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 supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac).

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gryffondor
Penelope Bell
Penelope Bell
I swear I'm up to no good

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MessageSujet: supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac).   supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac). Empty8/11/2012, 12:32


penelope macfarlane bell



let's go to the mall, you won't be sorry
NOM : Bell. Le nom vous dit forcément quelque chose. Certes, ce n'est pas le patronyme le plus connu de l'histoire de la sorcellerie mais il doit vous faire au moins tiquer. Alosyius Bell, Marlowe Bell, Lysander Bell, vous connaissez ces joueurs professionnels de Quiddtich qui illuminent vos soirées, non ? Cependant, ce n'est pas pour autant que la jeune Poppy Bell jouit d'une réputation hors-norme. Ses frères sont canons et jouent au Quidditch mais en dehors de ça, Bell ou pas, Poppy reste une tête à claques. PRÉNOM(S) : Penelope que l'on surnomme affectueusement Poppy. Etant la seule fille de la famille, autant dire que Marina Bell prit son temps pour trouver un prénom à sa petite poupée. AGE : dix-nuit ans ou autrement dit, l'âge de la raison. Non, je plaisante. Aussi immature qu'une gamine de douze ans, on se demande si Poppy sera capable un jour ou l'autre d'assumer des responsabilités. En grande courageuse qu'elle est, elle préfère largement envoyer ses frères plutôt que de les affronter directement. Pourquoi l'a-t-on envoyer à Gryffondor, me direz-vous ? Simplement parce que la famille Bell est toujours passée par cette maison. Rien de plus. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : La jeune fille a vu le jour un certain deux octobre dans le village écossais d'Aberfeldy, connu pour sa distillerie de whisky moldu. ASCENDANCE SORCIÈRE : La famille Bell, bien que le patriarche aimerait que cela soit le cas, n'est pas d'origine sang-pur. Alosyius Bell s'est entiché d'une jeune moldue, Marina Macfarlane avec qui ils ont eu cinq enfants, quatre fils et une fille. Les Bell sont donc d'origine sang-mêlé, ce qui fait légèrement tiquer la grand-mère paternelle, complètement hystérique. ORIGINES : écossaise, bien évidemment. Poppy aurait pu jouir d'un accent so british ultra-glamour mais elle a hérité de l'accent lourd et incompréhensible propre aux écossais. N'ayez pas honte de lui demander de répéter plusieurs fois parce qu'on ne la comprend pas toujours, la petite. Ou alors, répondez "oui", elle sera contente. PARCOURS SCOLAIRE : Poppy entame sa huitième année à Poudlard, cursus justice magique. Qui que quoi, une Bell qui refuse de devenir joueuse de Quidditch ? SACRILÈGE, PARBLEU ! POINTS FORTS : Le mensonge. Vraiment, vous pouvez lui demander quoi que ce soit, Poppy est très douée dans ce domaine. Ah et elle donne aussi dans la cleptomanie si ça vous intéresse. POINTS FAIBLES : Poppy est parfaite, voyons. Tseuh. PATRONUS : un pigeon. Elle est naïve et prend les gens pour des débiles quand elle ment. L'animal lui correspond à merveille. EPOUVANTARD : le vide. Poppy est acrophobe, on ne vous l'a pas dit ? Ça la fout mal pour une Bell. PARTICULARITÉ MAGIQUE : aucune. Je doute que le fait de s'entendre à merveille avec les botrucs compte réellement.

:
dance like a hairy troll
CORDELIA DOLOHOV, T'EN PENSES QUOI ? T'AIMES SA COUPE DE CHEVEUX ?
Elle est un peu tarée, la Dolohov. Je sais pas mais ça sent la frustrée qui n'a pu explorer son adolescence pleinement et donc, elle s'amuse à nous faire subir des décrets peu réalistes. Sérieusement, qui va les respecter ? Depuis quand on doit nous dire d'aller au lit à 19h ? Pas mes parents, en tout cas. Je pense que les élèves vont la faire tourner en bourrique jusqu'à ce qu'elle s'en aille. Ce n'est pas possible que l'on cautionne une folle pareille.
T'ES PLUTÔT QUIDDTICH OU CLUB DE LECTURE ?
Ah, le Quidditch. J'aurais pu devenir une supermuscleman de ce sport au vu de la réputation de ma famille, n'est-ce pas ? Sauf que le Quidditch, bah c'est chiant. Je ne vois pas l'intérêt de se lancer un ballon qui ne bouge même pas, tout ça pour recueillir les cris de la foule en délire. Je devrais vous envoyer mon frère Lysander pour qu'il puisse répondre à la question, je suis sûre qu'il se ferait un plaisir de vous bassiner avec ses contrats publicitaires ou la sorcière qu'il s'est tapée la nuit dernière. Ou Marlowe mais je doute qu'il aligne trois mots devant l'autre, ni même un sourire. Ou Oswald. Enfin de toute façon, Oswald finira comme les autres. La preuve, on lui promet déjà un contrat à sa sortie de Poudlard. Je ne parle même pas de Hector. Mais bon. Ça doit quand même être génial d'être dans les airs, ne pas avoir peur du vide.
ÇA REPRÉSENTE QUOI LA NATURE DU SANG SORCIER, A TES YEUX ?
Je n'ai absolument pas d'avis là-dessus. Mon père a une conception assez curieuse de la nature du sang-sorcier. Il vient d'une famille sang-pur très à cheval sur l'éducation traditionnelle mais étrangement, il a épousé une née-moldue. Ma grand-mère est devenue hystérique à partir de ce moment-là et il continue à nous éduquer de la sorte. Non, je le comprends pas trop sur ce point.

LES COURS, L'AVENIR, TU VOIS ÇA COMMENT ?
C'est dur à dire quand on a dix-huit ans. Les cours, ça va, ça vient. Je suis pas spécialement accro à tout ce que j'apprends à Poudlard mais c'est pas pour autant que j'y renoncerais. Après, concernant mon futur, on y est pas encore.



et sinon ?

WESH WESH WESH. Non, je ne parle pas comme ça IRL, rassurez-vous. Bon, je suis pas douée pour me présenter mais on va essayer alors on ne juge pas MERCI. supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac). 1411664268 On me connait sous le pseudo Dripping Alchemy sur Bazzart, aka Camille la tarée, la perverse, ce que vous voulez. J'incarne cette tarée de Poppy avec Lily Collins (nan, c'est juste une expérience si ça peut vous rassurer Arrow).Je suis actuellement en année Erasmus en Angleterre donc pas tous les jours présente mais je ferais de mon mieux si jamais vous avez des questions ou quoi que ce soit. Voili voilou, à bientôt dans le métro, à plus dans le bus. supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac). 3336834736





Dernière édition par Penelope Bell le 9/11/2012, 17:10, édité 3 fois
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gryffondor
Penelope Bell
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MessageSujet: Re: supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac).   supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac). Empty8/11/2012, 12:32



what a family !

☞ Poppy a quatre frères, tous joueurs de Quidditch ou en devenir : Lysander, Marlowe, Oswald et Hector. Ils sont plus ou moins proches mais Lysander passe la plupart de son temps à réprimander ses cadets. ☞ Ne vous fiez pas à son apparence de brunette adorable, c'est souvent trompeur.☞ Poppy est une mythomane professionnelle.☞ Et également une cleptomane professionnelle. ☞ Tout est bon pour tourner la situation à son avantage, quitte à manipuler les gens.☞ Attention, ce n'est pas une garce, elle est même très sociable. Elle est seulement intéressée et opportuniste. ☞ Poppy n'est pas très futée, sinon, il faut le reconnaître. ☞ Tout le monde la connait à Aberfeldy, son village natal en Ecosse et pas forcément pour de bonnes raisons. ☞ Poppy s'attire des ennuis en permanence. ☞ Elle a souvent le hoquet. Mais pas un tout petit hoquet discret, c'est plutot le bruyant, celui que tout le monde entend et qui, au fil des ans, est devenu sa marque de fabrique. ☞ La jeune femme a un rire déplorable. Sans parler de son humour. Exemple : la blague du sorcier qui dit non provoque un fou rire imminent. ☞ Ses talents de mythomane l'ont amenée à intégrer le club de lecture sorcier de Hogwarts. Depuis, elle doit se farcir les Contes Magiques et éphémères de Roberta Knightbridge juste pour pouvoir draguer un charmant jeune homme qui voit en Poppy l'intelligence incarnée. ☞ On dit de Poppy qu'elle est sans gène et c'est entièrement vrai. Si elle voit quelque chose qui traîne dans la salle commune de sa maison et que ça lui plait, elle prend, peu importe si son propriétaire se trouve ici aussi. ☞ Poppy n'a toujours pas compris qu'à dix-huit ans, elle devrait cesser de porter des serres-têtes et des barrettes dans les cheveux. Non, vraiment.

LYSANDER BELL, 30 ANS, JOUEUR DE QUIDDITCH : "Poppy a beau être la seule fille de la famille, je la considère comme étant notre égale. Elle a vécu entourée de garçons, elle doit forcément devenir aussi dure à cuir que les autres, en toute logique, non ? Hmm, je me trompe apparemment. Elle s'inscrit en justice magique, ne prend pas la peine de s'intéresser au Quidditch, ne possède aucune ambition. Mon père et mes frères ne s'en soucient pas, du moins, peu comparé à moi. J'essaie de lui botter le derrière avec ma légendaire ambition mais rien n'y fait, elle aussi têtue qu'une mule. Quand finira-t-elle par devenir responsable, je n'en sais rien, je ne peux décemment pas porter toute la misère du monde sorcier sur mes épaules. Mes contrats publicitaires pèsent suffisamment."

MARLOWE BELL, 26 ANS, JOUEUR DE QUIDDITCH : "Ma soeur, c'est un peu le grand mystère de la vie. Aux repas de famille, elle a l'air de s'emmerder royalement. Qui peut lui jeter la pierre, je ressens la même chose. On a jamais vraiment eu de lien particulier, elle et moi. Elle s'intéresse même pas au Quidditch alors c'est difficile de trouver un terrain d'entente avec qui on a absolument rien en commun. Déjà, quand on était gosse, elle faisait sa fille à papa dès qu'on osait la toucher ou lui prendre sa poupée fétiche. Quand elle nous brisait en deux nos balais quand elle a découvert la magie, Papa lui disait jamais rien. Sans parler de maman, trop heureuse d'avoir une fille dans la famille."

OSWALD BELL, 23 ANS, ÉLÈVE A POUDLARD : "Poppy, je la surveille du coin de l'oeil, à Poudlard. Je sais pas, j'ai pas confiance quand elle parle, j'ai toujours l'impression qu'elle raconte des bobards. J'ai pas confiance en ses serres-têtes rouges, ses barrettes de gamine, ses cheveux lisses, son regard à moitié perdu, à moitié lucide. On m'a toujours dit qu'il fallait se méfier de l'eau qui dort et je le fais. Lysander me fait bien rire à essayer d'en faire la parfaite joueuse de Quidditch alors qu'elle est quasiment jamais montée sur un balais, ce qui est d'ailleurs étrange. On est quand même une famille de joueurs de Quidditch, pourquoi elle reste sur la Terre ferme, sérieux ? Son avenir serait beaucoup plus intéressant. Enfin, je dis ça, c'est pour éviter que ce piteux de Lysander ne la case avec l'un de ses pseudos-amis."

HECTOR BELL, 16 ANS, ÉLÈVE A POUDLARD : "Ma chère aînée n'est qu'une grande blague à elle toute seule. Elle croit que c'est facile de me mener à la baguette parce que je suis le plus jeune mais elle se met le doigt dans l'oeil. La famille, j'en ai rien à faire. Lui obéir à elle, Oswald, Lysander ou papa, ça ne change rien. Je parle même pas de Marlowe qui est complètement invisible et ce serait bien de lui botter le derrière pour qu'il se bouge. Poppy me pique pas mal de trucs sans que je m'en aperçoive alors pour commencer, il faut bien que je l'énerve un peu. Blague à part, je sais qu'elle a un business à côté des cours et j'aime bien lui acheter les objets qu'elle pique. Oui, je la crois pas vraiment quand elle me dit qu'elle l'a trouvé par terre ou en fouillant dans un vieux chaudron rouillé à l’extérieur du château.


Dernière édition par Penelope Bell le 9/11/2012, 13:25, édité 2 fois
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gryffondor
Penelope Bell
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MessageSujet: Re: supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac).   supercalifragilisticexpialidocious (the scottish mythomaniac). Empty9/11/2012, 13:24


what a family !
POPPY BELL FT. MYTHOMANIA ⊱ WINTER 1976, HOGSMEADE. « Bien, il est temps de changer de partenaire. Veuillez vous asseoir à la table qui se situe à votre gauche pour les sorcières et à droite pour ces messieurs. »
L'atmosphère de la pièce était étouffante ce soir-là. Plus d'une trentaine de sorciers et sorcières, tous âgés de quinze à vingt-cinq ans ans se trouvaient assis deux par deux et changeaient de place toutes les dix minutes. De loin, on aurait dit que la population magique de Hogsmeade s'était réunie pour participer au jeu des chaises musicales, jeu moldu qui consistait à tourner de façon indéfinie autour de chaises jusqu'à ce que la musique ne s'arrête. Mais non. En ce sacro-saint lieu qu'était les Trois Balais, chacun s'activait vivement à trouver l'âme sœur au cours de ce speed dating sorcier. Parmi eux, une jeune fille âgée de quinze ans, des yeux de biche, un corps élancé, plantureux. Chaque jeune homme qui s'asseyait à sa table en repartait sous le charme, envouté par cette étudiante au visage mutin. Elle semblait relever de la perfection. Ses paroles, ses points de vue n'entraient jamais en conflit avec celles de son interlocuteur. Si ce dernier aimait les Scroutt à pétards, la dénommée Poppy Bell ne cachait plus son amour pour ces petites créatures. Un jugement d'appréciation un peu trop élevé ? Une simple illusion devant tant de perfection ? Que nenni. Un simple mensonge suffisait à envoûter ces crétins de mâles. Mais il ne s'agissait pas du mensonge bête et méchant, celui qui sauve de n'importe quelle situation, loin de là. A vrai dire, quand Poppy mentait, c'était toujours pour montrer que sa vie était une succession d'évènements enrichissants et qu'elle ne connaissait pas une existence monotone, vide de sens. Mentir, encore et toujours. C'en était devenu son art.
« Bonsoir, Elliott Dawlish. ». Ces mots, prononcés d'une extrême douceur sortirent la jeune femme de son rêve éveillé. Se tenait devant elle un jeune homme, probablement élève à Hogwarts, tout à fait charmant et visiblement sang-pur au vu de son nom de famille. Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur ce visage aux traits anguleux et, arborant un sourire révélant ses intentions mal placées, Poppy enchaina de sa voix remplie de malice. « Penelope Bell.» Et c'était parti pour dix minutes d'entretien express avec le bellâtre. « J'imagine que tu étudies à Hogwarts, commença-t-il, ses yeux plongés dans le regard verdâtre de l'anglaise, je ne t'ai pourtant jamais vu là-bas. Tu es en quelle année ? » Bonne entrée en la matière, pensa intérieurement la jeune Bell. Elle aurait naturellement pu parler de sa scolarité d'une façon tout à fait normale mais la tentation du mensonge se faisait de plus en plus sentir. Et le meilleur moyen de résister à la tentation, c'était d'y céder, disait Oscar Wilde, cet écrivain moldu dont Poppy lisait les œuvres en cachette. « Je suis en neuvième année. Les professeurs ont jugé intéressant de me placer dans une année supérieure pour que je puisse m'épanouir sans avoir à subir le regard des autres. C'est dur d'être née avec une intelligence ultra développée. Enfin, je dois tout ça à mon père. Entre ses conférences pour ses ouvrages et son poste de professeur à Beauxbâtons, il a toujours veillé à ce que je devienne aussi érudite que lui. » Alosyius Bell n'était pas français et encore moins professeur d'histoire de la magie à Beauxbâtons. Il était à la retraite après sa carrière de joueur professionnel de Quiddtich et venait d'un petit village écossais. « Tu es la fille de Simon Lévesque ? Impressionnant. Ce type est passionnant. T'as vraiment de la chance de l'avoir comme père. » Pour toute réponse, Poppy étouffa un petit rire de satisfaction et acquiesça d'un hochement de la tête. Il la croyait très intelligente, c'était parfait mais pourtant très loin de la réalité. La jeune femme n'aimait pas spécialement les études. Poppy travaillait peu, se reposait sur ses lauriers et se contentait de la moyenne ce qui avait le don d'énerver son frère aîné Lysander, surnommé mister parfait ou encore mister je-suis-joueur-de-Quidditch-pro-connu-et-reconnu-tout-le-monde-m'aime-alors-fais-pas-chier. « Oui plutôt, renchérit Poppy d'un ton confiant, il m'a beaucoup appris au cours de mes années d'études à Poudlard. Enfin, j'aurais du aller à Beauxbâtons mais puisque je vis en Ecosse et que j'y suis née, c'était normal que j'aille étudier là-bas. Pour en revenir à mon père, il m'a transmis ce gout de la lecture. D'ailleurs, il m'a souvent vanté les charmes des précieux ouvrages de la bibliothèque de Beauxbâtons. Tu devrais y aller faire un tour si ça t'intéresse. » Elliott acquiesça, posa sa main sur son menton, montrant ainsi à la brune qu'il l'écoutait attentivement. Cette Poppy possédait quelque chose, ce fameux « quelque chose » qui rend une jeune fille si unique aux yeux de la gente masculine. Elle brillait par son intelligence, le britannique en était charmé. « Et bien, cela nous fait un point commun. J'adore la littérature sorcière, surtout les Contes Magiques et Ephémères de Roberta Alosyus. Elle y traite tous les problèmes de la société magique actuelle et les confronte avec ceux de la communauté moldue. Son travail est très intéressant. Nous l'étudions au club de littérature sorcière de Hogwarts. Tu devrais te joindre à nous. » Toute personne sensée aurait poliment décliné cette invitation, sauf quelqu'un qui aurait effectivement dévoré l'ouvrage dont parlait Elliott. Mais Poppy ne connaissait pas ses limites. Le mensonge l'entrainait, la rendait plus ou moins heureuse de voir tant d'attention portée à sa personne qu'elle ne voyait pas l'utilité de s'arrêter en si bon chemin. Elle ne connaissait pas Roberta Alosyus, n'avait jamais lu son livre mais qu'importait. « Oh, ce serait avec plaisir ! Je dois admettre que son livre m'a bluffée. En parler avec d'autres mordus de littérature sorcière sera mon nouveau passe-temps. » Faussement enthousiaste à l'idée de passer du temps avec des premiers de la classe, la jeune femme adressa un sourire envoûtant à son interlocuteur. Ça promettait cette histoire de club de littérature...

PENELOPE BELL FT. LYSANDER BELL ⊱ SUMMER 1979, ABERFELDY. Chaque rencontre avec Lysander Bell était généralement synonyme d'ennui profond ou d'un sérieux agacement. Cliché typique du joueur de Quidditch blasé par la célébrité, l’aîné des enfants Bell exerçait son rôle de frère avec un tel sérieux que cela en était presque déconcertant.
Assis à la terrasse du Duke of Clarence, au détour de Old Brompton Road, Aberfeldy, Ecosse, en pleine chaleur estivale, le frère et la soeur Bell discutaient calmement, parmi la foule de moldus qui arpentaient les rues du petit village écossais ce samedi-là. « Tu comptes faire quoi cet été ? Laisse-moi deviner...Rien, comme d'habitude. » Depuis le début de leur rencontre, Poppy avait du essuyer bon nombre de piques, de critiques en tout genre et se contentait de digérer les paroles amères de son grand frère, tout en restant aussi sereine que possible. A vrai dire, elle ne l'écoutait pas vraiment, son regard étant posé depuis un moment déjà sur l'étudiant moldu situé dans son champ de vision. Mais Lysander, bavard, comme à son habitude et peu soucieux de savoir si sa sœur l'écoutait ou non, ne se doutait pas vraiment que le regard figé de Poppy ne lui était pas destiné. « En fait, je comptais m'enfuir avec le chanteur des Mandragora en Bulgarie. Là bas, on fera l'amour comme des bêtes. Plutôt, dans son manoir de trois étages avec une trentaine d'elfes de maison à notre service. Par la suite, je comptais tomber accidentellement enceinte comme ça, j'exigerais une pension de plus de cent gallions d'or. » S'en suivit un bruit de paille désagréable qui fit tiquer du nez Lysander. Comme à son habitude, Poppy ne prenait rien au sérieux. Cet été, elle devrait travailler, revoir ses cours, notamment les potions, matière dans laquelle ses notes ne dépassaient pas un "Effort Exceptionnel" et surtout, se mettre sérieusement au Quidditch pour continuer le business familial. A son âge, s'il avait eu des notes pareilles, cet ancien Gryffondor aurait préféré mettre un terme à ses études plutôt que de continuer le massacre. Pour toute réponse, Poppy se contenta d'hausser les sourcils et d'étouffer un rire moqueur. D'accord, sa cadette se foutait ouvertement d'elle. « Tu sais, un peu d'humour n'a jamais tué personne, Poppy. » Oh, sur ça, la jeune fille était entièrement d’accord. D'ailleurs, sa réponse était remplie d'humour. Restait à savoir si monsieur parfait l'avait compris. « Tout à fait, un peu d'humour n'a jamais tué personne, tu l'as si bien dit. » L'étudiant moldu adressa un sourire entendu à la brune qui sirotait doucement son cocktail aux fruits. Elle aurait préféré une Bièreaubeurre mais les moldus ignoraient ce genre de boisson. Quelques secondes suffirent pour que Poppy levât enfin sa tête, souriant à nouveau comme une adolescente de quinze ans. Non, en plus de ses tendances mythomanes, la jeune femme ne cultivait pas non plus des attitudes nymphomanes. Comme toutes les filles de son âge, Poppy s'intéressait plus ou moins à la gente masculine mais pouvait très bien s'en passer. Trouver l'amour l'indifférait totalement, coucher avec un mâle également. Son seul plaisir était de leur faire croire qu'elle n'était plus vierge même si ladite virginité n'avait jamais été perdue. « Sérieusement Poppy, tu dois bosser cet été. Arrête de prendre ce sourire débile, je sais que tu penses la même chose. Il faudrait t'assagir et... » En vérité, Lysander pouvait continuer à parler pendant des heures, Poppy pouvait seulement discerner un « blablabla » constant en fond sonore. Désormais, il n'y avait plus qu'elle et le superbe Appollon dans son champ de vision. « Oui, tu as tout à fait raison, répondit-elle d'un air absent avant de marquer une courte pause, pardon, tu disais quoi au fait ? » Et là, ce fut le coup de grâce. Lysander tentait de garder son calme et de rester impassible face à sa petite sœur. Il l'observa quelques instants puis se tourna en direction du moldu que Poppy avait dévoré du regard pendant tout ce temps. Ses parents auraient du l'envoyer à Azkaban dès sa naissance, cela lui aurait évité bien des troubles comportementaux. Parce que premièrement, Poppy ne prêtait aucune attention à sa famille. Deuxièmement, elle semblait se perdre dans les méandres de la débauche et troisièmement, elle se contentait du minimum à Poudlard. Pour toute réponse, la brune hocha docilement la tête. Son frère la prenait pour une dépravée. Pourtant, la jeune fille ne collectionnait pas les conquêtes. Les fêtes ? Elle y allait rarement. On l'appréciait mais pas au point de l'inviter systématiquement. L'alcool ? Pourquoi pas mas pas non plus à flot. Par rapport à la majorité des jeunes de son âge, Poppy restait quand même assez sage. Entendre son frère sous entendre de fausses accusations l'agaça profondément. « Je devrais y aller. Papa veut que je l'aide à dégnomer le jardin. » Un faible sourire ornant son visage, elle se redressa et prit son sac. Les rencontres de ce genre faisaient partie du quotidien des Bell. Depuis leur enfance et du fait de leur trop grande différence d'âge, ils avaient toujours eu du mal à entretenir une relation solide. Alors, souvent, les discussions finissaient mal mais qu'importait. Disons que Penelope et Lysander Bell se supportaient plus ou moins bien.
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