisses un peu trop rapidement, quand lui-même préférait amplement que la tâche soit difficile. Séduire et comble, appuyer sur ce désir naissant dans le regard de la pudeur désavouée. Arton n’était pas une cible, et ne l’avait jamais été, trop curieuse de découvrir les limites de sa sexualité certainement, ou trop confiante sur ses atouts… qui étaient devenus encore plus charmants avec le temps. Enfin, l’arbre termina sa course au sol, bien après qu’il eut prévenu sa cadette, et qu’il l’eut observé un peu plus en détail. Oui, vraiment charmante dans cette tenue hivernale, même si quelque part, il se doutait déjà que ce qui se cachait au dessous devait être bien plus chaleureux que de la simple laine. Inutile de chercher à imaginer ce qui se trouvait là-dessous de toute manière : son travail se trouvait loin d’être achevé, aussi préféra t’il lui en faire part. Au pire, elle rentrerait dans le château. Pourtant, la réponse ne manqua pas de le surprendre, étincelle venant se glisser dans ses yeux aciers. « Allez-y, faites donc, j’ai tout mon temps. Oh, je ne dirais pas non, un peu de chaleur me ferait le plus grand bien. Je déteste avoir froid. Qui aime avoir froid, au fond ! Certainement pas vous en tout cas ! Ce travail doit vous exténuer et vous donner chaud. Courage, le calvaire est presque fini. N’hésitez donc pas si vous avez besoin d’aide, je serais ravie d’avoir contribué ne serait-ce qu’un tout petit peu à l’abattement de l’arbre le plus important de l’année. » Une esquisse de sourire, avant que ses lèvres ne laissent franchir un rire amusé. Bien entendu, il la trouvait toujours aussi bavarde, mais dans un second temps, quelle femme ne l’est pas ? Enfonçant un instant la hache dans le tronc, il vint s’activer autour de la jeune femme, s’appliquant à poser les lanternes autour d’elle, sans pour autant se plonger dans le noir, puis attrapant sa baguette pour lancer le fameux sortilège, profitant certainement aussi de la position de la jeune femme pour observer ses jambes parfaitement galbées… Flamme de désir venant s’installer finalement dans ses yeux bleus. Quel homme pourrait résister à de pareilles jambes ? Pis encore, il doutait que ces dernières soient accompagnées d’une tenue de grand-mère. Vile sournoise. Mais voilà qu’il se relève, ignorant le désir, ignorant le besoin masculin, se dirigeant de nouveau vers cet arbre qui lui semblait bien plus intéressant. « Je n’en aurai pas pour très longtemps je suppose. » Laissa t’il entendre, avant de récupérer sa hache et de commencer à se débarrasser des quelques branches qui viendraient gêner plus tard. Un travail facile, rapide… mais pas assez alors que des flocons glissaient paresseusement du ciel. Voilà bien sa veine ! Un soupir glacé, alors qu’il empoigne déjà sa baguette, ne prenant pas même la peine de parler pour protéger l’arbre de quelconques nuisibles qui viendraient se glisser dans la robe verte durant la nuit. Se tournant finalement vers la demoiselle, il l’observa un instant, se demandant certainement comment une femme pouvait se montrer aussi patiente. Claquement de langue, avant qu’il ne reprenne finalement la parole, « Je crains que mon travail ne soit finalement interrompu. Me voilà tout à vous. Venez, je vous invite à l’intérieur… Quel genre d’homme serais-je à laisser une femme aussi charmante dans le froid ? » Une esquisse sourire, alors qu’il tend la main vers elle pour l’aider à se relever… mais aussi pour mieux attraper les lanternes au sol. « J’espère que vous aimez le thé. »


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Bonnie S. Arton
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MessageSujet: Re: I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.   I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Empty25/12/2012, 14:21

I'VE COME HERE TO STARE.
I WANNA TOUCH, I WANNA KISS AND IF YOU SAY NO, I'LL PERSIST, WITH YOU TONIGHT, YOU'LL MAKE IT RIGHT. DON'T KNOW WHAT YOU'RE DOING TO ME.

I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Alm3jlL’extérieur du château apparaissait comme un terrain inconnu pour la jeune bibliothécaire, terrain qui changeait brutalement d’apparence au fil des saisons. En hiver, les repères que son esprit avaient acquis durant la saison printanière disparaissaient, ensevelis sous la neige, et elle devait recommencer le même rituel pour l’abandonner quelques mois plus tard. La cabane du garde-chasse, fort heureusement, dérogeait à cette règle. La cabane du garde-chasse, fort heureusement, se distinguait au loin, malgré la brume hivernale. Bonnie n’avait eu aucun mal par ailleurs à repérer l’endroit de ses fantasmes tant son esprit le lui avait maintes fois représenté et qui s’apparentait presque au Saint Graal sorcier. Un Saint Graal que la jeune Bonnie Arton touchait du bout des doigts à force d’efforts acharnés. Ardhen McNair ne laissait rien transparaître cependant, mais notre australienne nationale était persuadée qu’il voulait lui sauter dessus. Comme n’importe quel homme, finalement. Le garde-chasse, en définitive, ne serait qu’un énième joujou dont Bonnie se lasserait dans quelques jours. Peut être pas, tout compte fait. Lorsqu’il lui fallait autant de temps pour capter l’attention d’un homme, la brune aimait torturer son amant des beaux jours, une façon de lui signifier qu’elle avait peu apprécié lui courir après alors que c’était son rôle à lui.
Pour le moment, Bonnie demeurait assise sur le tronc d’arbre, son béret en main. Ses longues jambes étaient docilement croisées, son manteau légèrement remonté de façon à dévoiler ses atouts plus que charmeurs. Lorsque McNair s’était penché pour allumer les lanternes au sol, l’australienne avait parfaitement senti le regard brûlant de l’homme s’arrêtant sur ses jambes. Elle ne l’avait pas quitté des yeux, lui servant cet air confiant de constater que son corps était une arme redoutable. Pourtant, lorsqu’il s’était relevé, aucune trace ne se lisait dans ses yeux. Bonnie commençait sérieusement à se demander s’il ne faisait pas exprès de titiller cette obsession puérile qu’elle cultivait. « Je n’en aurai pas pour très longtemps je suppose. » Un geste de main pour lui indiquer qu’il était inutile de se dépêcher juste pour ses beaux yeux. A vrai dire, son regard détaillait de façon un peu trop insistante les moindres faits et gestes du garde-chasse, sans se soucier de la neige qui commençait à tomber. Et puis, il se retourna, elle lui adressa un sourire amical, ravalant cet air de lion observant silencieusement la gazelle pour en faire son quatre heures. « Je crains que mon travail ne soit finalement interrompu. Me voilà tout à vous. Venez, je vous invite à l’intérieur… Quel genre d’homme serais-je à laisser une femme aussi charmante dans le froid ? » Intéressant. Très intéressant. Très très intéressant, même. Ainsi M. McNair lançait officiellement le début des hostilités, des sous-entendus explicites , de la phase deux du plan de séduction. Enfin, il daignait jouer un peu en invitant tour à tour Bonnie à l’intérieur de son humble demeure mais la qualifiait également de charmante. Aucun autre compliment ne lui faisait plus plaisir, même si la jeune femme savait très bien que oui, elle jouissait d’un physique extrêmement avantageux. « Avec plaisir », répondit-elle d’une voix légèrement plus tentante que le ton enjoué qu’elle employait à chaque fois qu’elle lui adressait la parole.

Mais afin de comprendre en quoi ce fameux plan de séduction consiste, une petite explication s’impose. C’est toujours mieux de savoir ce que la harpie a en tête, non ?

1.la demoiselle en détresse.
La demoiselle en détresse, c’est cette jeune femme qui vous observe de ce regard implorant à chaque fois qu’elle entreprend quelque chose. De ses fines mains, elle tente de reproduire ce que son comparse masculin sait faire avec brio mais rapidement, elle s’aperçoit que sa condition de femme ne peut rien y faire. Ou pas. La demoiselle en détresse est une comédienne née. Elle prend brutalement une expression dépitée et se met à chercher un mâle qui pourrait éventuellement l’aider dans sa quête. La mâle, flatté d’aider une jeune femme en fleur, ne peut dès lors s’empêcher de crâner, histoire que sa comparse vienne tâter ses biceps, preuve d’une masculinité sans faille. Ah, quel héros, s’exclame alors la demoiselle en détresse de son air si naïf (air en option, tout dépend de la jeune femme en question). Si le plan fonctionne, elle repart ave son sauveur des étoiles plein les yeux (comédie, hein). Si non, rendez-vous en phase 2., le flirt du dimanche.

2. le flirt du dimanche.
Le flirt du dimanche arrive généralement après la phase de la demoiselle en détresse (pas uniquement le dimanche, merci) lorsque le mâle en question ne comprend strictement rien ou fait semblant d’être demeuré face à sa comparse féminine. Il ne lui accorde dès lors aucun regard et reprend ses activités d’homme des cavernes, sa hache à la main, le torse transpirant (phrase à changer selon l’imagination de la comparse féminine). Au lieu de lui lancer un regard menaçant ou de le tuer sur place, nous conseillons à la jeune femme en fleur de s’orienter vers cette tactique beaucoup plus pacifiste (mais là aussi, vous faites ce que vous voulez hein, on essaie juste de vous éviter Azkaban pour une histoire de mâle abruti – ça pourrait former un joli mot, d’ailleurs). Un regard brûlant est généralement l’introduction la plus censée. La problématique, en revanche, appartient à la jeune femme en fleur. Beaucoup optent pour le traditionnel rejet de cheveux en arrière, d’autres, moins prétentieuses, préfèrent se mordre la lèvre inférieure. Lorsqu’elle possède assez de confiance en elle, nous lui conseillons de glisser quelques sous-entendus un brin lubriques pour surprendre l’homme des cavernes qui, nous l’espérons, finira par comprendre les véritables intentions de la demoiselle en détresse. Si le plan fonctionne, la jeune femme en fleur peut espérer passer une très bonne nuit. Si non, nous lui conseillons d’embrasser sauvagement le mâle transpirant mais libre à lui de la repousser. Dans ce cas-là, il faudra reporter son attention sur un autre mâle transpirant qui voudra bien d’une demoiselle en détresse.

Revenons à nos moutons.

Un premier contact ne laissait généralement pas Bonnie Arton de marbre, même lorsqu’il ne durait qu’une poignée de secondes. Lorsque le garde-chasse, voulant certainement passer pour un gentleman, lui avait tendu la main, la jeune femme avait saisi l’opportunité de ce court instant pour mettre la deuxième étape de son plan à exécution. Bien que rapide, elle lâcha un bref soupir, comme ayant le souffle coupé et l’accompagna d’un regard agréablement surpris. Le genre de regard dévoilant brièvement les intentions peu chastes d’une jeune femme. Le genre de regard qui semait le trouble chez l’homme ou du moins, chez tout homme normalement constitué. « J’espère que vous aimez le thé. » Quelle question. Bonnie adorait prendre le thé avec un très beau mâle, encore plus s’il daignait sortir le tablier rose à fleurs. Alors, de toute sa grâce ce femme, elle ne se laissa pas désarçonnée par l’invitation du garde-chasse et lança officiellement la phase deux, le flirt du dimanche. « J’adore le thé. Surtout s’il est servi par un très bel homme uniquement vêtu d’un tablier rose à petites fleurs. » Une pause, tandis qu’elle se permit de poser délicatement sa main sur le bras du garde-chasse, un sourire rayonnant arborant son délicieux visage. « Je plaisante. » Elle ne décollait pas sa main de là où elle se trouvait jusqu’à ce qu’ils entrèrent ensemble dans la cabane de McNair. Une fois à l’intérieur, Bonnie se débarrassa de sa cape de sorcière, cape qu’elle posa docilement contre l’une des chaises avant de balayer du regard l’ensemble de la pièce. Pour un homme, Ardhen semblait être propre. Tout était rangé, rien ne traînait. L’hygiène, pour Bonnie, c’était important. Plus important que de connaître l’identité de son partenaire de nuits endiablées. La cape posée, elle pouvait enfin disposer entièrement de son corps. La robe en laine la moulait légèrement sans frôler la vulgarité et puis, elle se tourna vers son interlocuteur, le sourire toujours sur son visage. « Très cosy, comme cuisine. Je ne pensais pas que vous aviez autant de place à l’intérieur. » Une phrase qui se voulait bien évidemment innocente, pour une fois. En revanche, l’attitude de sa locutrice portait à confusion. Allons bon, séductrice née, croyait-on vraiment que Bonnie Arton voulait faire la causette avec l’objet de ses fantasmes ? Hmm.



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F. Ardhen McNair
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MessageSujet: Re: I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.   I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Empty29/12/2012, 12:41



I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. 379139DUNHILL1Au fond, cette scène n’était que le résultat d’un jeu qui n’avait jamais réellement eut de fin, brutalement interrompu par la fin de la scolarité du jeune homme qu’il était alors. Dix ans, qu’il n’avait pas revu Bonnie Arton, dix ans, qu’il n’avait plus eut le loisir de s’amuser à ses dépends, de constater sournoisement les efforts qu’elle pouvait mettre pour attirer son attention. Ignorante jeune fille, son attention, elle l’avait depuis le début, malgré son statut, malgré ce sang ignoble coulant en ses veines, le tout avait été de lui faire croire qu’il n’en avait rien à faire d’elle, et quelque part, sans doute était-ce le cas. C’était bien indépendamment de sa volonté qu’il s’était instauré ce but : ne pas céder aux avances de Bonnie Arton, certainement pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas tant irrésistible, et qu’il demeurerait loin de cette intention fort peu chaste. Non, bien naturellement que non, il était bien loin d’être moine à l’époque, mais sans doute au fond, se plaisait-il à se glisser sournoisement entre les cuisses des créatures bien ordinaires, parfois peu gracieuses et bien difficiles à avoir pour observer les efforts acharnés de celle qu’il se refusait avec délectation. Entendons-nous sur un point : elle avait peut-être l’allure du dessert, mais c’était bien là une gourmandise qui n’attirait pas franchement l’entêté qu’il était. Mais dix années se sont écoulées, un temps considérable où l’on peut revoir ses positions. Certes, son aversion pour le sang souillé n’a pas changé, il se trouve pourtant des nés-moldus qui ont trouvé une certaine grâce à ses yeux. Serait-ce le cas de Miss Arton ? Peut-être, peut-être pas. De toute évidence, il ne l’ignorait pas, c’était un bon début, certainement parce qu’elle était collègue, et qu’il eut été mal-vu de traiter la délicieuse bibliothécaire comme une moins que rien devant tous ces charmants étudiants ainsi que le corps professoral. À moins que ce ne soit la réminiscence d’un jeu qui semblait lui avoir manqué. Allez savoir. Quoi qu’il en soit, cette soirée était l’une des premières qu’ils passaient ensembles, seuls, en tête-à-tête, et le garde-chasse, bien loin d’être un idiot de première base, avait bien en tête un certain amusement, alors que sa hache coupait déjà les premières branches gênantes. Il ne se doutait que trop que la belle n’était pas là pour lui faire la lecture, et si ce n’était que pour lui apporter un livre… elle serait repartie bien assez rapidement. L’observateur s’est délecté de ses jambes, et de la charmante tenue qu’elle laisse à l’imagination. Arton reprends ses assauts, et lui, feint encore l’indifférence, l’oubli. Qu’ira t’elle inventer cette année ? Son but eut été de la faire attendre encore un peu, le temps d’achever son œuvre, hélas, le temps se moque bien de lui, ou lui offre la possibilité d’une autre tournure, car déjà les flocons prennent place sur les branches, insistant sur le fait que ce n’est pas une petite descente passagère. Un grognement intérieur, avant qu’il ne se redresse et ne tienne son discours. Bah, après tout, quel mal y’ a t’il à l’inviter à l’intérieur ? Au fond, ce ne sera que d’autant plus amusant que de voir ce qu’elle cache sous cette cape bien légère.

Sa main sur la sienne, il n’eut aucune autre réaction que celle de l’aider à se lever, puis ramasser tout son attirail, n’accordant qu’une trop brève attention à son interaction. Baroudeur… L’idée pourtant lui vient de changer de tactique. Ce ne serait plus réellement amusant de l’ignorer de la sorte, comme s’ils en étaient restés dix ans en arrière. Non, l’art de se jouer de Bonnie allait bientôt changer, juste le temps peut-être de leur laisser le temps de rentrer au chaud et s’offrir une bonne tasse de thé brûlante, à défaut de tout autre chose. « J’adore le thé. Surtout s’il est servi par un très bel homme uniquement vêtu d’un tablier rose à petites fleurs. » Un haussement de sourcil, alors qu’il capte déjà l’allusion. Directe la petite. Pour autant… « Je plaisante. », laissa t’elle de nouveau entendre, sa délicate main venant se poser sur son bras. Une espèce de sourire amusé vint prendre place sur les lèvres de l’employé du ministère, avant qu’il ne finisse enfin par répondre à son allusion. « J’espère bien, je crains de ne pas avoir de tablier qui puisse vous ravir. » Et s’il n’y a pas de tablier… Oh le vil sous-entendu, lancement des hostilités. Mais n’ajoute rien jusqu’à l’arrivée dans la modeste cabane qui en cache bien plus qu’elle ne souhaite en montrer. Laissant pourtant la hache à l’extérieur, au même titre que les lanternes, il laisse la délectable créature entrer, la suivant de très près, allant jusqu’à finalement la débarrasser de sa cape pour la poser près du feu : un gentleman se doit d’assurer le bien-être de sa partenaire. « Très cosy, comme cuisine. Je ne pensais pas que vous aviez autant de place à l’intérieur. » Un grognement d’acquiescement, alors qu’il remplit déjà la bouilloire d’eau pour mieux la laisser chauffer ensuite. Son pas, se dirige ensuite vers une autre pièce, abandonnant lâchement la créature pour mieux se défaire de tout son attirail, mais surtout, grimpe les escaliers pour maintenir un secret bien gardé, fermant une certaine porte d’une protection de gobelin, précaution face à la curiosité féminine. « Faites comme chez vous Miss Arton. Ce n’est pas très poli de ma part, mais je ne tiens pas à vous incommoder avec mon odeur certainement nauséabonde ! » Sous-entendu : je suis nu chérie, et tu ne peux pas admirer ce que tu viens pourtant chercher. Ah le vil, alors qu’il laisse couler l’eau. Oh non, il ne se permettrait pas de prendre une douche, mais au moins de faire une toilette rapide, histoire de se décrasser un minimum… pour réapparaitre habillé plus légèrement, pantalon léger et chemise qui l’est tout autant. A vous le tour miss Arton, glisse son intention, alors qu’il reprends rapidement la bouilloire pour servir deux tasses fumantes, dont une qu’il tend à la jeune femme, avant de porter son regard au dehors. « Hum. C’est une bonne tempête qui se prépare pour cette nuit… » deuxième sous-entendu : on est pas prêt de se quitter.
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Bonnie S. Arton
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MessageSujet: Re: I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.   I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Empty31/12/2012, 18:16

I'VE COME HERE TO STARE.
I WANNA TOUCH, I WANNA KISS AND IF YOU SAY NO, I'LL PERSIST, WITH YOU TONIGHT, YOU'LL MAKE IT RIGHT. DON'T KNOW WHAT YOU'RE DOING TO ME.

I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Alm3jlBonnie Arton est un nom qui glisse de bouches en bouches, qui s’immisce dans les conversations sans évoquer de soupçons. A l’image de sa propriétaire, on ne tarit pas d’éloges lorsque l’on ose évoquer le nom de cette charmante personne. Et pourtant. Combien se sont laissés prendre au jeu, pensant que cette australienne leur ferait vivre une passion sans borne, débordante, irréelle, même ! Beaucoup. Et la plupart se sont tous heurtés à un obstacle de taille : la passion avec Arton durait un soir. Le lendemain, sa victime n’était plus qu’un vague souvenir qu’elle feignait d’ignorer pour la rendre encore plus accro. Les résultats étaient satisfaisants, par ailleurs. Cependant, peu de jeunes hommes s’étaient risqués à lui refuser le privilège d’une nuit. Le « non » qui avait le don de la faire entrer dans une colère folle, qui lui donnait envie de soustraire l’infâme homme à son pouvoir de femme encore plus qu’aux premiers instants. Et c’était exactement le cas d’Ardhen McNair. Encore élève à Poudlard, elle avait tenté, tant bien que mal, de le faire succomber. Lui, dans toute sa fierté d’homme sang-pur ne daignait même pas lui accorder le moindre regard. Le goujat. Qu’importait, la Serpentard s’était démenée pour lui faire ouvrir les yeux…Sans succès. Il délaissa l’institut magique pour le monde adulte, laissant l’intenable brune frustrée. Mais frustration de courte durée lorsqu’elle trouva une nouvelle proie. Et frustration qui disparut lorsqu’elle revit la silhouette masculine à Poudlard. Le carnassier était de nouveau en action et travaillait discrètement celui qui était devenu garde-chasse. Lui aussi finirait par s’y résoudre. Lui aussi finirait comme tous les autres. C’était le but de Bonnie, but qu’elle abordait avec prudence et volupté pour mieux refermer le piège autour de sa cible. « J’espère bien, je crains de ne pas avoir de tablier qui puisse vous ravir. » La phrase claqua en une fraction de seconde et la jeune femme tourna brutalement la tête, surprise par l’audace de son partenaire. Oui, partenaire. Ardhen McNair ne semblait plus hostile aux avances de sa cadette, la preuve. Au contraire. Il la rejoignait, complétait ses sous-entendus lubriques par des phrases ponctuées de double-sens. Un double sens que Bonnie écoutait avec délectation, l’éternel sourire de carnassier sur son visage. Mais soudainement, elle changea. Un air désolé se lit alors sur ses traits de poupée. Quel dommage, pas de tablier. Seul un homme dans son plus simple apparat. Quelle triste vie. Pourtant, de sa voix ensorcelante qu’elle laissa temporairement de côté, la jeune femme ne pipa mot, se contentant de suivre le garde-chasse à l’intérieur de son humble demeure. Autant ne pas dégainer toutes ses armes d’un coup, non ? La cape posée, Bonnie se risqua à gratifier la cuisine d’un bref compliment, compliment que le sieur McNair releva à peine. Oh, quand allait-t-il enfin se décider à baisser sa garde pour y laisser entrer une demoiselle qui ne lui voulait que du bien depuis sa plus tendre adolescence ? Plus les années défilaient, plus elle brûlait d’envie de le sentir près de son corps et enfin, leurs deux êtres se retrouvaient ensemble, dans la même pièce. Il fallait agir vite, le désarmer aussi rapidement que possible pour ne lui laisser aucune marge d’action. Mais à peine eut-elle le temps d’ouvrir la bouche que le goujat avait déjà disparu, ses pas résonnant contre le sol, les portes se fermant successivement sur son passage. Et l’eau qui coulait. « Faites comme chez vous Miss Arton. Ce n’est pas très poli de ma part, mais je ne tiens pas à vous incommoder avec mon odeur certainement nauséabonde ! » Sourire intéressé, regard en coin, lèvre inférieure légèrement pincée. Ainsi donc McNair profitait de la présence de cette chère bibliothécaire pour se rafraîchir dans un endroit où elle ne possédait aucun moyen d’y accéder…Pas même par le biais de la magie. Quel dommage. Le vil, le pervers, cherchait-il à la titiller ou feignait-il une fois de plus l’indifférence ? Bonnie ne pouvait le dire. Qu’importe, elle attendrait sagement le retour de l’homme…Qui ne mit pas longtemps à apparaître dans une tenue bien plus légère et bien plus alléchante, une tenue qui laissait Bonnie imaginer beaucoup de choses. Sans plus attendre, il s’empara de la bouilloire et s’occupa de servir deux tasses tandis qu’il en tendait une à la jeune femme…Qui profita de l’instant pour se venger. « J’espère qu’il n’y a pas de gingembre à l’intérieur. Parce que je ne dors pas de la nuit, sinon. » Sous-entendu gingembre aka aphrodisiaque aka Bonnie torride. Quoi de plus naturel. Si McNair était un minimum intelligent avec la tonne de livre qu’il lisait, il ne devrait pas avoir trop de mal à faire le rapprochement. Si non, tant pis pour lui. Les hostilités ne s’arrêtèrent pas à cette simple phrase bateau, cependant. Bonnie profita de l’instant où ses lèvres vinrent à la rencontre du liquide brûlant pour fermer les yeux et échapper un léger soupir. « Hm, c’est tellement délicieux… », s’extasiait-elle d’une façon qui pouvait en cacher une autre. « Le thé, je veux dire. » Ses yeux s’ouvrirent brutalement, un petit rire de satisfaction résonnant dans la pièce. Le garde-chasse n’était pas au bout de ses surprises, il ne s’agissait que de l’entracte pour l’instant. « Hum. C’est une bonne tempête qui se prépare pour cette nuit… » Qu…Quoi ? Bonnie tourna soudainement la tête en direction de la fenêtre. Ah oui, en effet. Il neigeait plus que de raison et la suite des évènements ne s’annonçait malheureusement pas plus alléchante. Enfin, pas tant que ça, tout compte fait. Qui disait tempête de neige disait forcément que la jeune femme ne pourrait regagner le château à temps…Serait-ce le destin qui jouait en sa faveur ce soir-là ? Peut être bien. Mais pour l’instant, l’heure était (faussement) grave. « Je…Comment vais-je faire pour rentrer au château ? Oh, il faudrait que j’y aille. » Elle posa sa tasse sur la table et se dirigea vers la fenêtre ayant une idée bien en tête. « Le temps a vraiment l’air catastrophique, dehors », continuait-elle d’une voix à nouveau (faussement) inquiète. Mais au lieu de se retourner en direction de son interlocuteur ou de tenter quoi que ce soit, Bonnie demeurait postée de dos, face à la fenêtre, ses plus beaux atouts involontairement mis en évidence. Ses mains étaient posées contre le rebord de la fenêtre, ses yeux rivés sur la neige qui continuait à tomber de plus belle, ne laissant que peu de chances d’entrevoir le château de l’école de sorcellerie. Ah, quelle triste journée.

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MessageSujet: Re: I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN.   I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. Empty14/1/2013, 22:00



I'VE COME HERE TO STARE ++ ARDHEN. 379139DUNHILL1Au fond, il la trouvait bonne la Bonnasse. Oui, il ne pouvait que craquer sur ces jambes parfaitement galbées… Mais pour calmer ses pulsions animales, préféra boire une gorgée de thé… et là, cey le drame. « AH ! MERLIN ! Du poison dans ma tasse !!! Je me meurs !!! Adieu monde cruel ! » Et ainsi périt Ardhen McNair.

FIN.
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